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L’immigration est devenue invasion, l’invasion submersion migratoire. La France et l’Europe sont cent fois plus colonisées, et plus gravement, qu’elles n’ont jamais colonisé elles-mêmes. La colonisation irréversible, c’est la colonisation démographique, par transfert de population.
Certains disent qu’il n’y a pas colonisation parce qu’il n’y a pas conquête militaire. Ils se trompent. L’armée de la conquête, ce sont les délinquants petits et grands, tous ceux qui rendent la vie impossible aux Français en leur nuisant de toutes les façons imaginables, des trop fameuses incivilités jusqu’au terrorisme, qui n’en est que le prolongement. Tous les auteurs d’attentats ont fait leurs premières armes dans la délinquance de droit commun. Il n’y a d’ailleurs pas de terroristes. Il y a un occupant qui, de temps en temps, exécute quelques otages, nous, comme l’ont toujours fait tous les occupants. J’appelle occupants tous ceux qui se déclarent tels, ou s’affichent tels par leur comportement.
Le changement de peuple, la substitution ethnique, le Grand Remplacement, sont l’événement le plus important de l’histoire de notre pays depuis qu’il existe, puisqu’avec un autre peuple l’histoire, si elle continue, ne sera plus celle de la France. La France a toujours à merveille assimilé des individus qui désiraient l’être, elle ne peut pas assimiler des peuples, et encore moins des peuples hostiles, vindicatifs, voire haineux et conquérants. Il faut une vanité sans nom, et une méconnaissance totale de ce que c’est qu’un peuple, pour imaginer qu’avec une population changée la France serait encore la France. Tous les mots sont menteurs mais le plus menteur de tous est celui de français, hélas. Il n’y a pas de djihadistes français, par exemple. S’ils sont djihadistes ils ne sont pas français.
Croire qu’il n’y a en France que des Français est une illusion totale. Il y a des envahisseurs et des envahis, des colonisateurs et des colonisés, des occupants et des occupés.
On ne met pas fin à une colonisation sans le départ du colon : l’Algérie en son temps nous l’a assez montré, hélas — bonne occasion pour nous de souligner, au demeurant, la différence de civilisation.
On ne met pas fin à une occupation sans le départ de l’Occupant. Il n’est d’autre issue que la remigration. Les mêmes qui la déclarent impraticable veulent faire venir en Europe quarante millions de migrants, quand ce n’est pas deux cents millions. Ils proclament l’homme entré dans une ère de migration générale. Qu’il migre et remigre, alors. Ce qui est possible dans un sens doit bien l’être dans l’autre, avec plus de moyens et de douceur.
L’heure n’est plus à la politique, aux élections, aux partis. 2022 est trop loin, le changement de peuple sera alors trop avancé, les remplaçants seront les arbitres de la situation, à moins qu’ils n’en soient tout à fait les maîtres. Et il n’y a, de toute façon, aucune chance de l’emporter jamais à un jeu dont l’adversaire possède toutes les cartes et dont il a fixé toutes les règles. Le pouvoir, ses banques, ses juges et ses médias veulent la substitution ethnique. Ils ne nous en protègent pas, ils l’organisent et la promeuvent. Ils ont drogué le peuple à l’accepter, par l’enseignement de l’oubli, la déculturation, la censure, la répression et les injections permanentes de haine de soi. Ils n’importent pas des travailleurs, d’autant qu’il n’y pas de travail et qu’il y en aura de moins en moins. Ils importent de futurs consommateurs, qu’ils ne se donnent même plus la peine de faire passer pour des réfugiés puisque l’immense majorité de ces migrants vient de pays où il n’y a pas la moindre guerre : orphelins, malades, jeunes gens aventureux ou conquérants, adolescents qui se sont disputés avec leurs parents ou qui ont eu maille à partir avec la police, commerçants qui ont fait de mauvaises affaires.
Vous dites que ces futurs consommateurs n’ont pas d’argent. Détrompez-vous, demain ils auront le vôtre, car les prétendus transferts sociaux ne sont, à la vérité, pas grand-chose d’autre que des transferts ethniques. L’Europe est le premier continent qui paie pour sa propre colonisation.
Un spectre hante l’Europe et le monde. C’est le remplacisme, la tendance à tout remplacer par son double normalisé, standardisé, interchangeable : l’original par sa copie, l’authentique par son imitation, le vrai par le faux, les mères par les mères porteuses, la culture par les loisirs et le divertissement, la connaissance par les diplômes, la campagne et la ville par la banlieue universelle, l’indigène par l’allogène, l’Europe par l’Afrique, l’homme par la femme, l’homme et la femme par des robots, les peuples par d’autres peuples, l’humanité par une posthumanité hagarde, indifférenciée, standardisée, interchangeable à merci.
De toutes les manipulations génétiques le Grand Remplacement, sorte de GPA appliquée à l’ensemble de la planète, est la pire. Le génocide par substitution, selon l’expression d’Aimé Césaire, est le crime contre l’humanité du XXIe siècle. Il est d’ailleurs bien singulier que les écologistes arrêtent à l’homme leur louable souci de biodiversité.
Le remplacisme s’estime désormais assez fort pour prendre en main directement la gestion du parc humain, sans intermédiaire. En France, Emmanuel Macron, qui en est dans le monde, avec Justin Trudeau, le représentant le plus achevé, a déjà neutralisé la microcosme, renvoyé dans leurs foyers les principaux acteurs de la vie politique française depuis trente ans, peuplé l’Assemblée de fantoches à sa solde, composé un gouvernement de rencontre, fait éclater tous les grandes partis. Il ne gouverne pas, il gère, comme il le ferait une banque ou une société anonyme.
Il sort de la politique par l’économie, par la finance et la gestion d’entreprise. Nous voulons en sortir par l’histoire. La question de l’indépendance ou de l’asservissement d’une grande nation, de la survie ou de la disparition d’une grande civilisation, ce n’est pas de la politique, cela : c’est de l’histoire. Charles de Gaulle — que nous célébrons aujourd’hui près de sa tombe, pour l’anniversaire de sa mort —, Charles de Gaulle à Londres, ce n’était pas de la politique. Jean Moulin à Lyon ce n’était pas de la politique. Jeanne d’Arc à Chinon non plus, ni Gandhi à Calcutta, ni aucun de ceux qui se sont levés pour l’indépendance de leur pays et pour la dignité de leur peuple.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui ce n’est pas un nouveau parti, pas même une union des droites : le refus du totalitarisme remplaciste n’est pas moins de gauche que de droite. Ce dont nous avons besoin c’est le rassemblement de tous ceux qui opposent un grand Non à l’islamisation et à la conquête africaine. Ce qu’il faut c’est un Conseil National de la Résistance, de la résistance européenne, car toutes les nations européennes sont invitées à mener à nos côtés le combat pour le salut de notre civilisation commune, celte, slave, germanique, gréco-latine, judéo-chrétienne et libre-penseuse.
Mon ami Karim Ouchikh, président du SIEL, et moi, Renaud Camus, avons décidé de constituer précisément cela, un CNR, ou CNRE. Nous proposerons publiquement de se joindre à nous à toutes les personnalités qui nous semblent animées du même désir de sauver notre pays et nous élargirons ainsi notre comité, par cooptation. Mais tous les Français et tous les Européens qui pensent comme nous sont invités à se mettre en relation avec nous et à nous apporter leur soutien. L’objectif est de constituer une force telle qu’il soit, dans l’idéal, inutile de s’en servir.
Cela dit, si par malheur il se trouvait que la seule alternative qui nous fût laissée soit la soumission ou la guerre, la guerre alors, cent fois. Elle n’aurait d’ailleurs rien de civil, malgré le nombre des collaborateurs et des traîtres. Elle s’inscrirait plutôt dans la grande tradition des combats pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour la libération du territoire et pour la décolonisation. Il faut sortir enfin de l’ère coloniale, dont nos colonisateurs nous disent tant de mal tout en nous colonisant. Il faut arrêter une bonne fois, si possible au-dessus de la Méditerranée, le balancier fou des colonisations et contre-colonisations.
Vive la France libre. Vive la civilisation européenne.
Renaud Camus 13/04/2018
Source : Conseil national de la résistance européenne
Crédit photo : Allocution de Renaud Camus aux assises de la remigration le 15/11/2014 (source : Bloc identitaire)
https://www.polemia.com/renaud-camus-a-droit-a-la-liberte-dexpression/
Environ 1500 personnes ont manifesté samedi après-midi à Cottbus contre la politique de réfugiés du gouvernement fédéral allemand et pour le contrôle des frontières. L’association « Zukunft Heimat » avait appelé à la manifestation.
Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles étaient écrits «Notre pays, nos règles» ou «L’amour de la patrie n’est pas un crime».
(…)
C’est nouveau, ça vient de sortir : même les « migrants » mineurs entrés seuls dans l’Union européenne (UE) ont désormais le droit de réclamer le regroupement familial (grand principe républicain légalisé et institutionnalisé en 1976 par Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République, par son Premier ministre de l’époque, Jacques Chirac, et par son ministre du Travail, Michel Durafour).
Ainsi en a décidé jeudi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui, « grand remplacement » en marche oblige et n’étant plus à un « appel d’air » près, a décrété que les mineurs « réfugiés » non accompagnés – y compris ceux qui prétendent être mineurs mais qui ne le sont pas – peuvent demander à être réunis avec leurs familles. Et cela même s’ils ont atteint la majorité lorsque le processus arrive à son terme.
Dans la série naïveté bien-pensante et « humanitaire » quand tu nous tiens, cette décision de la CJUE a toutes les chances de conduire à une augmentation des flux déjà considérables d’arrivées massives de « réfugiés » mineurs – et/ou prétendument mineurs – sur le sol européen. Soit une disposition scandaleuse et dangereuse qui, pour reprendre les propos tenus par les députés LR Fabien Di Filippo et Valérie Boyer lors de l’examen, le 21 février dernier, de la loi asile et immigration portée par Gérard Collomb, va ouvrir un peu plus de « nouvelles filières d’immigration », avec le risque de « voir des mineurs envoyés en tête de pont et mis dans les bateaux de réfugiés ». Des mineurs qui pourront faire venir leurs pères, leurs mères, leurs frères et leurs sœurs partout en Europe. Une extension et une incitation au regroupement familial qui ont tout d’une bombe migratoire.
Pierre Malpouge
Article paru dans Présent daté du 13 avril 2018
Chronique de Paysan Savoyard
(n°197 – avril 2018)
Le projet de loi du gouvernement intitulé « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » se présente comme un texte équilibré. Il affirme viser à la fois l’ouverture et la fermeté, en améliorant l’accueil des personnes en situation régulière et en éloignant du territoire les personnes en situation irrégulière.
Il n’en est rien en réalité : la fermeté affichée est un trompe-l’œil. Ce texte s’inscrit au contraire dans la longue chaîne des décisions qui, depuis près de soixante ans, visent à susciter et à organiser l’immigration massive en France.
Nous citerons ci-après les principaux articles du projet de loi et certains passages importants, avec le numéro de page correspondant, de l’étude d’impact annexée au projet de loi. Nous renvoyons d’autre part à cette précédente chronique, dans laquelle figure une présentation générale du dispositif de l’asile.
Il faut rappeler tout d’abord le contexte dans lequel ce projet s’inscrit : le rythme de l’immigration s’est encore accéléré depuis que M. Macron a été élu.
Les immigrés non européens entrés de façon régulière en France métropolitaine pour s’y installer (regroupement familial, étudiants, immigration de travail, asile) ont été 267.000 en 2017. Ce nombre, en augmentation de 14 % par rapport à l’année précédente, constitue un record, jamais atteint jusqu’à présent (voir cette chronique).
Les demandes d’asile sont elles aussi en augmentation constante. En 2017 elles se sont élevées à 92.830 (73.689 premières demandes + 19.141 mineurs accompagnant le demandeur). Ce nombre, en augmentation de 18 % par rapport à l’année précédente, est là aussi un record (pages 29 et 58 de l’étude d’impact).
Encore faut-il ajouter à ces chiffres les « demandeurs placés sous procédure Dublin », c’est-à-dire les personnes demandant l’asile en France alors qu’elles sont entrées en Europe dans un autre pays que la France (les accords de Dublin prévoient d’une part que c’est le premier pays dans lequel l’étranger a été enregistré qui doit traiter la demande d’asile, et d’autre part que l’étranger concerné, s’il a gagné un autre pays d’Europe, doit être reconduit dans le pays qui traitera sa demande).
Le nombre des « dublinés » entrés en France en 2017 et ayant présenté une demande d’asile est de près de 30.000 personnes. Le nombre total de nouvelles demandes d’asile présentées en France, mineurs accompagnants compris, atteint donc en 2017, 121.200 (p. 10).
Selon une enquête de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France, publiée le 12 avril, 48 % des Franciliens ont été agressés volés ou cambriolés ces trois dernières années. Néanmoins, ce chiffre est en baisse de quatre points par rapport à la dernière étude datant de 2015. Sachant qu’il y a chaque année en France environ 3,7 millions de crimes et délits, cela signifie donc que 55 % de ces derniers sont commis en Ile-de-France alors que cette dernière ne représente qu’environ 20 % de la population. Parmi les délits ou crimes les plus cités, les cambriolages de logements et les atteintes aux véhicules arrivent en tête avec plus d’un tiers de Franciliens touchés. Les vols commis sur les personnes et sans violence touchent 10,5% des personnes interrogées.
D’autre part, si on en croît la radio étatique France Info, près de 51% des Franciliens déclarent se sentir en insécurité, dont 38 % dans les transports en commun, ce sentiment d’insécurité touchant davantage les habitants de HLM que les autres, avec notamment une crainte d’être seul dans son quartier le soir. 62,6% des Franciliens désignent le risque d’attentat comme étant le problème le plus préoccupant pour la société française.
Notons que le racisme, poste numéro un de la mobilisation médiatique et étatique, représente très exactement 0,03 % des crimes et délits en France et est en chute libre (-44 % entre 2015 et 2016). Le tout est conforme au vieil axiome de sociologie : « Moins une chose est vitale, plus elle cristallise les antagonisme ».
Hristo XIEP
http://www.medias-presse.info/48-des-franciliens-ont-ete-agresses/90283/
La Mer Méditerranée a vu d’innombrables empires croître et décliner. En est-on fini avec les grands rêves autour de cet espace géopolitique crucial ?
Pour Jean-Paul Gourévitch, les rêves d’empires sont devenus des rêves de passage.
Marc Rousset
En date du 15 mars 2018 à 73 miles nautiques de la Libye, une bataille navale a eu lieu en Méditerranée entre l’« Open Arms » de l’ONG catalane Proactiva et un bâtiment patrouilleur des garde-côtes libyens.
Le code de bonne conduite imposé par l’Italie aux organisations internationales d’aide aux clandestins interdit aux ONG d’entrer en contact avec les réseaux des passeurs, ainsi qu’ils avaient pris la détestable habitude de le faire, en convenant d’un lieu de rendez-vous avant même que les clandestins ne soient officiellement naufragés. C’est ainsi que le « Luventa », navire allemand de l’ONG « Jugend Rettet » a été saisi à Lampedusa.
Formée et équipée par l’Union européenne depuis juin 2016 dans le cadre de l’opération Sophia contre « le trafic de migrants » en Méditerranée, la marine libyenne est de plus en plus efficace. Le 15 mars, les Libyens sont informés par un centre maritime basé à Rome, de la présence d’une embarcation surchargée en difficulté à 73 miles de leurs côtes.
Une véritable course navale s’engage alors avec le patrouilleur qui croise l’Open Arms beaucoup plus lent à 10 miles du lieu de naufrage. Furieux, les « humanitaires » mettent à l’eau deux puissants zodiacs qui reprennent l’avantage sur les Libyens et arrivent les premiers sur les lieux. Pendant deux heures, au beau milieu de la mer, les zodiacs humanitaires attendent l’Open Arms, empêchent les manœuvres du patrouilleur ainsi que les naufragés de monter dans le bateau libyen. Finalement le patrouilleur s’écarte et, après une escale à Malte, l’Open Arms est placé sous séquestre par la justice italienne.
L’ONG catalane avait, en fait, lancé un concours avec les gardes – côtes libyens pour que les clandestins africains ne retournent pas en Afrique. La hantise des ONG, c’est qu’un jour les Européens découvrent les vertus de la fermeté australienne ; aujourd’hui il n’y a pas plus de victimes car aucun immigré clandestin indonésien ne tente la traversée sachant qu’il sera renvoyé dans son pays ou acheminé vers un lieu de rétention sur une île quelconque par la marine de guerre australienne.
Selon un sondage réalisé par la Fondation Szazadveg sur l’immigration clandestine, 78%des Européens sont favorables à un contrôle plus serré des frontières externes de l’Union Européenne. Ils font confiance aux États et non pas à l’UE pour sécuriser les frontières. 68% ont une peur « forte » ou « modérée » de l’arrivée massive des migrants africains au cours de la décennie à venir. Ils y voient une augmentation à venir de la criminalité et du terrorisme.
La majorité des sondés ne croit pas aux discours sur les besoins humanitaires des « réfugiés et autres demandeurs d’asile qui ont pour seule motivation : l’économie, les « allocations braguette » et les aides sociales. 73% pensent que l’immigration constitue une charge économique majeure. Bref, un grand malheur et non pas une chance pour l’Europe et la France !
Quand les États européens vont-ils enfin se décider à faire respecter leurs frontières, comme le faisaient leurs pères, en envoyant leur marine de guerre pour empêcher les traversées au large des côtes grecques et turques, plutôt que de payer une rançon de 3 milliards d’euros par an au Sultan Erdogan de la Sublime Porte ?
L’arrivée des migrants en provenance d’Afrique n’a rien d’inéluctable. Les Européens ont cette chance d’avoir une barrière naturelle méditerranéenne que n’ont pas les États-Unis avec les clandestins hispaniques.
Les ONG en Méditerranée ne sont en fait que des idéologues “droit de l’hommiste”, utopiques, inconscientes, irréalistes, décadentes, des passeurs de migrants, des ennemis de l’identité et de la civilisation européenne.
Verrons-nous, un jour, à Tourcoing, des bus réservés aux femmes ?
En Belgique, le parti Islam, qui prône l’instauration de la charia et, plus concrètement, la fin de la mixité dans les transports en commun, va présenter des candidats aux élections municipales dans un grand nombre de villes de Wallonie et de la région bruxelloise. Il a deux conseillers sortants et espère multiplier leur nombre par cinq.
Ses représentants, s’ils sont effectivement élus, ne constitueront pas pour l’instant un danger et seront incapables d’appliquer leur programme antidémocratique. Mais tout peut basculer dans quelques années avec l’accroissement du nombre de musulmans et le repli de ces derniers sur des bases communautaires, d’autant plus qu’outre-Quiévrain, des islamistes « modérés » pratiquent l’entrisme dans des partis « compatibles ». En effet, par souci de diversité, beaucoup de formations politiques nomment des fidèles de Mahomet à des places éligibles en se contentant d’une adhésion formelle à leur programme. Le nombre de conseillers musulmans ne cesse d’augmenter et si ces derniers ne sont pas tous aussi extrémistes que le parti Islam, ils font souvent passer les intérêts de leur communauté avant ceux de la formation qui les a fait élire. Ce phénomène est accentué par une particularité de la loi électorale belge qui permet de modifier l’ordre des listes proposées (le scrutin est proportionnel). Beaucoup de musulmans profitent de cette disposition pour favoriser leurs coreligionnaires alors que l’inverse ne se produit pas.
En France, les partis islamiques sont encore au stade embryonnaire. Ils sont, en outre, divisés entre les formations dominées par les partisans du turc Erdoğan (qui bénéficient du soutien financier d’Ankara) et celles qui représentent les personnes d’origine maghrébine. Mais ne nous leurrons pas. Tôt ou tard, nous aurons des députés intégristes, surtout avec l’introduction d’une dose de proportionnelle. 5 % des votants, c’est trois députés élus à la proportionnelle… Certes, en première approche, cela n’aurait pas d’incidence majeure en termes de rapport de force. Mais l’impact symbolique et psychologique serait très fort, comme on peut l’imaginer. En outre, le rôle des islamistes pourrait devenir capital si aucune majorité ne se dessinait à la Chambre. Ils pourraient faire l’appoint d’une formation de gauche en échange de concessions (voile à l’école, loi sur le blasphème, fin du porc dans les cantines, programmes de l’enseignement à la carte pour les élèves…). L’islamo-gauchisme n’est pas un vain mot et, déjà, il existe des liaisons un peu troubles entre ces deux tendances. En outre, le nombre de musulmans ne cesse de croître. Or, une étude récente montre la radicalisation et le séparatisme de la jeunesse musulmane. Les deux tiers d’entre eux sont favorables à la charia, contre un tiers pour leurs aînés. Le Parlement n’est pas le problème principal que la France va affronter. Tôt ou tard, des listes islamiques pourraient prendre le contrôle de municipalités où le poids démographique des musulmans est prépondérant.
Verrons-nous, un jour, à Tourcoing, des bus réservés aux femmes ?
Christian de Moliner
Tribune reprise de Boulevard Voltaire