Fini les Corso-Marseillais. Autres temps, autres moeurs. En pire.
Il y avait Marcel Nacer Bennacer dit « Nénesse », Foued Allia alias Michel le Libanais, Abbes dit « le Petit Abbes « ou « Abbes le Nomade », « le parrain de la Goutte-d’Or » jusqu’à la fin des années 1970, et bien d’autres encore. Tous flanqués de patronymes dont se régaleraient les auteurs de polars ou les scénaristes des films noirs des années 1950-1960. Ils ont commencé dans la carrière en faisant les julots dans les hôtels borgnes – les « maisons d’abattage » comme on les appelait jusqu’au début des années 1980 – autour de Barbès, dans le 18e arrondissement de Paris.