
La gauche ne sait plus où donner de l'exorcisme et de la condamnation morale. Après l'élection de Giorgia Meloni en Italie, la résistance inattendue de Bolsonaro au Brésil, après la bascule politique de la Suède, après la Pologne, la Hongrie, après les percées de Zemmour, Le Pen ou Vox en Espagne, on avait fini par oublier les Anglais. Très méchants, eux aussi, les Anglais. Surtout Suella Braverman. Cette sujette de Sa Gracieuse Majesté s’est fendue d’une sortie assez franche sous les caméras du Daily Telegraph : « J’aimerais avoir une pleine page du Telegraph avec un avion qui décolle pour le Rwanda : c’est mon rêve. C’est mon obsession. »





