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immigration - Page 650

  • La Rackete contre Lois Démocratiques

    Carola-Rackete
    Carola Rackete, c’est le nom de cette gauchiste allemande, intrônisée capitaine du bateau Sea watch.
    Adepte du forcing sur les ports européens, elle s’est distinguée à Lampédusa pour imposer sa cargaison banboulesque à une Italie, qui n’en voulait pas.
    Jusque là, on savait qu’en Allemagne elle avait été reçue comme une héroïne, parce qu’elle aurait sauvé de la noyade un nombre important de candidats à l’immigration.
    En la circonstance, le terme « sauver » n’est pas approprié, car personne n’a obligé ces individus à se jeter à l’eau avec un canot en caoutchouc, pour traverser la Méditerranée.
    On sait quel est le rôle néfaste de ces ONG gauchisantes, lesquelles, sous couvert « humanitaire » se livrent à un trafic éhonté d’êtres humains, en s’association avec la maffia de passeurs sans foi ni loi.
    En Allemagne, comme en France, cette femme, d’ailleurs masculine dans son genre, est considérée comme un héroïne, une sorte d’Antigone ou de Jeanne d’Arc, par les immigrationistes.
    Le pape Bergoglio (alias François) doit être fier d’elle, alors qu’elle ne prend aucun risque.
    Elle bénéficie au contraire de l’approbation et du soutien des médias, de la Justice et des Etats soumis à Bruxelles.
    Car elle reste dans la droite ligne de la bien pensance et du Traité de Marrakech.
    Mais nous n’avons pas encore tout vu de cette énorme tromperie.
    Dernièrement, elle a été invitée, parmi des experts sur les migrations, le 3 octobre, à Bruxelles pour une conférence sur le sauvetage des « migrants ».
    Et récemment encore, le Parlement catalan, a remis un prix à cette passeuse qui crache allègrement sur la législation des pays, dits d’accueil.
    Félicitée et récompensée pour « ses actions humanitaires ».
    Comme quoi, il suffit maintenant de frauder les lois, en faisant entrer de gré ou de force, des indésirables pour être considéré comme quelqu’un de bien, et un parfait citoyen.
    Pour que l’action, autrefois punissable soit vue comme un fait héroïque.
    Les jeunes Identitaires, en voulant candidement faire respecter, sans violence, le non franchissement de la frontière franco italienne.
    Une action purement symbolique, devront pour cela faire de la prison avec une amende destinée à les anéantir.
    On croit rêver …
    En même temps que Rackete, le directeur de l’ONG Open Arm, a été aussi récompensé.
    Un doigt d’honneur (ou plutôt pour lui, de déshonneur) à toutes les victimes, passées et à venir de la délinquance de ces chances pour la France.
    Activité anti-nationale et frauduleuse de ces ONG que contredisent pourtant les paroles faussement rassurantes de Macron: « Les français et les françaises, qui se sentent oubliés, dans ce vaste mouvement du monde, devraient se voir mieux protégés. Tout ce qui forge notre solidarité nationale, sera refondé, réinventé, fortifié. »
    Justement monsieur Macron, 70 à 8O% des français attendent des actes et pas des paroles.
    Ils veulent l’arrêt de l’immigration.
    Ils ne veulent plus de ces bateaux transporteurs de clandestins.
    Mais on ne peut être un mondialiste sans frontièriste et en même temps assurer la protection des frontières.
    Cette submersion migratoire remonte à plusieurs décennies et le visage de notre pays s’en trouve déformé.
    Paris ne sait plus où mettre ces nouveaux arrivants et ne pense pas à remercier Rackete pour ses bons offices.
    Voilà le commentaire d’un blogueur sur le Net : « Paris est sale, Paris est dangereux, Paris craint… En 10 ans cette ville est devenue un cloaque.
    Des bobos, le nez dans leur smartphone, des roms voleurs, des pickpockets dans les gares, des frotteurs et des obsédés sexuels sans complexe, des clandos qui trainent partout, des racailles en recherche d’un mauvais coup, des vendeurs africains qui se précipitent sur le touriste, des escrocs en costard, des dealers et des toxicos, des rats énormes en plein jour, des poubelles qui débordent, des rues sales avec des détritus en décomposition. Bref, une ville de merde. Je suis mieux dans ma cambrousse ! »
    Serait-ce là, l’avenir environnemental des villes françaises ?
    Onyx

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/la-rackete-contre-lois-democratiques.html#more

  • Grand Remplacement en Europe : le Portugal, un exemple ?

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    Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagneles tentatives de résistances de l’Autrichel’espoir naissant en Italiela spirale infernale en Espagne et l’islamisation galopante des Pays-Bas… C’est au tour du Portugal d’être étudié par Nicolas Reilhac, qui prend le relais de Paul Tormenen sur ce cas spécifique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les inquiétudes sont bien moins importantes au Portugal que dans le reste de l’Europe de l’ouest…
    Polémia

    Une vision globale de la tragédie migratoire de L’Europe tend à distinguer les pays d’Europe occidentale, envahis, occupés et pour certains d’entre eux, en proie à une islamisation à marche forcée et promis à un avenir de soumission, et d’autre part les pays de Visegrad qui font le choix de prendre le parti de la Résistance.

    Et pourtant il existe à l’Ouest de notre continent un pays discret et petit par sa taille mais grand par son histoire, qui ne connait pas pour l’instant une invasion migratoire et des menaces de Grand Remplacement. C’est le Portugal.

    Dans ce pays, en effet, les Lois font l’objet d’une application empreinte de fermeté. La population éprouve une certaine méfiance envers les migrations économiques. Il existe une société qui n’est pas en cours de décomposition comme en Grande Bretagne ou chez nous dont l’exemple accablant est salutaire aux Portugais. Enfin, point important, les pompes aspirantes aspirent peu. A ce titre la présence maghrébine apparaît comme non significative.

    Le contexte portugais peut être considéré comme favorable à l’immigration

    Un pouvoir politique bienveillant qui veut davantage de migrants

    Le premier ministre socialiste a pris des positions très favorables à l’immigration. « Nous avons besoin de plus d’immigration et nous ne tolérons aucun discours xénophobe » a-t-il affirmé lors du congrès de son parti en 2018. Il a également rappelé lors d’une réunion à Bruxelles en 2018 que son pays prônait une politique « responsable et solidaire » à l’égard des migrants.

    Le Portugal qui a renoué avec la croissance manque effectivement de main d’œuvre et, selon une étude d’une fondation portugaise proche du pouvoir, le pays aurait besoin de 75 000 nouveaux arrivants/an pour maintenir une population active stable.

    Enfin le Portugal qui se veut un bon élève en la matière, se positionne au premier rang des pays volontaires pour accueillir des « réfugiés » du type Aquarius.

    Une réglementation proche des normes européennes et de l’humanitarisme international

    Sans entrer dans un exposé juridique, on peut avancer que la réglementation de l’immigration, dont l’application est confiée au « Servicio de Estrangeiros e Fronteiras » (SEF), est globalement comparable à celle que veut imposer l’Union européenne.

    Elle vise notamment à encourager l’accueil des immigrés et des « réfugiés ».

    Des lois et des décrets parus en 2018 appliquent des directives européennes pour faciliter l’octroi de permis de résidence notamment en faveur d’étudiants lusophones de haut niveau et d’entrepreneurs.

    Si le « droit du sang » demeure la règle, depuis 2018 les règles ont été assouplies. Les enfants d’étrangers deviennent Portugais si un des parents est au Portugal depuis au moins 2 ans et non plus 5 ans comme précédemment.

    Enfin, des lois interdisent les discriminations raciales dans les services domestiques, commerciaux et de santé.

    Une expatriation portugaise significative et un besoin de main d’oeuvre

    Tout le monde se souvient de l’émigration massive des Portugais dans les années 60 et 70, notamment vers la France où tout le monde a apprécié – et regrette – leur gentillesse, leur capacité de travail et leur respect de nos lois. Pas de délinquance portugaise ; pas de trafiquants de drogue ni de maquereaux ; pas de violeurs ni de surineurs à 10 contre 1.

    Ce type d’émigration est terminé. Cependant au cours des trois années de récession qui ont suivi la crise financière de 2011, plusieurs centaines de milliers de Portugais ont quitté leur pays parmi lesquels de nombreux jeunes diplômés. Ceci explique largement le besoin de main d’œuvre.

    De plus la population portugaise est vieillissante et pâtit d’une natalité déprimée, d’où un besoin réel de main d’œuvre.

    Un outre-mer présent

    Le Portugal a gardé des liens étroits avec ses anciennes colonies et les échanges avec des pays comme le Brésil, l’Angola, le Cap vert sont nombreux et constants. Il n’existe apparemment pas de raisons de désaccords profonds ou d’inimitié. Il convient de noter que, d’une manière générale, ces populations sont lusophones et chrétiennes.

    Les chiffres de l’immigration ne reflètent cependant pas à ce jour une invasion migratoire

    Les étrangers : 4,6 % de la population portugaise

    En 2018, le SEF a décompté 480 000 étrangers au Portugal soit 4,6 % de la population portugaise.
    Un quart sont Brésiliens, dont beaucoup sont descendants de Portugais, d’Allemands ou d’Italiens.
    84 000 viennent d’Afrique noire soit 1 % (certains disent 149 000) et 60 000 sont des Asiatiques.
    Finalement le plus gros contingent est celui des Européens : autour de 200 000.

    Cette population étrangère est en forte progression : + 17 % en 2018 par rapport à 2017.

    Des naturalisations en nombre limité

    De 2008 à 2016, on compte 225 000 naturalisations, dont 60 000 Brésiliens, 83 000 Subsahariens et 47 000 Européens de l’Est.

    En 2017, il y a eu 18 000 naturalisations. Un chiffre en baisse par rapport aux années précédentes, dont un tiers de Brésiliens et un autre tiers venant d’Afrique noire. Les demandes sont cependant en hausse.

    Une immigration clandestine limitée

    On ne peut pas dire que le Portugal affronte une immigration clandestine débridée comme la France. Le SEF dénombrait 1839 immigrants illégaux en 2018.

    Cependant, le président d’une association d’aide aux réfugiés parle de 30 000 illégaux. Par ses décrets de 2018, le gouvernement a assoupli les règles pour permettre leur régularisation.

    Des réfugiés évanescents

    Dans le cadre d’un programme de réinstallation qui courait de 2015 à mars 2018, le Portugal a accueilli 1 552 réfugiés. Seule une moitié d’entre eux est restée dans le pays pour s’y fixer, les autres préférant des cieux d’assistance plus cléments. Devinez lesquels !

    Des maghrébins absents

    Voilà une nouvelle qui va réjouir les affreux identitaires. L’immigration maghrébine est faible. Parmi les 480 000 étrangers, le seul pays maghrébin cité est le Maroc qui arrive en 31e position avec 1 539 ressortissants.

    Pourquoi ne peut-on pas parler aujourd’hui d’invasion migratoire ?

    Au Portugal les lois visant l’immigration sont appliquées et respectées

    Les lois portugaises sur l’immigration sont respectées et font l’objet d’une application ferme et stricte.

    On ne rentre pas comme on veut au Portugal. Par exemple, pour demander une autorisation de résidence de travailleur salarié, il faut avoir un visa valide, présenter un contrat de travail, bénéficier de moyens de subsistance et d’un compte bancaire, disposer d’un hébergement, ne pas avoir commis de crime puni par une peine de prison supérieure à un an être enregistré à la Sécurité sociale et auprès du fisc. Si ces conditions ne sont pas remplies, la résidence n’est pas autorisée et on doit quitter le pays, voire être expulsé.

    Pour qu’un étranger reste au Portugal il doit avoir un travail. S’il le perd, il a 6 mois pour en trouver un autre, sinon c’est la porte de sortie.

    Les « demandeurs d’asile spontanés » qui se présentent aux frontières sont « detained » ou plutôt retenus dans des centres d’accueil. Ils y sont gérés et doivent s’y rendre périodiquement pour leur suivi administratif et des formations. Leur présence est donc contrôlée et ils ne peuvent pas se disperser dans la nature portugaise.

    Cela ne veut pas dire que leur requête est acceptée et il est le plus souvent constaté que leur dossier ne réunit pas les conditions pour recevoir le statut de réfugié. Dans cas, ils sont expulsés s’ils n’ont pas trouvé du travail au bout de 6 mois.

    De même, les mineurs non accompagnés sont dirigés sur un centre d’accueil qui leur est spécialement dédié et nulle part ailleurs. On essaye de les former. En cas d’échec ils sont renvoyés chez eux ce qui ne pose aucun problème avec les pays d’origine.

    Au Portugal, l’expulsion est une réalité

    Tout demandeur d’asile débouté, tout étranger sans titre de séjour ou sans travail ou qui se montre agressif envers les forces de l’ordre, peut être expulsé. Et l’expulsion est une réalité. Si nécessaire, un personnel du SEF accompagne l’intéressé dans l’avion jusqu’à sa destination. Et si l’on pose la question de savoir si l’administration portugaise connait des difficultés avec le pays d’origine, on vous répond d’un air étonné qu’il n’y en a jamais.

    L’immigré doit travailler

    Un emploi est indispensable pour rester au Portugal. C’est une condition sine qua non. C’est à l’immigré de conclure un contrat de travail au Portugal ou de procéder à une recherche d’emploi. Il ne peut espérer aucune allocation de chômage.

    Certains créent leur propre emploi et sont acceptés. Une communauté afghane est citée mais pas seulement. Visiblement ceux-là ne sont pas des assassins déséquilibrés comme en d’autres lieux.

    Il est vrai que le Portugal connait actuellement une expansion intéressante et que le taux de chômage est bas (autour de 6 %). En revanche les salaires sont peu élevés et leur niveau est de nature à décourager les impétrants. C’est d’ailleurs ce qui se passe.

    Les aides sociales sont particulièrement faibles

    Le Portugal est un des pays de l’UE où les aides sociales, du fait de leur faible montant, ont le moins d’impact pour réduire le risque de pauvreté. C’est en particulier le cas les aides sociales pour les familles.

    Quant aux migrants, réfugiés et demandeurs d’asile ils n’ont droit qu’à très peu d’aides sociales ce qui à l’évidence est très décourageant puisqu’ils savent comment cela se passe en France et ailleurs.

    Les formalités administratives ne suivent pas

    Les délais du processus d’autorisations de résidence et de travail sont tels qu’en 2018 on comptait 100 000 dossiers en attente !

    Les étrangers doivent parfois attendre des années pour être régularisés ou obtenir la nationalité portugaise du fait de procédures longues et complexes

    Cette lenteur administrative soulève les protestations de la CEDH et d’Amnesty International, ce qui en soi parait un bon signe.

    Une opinion publique très partagée

    Il existe au Portugal un courant immigrationniste qui exerce une forte pression à caractère gaucho-islamophile mais qui n’est pas aussi puissant que le nôtre.

    Les Portugais, peuple charitable, se montrent plutôt favorables aux demandeurs d’asile. En revanche, il semble qu’ils éprouvent beaucoup moins de sympathie pour l’immigration économique qui leur apparaît comme une concurrence. Le fait que le Parti communiste portugais n’est pas dans la réalité favorable à l’immigration mérite d’être souligné.

    Conséquences

    Une immigration mesurée et maîtrisée

    Jusqu’à aujourd’hui cette immigration est étroitement liée aux besoins en travailleurs du Portugal et à la volonté réelle des immigrés de trouver du travail et de le garder. On ne vient pas au Portugal pour les aides sociales. Il n’y a pas de pompe aspirante. Ce sont d’ailleurs les raisons pour lesquelles une moitié des « réfugiés » du type Aquarius quittent le pays.

    On ne peut pas aujourd’hui qualifier l’immigration en direction du Portugal de submersion migratoire.

    Les immigrés doivent s’intégrer

    Le Portugal attend des immigrés non lusophones qu’ils fassent les efforts nécessaires pour s’intégrer, en particulier en apprenant la langue et en respectant les Lois et les us et coutumes portugais.

    La société portugaise demeure encore assez largement une société traditionnelle attachée à sa religion : le catholicisme, à qui cet Etat laïque reconnait la primauté religieuse, et aux valeurs du travail et de la famille. Des écarts ou des contestations de la part d’immigrés ne sauraient être tolérés par la population.

    Au Portugal, c’est aux immigrés et aux étrangers de s’adapter à la société portugaise et non l’inverse comme le souhaitent en France Terra Nova, le rapport Tuot et la gauchosphère. Ceux qui ne sont pas d’accord s’en vont.

    Une présence très faible de l’Islam

    La mosquée de Lisbonne avance le chiffre de 50 000 musulmans au Portugal, mais elle est la seule. Le chiffre le plus probable se situe entre 15 000 et 20 000 personnes soit 0,2 % de la population.

    Le Portugal a connu le joug musulman pendant plusieurs siècles et ne souhaite pas son retour.

    Cette situation n’est pas étrangère au climat de sécurité qui caractérise le pays.

    Un grand climat de sécurité

    Selon le Global Peace Index, le Portugal est le 3e pays le plus sûr au monde. Il n’y a eu que 87 homicides sur tout le territoire en 2018.

    Il y a eu 408 viols en 2017 c’est-à-dire le même chiffre quotidien qu’en France si l’on en croit Obertone.

    Conclusion

    Au Portugal, l’immigration existe mais apparaît maîtrisée. Il ne semble pas pertinent de la qualifier de submersion migratoire et d’évoquer un Grand Remplacement.

    Ce constat est valide aujourd’hui mais pourrait évoluer en fonction de l’évolution de la politique gouvernementale à venir et surtout de la problématique démographique du pays.

    Le détestable exemple de l’Europe occidentale, et notamment de la France qu’ils observent avec intérêt, semble soulever chez les Portugais de l’ironie mais aussi de l’inquiétude. Sur la question migratoire, nous sommes devenus leurs Ilotes que peut-être ils n’ont pas envie d’imiter.

    Nos gouvernements, quant à eux, pourraient se référer à l’exemple portugais : respect strict par les immigrés des Lois et des us et coutumes du pays qui les accueille, exigence d’un emploi, expulsions effectives et pas de pompes aspirantes. Contrairement à l’idéologie qui prévaut en France, c’est aux immigrés de s’adapter à la société portugaise et non l’inverse.

    Nicolas Reilhac 14/09/2018

    https://www.polemia.com/grand-remplacement-europe-portugal-exemple/

  • 82 migrants de l’Ocean Viking débarquent à Lampedusa. Pour Matteo Salvini, il s’agit de la reddition de l’Italie face à la volonté de l’Europe

    L’Ocean-Viking, qui recherchait un port pour débarquer les 82 migrants qu’il transportait, a été autorisé par l’Italie à accoster sur l’île de Lampedusa ce samedi 14 septembre. L’ancien ministre de l’Intérieur Matteo Salvini n’approuve pas ce débarquement et parle d’une « reddition »:

    « Manifestement, la promesse de Conte envers l’Europe était que l’Italie revienne dans le camp de réfugiés de l’Europe. Ils rouvrent les ports et pensent à taxer l’épargne de la banque, c’est de la folie. Renvoyons-les chez eux dès que possible. » Le chef de la Ligue ne se fait aucune illusion sur ce qui arrive: le débarquement à Lampedusa est « la reddition de l’Italie face à la volonté de l’Europe. Si la répartition d’immigrants doit se faire en Italie, où la Ligue gouverne, ce sera un « non ». Je dis aux maires de dire non: les réfugiés seront peut-être répartis en Italie, mais les administrateurs de la Ligue diront non.

    Il Giornale

    https://www.tvlibertes.com/actus/82-migrants-de-locean-viking-debarquent-a-lampedusa-pour-matteo-salvini-il-sagit-dune-reddition-de-g-conte-a-leurope

  • Que sait-on des passeurs et des bateaux qui aident les migrants en Méditerranée?

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    Ocean Viking, Open Arms, Lifeline, Alan Kurdi, Mare Jonio, Sea Watch 3... À qui appartiennent ces navires humanitaires? Qui les finance? Où opèrent-ils et où en sont les poursuites judiciaires? Carte à l’appui, Le Figaro fait le point.

    Depuis le début de l’été, sur les six principaux navires d’aide aux migrants qui sillonnent la Méditerranée, quatre ont fait l’objet de saisies judiciaires et sont contraints de rester à quai dans divers ports de Sicile.
    L’Ocean Viking de l’ONG SOS Mediterrannee et l’Alan Kurdi de l’ONG allemande Sea Eye sont les deux seuls bateaux actuellement libres d’exercer leurs missions de sauvetage.
    Ils devraient être bientôt rejoints par l’Open Arms, dont la saisie a été levée par un juge italien.

    L’Ocean Viking

    L’Ocean Viking, le 4 août 2019 au port de Marseille. CLEMENT MAHOUDEAU/AFP
    ● Quelle ONG?
    L’Ocean Viking est un navire affrété (loué) depuis avril 2019 par l’ONG européenne SOS Méditerranée, basée à Marseille.
    Ce réseau européen est constitué de quatre associations, une en France, une en Allemagne, une en Italie et une en Suisse.
    L’association française Médecins sans frontières assure un partenariat médical et logistique.
    ● Quel pavillon?
    «SOS Méditerranée a signé un contrat auprès de l’armateur norvégien Hoyland», détaille au Figaro Sophie Beau, cofondatrice et directrice générale de l’ONG.
    Le navire bat pavillon norvégien.
    Cela signifie que la nationalité de rattachement du bateau est celle de son pavillon, et non de son propriétaire ou locataire.
    L’Ocean Viking est donc enregistré auprès des autorités norvégiennes et dépend de la réglementation de ce pays.
    Un choix stratégique pour l’ONG: «le pavillon norvégien est très réputé en termes de sécurité et de certification des navires.
    Et il dépend ainsi d’un État irréprochable dans la défense des droits maritimes et droits humains», estime Sophie Beau.
    «Vu les déboires avec notre précédent navire Aquarius, dont le pavillon nous a été retiré à deux reprises - par Gibraltar puis par le Panama -, confie-t-elle encore, il était important de trouver un navire avec un pavillon qui le mettrait à l’abri des pressions politiques».
    Contraint d’abandonner sa mission en décembre 2018, rendu depuis à son armateur, l’Aquarius était devenu le symbole des tensions entre pays de l’Union européenne face à la crise migratoire.
    Entre février 2016 et fin 2018, l’ONG revendique avoir secouru 29.523 personnes à bord de l’Aquarius.
    ● Quels financements?
    Selon le rapport d’activité 2018 de SOS Méditerranée France, 98% des ressources de l’association sont issues de dons privés, principalement des particuliers (59%) mais aussi du mécénat - entreprises, fondations et associations - (39%).
    Parmi ces derniers, on peut citer Agnès B., Emmaüs, ou encore la Fondation Abbé Pierre.
    Enfin, il existe 2% de subventions publiques issues de collectivités territoriales, dont les régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, et la mairie de Paris.
    Selon l’ONG, l’affrètement de l’Ocean Viking coûte 14.000 euros ar jour.
    ● Ses missions les plus récentes
    Successeur de l’Aquarius, l’Ocean Viking a effectué une première mission en août dernier en Méditerranée centrale.
    Ces derniers avaient dû patienter 14 jours en mer entre Malte et l’île sicilienne de Lampedusa (Italie), dans l’attente de la désignation d’un port où débarquer.
    Un accord européen avait finalement été trouvé le 23 août et les migrants avaient été transférés sur des bateaux militaires maltais chargés de les emmener à terre.
    Après sept jours de pause à Marseille et un ravitaillement en carburant, le navire est reparti pour la Méditerranée centrale le 2 septembre pour une nouvelle mission de sauvetage au large des côtes libyennes.
    Le 9 septembre, l’Ocean Viking a secouru 50 migrants à 14 milles nautiques des côtes libyennes. Dans la nuit du 9 au 10 septembre, le navire a embarqué 34 migrants supplémentaires, qui venaient d’être secourus par le Josefa, un voilier de 14 mètres appartenant à une petite ONG allemande, la Reqship.
    Les autorités maritimes ont proposé le débarquement des migrants en Libye, mais SOS Méditerranée refuse et réclame un «port sûr».
    Dans la soirée du mercredi 11 septembre, une Nigériane enceinte de neuf mois a été évacuée de l’Ocean Viking avec son époux, par un hélicoptère de l’armée maltaise, en raison de «sérieuses complications médicales».
    Trois jours plus tard, l’Ocean Viking était finalement autorisé à débarquer les 82 migrants sur l’île de Lampedusa.
    «L’Ocean Viking vient de recevoir l’instruction de la part du Centre de coordination de sauvetage maritime de Rome de nous diriger vers Lampedusa, en Italie, désigné comme un port sûr pour les 82 rescapés sauvés lors de deux opérations», a expliqué SOS Méditerranée sur son compte Twitter.
    Un premier débarquement sans bras-de-fer judiciaire, reflet du récent changement gouvernemental en Italie.
    L’Alan Kurdi

    L’équipage du navire Alan Kurdi effectue un exercice dans la zone SAR (Search and Rescue, recherche et secours) au large des côtes nord africaines, en Méditerranée centrale, le 29 août 2019.

    L’équipage du navire Alan Kurdi effectue un exercice dans la zone SAR (Search and Rescue, recherche et secours) au large des côtes nord africaines, en Méditerranée centrale, le 29 août 2019. DARRIN ZAMMIT LUPI/REUTERS

     Quelle ONG et quel pavillon?

    Le bateau Alan Kurdi, du nom du petit garçon syrien d’origine kurde mort noyé le 2 septembre 2015 et dont la photographie du corps avait provoqué une vague d’émotion à travers le monde, est affrété par l’ONG allemande Sea Eye, dont le siège est à Ratisbonne.
    Construit en 1951, le navire Alan Kurdi a été racheté à l’automne 2018 par Sea Eye à l’entreprise Krebs, et bat pavillon allemand.
    L’ONG revendique avoir sauvé 14.621 vies depuis le début de ses missions.
    ● Quels financements?
    L’ONG assure être «entièrement financée par des dons», auxquels elle fait appel sur son site web. Parmi ses sponsors publics, on trouve plusieurs communautés chrétiennes allemandes: l’Église luthérienne évangélique du nord de l’Allemagne, et son évêque de Hambourg Kirsten Fehrs ; l’église évangélique d’Allemagne ; le diocèse catholique allemand de Ratisbonne ; l’Église de Lippe (Église protestante régionale), et une ONG de la communauté protestante mennonite locale.
     Outre ces soutiens, on trouve également... le groupe de rock alternatif allemand Revolverheld. Interrogé par Le Figaro, Simon Pompé, porte-parole de Sea Eye, assure toutefois que l’ONG est «indépendante religieusement et politiquement».
    ● Quelles missions récentes et quelles poursuites judiciaires?
    Le 31 août, l’Alan Kurdi a secouru 13 migrants en Méditerranée centrale affirmant être originaires de Tunisie.
    Après s’être fait notifier l’interdiction d’accoster en Italie, le bateau s’est dirigé vers Malte.
    Jusqu’au 10 septembre, un véritable bras de fer a opposé le navire humanitaire et les autorités maltaises, qui refusaient à l’Alan Kurdi de débarquer.
    Les conditions de vie des migrants à bord s’étant très dégradées depuis, les migrants ont été débarqués sur Malte au compte-gouttes jusqu’au 10 septembre.

    «Le sauvetage a eu lieu dans une zone maritime, où Malte était obligée légalement d’assumer la responsabilité de la coordination pour la répartition à venir des personnes secourues, assure au Figaro Simon Pompé, porte-parole de Sea Eye.
    Toutefois, tandis que Malte admettait que l’incident avait eu lieu dans leur zone de responsabilité, ils niaient leur obligation d’assumer leur rôle de coordination».
    Sea Eye avait déposé plainte devant une Cour maltaise, suite à quoi les autorités de l’île ont fini par proposer, avec l’appui de la Commission européenne, le débarquement des cinq migrants qui restaient à bord.
    Sa mission terminée, l’Alan Kurdi est actuellement en route vers son port d’attache à Borriana en Espagne.
    L’Eleonore

    Le navire Eleonore, amarré au port de Pozzallo (Sicile), en dépit de l’interdiction des autorités italiennes, le 2 septembre 2019.
    Le navire Eleonore, amarré au port de Pozzallo (Sicile), en dépit de l’interdiction des autorités italiennes, le 2 septembre 2019. ANTONIO PARRINELLO/REUTERS
    ● Quelle ONG et quel pavillon?
    Le navire Eleonore est affrété par l’ONG allemande Mission Lifeline, fondée en 2016 et dont le siège est à Dresde. Il bat pavillon allemand.
    ● Quels financements?
    L’ONG est financée exclusivement par des dons. Interrogé par Le Figaro, son cofondateur Axel Steier ne souhaite pas révéler le montant total mais assure qu’il s’agit «du budget le plus petit de toutes les organisations actives de sauvetage» et qu’un premier bilan sera rendu public à la fin de l’année 2019.
    «Nous pouvons dire que nous sommes financés à quasi 100% par des dons privés.
    Cela inclut des financements de l’Église et 28.000 euros de la German Fundraising Organisation - qui aide l’UNHCR, mais aussi de plus petits projets», détaille-t-il.
    «Une infime part de nos revenus provient d’amendes imposées par les juges sur des infractions criminelles», révèle-t-il encore.
    Enfin, particularité de l’ONG, il existe aussi des dons en provenance de «sources étatiques» qui ont généré «10.000 euros jusqu’à présent», confie Alex Steier.
    ● Quelles missions récentes et quelles poursuites judiciaires?
    Bateau de pêche long de 20 mètres, construit en 1961 et transformé depuis en navire de sauvetage, l’Eleonore remplace le Lifeline, qui battait pavillon néerlandais, placé sous séquestre en juin 2018 par les autorités maltaises.
    L’ONG a fait appel de la décision de justice.
    Le capitaine de ce navire, Claus-Peter Reisch, avait été accusé par les autorités maltaises et italiennes d’avoir enfreint les règles en refusant de se plier aux ordres des gardes-côte libyens.
    Il a été condamné à une forte amende pour des irrégularités concernant l’immatriculation du bateau, mais a fait appel de la décision.
    Il est aussi aux commandes de l’Eleonore.
    Le 26 août, l’Eleonore a secouru en Méditerranée 104 migrants repérés sur un canot, tout en affirmant que son équipage avait été pris à partie par les gardes-côte libyens.
    Le 2 septembre, après huit jours en mer dans l’attente d’un port sûr pour accoster, le capitaine du navire a forcé l’interdiction italienne en accostant au port de Pozzalo (Sicile).
    Dans la foulée, l’embarcation a été saisie par les autorités du pays et une enquête a été ouverte contre le capitaine pour «soutien à l’immigration illégale».
    L’Italie a en outre imposé une amende de 300.000 euros à l’ONG.
    Dans un tweet, Claus-Peter Reisch a expliqué avoir été contraint de se diriger vers les côtes italiennes parce que la «situation à bord représentait un danger de mort» en raison d’une mauvaise météo. «Avec nos avocats, nous essayons de récupérer notre bateau et de contester l’amende de 300.000 euros, confie au Figaro Alex Steier, cofondateur de Sea Eye.
    ● Quels voiliers en soutien?
    L’ONG possède également deux voiliers, malicieusement baptisés «Matteo S.» et «Sebastian K.», en référence à l’ancien ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini et à l’ex-chancelier autrichien Sebastian Kurz, deux des ministres ayant constitué ce qu’ils appellent «un axe des volontaires dans la lutte contre l’immigration illégale».
    Ces voiliers sont un support pour d’autres ONG, précise Alex Steier, et peuvent accueillir une dizaine de naufragés maximum.
    Sea Eye a également l’intention d’«acheter un bateau plus gros», déclare Alex Seiter.
    «Nous avons récolté 200.000 euros, il nous manque encore la même somme».
    Le Mare Jonio
    Le Mare Jonio, de l’ONG Mediterranea Saving Humans, au large de l’île de Lampedusa, le 31 août 2019.
    Le Mare Jonio, de l’ONG Mediterranea Saving Humans, au large de l’île de Lampedusa, le 31 août 2019. DARRIN ZAMMIT LUPI/REUTER
    ● Quelle ONG?
    Le Mare Jonio est affrété par l’ONG Mediterranea Saving Humans, qui se présente comme «une plateforme citoyenne» constituée au printemps 2018 pour résister à la politique anti-immigration du gouvernement Ligue-Cinq étoiles, raconte sa porte-parole Alessandra Sciurba au Figaro.
    Ce collectif de gauche et d’extrême gauche a vu le jour officiellement le 4 octobre 2018, lors du premier départ en mer du Mare Jonio.
    À l’origine, quatre associations italiennes, parfois proches de la gauche antifasciste ou du catholicisme progressiste, ainsi que l’ONG allemande Sea Watch qui organise des sauvetages en mer de migrants.
    Le député LeU (gauche) Erasmo Palazzoto et plusieurs autres personnalités de la gauche italienne se sont ensuite joints au collectif.
    ●  Quel pavillon?
    L’embarcation bat pavillon en Italie.
    Tout un symbole, explique Alessandra Sciurba: «Nous voulions sortir de la rhétorique de Salvini selon laquelle seuls d’autres pays européens viennent sauver des migrants.
    Ce bateau a été voulu par des Italiens!»
    Afin d’assurer la poursuite des missions du Mare Jonio, une campagne de crowdfunding a été lancée. Elle a récolté plus d’un million d’euros en moins d’une année, dont «100% des donations privées», selon la porte-parole de Mediterranea.
    ● Quels financements?
    Pour se financer, Mediterranea a contracté un prêt de 465.000 euros auprès de Banca etica, coopérative sociale italienne de finance éthique.
    Plusieurs figures de la gauche italienne (LeU, Sinistra italiana) ont signé une garantie à ce prêt, ainsi que Sandro Metz, éducateur auprès de personnes handicapées.
    Une société armatoriale, dont Sandro Metz est le président, a été constituée afin d’acquérir, pour 360.000 euros, le Mare Jonio, navire de 37 mètres de long et 9 mètres de large, construit en 1972. «Le reste du prêt a été utilisé pour financer les travaux de remise en état du navire», détaille Sandro Metz, qui est donc juridiquement l’armateur et le propriétaire du Mare Jonio.
    Il revendique déjà «le sauvetage direct de 237 personnes», et indirect (en signalant des naufrages aux autorités italiennes et maltaises) «d’environ 600 personnes», selon Alessandra Sciurba.
    ● Quelles missions récentes et quelles poursuites judiciaires?
    Le navire a été mis sous séquestre à trois reprises lors d’opérations de sauvetage en mars, en mai, puis début septembre.
    Le 28 août dernier, le Mare Jonio avait annoncé avoir secouru 98 personnes.
    Le 2 septembre, le bateau forçait l’interdiction italienne en approchant le port de Lampedusa, afin de débarquer les derniers rescapés (femmes et enfants avaient été débarqués entre-temps). L’ONG assure avoir eu toutefois le feu vert des gardes-côte italiens.
    Mais «tard dans la nuit, notre capitaine et le propriétaire du bateau ont été notifiés de la saisie administrative du Mare Jonio, ainsi que d’une amende de 300.000 euros pour violation du décret sécurité Bis», déplorait Mediterranea dans un communiqué.
    Pour l’heure, le Mare Jonio est immobilisé dans le port de Licata, en Sicile méridionale. L’ONG a déposé plusieurs recours devant le procureur italien de la République.
    ● Quel voilier en soutien?
    Mediterranea dispose aussi d’un voilier baptisé Alex.
    Ce navire de 18 mètres avait lui aussi accosté de force à Lampedusa le 7 juiller dernier, pour débarquer 41 migrants qu’il avait secourus au large de la Libye.
    Le voilier a été provisoirement saisi et son capitaine fait l’objet d’une enquête pour aide à l’immigration clandestine.
    Il est lui aussi immobilisé à Licata (Sicile).
    L’équipage a écopé de 65.000 euros d’amende.
    L’Open Arms
    Le navire Open Arms, devant la «porte de l’Europe», un monument érigé sur la côte de l’île sicilienne Lampedusa (Italie), le 16 août 2010. Guglielmo Mangiapane/REUTER
    ● Quelle ONG et quel pavillon?
    L’Open Arms est affrété par l’ONG catalane Proactiva Open Arms, fondée en octobre et dont le siège est à Barcelone.
    Il bat pavillon en Espagne.
    ● Quels financements?
    L’ONG est financée à 90% par des dons privés de plus de 51.000 particuliers, et à 10% de dons d’organismes officiels et d’administrations locales.
     Il remplace le Golfo Azzuro, qui a cessé sa mission en août 2017, après de sévères menaces des gardes-côte libyens.
    Le navire est issu d’une «donation qui remonte à 2016.
    Il s’agissait d’un vieux remorqueur daté de 1974 qui après une refonte complète», aux frais de l’ONG, «a finalement repris la navigation en juillet 2017», précise au Figaro Laura Lanuza, directrice de communication d’Open Arms.
     Quelles missions récentes et quelles poursuites judiciaires?
    Après 19 jours d’attente, le procureur d’Agrigente (Sicile) avait finalement autorisé l’Open Arms à débarquer, le 20 août, les 87 migrants qui étaient à son bord sur l’île de Lampedusa.
    Mais le 22 août, le ministre des Transports italien a fait saisir le navire en évoquant «de graves problèmes de sécurité» constatés par les gardes-côte lors d’une vérification technique.
    Le 30 août, un juge d’instruction d’Agrigente a toutefois ordonné «le retour immédiat» de l’embarcation à son propriétaire, à savoir l’ONG.
    Le navire est pour l’heure encore immobilisé à Porto Empedocle, près d’Agrigente (Sicile) pour effectuer des «certifications et mises à jour mécaniques», précise Laura Lanuza.
    «Dès qu’il sera prêt, il sera de retour en mer», ajoute-t-elle.
    Sea Watch 3
    Le Sea Watch 3, de pavillon néerlandais, près des côtes maltaises, le 4 janvier 2019, après avoir secouru 32 migrants le 22 décembre 2018. FEDERICO SCOPPA/AF
     Quelle ONG et quel pavillon?
    Le Sea Watch 3, long de 55 mètres, est affrété par l’ONG allemande Sea Watch, créée fin 2014, à l’initiative de quatre familles de la région de Berlin.
    Le navire bat pavillon néerlandais, principalement «parce qu’il n’y a pas de restriction de taille pour l’enregistrement d’un navire non commercial», affirme sur son site l’ONG.
    De décembre 2017 à janvier 2018, le Sea-Watch 3 revendique avoir contribué au sauvetage d’environ 1500 personnes.
    ● Quel financement?
    Les missions de Sea Watch «sont financées à 100% par des dons de particuliers et de petites entreprises.
    L’Église protestante d’Allemagne soutient notre projet de reconnaissance aérienne, l’opération #Moonbird.», peut-on lire sur son site Internet.
    Parmi les soutiens de l’ONG, on retrouve plusieurs personnalités de la gauche allemande et de l’Alliance 90/Les Verts (parti écologiste de centre gauche).
    ● Quelles missions récentes et quelles poursuites judiciaires?
    Après une première saisie par la justice italienne en mai dernier, le navire était reparti en mission début juin.
    Le 12 juin, il a secouru 53 migrants au large de la Libye.
    Les gardes-côte libyens ont alors demandé de ramener les migrants à Tripoli, mais la capitaine a refusé en vertu du droit international de la mer, qui impose de débarquer des naufragés dans «un port sûr».
    Un nouveau bras-de-fer s’engage entre l’ONG et l’Italie, qui interdit une nouvelle fois au navire d’entrer dans les eaux territoriales italiennes.
    Le 26 juin, après 14 jours de dérive dans le canal de Sicile, la capitaine allemande du navire Carola Rackete décide d’entrer de force dans le port de Lampedusa pour débarquer les 42 migrants restants (11 personnes vulnérables avaient été débarquées les jours précédents).
    Trois jours plus tard, une juge invalide l’arrestation, mais le parquet d’Agrigente se pourvoit en cassation contre cette décision.
    Libre de ses mouvements, Carola Rackete est toujours visée par deux enquêtes, pour résistance à un officier en pénétrant de force dans les eaux italiennes, et pour aide à l’immigration clandestine.
    La collecte de fonds lancée pour payer ses frais de justice et la poursuite des activités de son ONG a recueilli plus de 1,4 million d’euros en moins d’une semaine.
    Le Sea Watch 3, quant à lui, est toujours sous séquestre dans le port sicilien de Licata.

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/que-sait-on-des-passeurs-et-des-bateaux.html

  • Matteo Salvini : reculer pour mieux sauter ?

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    L’Italie est en fête ! Nous l’avons échappée belle ! On peut finalement souffler, la période de la haine est terminée.

    Heureusement que cela n’a duré qu’un an, mais les dégâts ont été énormes ! Ports fermés aux clandestins, durcissement pénal pour les délinquants devenus tels à cause de cette société, renforcement de la légitime défense, lutte contre les mafias et leurs patrimoines, recrutement de policiers pour augmenter les effectifs afin de combattre des pauvres gens… mais quelle haine qu’il avait, ce Salvini… Enfin, nous sommes libres, la période noire est terminée !

    Et cette libération est bien relayée par les médias principaux. Vous regardez le journal télévisé de Rai Uno à 20 heures et vous voyez la joie des dirigeants du Parti démocrate : eux le répètent, la période de la haine est finie ; et la joie des dirigeants du Mouvement 5 étoiles finalement libérés de Salvini qui les tenait en otages. Conte, le Premier ministre, l’a dit, que maintenant une nouvelle ère allait commencer, et cela, dans la gestion des migrants, pour la place de l’Italie en Europe… Oui, Conte ! Oui, c’est le même qu’avant. Non, non, ce n’est pas un cas d’homonymie !

    Ces mêmes médias l’avaient massacré, il y a un peu plus d’un an, lorsqu’il devenait Premier ministre garant de l’alliance du M5E et de la Ligue de Salvini.

    Inconnu, incompétent, imposteur, esclave de Salvini, inexistant sur la scène mondiale, magouilleur de CV : voilà ce qui lui était reproché.

    Maintenant, il est porté en procession comme le Sauveur !

    L’autre soir, lors d’une émission, le secrétaire du Parti démocrate n’arrivait même pas à parler, submergé par l’émotion, la joie d’avoir libéré le pays, il n’arrêtait pas de rire, il n’y croyait pas lui-même !

    En effet, personne n’aurait cru les revoir au gouvernement, après la succession de faillites électorales de ces dernières années, c’est un vrai miracle.

    En revanche, je ne comprends pas pourquoi la fête ne continue pas dans la rue, pourquoi les médias ne montrent pas les gens descendre de chez eux pour aller exprimer cette joie, klaxonner comme pour la victoire à la Coupe du monde. On voit plutôt, sur les réseaux sociaux (et pas sur Rai Uno), des dizaines de milliers d’Italiens remplir les places pour écouter les discours de haine de Salvini.

    Franchement, je ne sais plus quoi penser… Salvini continue de répéter que, entre le Parti démocrate et le M5E, c’est le baiser mortel qui tuera les deux.

    Et si, finalement, Salvini avait reculé pour mieux sauter ?

    Gaetano Talamo

    https://www.bvoltaire.fr/matteo-salvini-reculer-pour-mieux-sauter/

  • France Inter, le bouffon et les migrants

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    On nous le dit, on nous le répète : les jobs de demain n’existent pas encore, on les entrevoit seulement. Quant à ceux du jour présent, ils se ringardisent à la vitesse grand V, mangés par la robotisation et la technologie. C’est simple : les algorithmes nous retirent le pain de la bouche.

    Faut-il pleurer de cela ? On n’a que ce que l’on mérite et voilà longtemps déjà que nous ne sommes plus que des machines à reproduire du même. Tenez, prenez le métier d’amuseur public sur les radios du matin, par exemple. Ils sont pléthore, ces humoristes qui dézinguent à l’heure du café, « chroniqueurs » sans autre vrai talent que de piocher des bouts de phrase dans la bouche des politiques pour les détricoter et les remettre dans un sens, toujours le même : celui du conformisme.

    Ainsi le dénommé Guillaume Meurice qui officie sur France Inter, ce temple de la bien-pensance où des curés payés par nos impôts officient pour servir la bonne parole. On apprend ainsi, dans Le HuffPost de ce jour, que ledit Meurice, « aussi engagé que touche-à-tout », ouvre une boutique en ligne pour aider SOS Méditerranée.

    « Tu te cherches un swag de rentrée à mi-chemin entre Christophe Barbier et Iggy Pop ? J’ai pensé à toi ! », nous dit-il dans son tweet d’ouverture. Et de proposer de délicieux gadgets : badges « Sortons nous les droits du cul »« Sex, drugs and trottinettes », pin’s « Les jeunes avec Raffarin ». On notera, au passage, que si les articles « seront forcément made in France et écolo-responsables », on préfère toutefois, pour parfaire son « swag », vendre des « tote-bag » plutôt que des fourre-tout. Bref, c’est plus chic de se sortir « les droits du cul » en globish qu’en français vernaculaire.

    Ces objets de piété migratoire sont vendus entre 2 et 8 euros qui iront alimenter les comptes de SOS Méditerranée, ONG associée à Médecins sans frontières. C’est « aujourd’hui l’une des dernières à assurer une mission de sauvetage en Méditerranée, en raison notamment de la pression des autorités de certains pays qui considèrent ces organisations comme complices des passeurs », nous rappelle Le HuffPost. Ainsi, « grâce à son navire l’Ocean Viking, SOS Méditerranée a par exemple pu secourir 356 personnes au mois d’août 2019, en l’espace de 23 jours » et « c’est donc pour financer ce genre d’opérations que Guillaume Meurice a lancé sa boutique en ligne ».

    On lâche tout et on applaudit. C’est beau, c’est grand. Surtout, ça ne mérite aucune discussion ni même interrogation, vu qu’il s’agit d’une <em« action="" citoyenne="" »<="" em="">. Comment pourrait-on, en effet, oser porter un regard critique sur tant de générosité désintéressée ? On ne questionne pas le Bien, ce serait indigne.</em«>

    Sauf que… Sauf qu’on les sauve, et après ? On leur remet un tote-bag avec un pin’s « Sors-toi les droits du cul » ? Et d’ailleurs, de quoi les sauve-t-on, au juste, et pour leur offrir quoi ?

    Un autre papier du jour, dans Le Point celui-là, se penche sur le sort de certains de ces migrants sauvés des flots : les mineurs, ou réputés tels, « non accompagnés ». « Ils étaient pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, hébergés et en voie d’intégration », peut-on lire. « Mais en changeant de département, une formalité en théorie, un nombre croissant de mineurs isolés étrangers ont été réexaminés et déclarés majeurs. Le début d’une fulgurante descente aux enfers » qui les conduit dans les camps de la misère.

    La faute à « l’application progressive depuis fin janvier du décret ouvrant l’utilisation du fichier biométrique ». Soit la possibilité de « comparer les empreintes avec celles du fichier Visabio des visas et des ressortissants étrangers ». Chose que Paris se refuse à faire « pour des questions morale », suivant en cela les associations et « défenseurs des droits fondamentaux », qui reprochent à nos institutions de vouloir évincer ces MNA « d’une prise en charge évaluée à 2 milliards d’euros par an ». Et ça, ce n’est pas bien du tout !

  • France : l’aide au départ volontaire pour les migrants est portée de 650 à 2.500€ jusqu’à fin 2019

    L’aide au départ volontaire pour les sans-papiers et les demandeurs d’asile déboutés en première instance va passer de 650 à 2.500 € jusqu’à la fin de l’année 2019. Cette prime exceptionnelle du ministère de l’Intérieur vise à réduire le nombre d’expulsions forcées, qui coûtent très cher et sont peu efficaces. La France prend aussi en charge le billet d’avion.

    Selon l’Office français de l’immigration et de l’intégration(OFII), en 2018, 10.678 étrangers dont 2.709 mineurs ont bénéficié d’un retour volontaire, ce qui représente une augmentation de 50% par rapport à 2017. Côté expulsions, 15.677 éloignements forcés ont été effectués par la police l’an dernier. Le nombre de retours volontaires pourrait donc bientôt dépasser celui des départs forcés.

    Pour rappel, en juin dernier, deux députés du Modem et de LREM, Jean-Noël Barrot et Alexandre Holroyd, révélaient dans un rapport le coût très élevé des éloignements forcés, 14.000 € en moyenne, alors qu’un retour volontaire coûte de 2.500 à 4.000 euros, voyage compris.

    Le Dauphiné

    https://www.tvlibertes.com/actus/la-france-va-offrir-2500-euros-et-le-billet-davion-aux-migrants-qui-acceptent-de-rentrer-volontairement-dans-leurs-pays

  • Sondage: 60% des Français voient les migrants comme une menace

    bateau migrants.jpgUne étude de l'institut Ipsos publiée ce vendredi 13 septembre révèle notamment que 65% des Français pensent qu'accueillir les migrants n'améliorera pas la situation du pays.

    Moins d'immigration et la volonté d'un leader fort... Un sondage Ipsos publié ce vendredi 13 septembre révèle notamment que 60% des Français voient les migrants comment une menace.
    Ils sont même 65% à estimer que les accueillir n'améliorera pas la situation du pays et 45% à penser que l'arrivée des migrants « prive les Français de services sociaux ». Dans le même temps, 54% des sondés estiment que les Français devraient être prioritaires dans l'attribution d'un emploi.
    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com
  • Cette gauche qui délaisse l’identité de l’Europe, par Ivan Rioufol

    ivan-rioufol

    Scandale ! Le portefeuille du commissaire s’intitule : “Protection de notre mode de vie européen“. Le Grec Margaritis Schinas vient d’être nommé vice-président de la Commission européenne en charge des migrations, par la présidente Ursula von der Leyen, issue du PPE (droite). Schinas aura en charge, a priori, de veiller à l’identité du Vieux continent. Mais pour la gauche européenne, tant de gros mots ramassés dans l’intitulé de la mission ne passent pas. “Cela fait peur de voir proposer un portefeuille sur la “protection du mode de vie européen qui inclut la migration et la protection des frontières. Nous espérons que la présidente von der Leyen ne voit pas une contradiction entre soutenir les réfugiés et les valeurs européennes“, a déclaré la co-présidente du groupe Vert au parlement européen, Ska Keller.

    Le porte-parole d’Amnesty International a dénoncé “la rhétorique de l’extrême droite“, sur le thème “les migrants menacent le mode de vie européen“. Mardi, l’entourage de la présidente s’est employé à relativiser la polémique : “La protection de notre mode de vie européen fait référence aux valeurs européennes, à savoir la tolérance, l’accueil, l’asile“. Peu auparavant, elle avait déclaré : “Notre mode de vie européen, c’est s’accrocher à nos valeurs. La beauté et la dignité de chaque être humain est l’une des plus précieuses valeurs“.

    Rien n’illustre mieux le sentiment d’abandon que partagent de plus en plus de peuples européens que cette querelle soulevée par le “progressisme”. L’indignation rappelle celle née naguère, en France, avec l’installation par Nicolas Sarkozy d’un ministère de l’identité nationale. Si la gauche est la première à soutenir les peuples exotiques quand ils résistent aux influences occidentales, elle interdit à l’Europe d’avoir de semblables préoccupations pour elle-même; elles deviennent des marques de xénophobie.

    C’est ce pêché d’orgueil des universalistes, qui laissent croire que la culture européenne aurait vocation à être exemplaire dans ses ouvertures à tous, qui affaiblit le sentiment d’appartenance à l’Union européenne. La poussée populiste puise sa dynamique dans cette gauche irénique qui se persuade que les peuples sont remplaçables. En réalité, rien n’est plus naturel pour une civilisation que de se protéger en partie de l’extérieur. Claude Lévi-Strauss l’avait rappelé dans son fameux discours (“Race et culture”) devant l’Unesco en 1971. La commission “Protection de notre mode de vie européen” n’a en soi rien de scandaleux. Mais ces mots resteront des leurres si l’UE persiste à se croire tenue, au nom de ses valeurs, à s’ouvrir à une diversité de moins en moins respectueuse de cet Occident qui se saborde en s’admirant le nombril.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 3 juillet 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Bistro Libertés avec Majid Oukacha : A-t-on le droit d’être islamophobe ?

    Ce soir, pour ce « Bistro Libertés » de rentrée, Martial Bild et les sociétaires reçoivent l’essayiste et blogueur Majid Oukacha. Parmi les thèmes abordés :

    A-t-on le droit d’être islamophobe ?

    Lors de l’Université d’été de la France Insoumise, un intellectuel marxiste a suscité une vive polémique en affirmant « le droit d’être islamophobe ». Dans une grande confusion, entre diagnostic et idéologie, les médias et la classe politique se sont emparés du débat : A-t-on le droit d’être islamophobe ?

    Entre violences et homophobie, faut-il rééduquer les supporters ?

    Depuis la reprise du championnat de France de football, les incidents liés à des comportements présentés comme homophobes se multiplient. Le gouvernement réprime systématiquement les attitudes discriminatoires suscitant, en retour, une vive réaction des clubs de supporters. Et au final, faut-il rééduquer les supporters ?

    https://www.tvlibertes.com/bistro-libertes-avec-majid-oukacha-a-t-on-le-droit-detre-islamophobe-2