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immigration - Page 650

  • Grigny (91) : grand remplacement affiché, eau déversée dans les rues, kebab pour les enfants…

    De nombreux politiciens et journalistes osent nier le phénomène de remplacement de la population (de souche) à l’œuvre en France.
    La ville de Grigny n’a pas peur d’en montrer la réalité, accomplie en quelques décennies.

    Précisons que Grigny (dont la principale source de financement est la dotation de l’Etat) est particulièrement endettée (plus de 30 millions d’euros).

    Capture d’écran Facebook

    Alors que les Français sont incités régulièrement à économiser l’eau, Grigny déverse dans les rues l’équivalent de piscines olympiques :

    Capture d’écran Facebook

    Repas à thème « Kebab ».
    Il est vrai qu’une choucroute ou cassoulet auraient posée problème.

    Capture d’écran Facebook

    http://www.contre-info.com/grigny-91-grand-remplacement-affiche-eau-deversee-dans-les-rues-kebab-pour-les-enfants#more-59042

  • Les Algériens de plus en plus indésirables dans les états de l’espace Schengen : plus de 45% des demandes de visa rejetées en 2018

    Considérés comme de potentiels migrants clandestins, les Algériens sont de plus en plus en plus boudés par les chancelleries de l’espace Schengen, particulièrement celles de la France et de l’Espagne qui reçoivent la majorité des demandes de visa.

    Si l’on se réfère aux statistiques publiées par le site Schengenvisainfo.com, le nombre de demandes de visa en Algérie, a régressé de 8 % durant les deux dernières années, passant de 779 152 demandes en 2017 à 713 255 en 2018. Malgré cette tendance baissière, le pourcentage de refus d’obtention du visa Schengen en Algérie a considérablement augmenté, atteignant pour l’année 2018 un taux de 45,5 % de toutes les demandes déposées. (…)

    Pour la même source, malgré la baisse du nombre de demandeurs de visa Schengen en Algérie, « il est attendu que la tendance de refus soit la même ». Les raisons évoquées sur le site laissent perplexe. Pour les Etats de l’espace Schengen, les demandeurs de visa algériens sont considérés comme de potentiels migrants clandestins. D’ailleurs, le site Schengenvisainfo.com nous apprend que « les statistiques montrent que le taux de refus de visa dans les pays africains augmente lui aussi au même rythme » et de ce fait explique qu’« il semble exister une forte corrélation entre le nombre de refus de visa Schengen en Algérie et l’immigration clandestine à laquelle l’Union européenne a été confrontée ces dernières années. Malheureusement, l’Algérie a été utilisée comme source fréquente d’immigrants clandestins d’Afrique pour rejoindre l’Europe en raison de sa proximité avec le continent ». (…)

    El Watan

    http://www.fdesouche.com/1245003-les-algeriens-de-plus-en-plus-indesirables-dans-les-etats-de-lespace-schengen-plus-de-45-des-demandes-de-visa-rejetees-en-2018

  • Allemagne : Selon Friedrich Merz, figure de premier plan des chrétiens-démocrates, l’extrême droite gagnerait du terrain dans les forces de l’ordre

    Alors que l’Allemagne fait face à une résurgence de la droite nationaliste, Friedrich Merz, figure de premier plan des chrétiens-démocrates, s’inquiète de la situation dans l’armée et la police, qui selon lui se tournent de plus en plus vers l’extrême droite. Des propos qui font polémique dans le pays.

    Et les députés de la commission [du ministère de l’Intérieur] disent que nous sommes en train de perdre une partie des forces de police, au profit de l’AfD” affirme Friedrich Merz dans une interview ce dimanche au Bild. Selon lui, il est nécessaire d’agir pour stopper cet effritement électoral qui profite à la droite nationaliste. Mais aussi pour éviter que ces idées ne s’ancrent trop fortement au sein de ces institutions. Et l’ancien député conservateur de poursuivre : “J’ai beaucoup d’amis et de proches qui travaillent pour l’armée et la police. Ils me racontent l’ambiance là-bas, combien les gens se sentent abandonnés par leurs supérieurs.” […]

    Courrier International

    http://www.fdesouche.com/1244059-allemagne-selon-friedrich-merz-figure-de-premier-plan-des-chretiens-democrates-lextreme-droite-gagnerait-du-terrain-dans-les-forces-de-lordre

  • Immigration : soyons réalistes !

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    2823528833.jpgEléments n° 179  cliquez ici

    Le dernier numéro de la revue  Eléments est, comme ses précédents, riche par la diversité de ses thèmes abordés et, mieux encore, par leur pertinence. Si le thème central est un regard acerbe sur Emmanuel Macron, il nous a paru opportun d’en extraire une partie de l’entretien avec Bruno Guigue* sur l’immigration. Selon notre homme, énarque et normalien, les nationaux instrumentalisent trop ce thème.

    Eléments : vous vous en prenez à une partie du camp national qui prétend combattre l’explosion migratoire, mais ne fait rien pour rompre avec l’OTAN et mettre fin aux ingérences occidentales, autant de causes dont l’immigration de masse est la conséquence. N’est-ce pas un faux procès à un électeur qui n’a pas les moyens d’intervenir sur la politique étrangère ?

    Bruno Guigue : Ses adversaires présentent  l’immigration comme la source de tous les maux qui frappent les sociétés européennes. Or, le déclin de l’Occident n’a rien à voir avec l’immigration, mais avec la désindustrialisation, l’abandon de la souveraineté, le recul des valeurs collectives et la régression intellectuelle généralisée. Franchement, qui croit à la théorie du « Grand remplacement » ? Les Occidentaux se remplacent eux-mêmes et n’ont pas besoin des migrants pour le faire ! Chaque jour qui passe, ils se dissolvent dans l’individualisme, le consumérisme et le laxisme. Sur le plan politique, j’observe que les partis nationalistes européens jouent les durs face aux migrants, mais se montrent beaucoup moins hardis devant Israël, les USA et les multinationales. Le préférerais l’inverse !  Qui, parmi ces « nationalistes », exige que son pays sorte de l’OTAN et soutient le droit à l’autodétermination du peuple palestinien ? Personne.

    Et sur la Chine

    Eléments : Les succès économiques et sociaux de la Chine doivent être interprétés selon vous comme un discrédit des recettes du capitalisme. Or, certains analystes vous répondraient que ces progrès sont justement à mettre sur le compte d’une forme de capitalisme aux caractéristiques chinoises…

    Bruno Guigue : Le capitalisme à la chinoises fait partie de l’équation, bien sûr. Les mécanismes de marché jouent un rôle très important depuis les réformes de Deng Xiaoping en 1978. Mais le capitalisme chinois est sous tutelle, et les marchés financiers ne font pas la pluie et le beau temps. La Chine a adopté un système d’économie mixte où l’Etat est aux commandes, sous la houlette d’un Parti communiste de 90 millions d’adhérents. Le secteur public représente 40 % des actifs industriels et ce taux s’élève à 80% dans les secteurs clés. Les banques sont contrôlées par l’Etat, au même titre que les mastodontes publics qui se taillent la part du lion sur les marchés mondiaux. Il y a des capitalistes en Chine, mais ce n’est pas un pays capitaliste. Ils n’exercent pas le pouvoir, contrairement à ce qui se passe dans les pseudo-démocraties occidentales. Lors des négociations commerciales, Washington a exigé que Pékin abandonne ce modèle. Peine perdue. Les Chinois ne vont pas renoncer à un système qui fonctionne au profit d’un système qui déraille. Depuis 2009, la Chine a connu un taux de croissance de 139 %, les USA de 34 % et l’Europe de -2 % . Cherchez l’erreur ! Le socialisme à la chinoise a clairement démontré sa supériorité sur le capitalisme à l’occidentale. Que les Occidentaux refusent de l’admettre n’y changera rien. Ils ont déjà perdu la partie.

    (*) La fable du libéralisme qui sauve le monde, Delga, 15 €.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Philippe d’Iribarne : «Islam : pourquoi beaucoup, en France, s’interdisent de nommer les faits qui gênent»

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    Ancien élève de l’École polytechnique et directeur de recherche au CNRS, le grand sociologue Philippe d’Iribarne analyse les freins psychologiques et les blocages culturels qui, selon lui, conduisent les Français s’exprimant dans l’espace public à l’autocensure et au déni sur certains aspects de l’islam.

    Il n’est sans doute pas de sujet plus clivant dans la France d’aujourd’hui que ce qui touche à l’islam et au monde musulman. Il n’est quasiment pas de semaine sans que la polémique ne renaisse à son propos: la tenue islamique, du burkini dans les piscines aux mères voilées accompagnant les sorties scolaires, vue par certains comme un symbole féministe de liberté en dépit de la place que lui donnent les pays musulmans les plus attachés à l’enfermement des femmes ; les agressions contre des juifs ponctuées de «Allah akbar», dont on voit nier qu’elles aient un rapport avec une forme d’antisémitisme.

    D’autres thèmes surgissent de façon plus épisodique, telles, récemment, les manifestations des supporteurs de l’équipe de football d’Algérie, que tout le monde auraient trouvées insupportables si les supporteurs du PSG ou de l’OM étaient en cause… […]

    Le Figaro

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/07/philippe-d-iribarne-islam-pourquoi-beaucoup-en-france-s-interdisent-de-nommer-les-faits-qui-genent.html

  • Tuerie d'Ollioules, rixe mortelle en Moselle, rixes permanentes entre "migrants" à Marseille, à Paris...

    ...Non, s'il y a bien un (mauvais) film "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil..." on ne peut pas transposer son titre bêta à notre réalité, où l'insupportable devient la norme, le quotidien : non, "tous les envahisseurs, même rebaptisés "migrants", ils sont pas beau, tous les envahisseurs ils sont pas gentils".

    Nous essaierons de faire un point sur la situation très bientôt, en nous appuyant, pour ne pas être soupçonnés, sur des faits et propos tirés de La Provence, un quotidien notoirement "politiquement correct", tout à fait "antiraciste" (!) et pro-migrants et tout et tout...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/01/tuerie-d-ollioules-rixe-mortelle-en-moselle-rixes-permanente-6167738.html

  • Alors qu'elle est entourée d'une indifférence générale, l'affaire Marie Laguerre nous concerne tous...

    L'agresseur de Marie Laguerre (les faits remontent au 24 juillet 2018) a été condamné à 12 mois de prison, dont 6 mois ferme, avec une mise à l'épreuve de 3 ans, et aussi à verser 2 000 euros de préjudice moral à la victime.

    Mais le problème n'est plus là : le JT de midi de France 2 ce mercredi 31 juillet, nous apprend que, depuis, Marie Laguerre vit un véritable enfer, parce qu'elle est l'objet de harcèlements incessants.
    Bravo à Jean-Baptiste Marteau d'avoir envoyé ce sujet, le révélant ainsi au grand public et brisant l'omerta qui, scandaleusement, l'entoure : le racisme inversé que nous subissons aujourd'hui, et qui est devenu la norme, fait que, lorsqu'un immigré agresse une Française, même s'il est incarcéré, la violence contre la personne agressée ne cesse pas, et l'on ne dit rien, l'on ne fait rien.
    Dans le cas contraire - que nous condamnerions tout autant - on verrait, n'en doutons pas, se déchaîner tout un tas d'associations anti-racistes, grassement subventionnées par nos impôts (qui seraient mieux employés pour nos pompiers ou nos infirmiers/urgentistes et autres soignants...). Et, bien sûr, l'inénarrable monsieur Toubon, Défenseur des Droitsmonterait au créneau pour appeler à la lutte contre la peste brune et le retour des heures sombres de notre histoire...
    Au moins en parler, au moins le dire, le dénoncer, c'est la première des façons d'aider Marie Laguerre : qui a dit :"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire" ?
     "Défenseur des droits" : voilà un poste à supprimer d'urgence, dans le cadre des économies à réaliser...
  • Crise migratoire : ports fermés en Italie, migrants en France

    Nouvelle victoire pour Salvini et l’Italie, défaite pour la France et la bien-pensance européenne !

    Le nouvel épisode d’invasion migratoire qui a lieu actuellement en Italie, mettant aux prises la politique anti-immigration de Salvini avec les pseudo-humanitaristes de l’Union Européenne, se clôt avec un arrangement trouvé pour les “migrants” bloqués à bord du navire des gardes-côtes italien, le Gregoretti, à l’arrêt au port militaire de Augusta avec interdiction de débarquer les clandestins.

    Le ministre de l’Intérieur italien Salvini sur son profil Facebook a fait savoir où seront envoyés les 116 migrants illégaux présents sur l’embarcation : ils ne resteront pas en Italie !

    « Cinq pays européens et des structures des évêques italiens, voilà où iront les 116 migrants à bord du bateau Gregoretti : travail fait, mission accomplie. »

    Pour Salvini, le « problème est résolu » : les clandestins iront donc « en Allemagne, au Portugal, en France, au Luxembourg et en Irlande, plus certaines structures des évêques italiens. »

    Le vice-président du Conseil italien est revenu aussi sur les déclarations du ministre de l’Intérieur allemand, Horst Seehofer :

    « Encore aujourd’hui le ministre de l’Intérieur allemand a demandé d’ouvrir les ports aux bateaux des ONG. Au cours des prochaines heures je donnerai l’OK pour le débarquement parce que nous avons la certitude que ces migrants ne resteront pas à notre charge. »

    Et il a conclu :

    « Le bateau Gregoretti est arrêté, tranquille au port. Je répète notre ligne de conduite :  les ports restent fermés à qui arrive sans permis. »

    La France s’est engagée ce mercredi à accueillir trente « réfugiés » parmi cette centaine de migrants qui vont pouvoir débarquer en Italie, après avoir été bloqués une semaine par Matteo Salvini sur le Gregoretti.

    Le ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner « a donné son accord » pour que « trente personnes, des réfugiés et non des migrants économiques », soient accueillies en France dans les prochains jours, a indiqué son ministère.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/crise-migratoire-ports-fermes-en-italie-migrants-en-france/111005/

  • Génération identitaire : Anaïs Lignier : « La Justice nous donne raison : c’était une interdiction politique et idéologique »

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    En novembre 2017, deux ans après l’attentat du Bataclan, Génération identitaire avait organisé une grande manifestation à Paris contre l’islamisme, finalement interdite à la dernière minute par le préfet de police pour « risques de troubles à l’ordre public ». Génération identitaire avait attaqué cet arrêté d’interdiction.

    Aujourd’hui, la Justice leur donne raison et condamne l’État à leur verser 1.500 euros de frais de justice.

    Boulevard Voltaire a rencontré Anaïs Lignier, l’un des cadres de cette ONG.

    Vous avez déclaré, dans une vidéo, que Génération identitaire a gagné un procès contre l’État. Deux ans après l’attentat du Bataclan, Génération identitaire voulait organiser une manifestation pour commémorer cet attentat. Cette manifestation lui avait été refusée au dernier moment. Visiblement, la Justice vous a donné raison contre l’État.

    Il y a deux ans, Génération identitaire voulait organiser une grande manifestation contre l’islamisme.
    À l’époque, la manifestation avait été interdite pour de simples prétendus troubles à l’ordre public, rien de plus. Selon nous, l’interdiction de dernière minute était fondée sur des motifs politiques et idéologiques.
    Par le biais de notre avocat, nous avons fait appel de cette décision. Aujourd’hui, la Justice nous donne raison. Elle admet que notre mouvement agit toujours de manière ordonnée, sans violence ni dégradation. L’interdiction n’était absolument pas justifiée. L’État est donc condamné à nous verser 1.500 euros de frais de justice.

    L’interdiction pour risques de troubles à l’ordre public était peut-être une réaction sécuritaire normale…

    Comme dans toute manifestation politique, il y a toujours des opposants qui appellent à des contre-manifestations. Cela avait déjà été le cas pour d’autres manifestations que nous avions organisées. Tout s’était bien déroulé. Des forces de police avaient entouré la manifestation.
    Cette fois, il n’y avait pas de raison qu’elle se passe plus mal qu’une autre manifestation.

    Génération identitaire n’en a pas fini avec la Justice. Certains de vos camarades sont en procès pour l’opération au col de l’Échelle. Avez-vous confiance en la Justice au sujet de cette affaire ?

    Nous n’avons évidemment pas confiance. Tout est très flou autour de cette histoire.
    Pour nous, c’est clairement un acharnement politique. Ces derniers mois, de nombreuses menaces de dissolution ont été proférées à notre encontre. Ces menaces n’ont pas eu de suites puisqu’il n’y avait pas de motifs avérés pour mettre en œuvre une dissolution. Nous continuons à demander une relaxe pure et simple.

    Comprenez-vous que vos modes d’action choquent et que des réponses judiciaires puissent suivre ?

    Notre objectif est d’éveiller les consciences. On ne peut pas le faire sans bruit. Notre but est de toujours agir de manière ordonnée, sans violence ni dégradation, mais évidemment en faisant du bruit et en interpellant les pouvoirs publics. C’est une victoire pour nous. Nous arrivons à être sur le devant de la scène et à faire part de nos idées au plus grand nombre.

    Nous sommes le 26 juillet et nous commémorons les trois ans de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray et la mort du père Hamel. Que vous inspire cet attentat ?

    Cet attentat nous a montré que cela n’arrivait pas uniquement dans les grandes villes. On s’en est pris à une religion qui est à la base de la civilisation européenne. On voit, encore une fois, que ces tueries sont ciblées. Personne n’est intouchable, dans cette histoire. L’islamisme est grandissant sur notre Terre.

    https://www.bvoltaire.fr/anais-lignier-la-justice-nous-donne-raison-cetait-une-interdiction-politique-et-ideologique/

  • Le quotidien Présent face à la censure de Facebook

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    Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ La fondation Polémia va-t-elle être exclue des réseaux sociaux pour avoir pris la défense de Génération Identitaire, elle-même virée de Facebook en mai 2018, après sa salutaire opération Defend Europ au col de l’Echelle par lequel transitent tant de clandestins ?
    C’est en tout cas ce qui vient d’arriver au quotidien Présent à la suite de sa Une du 17 juillet sur « Génération persécutée » et d’un article déplorant les si lourdes réquisitions du parquet à l’encontre des jeunes Identitaires menacés de prison ferme et de l’association elle-même, sous le coup d’une amende de 75 000 euros.

    La dissolution par voie judiciaire se substituant ainsi à la dissolution politique, difficilement soutenable en droit puisque, lors de l’équipée du col de l’Echelle, le procureur de Gap avait lui-même affirmé qu’aucune violence n’avait été perpétrée, les militants se contentant de remettre aux gendarmes les clandestins interceptés. N’importe ! Dès le 19 juillet, Présent recevait cet ahurissant message de la société Facebook : «Votre publication va à l’encontre de nos standards de la communauté. Ces standards de la communauté sont appliqués à l’échelle mondiale et contribuent à faire de Facebook un lieu sûr [sic] et accueillant [resic] pour tous. »

    Facebook censure les Identitaires. La privatisation de la censure d’Etat est en marche

    Pour ceux qui l’ignoreraient, le directeur de Facebook-France — qui a ainsi appliqué avec zèle la (future) loi Avia contre « la haine en ligne » alors que ce texte mettant Internet sous haute surveillance idéologique n’a été voté qu’en première lecture et n’a donc aucune valeur —, est l’énarque et ex-Sarko boy Laurent Solly. Egalement ancien directeur général de TF1 où il s’illustra en déclarant au Point en 2007 : « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte » — voir Les médias en servitude, page 63.

    Ostracisme contre Présent, mobilisation pour L’Huma

    Cette exclusion tombe mal pour Présent qui, privé de toute publicité, tricard des revues de presse, trop ignoré des responsables dits nationaux et mal distribué par Presstalis (ex-NMPP) et surtout par La Poste, avait trouvé dans les réseaux sociaux un ballon d’oxygène. Et surtout une manière de briser l’omerta dont il est victime bien que, fondé en 1982, il ait dépassé en longévité la légendaire Action française alors qu’ont disparu tant de titres opulents — Le Matin de Paris, J’informe, Paris-Jour, etc. C’est cette lutte de chaque jour pour tenter de survivre, et de s’améliorer, qu’évoque et explique Francis Bergeron, pilier du journal, dans son dernier livre, Présent, un défi au quotidien *.

    Sait-on par exemple que le seul quotidien « national et catholique » paraissant en Europe ne compte que dix salariés dont trois journalistes professionnels à plein-temps quand L’Humanité aligne « 200 salariés dont 125 journalistes, pour 30 000 exemplaires diffusés et seulement quelques milliers de vrais lecteurs [contre 10 000 pour Présent]» et « une influence proche du néant », d’où ses « monstrueux déficits » ?

    Quelque 7 millions d’euros, dont la perte provoque paradoxalement un gigantesque élan de solidarité. En janvier dernier, poursuit Bergeron, « France inter et France Info notamment ont appelé à une mobilisation de leurs auditeurs. Plus étonnant encore, des journalistes du Figaro, au nom de la pluralité de la presse, ont eux aussi tenu à marquer leur soutien au journal stalinien » alors que, « quand Présent s’est trouvé en difficulté en juin 2018, pas un seul journaliste de ce quotidien de droite ne s’était manifesté ». Et pratiquement aucune personnalité de droite non plus tandis que le directeur de L’Huma, Patrick Le Hyaric, pouvait pavoiser : « Des députés, des sénateurs de tous les groupes républicains, des journaux dont nos amis du groupe Bayard-La Croix [mais oui, avis aux lecteurs cathos !], apportent de l’argent. Des institutions, des municipalités dirigées par des maires de l’arc-en-ciel républicain installent des abonnements. »

    Comment ne pas être écœuré par cet empressement au service d’un organe qui, après avoir en 1953 pris le deuil du « Grand Staline » pleuré selon lui par « tous les peuples », se fit des décennies durant le chantre des divers goulags ?

    Plafond de verre et trahisons

    Beaucoup des difficultés éprouvées par Présent lui sont consubstantielles depuis sa naissance, sous l’égide de Jean Madiran, de François Brigneau, d’Hughes Kéraly et de Bernard Antony : distribution aléatoire, prix jugé trop élevé, qui est aussi selon les fondateurs « le prix de la liberté », et surtout impossibilité de forcer le fameux « plafond de verre » dont se plaignent tant les immigrés, nombreux pourtant à être devenus commissaires, préfets, présidents de chambre, diplomates, directeurs d’hôpital… ou ministres. Mais c’est en 2014 que tout s’est compliqué. Face à une situation financière catastrophique, la direction d’alors songeait à déposer le bilan. Impensable pour la majorité des collaborateurs et des « Amis de Présent », qui se prononcèrent pour une nouvelle direction. D’où cascade de procès devant les Prud’hommes, certains essayant de faire jouer la clause de conscience sous prétexte que « Présent n’était plus un journal catholique », bien qu’il ait toujours gardé sa rubrique sur le saint du jour ainsi que sa page sabbatique « Dieu premier servi » et qu’il ait mené récemment une vigoureuse campagne pour le maintien en vie de Vincent Lambert.

    Mais le cas le plus extravagant est celui de Bruno Fanucchi, alias Yves Brunaud, naguère journaliste salarié du Parisien et pigiste à Présent où il traitait de la politique étrangère. Aujourd’hui retraité, lui aussi a fait jouer la clause de conscience sous prétexte que le quotidien était désormais vendu au KGB, donnant pour preuve que n’avait pas été publié (mais bel et bien payé) l’un de ses réquisitoires contre Vladimir Poutine**. Las, rappelle Bergeron, la juge de première instance considérant « que l’antisoviétisme d’hier et une certaine modération de ton à l’égard de Poutine aujourd’hui constituaient un changement de ligne du journal, a donc estimé que la démission de Bruno Fanucchi, en date du 13 mars 2015, devait être considérée comme un licenciement […] ouvrant droit à des dommages et intérêts ». Présent ayant relaté le procès dans un article où le plaignant apparaissait sous sa véritable identité, l’avocat de Bruno Fanucchi a fait savoir que « cette révélation était“de nature à nuire à sa réputation personnelle et professionnelle” » de son client et menacé d’un nouveau procès. « Autrement dit, l’auteur, nous pouvons être attaqués, et condamnés, mais il nous est sommé de ne pas écrire par qui et pour quoi nous sommes attaqués et condamnés ! »

    Regarder malgré tout vers l’avenir

    Plaie d’argent n’est pas mortelle, dit-on, mais pour une équipe aussi restreinte, elle est insupportable car porteuse d’angoisse, dévoreuse de temps et d’énergie. Pour autant, le quotidien national ne baisse pas les bras. Après changement d’imprimeur et passage à la couleur (ce que je regrette personnellement), il a, comme le rappelle Bergeron, doublé sa pagination, augmenté le nombre de ses pigistes correspondants à l’étranger ou rubricards, attiré des bénévoles pour renforcer l’équipe. De trimestriels, ses hors-série (le dernier, daté de juillet-août, est consacré aux polars de droite) sont devenus bimestriels, des synergies ont été créées avec d’autres publications ainsi qu’un Prix des lecteurs de Présent — décerné en janvier à Jean-Marie Le Pen pour ses Mémoires.

    Malgré l’actuelle dictature (d’ailleurs favorisée par l’Education nationale, avec les résultats désastreux qu’on sait) du tout-écran au détriment de l’écrit, malgré la rigueur des temps qui fait de l’achat d’un journal un luxe, malgré enfin le mauvais coup porté par Facebook, le « défi » sera-t-il gagné ? Adepte de l’adage « Aide-toi, le Ciel t’aidera », Francis Bergeron qui, dès 1982 participa, ainsi que la caricaturiste Chard, à « l’aventure de Présent », en est convaincu.

    Camille Gallic 29/07/2019

    * Francis Bergeron, PRÉSENT, Un défi au quotidien, éd. Dualpha 2019, www.francephi.com. 200 pages avec illustrations et annexes, 23 €.

    *** Lequel n’a pourtant pas toujours tort, notamment sur l’invasion de l’Europe par des hordes de clandestins. Voir https://www.polemia.com/vladimir-poutine-attaque-migrants-interets-population-autochtone/

    https://www.polemia.com/present-quotidien-censure-facebook/