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immigration - Page 713

  • Emmanuel Macron : l’immigration en marche forcée !

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ La doctrine affichée du Président Macron en matière d’immigration est à l’image du programme présidentiel de 2017 : consensuelle et destinée à plaire à l’électorat modéré de droite et de gauche. Pourtant, à y regarder de près, le gouvernement mène en la matière une politique qui adhère aux orientations les plus débridées des institutions européennes.

    Une doctrine faussement consensuelle

    Le programme du parti En Marche lors de l’élection présidentielle de 2017 (1) était assez laconique concernant l’immigration. Dans les 17 pages du document, le parti présidentiel réussissait l’exploit de ne pas employer une seule fois le mot « immigration ».

    Les engagements du candidat Macron en la matière concernaient :

    • L’initiative visant à créer une force de 5 000 garde-frontières européens,
    • L’examen des demandes d’asile en moins de 6 mois, un « accueil digne des réfugiés qui ont droit à la protection de la France ». « Les autres seront reconduits sans délai vers leur pays afin qu’ils ne deviennent pas des immigrés clandestins ».

    Le 29 novembre 2017, le désormais Président de la République précisait sa vision de l’immigration à Ouagadougou (Burkina Faso) (2). Il plaidait pour une politique migratoire européenne, l’aide au développement et annonçait l’envoi d’agents de l’OFPRA en Afrique pour éviter aux demandeurs d’asile un dangereux périple.

    Plus récemment, le 5 février 2019, E. Macron déclarait lors d’un débat à Évry-Courcouronnes dans l’Essonne : « Que ça nous plaise ou pas, on peut se voiler la face, mais les migrations sont là. Nous sommes dans un monde de migrations et je ne crois pas du tout aux gens qui font des murs ».

    La question du nombre d’immigrés arrivant chaque année en France était une nouvelle fois éludée. A défaut de pouvoir définir plus précisément la doctrine du Président Macron en matière d’immigration au travers de ses déclarations et de ses écrits, il est possible d’essayer de la définir au travers de la politique menée et des lois adoptées en la matière.

    Un nombre toujours plus important d’entrées sur le territoire

    L’immigration légale et illégale a atteint ces dernières années en France un niveau très élevé (3). La démographe Michèle Tribalat estime que « l’accroissement de la population immigrée dans les années 2000 est comparable à celui observé pendant les trente glorieuses » (4). Ces flux d’entrées sur le territoire national ont encore progressé en 2018, première année pleine du gouvernement Philippe (5). La tendance à une augmentation constante des entrées d’étrangers en France se confirme donc avec le pouvoir issu des élections d’avril et juin 2017.

    Ces flux sont rendus possibles par plusieurs facteurs que le gouvernement a non seulement accompagnés, mais également favorisés :

    • l’élargissement des droits à l’immigration,
    • une interprétation extensive des normes internationales ratifiées par la France,
    • une multiplication des voies d’immigration,
    • une inertie vis-à-vis des nouvelles stratégies d’immigration.

    L’extension des droits à l’immigration

    • L’aide sociale à l’enfance

    Initialement créée pour prendre en charge les orphelins et les enfants en danger (6), l’aide sociale à l’enfance est depuis quelques années en partie détournée de sa vocation. Des filières d’immigration se sont organisées et des passeurs orientent des jeunes étrangers vers les services sociaux des conseils départementaux (7). La raison en est simple : le seul critère de prise en charge par les départements prévu par le code de l’action sociale est le fait d’être mineur. Le phénomène a pris une ampleur, tant numérique que financière, considérable ces dernières années (8).

    Plutôt que d’adapter le droit à ce nouveau phénomène, le premier ministre E. Philippe a récemment écarté toute modification juridique de l’aide sociale à l’enfance (9), en dépit d’un détournement de son objet initial par une partie non négligeable de ses bénéficiaires. La seule mesure récente, et bien timide, à ce sujet est la création d’un fichier national des évaluations de l’âge des « candidats », afin d’éviter qu’un jeune, souvent étranger, « candidate » dans différents départements, jusqu’à obtenir la reconnaissance de sa minorité. Une illustration s’il en fallait de la dérive de ce dispositif.

    • Le droit d’asile

    Il est utile de rappeler que le droit d’asile n’est pas unique et intangible. Depuis la Convention de Genève de 1951, le droit d’asile s’est élargi au fil des lois adoptées et des traités internationaux signés par la France. Un juré à la Cour nationale du droit d’asile rappelle que pendant trois décennies, les demandes avoisinaient annuellement les 300. Désormais, « ce ne sont pas des individus qui nous demandent l’asile, ce sont des peuples entiers » (10). Comme pour l’aide sociale à l’enfance, des filières d’immigration se sont organisées avec la procédure de demande d’asile comme « pied dans la porte » pour s’installer en France (11). C’est ainsi que des ressortissants de pays sûrs figurent parmi les plus gros contingents de demandeurs d’asile.

    La loi asile et immigration adoptée en 2018 aurait pu être l’occasion de mettre un terme à ces dérives. Au contraire, cette nouvelle loi contient des dispositions élargissant le droit à l’asile, notamment aux victimes de violence conjugale et aux femmes risquant l’excision. Les possibilités de « réunification familiale » ont également été étendues (12). Comme pour l’aide sociale à l’enfance, le législateur n’a pas voulu prendre la mesure des nouvelles stratégies à l’œuvre visant à s’installer en France.

    • Un credo : « la mise à l’abri »

    Le 28 juillet 2017, le Président Macron annonçait sa volonté de mettre à l’abri tous les migrants d’ici la fin de l’année (13). Cette position, plusieurs fois répétée, s’est traduite par l’augmentation des crédits et des places disponibles pour les accueillir (3). L’effet pervers de cette annonce est l’appel d’air que cela a créé : des « hubs » (zones d’attente) regroupant des migrants se constituent dans les grandes villes, et d’incessantes « mises à l’abri » sont organisées dans des structures plus ou moins temporaires (gymnases, centres d’accueil, etc.). Des associations de défense des migrants ont saisi le Conseil d’Etat afin d’empêcher le recensement des clandestins qui y sont présents. La plus haute juridiction administrative française a estimé que les équipes chargées du recensement ne rencontreront que les migrants volontaires souhaitant s’entretenir avec eux (14)…

    • Des régularisations facilitées

    Alors que notre pays fait face à l’arrivée d’un nombre croissant de clandestins (15), le gouvernement Philippe a maintenu les possibilités de régularisation mises en place par le gouvernement socialiste. Entrée en vigueur en novembre 2012, la dite « circulaire Valls », alors Ministre de l’intérieur, aurait permis d’augmenter de 30% les régularisations en 5 ans. Elle n’a pas été abrogée par le nouveau gouvernement (16). Cette circulaire a élargi les possibilités de régularisation des « sans-papiers » sur le territoire national au motif du travail, des liens familiaux, etc. Si le nombre d’éloignements du territoire a légèrement augmenté en 2018, les nombreuses possibilités de régularisation donnent un signal positif aux aspirants immigrants illégaux.

    Une multiplication des voies d’immigration

    Alors que l’immigration par les voies habituelles ne fait qu’augmenter, des dispositifs spécifiques plus ou moins nouveaux contribuent à alimenter les flux migratoires :

    • les arrivées au titre de l’accord européen de relocalisation des migrants conclu en 2015, dont E. Macron est un fervent défenseur,
    • la répartition des migrants arrivant en Espagne ou à Malte avec les bateaux des ONG, la France répondant présent à chaque sollicitation,
    • et enfin les réfugiés dont les services français de l’asile ont traité la demande directement en Afrique (2).

    Une évolution de la France à rebours de celle d’autres pays européens

    Entre les textes juridiques et leur application, une marge de manœuvre existe, que chaque pays utilise en fonction des orientations politiques et des impératifs sociaux. Il est utile de voir à ce sujet comment cette marge de manœuvre est utilisée par certains de nos voisins européens en matière de regroupement familial et de droit d’asile.

    L’Allemagne, signataire de plusieurs traités internationaux, a néanmoins mis en place en 2018 un « moratoire » qui plafonne le nombre des arrivées au titre du regroupement familial (17). Cette mesure a été prise dans le cadre de la « souplesse » permise notamment par les directives européennes en la matière. Elle atteste la possibilité pour les Etats de limiter les entrées sur la base de liens familiaux (18), sans aller jusqu’à la dénonciation de la signature des traités internationaux. La France a pris une direction opposée avec la loi Asile et immigration en étendant notamment la possibilité de regroupement familial aux frères et sœurs des réfugiés mineurs.

    L’application « large » du droit d’asile aboutit au fait que la France est un des seuls pays européens à voir les demandes augmenter en 2018 (19). Une tendance à rebours de plusieurs pays voisins : la Belgique plafonne le nombre des demandes d’asile, tout comme l’Autriche, l’Allemagne, le Danemark et la Suède (20).

    Concernant la maitrise des frontières, un rapport parlementaire soulignait en 2018 (21) que les pays européens ont réagi « de façon désordonnée à la crise migratoire ». Alors que des pays d’Europe centrale ont réussi à faire respecter leurs frontières et à contenir les arrivées illégales, un policier reconnaissait récemment qu’à la frontière franco-espagnole, « ça passe, et ça passe bien même » (22). Une illustration de l’application à géométrie variable de l’accord de Schengen selon les Etats et de volontés politiques différentes.

    Une politique en ligne avec l’orthodoxie européenne

    Dans beaucoup de domaines, le Président et son gouvernement s’inscrivent dans les orientations de la Commission européenne. Cela se vérifie particulièrement en matière d’immigration. Les postulats sont simples : l’Europe est en déclin démographique, elle a ou va avoir un important besoin de main d’œuvre, l’arrivée de migrants est positive pour l’économie (23). C’est ainsi que le commissaire européen D. Avramopoulos estime que l’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés. Peu importe la situation de la France, traversée par la montée du communautarisme et une déshérence sociale d’une partie importante de la société (24).

    Au travers de ses différentes mesures, la politique du gouvernement en matière d’immigration se rapproche de celle du pouvoir socialiste sous la présidence de F. Mitterrand : elle étend les droits à l’immigration et permet des arrivées toujours plus nombreuses. La marge de manœuvre laissée par les traités internationaux signés par la France est utilisée non pas de façon restrictive mais extensive. C’est une évolution qui va à rebours non seulement de celle d’autres pays européens, mais également de l’opinion d’une majorité de français (25).

    Paul Tormenen 08/02/2019

    (1) « Le programme d’Emmanuel Macron. Elections présidentielles ». Avril 2017.

    (2) « Le discours de Ouagadougou d’E. Macron».  Le Monde. 29 novembre 2017.

    (3) « La France subit-elle une immigration de peuplement ? ». Paul Tormenen. Polemia. 5 janvier (2019.

    (4) « Le même flux d’immigrés que pendant les trente glorieuses ». Marianne. 21 avril 2014.

    (5) « Immigration, les premiers chiffres pour l’année 2018 ». Vie publique. 18 janvier 2019.

    (6) « L’histoire de la protection de l’enfance ». Le Journal des psychologues. 2010.

    (7) « Mineurs étrangers, une filière d’immigration en plein expansion à bas bruit médiatique ». OJIM. 21 août 2018.

    (8) « Mineurs étrangers, la nouvelle filière d’immigration ». André Posokhow. Polemia. 5 juin 2018.

    (9) Question d’actualité au gouvernement n° 0484G. Sénat. 12 octobre 2018.

    (10) « Croire à l’incroyable ». Smaïn Laacher. Gallimard. 2018.

    (11) « Droit d’asile, le rapport choc de la Cour des comptes ». Le Figaro. 12 avril 2015.

    (12) « Projet de loi immigration : une fermeté en trompe l’œil ». Le Figaro. 22 janvier 2018.

    (13) « Emmanuel Macron ne veut plus de migrants dans la rue d’ici la fin de l’année ». Le Monde. 27 juillet 2017.

    (14) « Recensement des migrants : le Conseil d’Etat refuse de suspendre la circulaire Collomb ». Le Figaro. 2 février 2018.

    (15) « Les frontières avec l’Italie et l’Espagne sous pression ». Le Figaro. 19 mars 2018.

    (16) « Immigration, Macron héritier de François Hollande ? ». Le Figaro. 9 janvier 2018.

    (17) « Réfugiés, l’Allemagne restreint le regroupement familial ». Europe 1. 1er février 2018.

    (18) « Les défis de l’immigration zéro ». Vincent Tchen. Cahiers français. Mars 2015.

    (19) « La France, deuxième pays de demande d’asile en Europe, avec une hausse de 22% ». RT France. 16 janvier 2019.

    (20) « Dépenses pour l’immigration : les tabous français ». Paul Tormenen. Polemia. 17 décembre 2018.

    (21) « Rapport d’information sur l’espace Schengen et la maitrise des frontières extérieures de l’Europe ». Assemblée nationale. 19 avril 2018.

    (22) « Pays basque, la nouvelle route de l’exil ». L’Express. 31 octobre 2018.

    (23) « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés ». La Tribune de Genève. 7 mars 2017.

    (24) « En France, près de 3 millions de jeunes sont sans emploi, ni en enseignement ou en formation ». Localtis. 22 janvier 2019.

    (25) « Les français jugent négatifs les effets de l’immigration, selon un sondage ». Le Point. 2 décembre 2018.

    Crédit photo : Migrants marchant vers la frontière hongroise – Freedom House [Domaine public] via Flickr

    https://www.polemia.com/emmanuel-macron-limmigration-en-marche-forcee/

  • Molenbeek, l’arbre qui cache la forêt islamiste

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    Tristement célèbre depuis les attentats de 2015 et 2016, la commune bruxelloise de Molenbeek présente un double visage. Bobo d’un côté, ghetto islamisé de l’autre, la ville d’origine de nombreux terroristes reflète les contradictions de la Belgique. Reportage de Causeur.

    « Quand Trump dit que Molenbeek est un trou à rats et Zemmour qu’il faut nous bombarder, ça va loin ! » s’insurge Ali, 30 ans. Depuis quelques années, Molenbeek-Saint-Jean s’est attiré la réputation de plaque tournante du djihadisme. Et pour cause : le noyau dur du commando de l’État islamique à l’origine des attentats de novembre 2015 (Paris) et septembre 2016 (Bruxelles) a grandi dans cette commune de 100 000 habitants. Passés de parcours délinquants ou criminels à Daech, Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam et Mohamed Abrini formaient une bande de copains molenbeekois originaires du Maroc, comme 60 % de la population locale. Leur équipée barbare a symboliquement pris fin le 18 mars 2016, jour de la capture de Salah Abdeslam dans la cave de son cousin… à Molenbeek.

    « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek »

    Dernier scandale en date, la publication d’un prêche de 2009 au cours duquel le recteur de la grande mosquée Al Khalil de Molenbeek appelait à « brûler les sionistes ». De tels propos font désordre dans la bouche du président de la Ligue des imams de Belgique, qui a pignon sur rue à Bruxelles. Car, comme Marseille, la capitale du royaume a conservé ses quartiers populaires et immigrés dans son enceinte au lieu de les rejeter en périphérie. Plusieurs des 19 communes bruxelloises constituent ainsi des petits Molenbeek où les minorités turques (Saint-Josse, Schaerbeek, Laeken) et marocaines (Anderlecht, Forest) tendent à constituer des majorités locales.

    À un jet de pierres de la Grand-Place, longé par un tramway, le canal de Willebroeck sépare Bruxelles-ville de la tristement célèbre Molenbeek. Sur les quais, la belle brique rouge du centre pour demandeurs d’asile du Petit-Château voisine avec une fresque érotique. En face, des portraits pop art de quidams lunettés ou voilés ornent l’entrée de Molenbeek. Pour l’heure, les seuls radicalisés que je croise sont des cyclistes pédalant comme des dératés sur la piste face au Phare du Kanaal, un bar et « espace de co-working » à la façade peinte façon BD. Le lieu est prisé des bobos. À quelques encablures, dans le foyer associatif du quartier Maritime où il officie, Ali s’agace de l’image de coupe-gorge qui colle à la peau de sa ville : « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek. Puisque c’est vendeur pour les médias, tout ce qui s’y passe est démultiplié. » La nuit de la Saint-Sylvestre, de jeunes Molenbeekois ont incendié des poubelles, un sapin de Noël, caillassé une voiture de pompiers, pillé une pharmacie, dévasté du mobilier urbain.

    Pour lire la suite sur le site de Causeur, c’est par ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Matteo Salvini a fait tout l’inverse des députés LREM

    Matteo Salvini a fait tout l’inverse des députés LREM

    Lu sur Boulevard Voltaire :

    […] Le gouvernement italien, lui ne se moque pas de son peuple : en refusant l’immigration clandestine, il souhaite promouvoir la famille traditionnelle. Pour Matteo Salvini : « Nous ressentons l’exigence d’aider nos enfants à faire des enfants et pas à avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous ne faisons plus », « l’avenir et la santé de l’Italie doivent être basés sur son taux de fécondité plutôt que sur le PIB« . En Italie, c’est refus de la main d’œuvre issue des migrations, relance de la natalité, non concession aux lobbys LGBT et promotion de la famille !

    Ironie du sort, c’est au mois d’août dernier, que ce même Matteo Salvini a fait exactement l’inverse de ce que propose Valérie Petit en remettant les mentions « pères » et « mères » dans les formulaires du ministère de l’Intérieur italien. Les bambini italiens ont un « papà » et une « mama », nos écoliers français eux, attendront sagement à la grille de l’école que parent 1 ou parent 2 viennent les chercher… Un tout autre programme, à l’heure où la France se précipite à Marrakech pour signer le Pacte de l’ONU d’organisation des migrations sûres, ordonnées et régulières…

    Mépris des préoccupations des Français qui souffrent, soucis de complaire à une idéologie d’un côté, enracinement et volonté de redonner fierté au peuple de l’autre. On comprend mieux pourquoi le gouvernement italien ne fait pas mystère de sa sympathie à l’égard du mouvement des gilets jaunes français. Plus préoccupé du sort des classes moyennes. Ce doit être ça un gouvernement populiste… ça fait envie.

    https://www.lesalonbeige.fr/matteo-salvini-a-fait-tout-linverse-des-deputes-lrem/

  • En Allemagne, les groupes mondialistes influencent en faveur de la politique pro-immigration

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    D’un côté, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) tente de dépasser ce qu’elle appelle modiquement la « crise des réfugiés » de 2015 et organise des « ateliers sur la politique migratoire, la sécurité et l’intégration » auxquels la chancelière Angela Merkel et les principaux protagonistes ne se présentent pas.

    De l’autre côté, la Fondation Bertelsmann publie une étude chiffrée sur le besoin de main-d’œuvre du pays dans les prochaines décennies. La conclusion estime qu’il faut plusieurs centaines de milliers d’immigrés pour compenser le fameux vieillissement de la population allemande.

    La fondation Bertelsmann est un vrai groupe de pression politique.

    Lorsqu’on parle d’un groupe de pression ou de réflexion (Think tank), on pense tout de suite à une institution américaine. On ignore souvent la puissance des fondations allemandes et leur capacité d’influence sur les politiques définies au sein de la communauté euro-atlantique. Tel est le cas de la Fondation Bertelsmann, adossée à la grande entreprise du secteur de l’édition et des médias.

    En conclusion de son rapport, la Fondation Bertelsmann invite donc la classe politique à adopter rapidement la future « loi sur l’immigration ». En raison de la baisse des flux provenant de l’Union européenne, la fondation précise que « plus de la moitié de ces travailleurs supplémentaires devront venir de pays extra-européens ».

    Pierre Hilard publiait déjà il y a dix ans une enquête remarquablement documentée sur la Fondation Bertelsmann et la gouvernance mondiale.

    Mais, ce qui l’intéresse surtout, comme le montre l’auteur, c’est d’imaginer les contours d’une « gouvernante mondiale ».

    Forte de plus de trois cents collaborateurs, la fondation intervient sur tous les grands sujets qui intéressent les acteurs de la mondialisation. Outre un engagement dans le domaine de la santé, il est peu de débats concernant l’avenir de l’Union européenne auxquels elle n’ait pas imprimé sa marque.

    Dans un contexte de tensions entre les États-Unis et l’Europe, la Fondation Bertelsmann se voit même parfois donné un rôle de médiatrice.

    https://fr.novopress.info/213638/en-allemagne-les-groupes-mondialistes-influencent-en-faveur-de-la-politique-pro-immigration/

  • Molenbeek, l’arbre qui cache la forêt islamiste

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    Tristement célèbre depuis les attentats de 2015 et 2016, la commune bruxelloise de Molenbeek présente un double visage. Bobo d’un côté, ghetto islamisé de l’autre, la ville d’origine de nombreux terroristes reflète les contradictions de la Belgique. Reportage de Causeur.

    « Quand Trump dit que Molenbeek est un trou à rats et Zemmour qu’il faut nous bombarder, ça va loin ! » s’insurge Ali, 30 ans. Depuis quelques années, Molenbeek-Saint-Jean s’est attiré la réputation de plaque tournante du djihadisme. Et pour cause : le noyau dur du commando de l’État islamique à l’origine des attentats de novembre 2015 (Paris) et septembre 2016 (Bruxelles) a grandi dans cette commune de 100 000 habitants. Passés de parcours délinquants ou criminels à Daech, Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam et Mohamed Abrini formaient une bande de copains molenbeekois originaires du Maroc, comme 60 % de la population locale. Leur équipée barbare a symboliquement pris fin le 18 mars 2016, jour de la capture de Salah Abdeslam dans la cave de son cousin… à Molenbeek.

    « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek »

    Dernier scandale en date, la publication d’un prêche de 2009 au cours duquel le recteur de la grande mosquée Al Khalil de Molenbeek appelait à « brûler les sionistes ». De tels propos font désordre dans la bouche du président de la Ligue des imams de Belgique, qui a pignon sur rue à Bruxelles. Car, comme Marseille, la capitale du royaume a conservé ses quartiers populaires et immigrés dans son enceinte au lieu de les rejeter en périphérie. Plusieurs des 19 communes bruxelloises constituent ainsi des petits Molenbeek où les minorités turques (Saint-Josse, Schaerbeek, Laeken) et marocaines (Anderlecht, Forest) tendent à constituer des majorités locales.

    À un jet de pierres de la Grand-Place, longé par un tramway, le canal de Willebroeck sépare Bruxelles-ville de la tristement célèbre Molenbeek. Sur les quais, la belle brique rouge du centre pour demandeurs d’asile du Petit-Château voisine avec une fresque érotique. En face, des portraits pop art de quidams lunettés ou voilés ornent l’entrée de Molenbeek. Pour l’heure, les seuls radicalisés que je croise sont des cyclistes pédalant comme des dératés sur la piste face au Phare du Kanaal, un bar et « espace de co-working » à la façade peinte façon BD. Le lieu est prisé des bobos. À quelques encablures, dans le foyer associatif du quartier Maritime où il officie, Ali s’agace de l’image de coupe-gorge qui colle à la peau de sa ville : « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek. Puisque c’est vendeur pour les médias, tout ce qui s’y passe est démultiplié. » La nuit de la Saint-Sylvestre, de jeunes Molenbeekois ont incendié des poubelles, un sapin de Noël, caillassé une voiture de pompiers, pillé une pharmacie, dévasté du mobilier urbain.

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  • Paul-Marie Couteaux : « Il faut trancher le nœud gordien de la dette publique »

    Comment faire baisser une dette qui obère lourdement le budget national ? Lapalisse le dirait d'un mot en diminuant la dépense pour pouvoir rembourser plus vite. Quelles sont les économies immédiatement réalisables ? C'est la question que nous avons posée à Paul-Marie Couteaux, ancien député européen, fondateur du mouvement appelé par lui souverainiste.

    ENTRETIEN avec   abbé G. de Tanouarn

    Paul-Marie Couteaux, vous m'avez pris au mot dès que j'ai évoqué avec vous la dépense publique, en me disant : c'est le grand problème aujourd'hui !

    Entre 2007 et 2017 les prélèvements obligatoires ont bondi de 820 à 1 038 milliards d'euros - soit 220 milliards en dix ans. Quand un patron donne 100 euros bruts à un salarié, il lui en coûte, avec les charges patronales, environ 150 euros. Mais le salarié, soumis lui aussi à des charges, n'en perçoit que 72 nets. Comme il est imposé sur le revenu à environ 30 %, il ne lui en reste que 49 euros en pouvoir d'achat, ensuite soumis à une TVA de 20 % - sans parler des frais annexes, type TIPP. Donc, sur les 150 euros déboursés pour le salarié, l'État prélève plus de 110, il reste au salarié 40 en pouvoir d'achat réel, moins d'un tiers. C'est ainsi que la dépense publique, donc les prélèvements obligatoires, tue l'initiative, la valeur travail, nos industries, nos emplois, bref le pays entier.

    Je n'ai jamais cru que l'essentiel des épouvantables problèmes qu'affronte la France se pose en termes économiques, financiers et sociaux l'essentiel est à mes yeux d'ordre diplomatique, mais c'est un autre sujet il reste bel et bien que ce qui passe pour « le Grand débat » organisé en réponse aux Gilets jaunes n'aborde pas sans raison le problème de la dépense publique en priorité, ce qui me fait dire que le mouvement est plutôt d'inspiration libérale   nous voulons vivre de notre travail dignement, sans être taxé en nos moindres gestes. Il faut donc travailler intellectuellement sur l'énorme question de la dépense publique. Le déficit du budget de l'État (de l'État : seul je ne parle pas ici du déficit public, cumulant ceux de toutes les personnes publiques, beaucoup plus lourd), dépassa 80 milliards en 2018, et pourrait atteindre 100 milliards en 2019 - j'arrondis, ces chiffres n'étant pas définitifs. Je pense que l'on peut économiser en 5 ans 150 à 180 milliards d'euros, à raison de 30 à 35 milliards par an, commençant la première année par 15 milliards, augmentant graduellement le volume annuel - c'était un peu le programme de François Fillon.

    Pour y parvenir, il faut une certaine relance, d'abord par un euro moins fort, envisageable grâce à la politique dépensière de l'Italie, laquelle, déjà très endettée, va faire plonger l'euro, et une vraie réforme fiscale supprimer les taxes qui pullulent sans raison, diminuer l'impôt sur les successions qui pèse sur le patrimoine et la transmission d'entreprise. Aussi modifier les tranches de l'impôt sur le revenu de sorte que les plus élevées soient allégées. Instituer une TVA sociale qui dopera les exportations, élever le taux supérieur de la TVA pour décourager les produits importés (taxer les transporteurs maritimes et aériens, quasiment exonérés, alors qu'ils polluent bien plus que nos voitures à la campagne et nourrissent un commerce international fou). Pour finir, revoir bien des niches fiscales - les faveurs fiscales accordées aux journalistes sont injustifiables, pur « effet de féodalité ».

    Alors, où sont ces fameuses économies que vous dites possibles ?

    Des économies, on peut en faire partout. Pour cela, il y a un préalable absolu il faut partout substituer une contre-culture de l'économie (une mentalité du « faire beaucoup avec peu », qui est une véritable joie du vrai service) alors qu'on dépense souvent beaucoup pour peu de résultat. J'en ai vu à différents stades de ma carrière pour citer deux de ceux où j'ai servi, on est plus économe au ministère des Armées que dans certains services du Premier ministre, où par exemple la manie des réunions gaspille un temps fou. Où sont les Tardieu et les De Gaulle, grands commis de l'État, dont le service était le sens de leur vie, et qui restèrent économes de ses deniers ? Sans parler des crédits que l'on se doit de dépenser coûte que coûte en fin d'année, pour ne pas voir son budget réduit l'année suivante. Bref, il faut casser, et sanctionner, l'omniprésente « culture de la dépense », névrose qui a peu à peu envahi les cerveaux des décideurs à tous les échelons ces dernières décennies, surtout depuis 1981 - mais la France n'a connu aucun budget à l'équilibre depuis 1974, date charnière de la mort de Pompidou.

    On a l'impression que dans certaines administrations, la dépense devient un but en soi...

    Oui, c'est exactement ce que j'ai appris à Sciences Po et à l'ENA. On a formé des élites avec l'idée que dépenser n'est pas un problème, qu'il y aura toujours moyen d'emprunter et réemprunter pour refinancer la dette. La doxa politique et administrative est que, non seulement la dépense n est pas grave, mais qu'elle est bonne en elle-même, au point qu on juge un ministre sur son volume de dépense. Regardez par exemple le ministère de la culture, il vérifie parfaitement cette règle est bon ministre celui qui a un « meilleur » budget, donc dépense plus que son prédécesseur. On s'habitue ainsi à ne plus compter. Tout cela repose bien sûr sur le présupposé keynésien selon lequel, pour simplifier à l'excès, un pays se porte d'autant mieux que son Etat dépense beaucoup. Certes, dépenser, cela peut être profitable à certaines périodes, comme ce le fut dans l'après-guerre, ou lors de la crise de 2008-2009, mais le choix du déficit doit être l'exception, et l'équilibre, ou l'excèdent, la règle. Le côté absolutiste de la culture de dépense n'est hélas pas seulement keynesienne (en gros « de gauche ») elle est aussi d'inspiration libérale, spécialement bancaire. L'excès de la dépense publique se fait dans une connivence assumée avec les banques, qui, par elle, ont littéralement pris l'ascendant sur l'État - c'est vrai pour de nombreuses vies privées, des entreprises publiques ou des collectivités territoriales, mais c'est encore plus grave pour l'État. La gauche n'a pas du tout fait son travail de résistance aux féodalités financières, comme elle l'a proclamé toute honte bue.

    Il y a une vache sacrée (c'est ainsi que nous parlons à Monde&Vie), un autre tabou : le problème de l'Union européenne.

    Il faut en effet faire des exemples. Pour arriver à plus de 30 milliards d'économies annuelles, il faut simplement avoir le courage politique (oui le courage, ce peut être simple) de trancher le « nœud gordien » dans plusieurs secteurs bien précis. J'en ai un à proposer, qui est de saison : la contribution aux institutions européennes, qui dépasse désormais 20 milliards - et pourrait, d'après le président Macron, augmenter encore sous peu. Il y a là trois sources d'économies, une directe, deux indirectes.

    La directe, je l'ai vue à l'oeil nu, et l'ai dénoncée dans plusieurs articles L'Union Européenne, Commission et Parlement en tête, vit dans une gabegie permanente batteries de fonctionnaires mal contrôlés et très payés car expatriés frais de traductions et de traducteurs multiples insouciance générale de la dépense (comme cette obsession fédéraliste de vouloir déménager le Parlement européen à Bruxelles, ne laissant substituer qu'une semaine de travail à Strasbourg, où tout un parlement est maintenu en vie pour 4 à 5 jours par mois - et ce n'est qu'un exemple, auquel je pourrais ajouter d'autres, telles les économies que nous ferions si, au lieu d'envoyer au Parlement européen des députés européens, nous envoyions des députés et sénateurs français qui siégeraient à Strasbourg quelques jours par mois - ce que font les Danois d'ailleurs. Disons que, au risque de sabrer dans les retours, dont la PAC (dont les bons effets sont loin), il faut cantonner la contribution française à 8 ou 9 milliards, ce qui fait plus de 10 milliards d'économies.

    Sortir de l'obsession européenne permet des économies plus indirectes : les unes parmi les administrations françaises qui, de plus en plus nombreuses, « travaillent avec Bruxelles » et qui sont disséminées dans les ministères à Paris et dans lesThalys. D'autres plus psychologiques car la dépense augmente à mesure que diminue la souveraineté de l'État, ce qui n'est pas un paradoxe. L'État dépense parce qu'il n'a plus d'autorité sur le reste, la dépense devenant seule source d'autorité. Regardez : l’État ne peut plus intervenir sur la politique agricole, la politique industrielle lui échappe tout autant puisqu'elle porte atteinte au dogme très surveillé de la « libre concurrence », la politique monétaire est à Francfort. Du coup, la seule chose que gèrent encore les États, c'est la fiscalité et la dépense, où, nonobstant la règle des 3 %, d'ailleurs souvent bousculée, on s'en donne à cœur joie.

    Et la haute-fonction publique, n'est-elle pas trop payée ?

    Ne confondons pas les rémunérations des fonctionnaires, même les plus hauts placés (plutôt mal payés en France, beaucoup étant encore animés par l'idéal de service de l'État) et les agents hors cadres, principalement les contractuels, ceux des innombrables comités Théodule - il y en aurait plus de 400 mais je suis pas sûr que quiconque puisse les dénombrer. La séquence Chantai Jouanno, dont on a découvert qu'elle bénéficiait d'un salaire mensuel de 15 000 euros (bien supérieur à celui des ministres) est très significative de la gabegie au profit d'agents publics qui sont en réalité des amis politiques ou des recasés divers. Mitterrand a multiplié les Comités Théodule pour d'innombrables copains devenus contractuels « hors-cadres ». Il faut là, dès la première année « une commission de la hache ».

    Il y a aussi, surtout, les doublons. Christian Sautter, ministre des Finances dans le gouvernement Jospin s'était avisé que la direction du trésor et la direction des impôts doublonnaient fâcheusement, avec des deux côtés, dans les préfectures, un parc immobilier de premier plan, etc. Eh bien, après une grève mémorable des impôts (vous pensez !) c'est Sautter qui sauta. Les doublons, ce sont aussi les agents « au placard » à qui sont données des fonctions-bidons ambassadeurs indésirables et priés de rester chez eux (avec traitement), professeurs en arrêt longue maladie (quand ils déclarent avoir peur des élèves, et on les comprend quelquefois) mais qui, titulaires, ont la garantie de l'emploi. Et il faut regarder de près les administrations déconcentrées, qui doublonnent avec les agents des régions et des départements, eux-mêmes trop nombreux, et qui doublonnent aussi, d'ailleurs, dans le fameux « mille-feuilles » - un autre sujet, mais qui pèse également sur les impôts dits « locaux ». En bref, il ne s'agit pas de trouver de gros blocs de fonctionnaires à supprimer, le problème est partout. N'oublions pas aussi les économies transversales - par exemple le coût énorme des délégués syndicaux, nombreux et littéralement payés à ne rien faire.

    À Monde&Vie, nous insistons sur le coût de l'immigration, que l'on n'ose rappeler...

    L'immigration est un énorme tabou - mais ne prétendons pas le traiter ici, d'abord parce qu'il concerne encore plus le déficit public que celui de l'État seul, sur lequel je préfère me concentrer. Combien d'administrations, Justice, Police, Éducation Nationale, les affaires sociales, dont les services redoublent de tâches en raison d'une « intégration » d'autant plus chère qu elle rate largement, et « consomme du fonctionnaire » à tour de bras. Sans parler de bidules invraisemblables comme l'AME, l'Aide Médicale d'État, qui dans l'intention de son concepteur Lionel Jospin devait rester un dispositif de secours. Aujourd'hui, il coûte plus d'un milliard par an, et croît à mesure qu'on le connaît dans le monde malencontreusement on attrape, ou plutôt on déclare avoir attrapé une maladie de longue durée au cours d'un séjour en France, et l'on est soigné gratuitement - et en longue durée.

    Il faut tout faire pour arrêter le chaos migratoire et, pour cela, n'accepter, y compris pour le regroupement familial (principale porte d'accès, et de loin) que des gens qui parlent parfaitement le français avec un triple examen organisé sur place par les consulats un examen de langue (pas simplement parlée mais écrite, et bien écrite), un autre de culture littéraire, un troisième d'histoire et de civilisation françaises. Cela réduirait les coûts, favoriserait l'intégration, encouragerait au passage la francophonie. Et réduire la dépense c'est aussi, bien sûr, décourager les flux cercle vertueux !

    Quel rapport entre la baisse des dépenses et le souverainisme ?

    Le refus de l'endettement (qui inquiétait tant François Fillon) est au centre du logiciel souverainiste dépenser, créer du déficit donc de la dette, c'est créer une dépendance mortifère vis-à-vis des banques. Emprunter sans fin, c'est se mettre dans la main des banquiers qui, non seulement inspirent des politiques économiques sans lien nécessaire avec le Bien Commun mais aussi, un beau jour, peuvent très bien nous demander de vendre des bijoux de famille, et des plus stratégiques, pour se rembourser. Être souverainiste, c'est vouloir l'État libre - comme on voulait jadis rendre « le roi libre ». Foin des oppositions plates et bavardes entre le dirigisme et le libéralisme (je suis pour les deux, comme De Gaulle) la politique consiste à chercher des équilibres naturels, avec pragmatisme, sans esprit de système, selon les circonstances, dans le but premier de rentre l'État libre - aussi bien vis-à-vis des puissances étrangères que des féodalités intérieures. C'est d'ailleurs l'une des bonnes définitions que l'on pourrait donner du souverainisme !

    monde&vie 8 février 2019

  • Exodus: Immigration et multiculturalisme au XXIème : le livre de référence de Paul Collier traduit en français (recension)

    71kKtxvPXtL.jpgAprès avoir lu Exodus (paru en 2013) dans sa version originale, nous étions quelques uns à espérer la traduction du livre de Paul Collier. C’est chose faite.

    C’est un livre qui examine minutieusement la question migratoire sous l’angle des trois protagonistes que sont les pays d’accueil, les migrants eux-mêmes et les pays d’origine, la partie la plus consistante de l’ouvrage étant celle consacrée aux pays d’accueil. Ce livre se termine sur des propositions visant à repenser la politique migratoire. Mais avant cela, dans la première partie de son ouvrage intitulée « Les questions et le processus », Paul Collier  aborde frontalement la question idéologique qui a fait de l’immigration un tabou dans nombre de pays d’accueil, tout en soulignant la nécessité d’en sortir. Il y explicite aussi pourquoi, laissée à elle-même, l’immigration va s’accélérer.

    À gauche, l’immigration est vue comme un sujet tabou, la seule opinion permise étant la déploration de l’antipathie des classes populaires à son égard et un discours positif vantant ses mérites économiques. À droite, l’opposition reste vague afin de ne pas être taxée de raciste. La culpabilité liée aux actions passées des nations européennes a fait de l’identité nationale une menace et façonné la perception actuelle des immigrants. La façon la plus sûre d’exprimer son antiracisme a été d’affirmer son soutien à l’ouverture des frontières. Si toute demande de limitation de l’immigration est vue comme l’expression d’un racisme, alors un débat ouvert sur l’immigration est impossible. Paul Collier pense qu’il est possible d’envisager la question migratoire en la débarrassant des « associations toxiques » qui mobilisent l’émotion mais peu de connaissances établies.

    Pour cela, il commence par expliquer pourquoi les flux migratoires s’accélèrent.

    Les départs des pays pauvres sont motivés par les écarts de revenus, mais il faut disposer des moyens de partir. C’est un investissement qui se voit réduit par les diasporas déjà présentes dans les pays d’accueil. L’amélioration du niveau de vie dans les pays d’origine favorise la migration tant que les écarts de revenus entre pays riches et pauvres restent conséquents. Les migrations produisent des diasporas qui engendrent d’autres migrations. Ce qui compte pour définir une diaspora, ce n’est pas le pays de naissance, mais le nombre de personnes qui ont gardé des liens au pays d’origine avec des migrants potentiels et qui sont prêtes à les aider. Le taux d’absorption dans le pays d’accueil régule la taille de la diaspora. Laissés à eux-mêmes, ces mécanismes risquent de se traduire par une accélération des flux migratoires. Le seul frein qu’ils peuvent rencontrer réside dans la politique migratoire conduite par les pays d’accueil. Or, jusque-là, les décisions prises en la matière ont été « furtives et embarrassées » (p. 80). Un cercle vicieux s’est mis en place dans lequel les partis traditionnels, en désertant leurs responsabilités, ont ouvert un espace à des « brochettes d’hurluberlus : racistes, xénophobes et psychopathes [qui] ont attiré à eux des citoyens ordinaires de plus en plus inquiets du silence des partis traditionnels » (p. 81). Ce qui a renforcé la crainte de ces partis traditionnels de traiter la question. Si toutes les restrictions sont déclarées a priori illégitimes, alors les taux d’immigration à venir seront bien plus élevés que ceux connus au cours des dernières décennies. 

    (…)

    La migration répond à des inégalités globales sans les changer significativement. Le facteur le plus important réside dans les modèles sociaux qui handicapent les sociétés pauvres. Elles devront adapter, à leur manière, des idées globales à leur contexte particulier. En l’absence de politiques migratoires efficaces, les pays à haut revenu pourraient devenir des sociétés multiculturelles post-nationales, comme l’espèrent les élites occidentales qui imaginent qu’elles seront ainsi plus stimulantes et plus prospères. Mais, l’histoire nous apprend qu’une grande diversité est plutôt un handicap qu’un avantage. Les sociétés émergentes aux revenus croissants, dont les minorités ont été les premières à partir, deviendraient moins multiculturelles, plus nationalistes, au sens bénéfique du terme, et finiraient par « ressembler aux anciens pays à revenu élevé – avant l’immigration » (p. 390). La montée du multiculturalisme chez ces derniers coïnciderait alors avec son déclin ailleurs !

    Michèle Tribalat

    http://www.fdesouche.com/1158419-exodus-immigration-et-multiculturalisme-au-xxieme-le-livre-de-reference-de-paul-collier-traduit-en-francais-recension

  • La France ne doit plus être le sanctuaire des terroristes, par Francis Bergeron

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    La remise à la justice italienne du tueur marxiste Battisti par les autorités brésiliennes a offert la perspective d’une réouverture du dossier de la quinzaine de terroristes italiens localisés avec certitude en France, sur la trentaine encore en fuite. Ce dossier resurgit au moment précis où sont examinées les conditions du retour en France de dizaines, voire de centaines d’autres terroristes, ceux de l’Etat islamique.

    L’idée d’un retour de ces tueurs-là (qui haïssent la France) est massivement rejetée par nos compatriotes. Les tueurs italiens, eux, ne haïssaient pas spécialement notre pays. Leurs actions terroristes avaient visé des représentants ou des défenseurs du capitalisme, selon leurs critères, c’est-à-dire des policiers, des cadres d’entreprises ou des gardiens d’usines, des politiciens démocrates-chrétiens, ou encore des représentants du « fascisme », à savoir des militants de la droite nationale italienne.

    En 1981, dans l’ambiance de cette union de la gauche qui incluait des communistes et même une partie de l’extrême gauche, mal recyclée au sein d’un PS fourre-tout, François Mitterrand avait à l’époque considéré que des tueurs de pays voisins, des tueurs de pays alliés, pouvaient trouver un refuge en France. La France était devenue un sanctuaire pour ces tueurs-là. Si les méthodes étaient contestables, la cause était bonne, estimait le gouvernement français de l’époque. Cette doctrine avait profité aux tueurs italiens, et plus encore à ceux de l’ETA et du GRAPO espagnols, les incitant à poursuivre leurs actions. Les GRAPO, ou Groupes de résistance antifasciste du premier octobre, ont tué plus de 90 personnes et en ont blessé 200 autres, ceci dans le cadre de plus de 1 000 actions violentes, commises entre 1975 et 2002. Certaines de ces victimes auraient pu être épargnées, sans la doctrine Mitterrand sur ces questions.

    Les livrer aux populistes exécrés semble fendre le cœur de madame Belloubet

    Les temps ont changé. Même à gauche, le terrorisme n’a plus bonne presse. Et les attentats islamistes ont montré les limites de cette tolérance pratiquée au nom des « droits de l’homme ». On imagine bien qu’une partie de la gauche considère encore ces tueurs comme des sortes de résistants. Et les livrer aux populistes exécrés semble d’avance fendre le cœur de madame Belloubet. Mais sur le terrorisme, les Français ont déjà donné, ces dernières années, Et le gouvernement est sans doute conscient que l’heure n’est plus aux semi-complicités au nom de vagues cousinages idéologiques.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 14 février 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Macron et les trois vaches sacrées

    Il ya trois vaches sacrées dans le budget français : le budget européen, l’immigration et les libéralités fiscales accordées aux plus riches et aux grandes entreprises. Macron ne peut trouver d’issue à la crise des Gilets jaunes sans mettre à mal l’un ou l’autre de ces ruminants.

    Réforme du chômage, des retraites, des services publics, Macron nous a prévenus lors de ses vœux il veut « aller plus loin, plus fort, plus radicalement ». Mais a-t-il le choix ? Dans la mesure où entre son peuple et la mondialisation, entre la défense de la France et celle des intérêts de l'oligarchie, il a choisi les seconds, le reste coule de source.

    Le joug, doux à son cou, des critères de Bruxelles et de Francfort lui impose de ne pouvoir aller plus loin que les 10 milliards déjà concédés à travers les mesurettes pour Gilets jaunes en colère. Argent qu'il faudra bien récupérer quelque part. Ce ne sera pas dans la poche des multinationales gavées d'exemptions de charges par la réforme du QCE ni dans celle des plus fortunés, pour lesquels Macron maintient la suppression de l'ISF. Normal, il roule résolument pour les uns et les autres. Ce sera donc soit en laissant filer la dette, soit par l'impôt ou la baisse des prestations sociales… supportée par les classes moyennes en voie de paupérisation et les Français modestes.

    Jamais avare de bonnes idées pour détruire la France enracinée au profit de la France mondialisée, Terra Nova a d'ailleurs proposé de taper dur sur l'héritage. Au programme, augmenter drastiquement l'impôt sur les successions et mettre un terme aux avantages fiscaux sur l'assurance-vie. Les plus riches ayant les moyens de faire de l’optimisation/évasion fiscale, ces mesures frapperaient avant tout la classe moyenne. Reste à voir si Macron les reprendra à son compte.

    Pourtant, avec 47,6 % de la richesse nationale captée par l'État, faisant de la France le champion du monde des prélèvements obligatoires, il serait bien plus avisé de baisser la dépense publique. « Les Gilets jaunes [veulent] à la fois moins d'impôts et plus de services publics », dénonçait le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, fermant le débat sur la baisse générale de la dépense.

    Immigration, pompe à phynance

    Pourtant, si la population française a crû de 17 % depuis 1982, celle des fonctionnaires a augmenté de. 100 % dans le même temps, surtout dans la territoriale. Une mine d'économies, sans toucher aux fonctions régaliennes et à celles essentielles à la vie de la France périphérique.

    Il y a une grande absente au débat sur ce qui plombe les comptes : c'est l'immigration. Elle coûterait 84 milliards d'euros annuels, selon le solide rapport d'André Posokhow, qui intègre les coûts directs (structures d'accueil, prestations sociales. .) et indirects (conséquences de l'immigration pour la police, la justice, la santé, l'éducation…). Datant de 2014, avant la grande vague migratoire, ce chiffre mériterait d'être réévalué. Rien que pour les mineurs non accompagnés, on va atteindre les deux milliards en 2019 contre 920 millions en 2017 Et ce n'est pas le communautariste et immigrationniste Macron, signataire du pacte de Marrakech au moment où 80 % des Français trouvent que la pression migratoire est déjà trop élevée, qui va changer la donne.

    Il ne va pas plus toucher à sa dernière vache sacrée, l'UE. En attendant de mettre en place son projet européen de « transférer une grande partie de la souveraineté nationale au niveau européen », comme l'a annoncé le député LREM Aurélien Taché, Macron transfère de plus en plus de fonds à Bruxelles. La contribution française au budget européen a ainsi grimpé de 8 % entre 2017 et 2018, passant de 18,7 à 20,2 milliards, pour prendre encore 14,5 % en 2019 (23,2 Mds€), le tout alors que l’UE verse toujours environ 14,5 milliards à la France, une générosité tout juste bonne à contenir la colère de Bruxelles face à la légèreté française dans le respect du Pacte de stabilité. « Macron craint plus une amende de Bruxelles que la colère de son peuple », résume justement l'essayiste Guillaume Bigot.

    Il aurait pu aussi ajouter que c'est Bruxelles qui lui enjoint d'alléger la pression fiscale sur les plus riches et les multinationales et de favoriser l’immigration pour que le tableau fût complet.

    Richard Dalleau monde&vie 17 janvier 2019

  • Antisémitisme : la désinformation comme acte de guerre contre la France

    Elle monte en puissance et s’étale, elle cause dans le poste, se montre à la télé, elle rampe jusque dans les écoles via les facs, les rédactions de journaux, et bien sûr les réseaux sociaux.

    Elle est infiniment plus puissante et toxique que celle des années du Mur de Berlin, ce pour une raison fort simple : ce n’est plus de l’extérieur que la France est attaquée mais bel et bien de son propre sol.

    La désinformation s’installe dans notre quotidien.

    Il n’est de jour, de nuit, sans qu’elle surgisse de ci ou de là, portée par des voix sans cesse nouvelles, inscrite sur des visages jusque là inconnus. Sur le ton du « débat » comme sur celui de la rhétorique « spécialisée », elle s’insinue dans les cerveaux, corrode la mémoire, agite les consciences tout en déviant l’attention des vrais enjeux. 

    Nous en donnerons plus bas quelques exemples. Ils sont centaines, les dépister va devenir un jeu de société.

    L’un des buts avoués de la désinformation est de casser l’image que les gens ont d’eux-mêmes, de leur culture, de leur passé, de leur faculté de réfléchir. On nomme cela organisation du chaos. Nous avons connu, identifié et contré les tentatives de l’étranger communiste via ses complices, agents et idiots utiles. Nous subissons aujourd’hui les assauts massifs, je pèse et répète le mot, massifs, de nos propres compatriotes, à l’intérieur même de ce qui nous reste de frontières. Mortel constat.

    Nos bons camarades musulmans s’engouffrent avec des délectations orientales dans ce gruyère dont les trous semblables à ceux du cosmos, avalent toute forme de pensée cohérente. 

    Alors, oui, nous sommes entrés, sous la présidence d’Emmanuel Macron, dans l’ère du chaos programmé-organisé.

    (Lire en annexe le texte magnifique que Zineb El Rhazoui adresse au citoyen Kbibech, du CFCM. Au passage, on notera la confirmation de ce que nous ne cessons de dire ici : l’extrême-droite (terreau choisi ces jours-ci par la désinformation) telle que nous la définissons en France depuis le XIXe siècle est désormais tout entière dans les mosquées, hébergée corps et âmes par l’Islam en mode conquête).

    DE LA DÉSINFORMATION COMME ARME DE GUERRE

    Terroristes du Hamas contre Français supposés mal orientés. Comment on met lourdement sur une supposée extrême-droite « années 30 » le fardeau d’un anti-sémitisme évoqué du bout des lèvres comme originaire du monde musulman. La manœuvre est aussi grossière que la dame est cauteleuse.

    Un renfort lui est offert, dans ce qui est une véritable montée au front. Le jeune Potier (Dilcrah) dont la chasse aux chemises brunes de Sologne ou du Cantal est aussi le gagne-pain. Bref, c’est l’instrumentalisation générale, de la part de ceux qui nous collent au cul les pires antisémites qui soient, enfants d’Allah, « hezbollés » et autres revenants des charniers du Calife. Potier : agent conscient ou crétin utile ?

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