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immigration - Page 717

  • Près d’un quart de la population en France a un lien direct avec l’immigration

    Près d’un quart de la population en France a un lien direct avec l’immigration

    Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique, les migrations et l’islamisme radical, a bien voulu répondre aux questions du Salon Beige à propos de son nouvel ouvrage :

    Vous venez de publier un ouvrage intitulé: “Grand remplacement: réalité ou intox?” Comment peut-on répondre à cette question sachant que les statistiques ethniques sont interdites en France? 

    L’ouvrage que je viens de sortir chez Pierre-Guillaume de Roux, qui a eu le courage de le publier,  vise justement à faire la lumière sur les questions liées à la population d’origine étrangère et à la population de confession musulmane sur lesquelles la législation française est une des plus frileuses dans le monde. La thèse du Grand Remplacement, adulée par les uns, exécrée par les autres, se nourrit de ces incertitudes et des fantasmes ou des schématisations qui s’y accrochent comme des sangsues. Elle suppose en effet une transformation quantitative de la population résidant en France  due à la fois à un  solde migratoire et à un solde naturel positifs de la population d’origine étrangère, et une mutation qualitative de cette population, l’islam et notamment sa mouvance la plus radicale prenant progressivement la place occupée par les chrétiens et les agnostiques. Enfin elle pose comme principe que ce « remplacisme »  est voulu ou au minimum toléré par les autorités nationales, ce qui lui a valu d’être accusée de « complotisme ».

    Pour reprendre votre question, ce sont moins les statistiques ethniques qui sont interdites que leur publication, l’INSEE et l’INED ayant, à partir des données des recensements, des éléments pour déterminer le nombre et la composition de la population d’origine étrangère, du moins celle qui est en situation légale et qui a fait l’objet d’un dénombrement. Mais outre l’accès possible à certaines de ces données et la comparaison des ratios d’un recensement à l’autre, les chercheurs disposent d’éléments complémentaires : les statistiques de l’OFII, de l’OFPRA et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, les chiffres communiqués  par les diasporas avec lesquels je travaille personnellement  dans le cadre du Partenariat Eurafricain, et ceux fournis par les pays étrangers qui ont des ministères ou des secrétariats d’Etat en liaison avec leurs population d’origine résidant en France comme le Mali ou le Maroc, les enquêtes internationales comme celles d’Eurostat ou de Migrations Watch et les données transmises par des associations qui sont en contact direct avec les migrants, les mini-enquêtes faites sur un département, une ville,  un quartier, une école, une PMI,  qui ne sont pas généralisables mais donnent des éléments d’appréciation.

    Bref il n’est pas impossible, en attendant que la France autorise la compilation et la publication de statistiques ethniques, comme une centaine de pays l’ont déjà fait, de mettre en place une méthodologie scientifique pour une approche vraisemblable de la transformation de la population résidant en France. C’est ce à quoi j’ai consacré une partie de mes recherches.

    Pourriez-vous nous indiquer des ordres de grandeur du nombre d’arrivées d’immigrés légaux ou clandestins sur le territoire français ?

    En ce qui concerne les arrivées de migrants légaux, les chiffres officiels mais parfois provisoires  sont aisément consultables. 255.550 nouveaux titres de séjour ont été délivrés en 2018 soit 3,7% de plus qu’en 2017. Plus précisément 89 185 l’ont été pour motif familial, 82 580 pour des étudiants (en progression continue depuis de nombreuses années)  32 815 pour motif économique, 27 215 pour des passeports talents (renouvellement inclus)…Mais ces chiffres ne signifient rien si on ne les met pas en perspective avec celui des sorties de ces mêmes migrants  sur lesquelles, comme je l’ai montré, l’INSEE n’ayant aucun moyen de contrôle se contente d’approximations qu’il tend à reproduire d’une année sur l’autre. A titre d’exemple, l’INSEE avait dénombré, en 2013, 235 000 entrées de migrants mais considérait que 95 000 étaient repartis, ce qui réduisait le solde migratoire de l’immigration légale à 140 000 personnes.

    Pour l’immigration irrégulière (terme que j’utilise de préférence à « clandestins » chargé de connotations négatives et à « sans papiers » qui incite à la régularisation), c’est beaucoup plus complexe. Nous disposons certes du nombre des demandeurs d’asile (122 743 enregistrées par l’OFPRA en 2018  en progression de 22% sur 2017)  mais tous les migrants irréguliers ne passent pas par la case demandeurs d’asile notamment ceux qui ne veulent pas être fichés ou qui savent qu’ils n’ont aucune chance de l’obtenir. Il faut d’autre part y ajouter les  mineurs non accompagnés (MNA) qui sont loin d’être tous mineurs et qui n’y passent pour ainsi dire jamais. La Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse a retenu pour 2018 trois hypothèses qui s’étagent de 40 000 à 60 000 arrivées.

    Il est encore plus difficile de connaître le nombre des sorties. On connaît ceux qui ont été pris en charge au titre de l’asile ou de la protection subsidiaire (46 700), ceux qui ont été reconduits (15 677), et les MNA pris en charge après évaluation (environ 25 000 en 2017). Quid des autres ? Régularisation ? Retour volontaire au pays ? Passage dans un autre pays de l’espace Schengen ?  installation précaire en France ?… On peut toutefois avancer que le nombre de migrants irréguliers résidant en France (entre 400 000 et 700 000 selon notre fourchette d’ estimations) est stable ou en très faible augmentation.

    Surtout il importe de bien différencier les flux (arrivées et départs sur une année) et les stocks (personnes installées) une confusion, parfois volontaire, faite par les medias mainstream pour faire croire que l’immigration ne représenterait que 0,3 à 0,5% de la population française. Les statistiques officielles publiées par l’OFII en 2018 sont éclairantes. Les immigrés légaux représentent 11% de la population française soit environ 7,4 M d’habitants et si l’on y ajoute leurs descendants directs nés de deux parents étrangers ou d’un mariage mixte, « c’est près d’un quart de la population qui a un lien direct avec l’immigration ».  Un chiffre que vous ne trouverez pour ainsi dire jamais mentionné et encore moins explicité dans la presse grand public.

    A-t-on des indications sur les taux de fécondité relatifs des femmes d’origine étrangère et des “Françaises de souche”? 

    Là  encore, après une  recherche qui s’apparente à un vrai travail de détective, nous avons fini par obtenir  des éléments qui peuvent être considérés comme fiables et permettent d’apprécier l’accroissement du  solde naturel.

    L’indicateur conjoncturel national de fécondité s’est établi en 2017 à 1,88 enfants par femme, en recul régulier sur les années précédentes : 2 en 2014, 1,96 en 2015, 1,92 en 2016.

    Les « Françaises de souche », pour reprendre votre expression, ont un taux inférieur à 1,80 et qu’on peut situer entre 1,72 et 1,78, alors que celui des femmes d’origine étrangère est de 2,73 par femme immigrée, de 2,02 par femme descendante d’immigrée, de 1,77 par femme descendante d’un couple mixte. Mais les différences sont très importantes en fonction des origines ethniques. Alors que celui  des femmes d’origine maghrébine tend à se rapprocher de la moyenne nationale du fait de la « transition démographique » qui concerne à la fois leur pays d’origine et leur pays d’accueil, celui des femmes originaires d’Afrique subsaharienne reste très élevé et dépasse 4 chez les populations originaires du Sahel ou de la région du fleuve (Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal, Niger).

    C’est tout l’enjeu de la théorie du Grand Remplacement. Dans quelle mesure l’augmentation du niveau de vie de ces populations et la diminution de leur mortalité vont-elles influer sur le différentiel de fécondité qui est aujourd’hui constaté ?

    Au-delà de l’expression qui déchaîne les passions, peut-on dire que l’immigration massive de ces dernières décennies modifie la physionomie de la population française ?

    Cette immigration massive ne concerne que l’aspect quantitatif de la transformation de la société française qui est indiscutable mais ne touche pas l’aspect qualitatif et notamment religieux qui mériterait un autre débat car la communauté musulmane (enfants et agnostiques compris) représente aujourd’hui comme je l’ai montré entre 7,5 et 9 millions de musulmans dont 4 millions de pratiquants parmi lesquels 300 000 à un million sont plus ou moins sensibles aux thèses de l’islam radical. Mais c’est un autre débat.

    Pour en revenir à votre question, personne ne peut dire aujourd’hui avec certitude comment va progresser l’immigration dans les années qui viennent. Celle-ci dépend de facteurs peu maîtrisables : la transition démographique dont nous avons déjà parlé ;  l’orientation du développement dans les pays émergents lié à l’activité des fondations, des diasporas  et des investissements privés ;  les migrations climatiques qui sont un des défis majeurs de la planète ;  la réussite des opérations d’immigration virtuelle comme les plates formes téléphoniques, la pharmacopée, l’industrie textile, et de nombreux secteurs de la recherche appliquée où la délocalisation d’activités du Nord vers le Sud permet aux habitants du Sud financés en partie par le Nord de ne pas quitter leur pays d’origine et leur famille ce qui est toujours un déchirement.

    C’est la raison pour laquelle, faute d’une maîtrise de ces variables, les prédictions à 30 ou 50 ans restent hasardeuses et ce n’est pas un hasard si les futurologues se sont presque toujours trompés. On peut être sensible au souffle de la fiction romanesque du Camp des Saints de Jean Raspail  dont la première publication remonte à 1973. Mais quand le romancier se transforme en  démographe et co-pilote en 1985 un numéro du Figaro Magazine, qui sous la représentation d’une Marianne voilée affiche comme slogan « Serons-nous encore Français dans 30 ans ? », le moins qu’on puisse dire est que le Grand Remplacement aurait été très largement anticipé.

    https://www.lesalonbeige.fr/pres-dun-quart-de-la-population-en-france-a-un-lien-direct-avec-limmigration/

  • Tommy Robinson a annoncé sa candidature aux élections européennes

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    L’ancien fondateur de la English Defense League, connu pour sa mobilisation contre l’islamisation du Royaume-Uni, bénéficie d’un soutien populaire important, qui s’est notamment manifesté lors de sa condamnation, pour avoir filmé l’ouverture du procès concernant les viols collectifs de Telford.

    Bien qu’il se soit rapproché de UKIP, le parti souverainiste eurosceptique fondé par Nigel Farage, Tommy Robinson a préféré se présenter en indépendant aux élections européennes.

    Voir la suite

  • Étrangers à l’aide sociale en Suisse : les Somaliens (83,7%) largement en tête, les Japonais (0,6 %) bons derniers

    Presque tous les Somaliens – ils étaient fin 2017 un peu plus de 4000 à vivre en Suisse – touchaient l’aide sociale. Le taux correspondant se montait à 83, 7 pour cent, soit le plus élevé parmi toutes les nationalités. C’est ce que montre une analyse se basant sur les nouveaux chiffres de l’Office fédéral des statistiques et de la statistique des étrangers du secrétariat d’État pour les migrations.

    Les Érythréens (54,7%) et les Angolais (54,0%) étaient également fréquemment à l’aide sociale. Puis viennent les Irakiens, les Éthiopiens et les Congolais. Dans la population suisse, la part de ceux qui touchent l’aide sociale se montait à 2,3%. Les taux les plus faibles se trouvent chez les Japonais (0,6%), les Irlandais (0,9%) et les Australiens (1,0%). Toutes les nationalités comptant plus de 1000 personnes résidant en Suisse ont été prises en compte dans cette étude.

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Source

    http://www.fdesouche.com/1198311-etrangers-a-laide-sociale-en-suisse-les-somaliens-837-largement-en-tete-les-japonais-06-bons-derniers

  • Macron “Intraitable avec l’islam politique” ? Intox

    Lors de son discours du jeudi 25 avril Emmanuel Macron prétend qu’il va dorénavant être intraitable avec l’islam politique, comprendre l’islamisme. Avec des députés et maires LREM qui inaugurent les mosquées des Frères Musulmans et des salafistes, preuves dans ce documentaire, cela semble être que pure communication :

  • Alexandre del Valle : « La charia prévoit la violence, la haine envers les mécréants et l’infériorité des chrétiens et des juifs »

    Au Sri Lanka, des attentats islamistes ont ensanglanté les fêtes pascales, faisant plus de 300 morts dans des églises et des hôtels.
    Pour Boulevard Voltaire, Alexandre del Valle analyse le sens de ces actes violents qui, pour lui, ont une « racine canonique » dans le Coran.

    Alexandre Del Valle

  • « Marché aux esclaves » : une affiche de l’extrême droite allemande fait polémique

    L’extrême droite allemande a soulevé une polémique avec une affiche de campagne pour les élections européennes qui utilise un tableau du XIXe siècle intitulé « Le marché aux esclaves », au grand dam du musée américain qui en est propriétaire.

    L’AfD a choisi pour une affiche d’utiliser ce tableau de 1866 montrant des hommes barbus et coiffés de turbans examinant une femme nue, en y adjoignant les slogans: « Les Européens votent pour l’AfD » et « pour que l’Europe ne devienne pas +Eurabe+ »

    Mais le Clark Art Institute a protesté après avoir vu l’affiche de l’AfD sur Twitter. M. Meslay a cependant reconnu que le tableau étant dans le domaine public.

    L’obs

    http://www.fdesouche.com/1197961-marche-aux-esclaves-une-affiche-de-lextreme-droite-allemande-fait-polemique

  • « Vivre ensemble ». Des agents municipaux pour protéger les Parisiennes

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ En mai 2017, plusieurs femmes habitant le nord de Paris ont lancé une pétition afin que des mesures soient prises contre le harcèlement de rue. La situation ne semble pas s’être améliorée : en témoigne l’annonce récente par le premier adjoint de la maire de Paris d’une action de « facilitation » de la circulation des femmes dans l’espace public. Si cette initiative est affligeante dans ce qu’elle illustre, des enseignements sont à en tirer.

    De mai 2017 à aujourd’hui : de charybde en scylla

    Il y a deux ans, au printemps 2017, plusieurs femmes habitant le quartier de la Chapelle, au nord de Paris, lançaient une pétition (1). Elles se plaignaient de devenir une « espèce en voie de disparition ». Elles demandaient des mesures énergiques aux pouvoirs publics pour remédier aux insultes, vols et autre incivilités. Les réactions ont été à gauche du déni outragé à la proposition d’une militante féministe … « d’élargir les trottoirs ». (2).

    Les problèmes n’étant pas résolus à ce jour, le premier adjoint à la maire de Paris a annoncé à la presse le 15 avril dernier les principales mesures d’un plan d’actions pour les « quartiers populaires ». L’élu municipal précisait une des actions visant à assurer un « espace public apaisé »: « Sur la place de la Chapelle et ses abords, (des agents de la ville) faciliteront la circulation des femmes dans l’espace public, rendue difficile par la présence en très grand nombre de jeunes hommes »(3).

    Cette annonce est passée inaperçue dans le catalogue des mesures parfois baroques pour « améliorer le quotidien des parisiens des quartiers populaires ». Elle est pourtant révélatrice tant d’un phénomène social que d’une certaine conception de la vie en société.

    Les grandes villes françaises deviennent des « hubs »

    L’origine des auteurs de harcèlement de rue au nord de Paris n’a pas été, ou fugacement, évoquée dans les différents articles que les journaux ont consacrés il y a deux ans à ce phénomène. Pourtant, les parisiens, et de nombreux français, savent que certains quartiers du nord de Paris ont été investis par une population étrangère et que les campements illégaux y prolifèrent. Ces occupations ont un but : la « mise à l’abri ». Le « tuyau » que se donnent les migrants en région parisienne est : « Il faut aller porte de la Chapelle »(4). D’incessantes mises à l’abri sont en effet organisées par la préfecture quand les clandestins deviennent trop nombreux. C’est le début d’un long parcours qui voit parfois des ressortissants de pays sûrs faire une demande d’asile en France, dans l’espoir de disparaître dans les méandres du cheminement administratif.
    Ce phénomène est observable non seulement à Paris, mais également dans les principales villes de France. Les campements illégaux sont ainsi devenus des « hubs », des centres d’attente avant la mise à l’abri dans des structures d’hébergement toujours plus nombreuses (5).
    Partant d’une intention louable, ne pas laisser des hommes et des femmes dormir dehors, l’impéritie du système d’asile et d’immigration est exploitée par des individus qui ont parcouru avant d’arriver en France de nombreux pays de culture proche de la leur, où ils auraient pu tout à loisir y déposer une demande d’asile ou de titre de séjour.

    Une politique d’inclusion promue par l’Union européenne

    Une autre réalité que la « facilitation » de la circulation des femmes dans un quartier de Paris met à jour est une certaine conception de la vie en société. Le modèle assimilationniste français a fait long feu : l’Union européenne ne le reconnait pas et prône l’intégration, qui est « un processus dynamique à double sens d’acceptation mutuelle de la part de tous les immigrants et résidents des états membres » (6). Dans le cas présent, le processus dynamique des résidents consiste à mettre en place un « accompagnement » des femmes dans certaines rues de Paris. Accompagnée, une femme ne sera pas considérée comme « facile » et pouvant faire l’objet de propositions plus ou moins salaces. Le processus est très dynamique, on le voit, mais pêche par le bilatéralisme voulu par l’Union européenne… C’est encore une fois à l’autochtone de s’adapter aux mœurs étrangères.

    Un autre choix politique aurait pu être de réprimer systématiquement les attitudes agressives et les campements illégaux et d’organiser l’éloignement immédiat des clandestins du pays. Telle n’est pas l’option retenue pour les« actions ciblées », pourtant annoncées comme étant réalisées en lien avec la préfecture de police (7). Quelques verbalisations ont tout au plus été annoncées, afin de calmer l’opinion publique (8).

     La maire de Paris insiste depuis plusieurs années sur la nécessité de « mettre à l’abri » les populations « fragilisées » attirées par les « villes monde » et d’accroître les capacités d’accueil (9).  Dans une interview en septembre 2015, elle écartait catégoriquement la thèse de l’appel d’air entraîné par la création d’un camp d’accueil porte de la Chapelle. Quatre ans plus tard, en dépit (ou à cause) de l’augmentation incessante des structures et des places d’hébergement (10), en dépit également d’une répartition administrée des demandeurs d’asile sur le territoire, la situation migratoire ne s’améliore pas. Au contraire, elle se dégrade.

    A la fin du 19e siècle, Jules Ferry avait pour ambition qu’il soit possible à une femme seule « de voyager sans péril jusqu’aux confins de Sahara » (11). Par un étonnant retournement de l’histoire, c’est dans la capitale française qu’il est parfois périlleux pour une femme seule de circuler.

    Ce que nous dit cette affaire, c’est que la figure du « migrant », présenté comme le nouveau damné de la terre, est caricaturale. Au milieu d’authentiques réfugiés politiques, toute une population interlope s’est immiscée, et elle arrive à rester sur le territoire. Elle exploite les carences d’un système dont la situation nous montre l’urgence à le réformer profondément.

    Paul Tormenen 24/04/2019

    (1) Pétition. « Les femmes en voie de disparition au cœur de Paris ». Change.org. Mai 2017.

    (2) France Info. Interview de Caroline De Haas. 21 mai 2017. Voir à ce sujet l’article de l’OJIM« Quartier la Chapelle Pajol, chronique d’un buzz médiatique ».

    (3) « Le plan d’actions de la mairie de Paris pour les quartiers populaires ». Le Parisien. 15 avril 2019.

    (4) « De l’Afghanistan à Corbeil Essonne ». Le Parisien. 22 août 2017.

    (5) Des campements ont été observés à Nantes, Rennes, Clermont Ferrand, Lyon, Strasbourg, Lille, etc.

    (6) « Assimilation, la fin du modèle français ». Michèle Tribalat. Ed. Le Toucan. 2013.

    (7) « Quartiers populaires : un nouveau plan d’actions ». Mairie de Paris. 19 avril 2019.

    (8) « Loi sur le harcèlement de rue, on a eu environ 400 amendes qui ont été mises ». France Info. 26 mars 2019.

    (9) « Il faut mener la politique pour un accueil digne des migrants ». L’Humanité. 18 septembre 2018.

    (10) «  Le Préfet souhaite la création d’un sixième centre d’accueil et d’examen des situations ». Préfecture d’Ile de France. 16 avril 2019. « La France subit-elle une immigration de peuplement ? ». Polémia. 5 janvier 2019.

    (11) Extrait de « Histoire de l’islamisation française 1979-2019 », page 57. L’artilleur. 2019.

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/vivre-ensemble-agents-municipaux-parisiennes/

  • Ces gangs arabes qui font la loi dans les rues de Berlin

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    Un ex-kick-boxeur et célèbre garde du corps allemand, qui a travaillé à la sécurité de stars comme Sean Penn, fournit à RT un témoignage unique sur les gangs arabes qui imposent leur loi dans les rues de Berlin.

    https://fr.novopress.info/214368/ces-gangs-arabes-qui-font-la-loi-dans-les-rues-de-berlin/
  • Immigration : les villes débordent – Journal du jeudi 25 avril 2019

    Immigration : les villes débordent

    Alors qu’Emmanuel Macron dévoile sa nouvelle ligne de conduite sociale, 13 maires essentiellement socialistes, ont adressé une lettre au gouvernement pour réclamer davantage de moyens pour l’accueil des clandestins. Un message politique en pleine campagne pour les élections européennes.

    Grande confrontation et petit débat

    Les six représentants des grands partis se sont affrontés jeudi soir 24 heures avant les annonces présidentielles. Un échange sans trop de saveur qui ne devrait pas rebattre les cartes pour les élections européennes.

    Rencontre entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un

    Rencontre à Vladivostok pour Kim Jong Un et Vladimir Poutine. Alors que les négociations entre Pyongyang et Washington sont dans l’impasse, le président russe entend jouer sa propre partition.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-les-villes-debordent-journal-du-jeudi-25-avril-2019

  • « Histoire de l’islamisation à la française », démonstration de la trahison des « élites »

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    Les pouvoirs politiques et médiatiques sont-ils ethnomasochistes au point de fermer les yeux l’islamisation de la France, voire d’y contribuer – volontairement ou non ?
    Si la réponse à cette question est malheureusement claire pour de nombreux Français, le collectif d’auteurs qui a rédigé l’Histoire de l’islamisation à la française 1979-2019 (éditions de l’Artilleur) a voulu y répondre de manière argumentée et claire.

    Prudence extrême autour de l’incendie de Notre-Dame

    Le collectif d’auteurs qui a rédigé l’histoire de l’islamisation à la française depuis 40 ans ne pouvait pas avoir meilleure confirmation de la soumission rampante des pouvoirs médiatique et politique à l’islamisation de notre société que les réactions des pouvoirs publics face aux causes de l’incendie qui vient d’embraser la cathédrale Notre-Dame de Paris.
    Lundi 15 avril, 1h30 après le départ du feu, alors que les flammes interdisent évidemment toute enquête, un communiqué de la Préfecture déclare que « l’incendie est accidentel ». Le lendemain, à midi, lors de la conférence de presse du Procureur de la République, ce dernier affirme que « rien ne va dans le sens d’un acte volontaire » sans avoir peur de se contredire immédiatement en ajoutant que « les investigations vont être longues, complexes.».

    Ces précipitations oratoires par des autorités qui ont l’habitude de peser leurs mots pour ne pas froisser le Prince qui les a nommés ne sont évidemment pas des maladresses. Elles sont simplement le signe d’immenses précautions dues à la situation explosive qui couve en France compte tenu de la politique d’immigration qui a fait du pays un « archipel » instable qui pourrait engendrer une guerre civile entre des communautés en tension, comme l’a déclaré il y a quelques mois l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb : « Aujourd’hui on vit côte à côte…je crains que demain on vive face à face ».
    Heureusement, Monseigneur Aupetit, Archevêque de Paris, a été plus circonspect en affirmant le 16 avril à l’émission de Bourdin : « On a détruit Notre-Dame, mais on n’a pas détruit l’âme de la France ». On ? Alors, en effet, comme l’a déclaré le Président de la République au soir de cette tragédie chargée de symboles : « Cette histoire c’est la nôtre et elle brûle ».

    Une démonstration précise

    L’histoire de l’islamisation à la Française rédigée par un collectif anonyme (tant il est dangereux socialement et même physiquement de heurter les forces à l’œuvre) démontre par des exemples précis année par année depuis 1979 jusqu’à nos jours, comment la France tend à être réduite à l’impuissance et à devenir muette… comme aurait dit le sapeur Camembert !

    Exemples

    1979, le quotidien Libération, par la prose lyrique de Marc Kravetz, ancien leader de mai 68, relate avec emphase « l’insurrection victorieuse à Téhéran (…) ou le cri de la guerre sainte retrouvait, dans la nuit, brisé de loin en loin par les rafales de fusils-mitrailleurs, son énergie libératrice.». Viennent faire chœur avec lui les Sartre et les July qui tombent en pâmoison.
    Quant à Michel Foucault, professeur au Collège de France, il n’hésite pas à affirmer que contrairement au catholicisme, « l’islam, cette année 1978, n’a pas été l’opium du peuple, justement parce qu’il a été l’esprit d’un monde sans esprit.» Cette prise de position idéologique est bien sûr motivée par son opposition à la volonté du shah « d’ouvrir son pays par la laïcisation et l’industrialisation » et sa « tentative de moderniser à l’européenne des pays islamiques ».
    Par ailleurs, le journal Le Monde n’est pas en reste dans son parti pris pro-islam, lui qui a pris l’habitude depuis la guerre civile au Liban en 1975, de rendre compte du conflit en opposant « islamo-progressistes » et « chrétiens conservateurs ».

    1980, le Conseil d’Etat, dans son arrêt Montcho du 11 juillet 1980, admet la polygamie pour un diplomate béninois en arguant que « la vie familiale normale d’un musulman consiste à respecter les obligations d’entretien et surtout d’équité entre ses femmes.». Il impose aussi aux caisses de sécurité sociale et d’allocations familiales de reconnaître les enfants des deuxième, troisième ou quatrième épouses d’un immigrant.

    2017, 16 mois après l’attentat terroriste islamiste du Bataclan, l’attitude soumise des pouvoirs publics vis-à-vis de l’islamisme conquérant du Président turc Erdogan est patente.
    Lui qui avait déclaré en décembre 1997 dans un meeting politique, « les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats », voit son ministre des affaires étrangères être autorisé par Jean-Marc Ayrault à tenir une réunion politique en France, alors que les Pays bas et l’Allemagne s’y étaient opposés : « Il est indispensable de faire preuve de responsabilité et d’éviter les polémiques inutiles».

    Le Grand Renoncement des « élites »

    L’histoire de l’islamisation à la française, c’est quarante chapitres, décrivant rigoureusement l’esprit d’abandon qui règne dans une large partie de la société française, propos et décisions à l’appui, année après année depuis 1979, et à chaque fois autour d’un thème éclairant. On constate que les « élites » politiques et médiatiques ont renoncé à défendre les intérêts des français, encourageant ainsi les demandes identitaires toujours plus exigeantes des populations issues d’une immigration non contrôlée et non assimilée, fédérées autour de la religion musulmane qui met en œuvre bien logiquement son devoir de conquête inscrit dans le Coran, afin de faire triompher son Dieu, sa communauté et ses préceptes de vie.

    Pourquoi un tel abandon?
    Par vengeance idéologique d’une gauche ayant renoncé devant ses échecs à construire une nouvelle société et s’acharnant en conséquence à détruire celle qui subsiste et à dissoudre la Nation qui en est sa charpente.
    Par faiblesse d’une droite parlementaire tétanisée par le politiquement correct et encouragée par un capitalisme industriel et financier profitant d’une main d’œuvre bon marché et d’un éclatement des valeurs traditionnelles au bénéfice de la seule obsession d’une consommation boulimique et mortifère.
    Par inconscience ?
    Dans ce cas, l’Histoire de l’islamisation à la française, en énonçant par le menu une bien triste et pernicieuse recette, leur ouvrira peut être les yeux.

    Histoire de l’islamisation à la française 1979-2019, collectif, édition de l’Artilleur, mars 2019.

    Pierre Lours

    Article paru sur le site de Polémia

    https://fr.novopress.info/