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immigration - Page 649

  • Gaspard Proust à propos de la France : « La réalité, c’est que la France est devenue un pays multiculturaliste : alors quel intérêt de devenir français ? »

    Gaspard Proust à propos de la France : « La réalité, c’est que la France est devenue un pays multiculturaliste : alors quel intérêt de devenir français ? »

    Le numéro du Point en date du 28 novembre publie un entretien avec Gaspard Proust.

    On y apprend que l’humoriste a une double nationalité suisse et slovène (la Slovénie étant son pays d’origine) et n’a pas la nationalité française. Il est d’ailleurs interrogé sur ce sujet :

    « Pourquoi n’avoir jamais demandé la nationalité française ? ».

    Sa réponse est franche et cruelle :

    « En 1990, j’étais au lycée français d’Alger. J’étais un petit Slovène. A cette époque, je regardais la France, admiratif, me disant que, si un jour j’avais le passeport français, je pourrais dire à mes enfants : Voyez, maintenant vous faites partie d’une nation immense où vos ancêtres –même si vous avez chopé le train en route- s’appellent désormais Charlemagne, Louis XIV, Napoléon, de Gaulle, Hugo, Molière, Baudelaire, Camus, Monet, Rodin, David, Poussin etc… La France, ce n’est pas seulement une vague idée fumant au-dessus de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, c’est une réalité brute, c’est une terre, un peuple, une culture ; bref, un monde. Aujourd’hui je connais peu de personnes venant des pays de l’Est –et je ne parle même pas des amis suisses- qui voudraient du passeport français. Car un pays qui se méprise à ce point-là, qui s’incline devant tout n’est plus attirant… Je vois du matin au soir les hommes politiques éructer « La République : La République ! La République ! » Mais des républiques, il y en a plein dans le monde. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas le mode d’organisation de votre démocratie, mais ce qui fait que la France est la France et non pas la Slovénie, l’Allemagne, l’Algérie ou la Corée du Sud. La réalité, c’est que la France est devenue un pays multiculturaliste : alors quel intérêt de devenir français si on me fait l’éloge de pouvoir tout le temps la ramener avec mes origines ? J’ai même changé mon prénom et mon nom, car je ne voulais pas qu’on me renvoie d’où je viens. Je veux me fondre parmi les Français. Or ce n’est plus audible aujourd’hui.»

    https://www.lesalonbeige.fr/gaspard-proust-a-propos-de-la-france-la-realite-cest-que-la-france-est-devenue-un-pays-multiculturaliste-alors-quel-interet-de-devenir-francais/

  • Le Cheval de Troie de l’Islam radical

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    Le cheval de Troie de l’Islam radical

    Pour la plupart, les pays de l’Europe, comme certains états du Monde, sont dans le viseur de l’Islam radical et du terrorisme. Depuis longtemps déjà, la France fait partie de ces nations que les islamistes convoitent depuis de longues années, pour y installer in fine, au moment opportun, le système politico-religieux qui règne dans les républiques où l’Islam est la religion officielle. Bien que ce phénomène ne soit pas récent, il s’est installé peu à peu dans les banlieues et dans les cités au cours des années 80, sans que quiconque y prête une grande attention.

    En fait, il s’est créé alors de véritables communautés silencieuses qui, au-delà de leurs coutumes et de leurs traditions, ont mis en place une sorte d'idéologie basée essentiellement sur la religion islamique. Cependant, à cette période, l’esprit d’alors, n’allait pas dans le sens d’un conquête possible du pouvoir. Pour la plupart, les musulmans se contentaient d’une situation de ghetto où ils retrouvaient leurs repères et leur croyance.

    Les générations qui ont suivi n’ont pas eu le même raisonnement. Bien au contraire. Elles ont considéré que leurs parents ou leurs aïeuls avaient été victimes de la nation, par manque de considération et de justice sociale. Il faut dire et admettre que les divers gouvernements français qui se sont succédé, à droite comme à gauche, n’ont pas été à la hauteur de leurs missions politiques qui consistent à assurer aux citoyens une place réelle dans la société. Dans un tel contexte, les banlieues ont eu un sentiment réel d’abandon, malgré les plans financiers très coûteux qui leur avaient été dédiés. La discrimination, l’illettrisme, le chômage important, ont été les principaux facteurs de révolte qui ont touché particulièrement les jeunes des cités. Et c’est ainsi que s’est développé une hostilité, voire des sentiments de haine envers la France et les Français de souche. Ce mécanisme s’est révélé notamment chez une catégorie de citoyens issus de l’immigration et devenus français, soit par naturalisation, soit par le « droit du sang », soit encore par le « droit du sol », ou aussi par le mariage.

    Aujourd’hui, tous ces individus revendiquent leurs droits de citoyens français à part entière et sur ce point, on ne peut le contester car ils entrent entièrement dans le cadre républicain qui prévoit spécialement l’égalité et la justice entre les hommes. Mais un problème sérieux apparaît quand ces mêmes individus considèrent que la France leur doit tout et qu’elle doit donc se plier à leurs exigences politiques, sociales et religieuses. Parmi eux, des groupes radicaux se sont constitués avec le développement du salafisme d’où est né ensuite le djihadisme. Ces groupes toujours plus nombreux au fil du temps, sont à l’heure actuelle très bien organisés et depuis plusieurs années, ils ont réussi à s’infiltrer dans tous les secteurs clés de l’économie et des administrations. Dans un premier temps, ils ont réussi à s’introduire dans les entreprises privées et dans les structures commerciales, avant de pénétrer dans la fonction publique : armée, police, gendarmerie, impôts, enseignement, La Poste, Culture et communication, collectivités locales et régionales, SNCF, douanes, etc … etc … Sans oublier leur implantation dans les grandes complexes de notre Pays : transports en commun, RATP, aéroports, sites sensibles de gardiennage, réseaux d’informations et de renseignements.

    Ainsi, l’attentat du 3 octobre à la Préfecture de police de Paris a démontré que la mouvance salafiste agissait au cœur de la sécurité et de la défense, capable de tuer et de massacrer froidement, comme d’anéantir, le jour venu, la République et la démocratie.

    Il est clair qu’à ce niveau, tout citoyen est en droit de se poser les vraies questions sur le rôle de l’Islam dans ces assassinats et ces atrocités. Les « défenseurs » d’un certain islam, celui que l’on nomme par exemple « L’islam de France » ne voient dans ces crimes qu’un minorité d’individus fortement radicalisés qui agissent plutôt en tant que terroristes et non d’islamistes, même si leurs actes délictueux sont revendiqués au nom de la religion musulmane.

    Pour autant, il ne faut pas se méprendre sur les intentions de la plupart des fidèles de l’Islam. À première vue, on peut penser que les musulmans modérés ne cautionnement pas le terrorisme. En fait, il est très rare de voir la communauté musulmane s’indigner contre les attentats et sur ce point, les exemples sont nombreux, tant la France a été confrontée depuis 2012 aux drames les plus douloureux provoqués par les djihadistes.

    En réalité, une très grande partie de la communauté musulmane, bien que modérée, est complice directement ou indirectement du Djihad qui opère sans cesse partout dans le Monde, contre les États, et en particulier les pays démocratiques. Concrètement, cette communauté musulmane attend patiemment que les djihadistes fassent leur « sale boulot » avant de pouvoir s’imposer définitivement au sein d’une future république qu’elle souhaite « islamiste ».

    L’Islam radical a adopté une politique de conquête discrète par le biais de l’éternelle méthode du Cheval de Troie. Quand les conquérants auront assiégé la France dans tous ses lieux stratégiques, ils s’y installeront définitivement en prenant les commandes de la Nation en déroute.

    Soyons clairvoyants : Il n’y a pas deux « Islam » comme certains voudraient bien nous le faire croire, à savoir : l’Islam d’ailleurs et l’Islam de France. Sur le terrain, il n’y a qu’une sorte d’Islam : celui qui veut conquérir l’Europe pour la dominer et la coloniser dans le même esprit que l’Islam du VIII° siècle, les arabes voulaient conquérir le Royaume franc. Mais, après plusieurs batailles, le chef militaire franc Charles Martel aura raison le 25 octobre 732 aux portes de Poitiers, de l’armée musulmane commandée par le général Abd al-Rahman.

    En conclusion, la France ne doit pas subir une invasion islamiste. Si, conformément aux règles de la République française et en vertu de la loi de 1905, les musulmans ont le droit évident de pratiquer leur religion dans leurs lieux de prière, l’Islam doit rester toutefois en dehors de toute idéologie politique, notre nation ne devant en aucun cas s’islamiser, directement ou indirectement.

    Les siècles passés ont fait de la France, un pays exceptionnel : son histoire, sa culture, son patrimoine architectural, son industrie, sa philosophie des lumières représentent la puissance et la gloire de notre nation. De même, par le sacrifice de ses enfants au cours des conflits et des guerres, la France a été également un exemple de courage et de volonté. Aussi, il n’est pas concevable que la grandeur de notre Pays soit balayée par un courant islamiste qui constituerait le malheur de nos compatriotes et des générations futures.

    Pierre Reynaud

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-cheval-de-troie-de-l-islam-219395

  • Éric Zemmour : “Le Pape est idéologiquement et stratégiquement un homme de gauche qui prépare l’islamisation de l’Europe”

    Sur CNews, Éric Zemmour a fait cette déclaration forte : “Le Pape est idéologiquement et stratégiquement un homme de gauche qui prépare l’islamisation de l’Europe“.

    Le polémiste réagissait alors sur le pape et le nucléaire face à Odon Vallet, historien des religions, notamment administrateur de la société des lecteurs du journal Le Monde.

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  • En France, Google fait un don important à des associations pro-immigration

    Sur son blog officiel, le géant de Mountain View rappelle qu’il a lancé – en mai dernier – le Google.org Impact Challenge en France, un appel à projets de 3 millions d’euros, invitant les associations et les acteurs de l’économie sociale et solidaire à proposer leurs idées pour promouvoir l’inclusion numérique.

    C’est ainsi que le 19 novembre dernier, 10 finalistes ont présenté leurs “idées innovantes” à un panel de jurés lors d’une cérémonie à la Maison de l’Artisanat.

    Parmi les projets qui vont recevoir un don très important, on note deux associations qui viennent en aide aux réfugiés en France…

    Le 1er prix du jury Konexio recevra un don de 600.000 euros pour son projet de parcours de formation au numérique gratuit pour un usage personnel et professionnel à destination des jeunes des quartiers défavorisés et des migrants.

    Le 2e prix du jury Unis-Cité recevra 500.000 euros afin de favoriser l’intégration des réfugiés en France grâce à un parcours de formation au numérique animé par des jeunes en service civique.

    Voir l’annonce complète sur le blog de Google France : https://france.googleblog.com/2019/11/google-recompense-10-associations.html

    https://fr.novopress.info/

  • Zoom – M. Maffesoli et H. Strohl : Du modèle républicain à l’idéal communautaire

    Michel Maffesolli, professeur émérite à la Sorbonne et Hélène Strohl, inspectrice générale des affaires sociales honoraire, présentent « La faillite des élites – La puissance de l’idéal communautaire ». Pour eux, ceux qui nous gouvernent n’ont pas su remettre en cause leur grille d’analyse de la société. Un aveuglement qui les a conduit à nier le retour en force d’un être sociétal, des tribus, à reconnaître la puissance du surnaturel. Face à la chute du modèle républicain, Michel Maffesoli et Hélène Strohl proclament l’avènement de l’idéal communautaire et de la solidarité des réseaux…

    https://www.tvlibertes.com/zoom-m-maffesoli-et-h-strohl-du-modele-republicain-a-lideal-communautaire

  • Voile, communautarisme, immigration : la présidentielle 2022 en ligne de mire ?

    Le professeur de droit Christophe Boutin analyse la situation migratoire en France et la stratégie d’Emmanuel Macron sur cette question en vue de sa potentielle réélection en 2022.

    De ce que les polémiques concernant les réponses présidentielle et gouvernementale à l’immigration se multiplient, certains n’hésitent pas à imaginer que nous serions déjà dans la précampagne des élections présidentielles de 2022, où l’on nous annonce comme quasi-inévitable un nouvel affrontement au second tour entre Marine Le Pen et l’actuel locataire de l’Élysée. Outre que les prévisions à si long terme doivent toujours être prises avec infiniment de précautions, ce serait oublier, d’abord, que le président doit faire face à une visibilité accrue de l’immigration, avec des interactions entre des questions différentes, et qu’il peut aussi faire des choix politiques résultant d’échéances électorales plus proches. Le premier point de cette visibilité accrue de l’immigration relève en effet de l’impact des obligations vestimentaires que s’imposent certains fidèles de la religion musulmane, et qui, quoi qu’en aient des commentateurs qui n’hésitent pas à convoquer pour cela l’image des vestales de la Grèce antique ou celle des nonnes de nos couvents, ne relèvent pas des pratiques usuelles dans notre aire culturelle – et moins encore de nos jours. On sait que depuis quelques années la France tente de réglementer ces pratiques, se lançant dans un jeu du chat et de la souris dans lequel l’État est nécessairement perdant lorsque les provocations de ceux qui entendent braver les normes reçoivent un large soutien médiatique et politique.

    Au nom de la lutte contre l’islamophobie, ce mot que tentent d’imposer les courants islamistes les plus directement politiques, qu’il s’agisse de ceux qui sont proches des Frères musulmans ou de ceux soutenus par des États wahhabites, il s’agit, d’une part, d’imposer une législation sur le blasphème et, d’autre part, de pouvoir en finir avec des mesures restrictives. Mais à raison de l’importance de la population musulmane présente sur le territoire français, cette revendication rend plus visible, en même temps que plus conflictuelle, la question de l’immigration. D’une part, parce que cette dernière n’est clairement plus pensée en termes d’intégration des migrants à une communauté culturelle leur préexistant, mais bien comme devant faire coexister sur le même territoire des groupes communautaires différents ; d’autre part parce qu’il ne s’agit pas ici de quelques dizaines de bouddhistes en robes safran, vus alors avec amusement, mais de groupes devenus territorialement majoritaires dans certaines zones.

    Cet aspect de contrôle territorial lié à une immigration rendue plus visible par l’appartenance religieuse l’est tout autant si l’on évoque la violence qui sévit dans ce que l’on nomme par euphémisation les «quartiers difficiles». Cette dernière aboutit on le sait à l’interdiction d’action des services publics de l’État – services de sécurité, bien sûr, mais aussi pompiers, ambulances ou médecins –, dans des zones passées sous le contrôle effectif de groupes de délinquants dans lesquels la proportion de personnes issues de l’immigration semble plus élevé que la moyenne nationale – même si l’interdiction de statistiques ethniques peut laisser planer un doute.

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Bernard Lugan : « Au Mali, les dirigeants français ont voulu imposer l’utopique ‘vivre ensemble’ »

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    Bernard Lugan cliquez ici

    Le sentiment anti-français en hausse au Mali

    En dépit de l’élimination par l’armée française le 21 février 2019 de l’Algérien Yahia Abou al-Hamman, chef de « l’émirat de Tombouctou », et qui était l’un des trois principaux chefs de la coalition jihadiste sahélienne GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), la situation se complique au Mali.

    Le sentiment anti Français y a même explosé le 10 février 2019 quand, à Bamako, devant plusieurs dizaines de milliers de partisans, l’imam wahhabite Mahmoud Dicko a déclaré : « Pourquoi c’est la France qui dicte sa loi ici ? Cette France qui nous a colonisés et continue toujours de nous coloniser et de dicter tout ce que nous devons faire. Que la France mette fin à son ingérence dans notre pays. » 

    Un singulier remerciement pour tout ce que nos Armées ont fait pour son pays…

    Les 3 erreurs de la France

    La vérité est que, face à la grande complexité des réalités maliennes, l’erreur française fut triple :

    1) En 2013, il aurait fallu subordonner la reconquête de Gao, de Tombouctou et du nord Mali par Serval à la reconnaissance préalable par Bamako d’une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale prenant véritablement en compte les spécificités nordistes, ce qui n’a pas été fait.

    2) Au lieu de cela, Paris imposa une fois de plus l’aberrante solution électorale. Or, comme l’ethno-mathématique a automatiquement donné la victoire aux plus nombreux, c’est à dire aux sudistes, la revendication touareg a donc été « démocratiquement » délégitimée..

    3) Les autorités françaises ont refusé de voir que pour Bamako, l’ennemi principal est le séparatisme touareg et non l’islamo-jihadisme combattu par Barkhane.

    Au lieu de partir du réel ethno-racial sahélien, aveuglés par leur idéologie, les dirigeants politiques français ont voulu imposer l’utopique « vivre ensemble ». Ils imaginaient sans doute que la fée électorale allait, d’un coup de baguette magique, faire accepter à des nomades berbères ou arabes de se soumettre au bon vouloir des agriculteurs noirs sédentaires que leurs ancêtres razziaient, et aux sudistes de cesser de prendre leur revanche sur ceux qui, avant la colonisation libératrice, réduisaient leurs ancêtres en esclavage.

    Par la faute de nos gouvernants, Barkhane se trouve donc désormais prise entre le marteau et l’enclume avec des possibilités de manœuvre réduites en raison de la multiplication des mines posées sur les axes de communication obligés.

    Certes, de brillantes opérations permettent de liquider les têtes du jihadisme mais il faut bien voir que, de plus en plus fixée sur des emprises coupées des populations, comment Barkhane dont l’essentiel des moyens est désormais utilisé à son auto-protection pourrait-elle répondre aux problématiques régionales millénaires ?

    D’autant plus que ses cadres ne reçoivent plus de formation africaniste, depuis que les véritables enseignements en cette matière ont été supprimés, tant à Coëtquidan qu’à l’Ecole de Guerre…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/27/bernard-lugan-au-mali-les-dirigeants-francais-ont-voulu-impo-6193648.html

  • Matteo Salvini tire sur des migrants et ne fait aucune victime

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    Armé d’un revolver, Matteo Salvini tire sur des migrants. L’un d’entre eux, plié en deux, semble avoir été touché. Le drame est là dans toute son horreur. L’artiste italien Salvatore Scuotto, auteur de cette sculpture, n’y est pas allé de main morte. D’un côté, des assassins, de l’autre des victimes. Tant de nouveauté dans le message épate le bobo rebelle en quête de causes qui ne l’engagent à rien.

    Souci du détail : l’ex-ministre italien tient dans sa main gauche un chapelet orné d’une croix. Le pape François, qui ne cesse de vanter l’accueil des migrants, se décarcasse en pure perte. Les cathos sont des salauds aux yeux du bon samaritain sans frontières.

    Dans son effort d’étalage de clichés, le modeleur n’a pas oublié de représenter les migrants, dépenaillés, décharnés, comme tout droit sortis d’un champ de coton du XIXe siècle. Des Soudanais en jeans et tee-shirt avec smartphones rivés sur l’oreille n’auraient produit aucun effet sur la clientèle. Sans doute victime d’un coup de fatigue, l’artiste engagé à omis de placer un fouet à la ceinture de Salvini. La boulette.

    Cette « œuvre », qui mériterait d’être en pâte à sel tant son simplisme est navrant, pourrait s’intituler « Voyage dans la tête d’un gauchiste ». Le cerveau des « Welcome Refugees » tout entier disséqué. Des migrants assimilés aux esclaves de l’Amérique de 1810, un Blanc odieux bénéficiant d’un droit de vie ou de mort sur eux. À la sortie de l’expo, des voitures à cheval sont-elles mises à la disposition des visiteurs afin que le choc avec la réalité ne soit pas trop violent ?

    L’Amérique du XIXe siècle et l’Allemagne des années 30 sont les deux dadas du bien-pensant. Du progressisme comme s’il en pleuvait, mais saupoudré d’épouvantails vieillots laissant à penser que nous vivons des heures merveilleuses. À ce sujet, le hululement du gauchiste, les soirs de pleine lune, est glaçant : « Plus jamais çâââââ… Plus jamais çâââââ… » Les mères de famille rentrent les enfants.

    Mais rassurons-nous sur le sort du migrant visé par Salvini. Au canon de l’arme qu’il tient en main pend un panneau game over. Ouf ! C’était pour de faux. Mais pourquoi le pauvre esclave des champs de coton semble-t-il hurler de douleur ? Il feint ? Il simule ? Eh bien, bravo, Monsieur Scuotto, pour le message. Vous répondrez de votre œuvre odieusement raciste devant les tribunaux !

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/matteo-salvini-tire-sur-des-migrants-et-ne-fait-aucune-victime/

  • Les femmes des cités, oubliées des féministes, par Ivan Rioufol

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    Qui sont les conjoints meurtriers ? Qui sont les violeurs ? Qui sont les harceleurs ? L’homme blanc!, répondent les néo-féministes, prêtes à tirer à vue. On se souvient de l’accusation sans appel de l’une d’entre elles, Caroline de Hass, dans L’Obs (14 février 2018) : “Un homme sur deux ou trois est un agresseur“. Cette militante avait tweeté le 7 janvier 2016, après une série de viols et de violences sexuelles commis contre des femmes lors de la soirée du Nouvel An par de jeunes maghrébins, à Cologne et dans d’autres villes allemandes : “Ceux qui me disent que les agressions sexuelles en Allemagne sont dues à l’arrivée de migrants : allez déverser votre merde ailleurs“.

    Caroline de Haas est de ces “féministes” qui ont participé à la “manifestation de la honte” du 10 janvier à Paris, organisée par des mouvements islamistes et d’extrême gauche, notamment en soutien aux femmes voilées. C’est elle également qui a co-organisé la Marche contre les violences sexistes et sexuelles, qui a réuni près de 40.000 personnes à Paris, samedi. Un succès incontestable. Toutefois, il n’y a aucune audace à dénoncer un “patriarcat” dans une société conquise depuis longtemps par le féminisme, au point d’avoir rendu l’homme inutile dans la procréation entre lesbiennes. L’écart de salaires dans certaines professions reste le seul reliquat d’une inégalité qui doit être corrigée. Mais rien n’est plus facile que de se contenter de dénoncer le prédateur occidental et hétérosexuel, dont Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein, Roman Polanski seraient les symboles.

    Si les féministes ont un vrai combat à mener, il est auprès des femmes des cités. Elles sont soumises au machisme et au sexisme d’une culture qui n’a aucune raison d’être épargnée des critiques communes. Le courage serait de manifester en Seine-Saint-Denis, par exemple. Quand Caroline de Haas, Laurence De Cock, Clémentine Autain ou Rokhaya Diallo se joignent aux islamistes, elles cautionnent une idéologie qui reconnait aux hommes la prééminence sur les femmes (sourate II-228), autorise le mari à frapper son épouse (sourate IV-34), permet la polygamie, ferme les yeux sur les excisions, les mariages forcés, etc. En 2014, l’actrice Julie Gayet, compagne de François Hollande et participante à la Marche de samedi, avait apporté son concours à un clip de Lisa Azuelos dénonçant les mariages forcés de petites filles.

    Mais, afin de ne pas stigmatiser les minorités maghrébines, africaines ou asiatiques qui pratiquent ces usages, la scène avait été transposée dans l’univers d’une famille parisienne de la grande bourgeoisie catholique… Samedi, des femmes ont été éjectées du cortège pour avoir rappelé la réalité des agressions sexuelles, qui ne se résument pas au procès récurrent du mâle blanc. Défendre la femme est une nécessité et il y a des salauds dans tous les milieux. Mais observer les “féministes” baisser les yeux devant l’islam rétrograde laisse voir leur trahison.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 18 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/216147/les-femmes-des-cites-oubliees-des-feministes-par-ivan-rioufol/

  • Zoom – Mgr Dominique Rey – L’islam : menace ou défi ?


    Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon fait un double constat : l’islam est pluriel avec une frange radicale et la France vit une balkanisation de son territoire. Les constats débouchent sur un avertissement fondé sur l’engagement de l’évêque auprès des Chrétiens d’Orient : les tensions et les drames qu’ils connaissent dans leur pays pourraient bien se vivre en Occident, de manière aussi tragique. Monseigneur Rey répond à toutes les ambiguïtés de l’Eglise en matière d’immigration, à toutes les incompréhensions, comme la présence de l’évêque de Belfort à un sulfureux rassemblement contre l’islamophobie.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-mgr-dominique-rey-lislam-menace-ou-defi