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immigration - Page 852

  • Les « migrations climatiques », armée de réserve de l’idéologie immigrationniste

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    Par André Posokhow, consultant ♦ En 2014 s’est tenu un colloque de l’Institut de Géopolitique des Populations sur l’immigration humanitaire au cours duquel un éclairage avait été jeté par Polémia sur une nouvelle forme de transfert de populations : les migrants ou réfugiés que l’on qualifie d’environnementaux, écologiques ou climatiques.
    Ce type de migrants constitue-t-il-il la conséquence d’un supposé accroissement des catastrophes écologiques ou naturelles ou est-il tout simplement le résultat d’une explosion démographique incontrôlée dans de nombreux pays, surtout africains ?
    En tout cas les immigrationnistes de tout poil et notamment les institutions internationales comme l’Organisation Internationale pour les Migrations, la Banque Mondiale et le secrétaire général de l’ONU, prédisent d’une manière insistante un raz-de-marée humain qui se compterait en dizaines, voire en centaines de millions de personnes et qu’ils qualifient d’inévitable, nécessaire et fortement souhaitable pour nous.
    Il s’agit d’une menace gravissime qui s’appuie sur les bons sentiments et la repentance des Occidentaux.

    Une menace annoncée comme planétaire

    Le concept

    L’Organisation internationale des migrations (OIM) retient la définition suivante des migrants climatiques :

    « On appelle migrants environnementaux les personnes ou groupes de personnes qui, essentiellement pour des raisons liées à un changement environnemental soudain ou progressif influant négativement sur leur vie ou leurs conditions de vie, sont contraintes de quitter leur foyer ou le quittent de leur propre initiative, temporairement ou définitivement, et qui, de ce fait, se déplacent à l’intérieur de leur pays ou en sortent. »

    Les causes premières

    L’OIM évoque un changement environnemental soudain. Il est vrai que notre époque semble connaitre  un accroissement  des catastrophes écologiques, que celles-ci soient soudaines et brutales ou prennent la forme d’une dégradation lente de l’environnement : inondations, désertification, érosion, tremblements de terre, éruptions volcaniques, raz de marée, sécheresses, cyclones.

    L’instrumentalisation et la grande menace du réchauffement climatique

    La question des migrants ou réfugiés environnementaux prend de l’ampleur du fait des préoccupations nées du réchauffement climatique. Le GIEC considère que les catastrophes écologiques liées au « global warming » : fonte des glaciers, désertification, montée du niveau des mers, cyclones, inondations, etc devraient se multiplier dans le futur et menacer en priorité les pays du sud. Beaucoup  de voix s’élèvent pour déclarer qu’il est urgent de réagir.

    Des chiffres impressionnants

    En 2002 la Revue européenne des migrations internationales estime  que si le niveau des mers s’élevait d’un mètre, ce serait 300 millions de personnes qui seraient affectées. Des iles comme les Maldives ou des zones deltaïques comme le Bangladesh seraient rayés de la carte.

    Il a été estimé en 2002 (Sciences humaines – les migrations internationales) que d’ici 2050 ce serait de 200 millions à 1 milliard de réfugiés environnementaux qui pourraient être contraints de migrer. Ce milliard semble évidemment excessif. Il n’en demeure pas moins que la flot humain qui déferlerait est annoncé, avec quelque complaisance d’ailleurs, comme immense.

    Gardons notre calme

    Tout d’abord, dans la mesure où le GIEC est cité, l’intention politique de la problématique apparaît clairement. Si le réchauffement climatique bénéficie d’un consensus général il est tout de même contesté dans ses causes et même dans sa réalité actuelle et il n’est pas assuré qu’il soit inéluctable. Il sert surtout à donner mauvaise conscience aux pays occidentaux et à imposer à leurs citoyens des obligations morales de taille planétaire au détriment de leurs intérêts nationaux ou continentaux.

    Les catastrophes climatiques ou sismiques ont toujours existé  mais l’explosion et  la densification démographiques mondiales, notamment celles de l’Afrique, dramatisent considérablement leurs conséquences. Quand on pense qu’un pays dénué de ressources comme le Niger a vu sa population passer de 3 millions d’habitants en 1960 à 20 millions en 2016, il est loisible de s’interroger sur les causes réelles des migrations climatiques et à qui incombent les véritables responsabilités.

    Nombre d’experts soulignent que la relation entre migration et environnement est complexe et critiquent la notion même de réfugié environnemental. En effet, les causes des migrations demeurent multiples et complexes et obligent à tenir compte de l’ensemble des causes et des déterminants des migrations internationales. C’est probablement à cette réflexion qu’il faut associer l’adverbe « essentiellement » de la définition de l’OIM.

    En réalité on peut conjecturer aisément que la question climatique pourrait servir de paravent à de nouvelles migrations de type économique, désireuses de profiter des pompes aspirantes que nous mettons stupidement à leur disposition, et à un nouvel et immense couloir de la submersion migratoire de l’Occident.

    Le prophète : Philipulus Gemenne

    Qui est François Gemenne ?

    François Gemenne (né à Liège en 1980) est professeur à l’Université de Liège. Il est chercheur et professeur à Sciences Po. Spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et des questions migratoires, il s’est fait une spécialité des migrations climatiques et se confectionne un avenir personnel radieux grâce à un grand sens de la communication qui le conduit à annoncer l’apocalypse de la submersion migratoire pour demain du fait du « global warming ».

    Que propose-t-il ?

    La question du statut juridique international des migrants climatiques

    Réfugiés, déplacés, migrants, il persiste un flou autour de la définition même des déplacés climatiques transnationaux ce qui explique qu’il  n’existe pas de statut juridique international qui leur ait été attribué. Mais la question est posée et suscite des dissentiments.

    Pour l’OIM, cette catégorisation a son importance. « Savoir s’il faut qualifier les personnes déplacées par les changements du climat de “réfugiés climatiques” ou de “migrants climatiques” n’est pas seulement affaire de sémantique » explique-t-elle. « Selon que l’on acceptera l’une ou l’autre définition, les implications au regard du droit international se traduiront par des obligations bien réelles pour la communauté internationale. »

    En revanche, « la création d’un statut spécifique ne saurait être considérée comme la ‘solution miracle’ », prévient Gemenne dans l’Humanité.fr en 2016. Le chercheur plaide pour une approche globale des flux migratoires sans catégoriser les réfugiés. On voit bien où il veut en venir. Une telle approche globale ferait sauter bien des obstacles  et ouvrirait toutes grandes les portes à un tsunami migratoire, tout un chacun pouvant se plaindre du temps qu’il fait.

    L’appel à la gouvernance mondiale des migrations

    Selon Gemenne, s’exprimant en 2011, il faut voir encore plus loin : « Il faut déjà réfléchir à un scénario de fort réchauffement, qui impliquerait une nouvelle distribution des populations à la surface du globe. Certaines zones ne seront plus vivables, et leurs habitants devront migrer. Il vaudrait mieux y penseraujourd’hui, plutôt qu’avoir à décider dans l’urgence.
    Pour le moment, les Etats gèrent ce problème d’une manière uniquement réactive, seulement après une catastrophe naturelle. Ils fonctionnent sur une base irrationnelle, gouvernée par la peur. Les réfugiés climatiques sont toujours perçus par les Etats comme des bombes à retardement. Les migrations doivent donc devenir un enjeu de coopération internationale : les pays développés doivent reconnaître leur responsabilité et financer les stratégies d’adaptation au changement climatique des pays en développement. Un premier pas a été esquissé avec le sommet de Cancun : les politiques migratoires seront financées par le Fonds vert pour le climat. Mais il restera encore à mettre en place un régime de gouvernance globale des migrations, sous l’égide des organisations internationales. »

    Où en sommes-nous au plan politique et international ?

    L’étude de la Banque mondiale

    Selon une étude de la Banque mondiale (BM) publiée en mars 2018, le changement climatique pousserait, d’ici 2050, 143 millions de personnes à migrer en Afrique subsaharienne, en Asie du sud et en Amérique latine aussi bien sous une forme interne qu’internationale.

    Pour la BM, la crise est évitable : selon le rapport, les pays pourraient réduire de 80 % le nombre de personnes qui seront contraintes de migrer à cause du changement climatique en améliorant les politiques publiques dans trois principaux champs d’action :

    – Réduire sans tarder les émissions de gaz à effet de serre ;

    – Intégrer la migration climatique dans la planification du développement ;

    – Investir maintenant pour améliorer les connaissances sur les migrations climatiques locales.

    En résumé, des propositions prudentes et technocratiques.

    L’ONU : un point de vue modéré

    Certes, en 2011, l’ONU a semblé appeler à la reconnaissance d’un statut juridique pour les réfugiés environnementaux. Gutteres, le secrétaire général de l’ONU, évoque souvent dans ses discours les migrations climatiques comme il le fit en janvier 2018.

    Il semble que le point de vue affiché de l’ONU est aujourd’hui officiellement plus réservé sur la question d’un statut juridique international et qu’elle privilégie une approche régionale plutôt que mondiale sur la question des réfugiés climatiques.

    Le point de vue activiste de l’Organisation Mondiale Pour les Migrations (OIM)

    En revanche, l’OIM a une vision clairement plus activiste que sa maison-mère, l’ONU, et s’implique nettement dans le thème des migrations climatiques en faveur de leur intégration dans la gestion générale des migrations.

    C’est ce qui ressort clairement des publications régulières de l’OIM et plus particulièrement de celle de 2018 : « OIM’s engagement in Migration Environment and Climate Change ».

    Ces prises de position sont à rapprocher de celles de l’OIM en faveur d’un droit international et d’une gouvernance mondiale des migrations dans le cadre du futur pacte mondial.

    Et en France ?

    Pour l’ONG immigrationniste France Terre d’Asile, le changement climatique n’est pas admis, en France, comme un argument recevable pour une demande d’asile en tant que tel, mais il peut être pris en compte et ajouté au dossier dans certains cas. C’est le bout du pied dans la porte.

    Selon Libération, plusieurs députés travaillent autour de Matthieu Orphelin sur les migrations climatiques dans le cadre du projet de Loi Asile et Immigration. Ils pourraient déposer un amendement pour proposer de « préparer une stratégie nationale et européenne » sur cette question. A priori, cet amendement ne devrait guère avoir de succès mais le débat aura été officialisé dans notre pays.

    Conclusion

    Comme nous l’avons souligné dans notre dernier article, les migrations climatiques constituent l’armée de réserve de l’idéologie immigrationniste destinée à submerger les obstacles qui subsistent face à son utopie destructrice de notre civilisation.

    Dans l’état actuel des choses, le péril dans toute son ampleur ne semble pas immédiat. Il serait cependant étonnant que le Pacte mondial pour les migrations n’aborde pas cette question dans les quelques mois à venir sous la forme atténuée ou biaisée de dispositions visant le statut juridique des migrants environnementaux et d’une gestion supranationale des migrations.

    En effet s’impose de plus en plus un courant de pensée important en faveur d’une gouvernance mondiale des migrations et qui vise, à terme, à superposer une autorité planétaire aux pouvoirs publics nationaux, thème qui est celui de l’ouvrage de Bertrand Badie : « Pour un autre regard sur les migrations. Construire une gouvernance mondiale ».

    André Posokhow 07/05/2018

    Crédit photo : Chancellerie de l’Equateur [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/les-migrations-climatiques-armee-de-reserve-de-lideologie-immigrationniste/

  • Suède : militant pour l’accueil des migrants, elle se fait violer par 2 d’entre eux

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    Rappelons que la Suède – l’un des pays les plus ouverts à l’immigration – a désormais le 2e plus haut nombre de viols par an (derrière l’Afrique du Sud libérée de l’apartheid).

    D’après les statistiques officielles, une Suédoise sur 4 sera violée.

    Une Suédoise « d’une quarantaine d’années a été brutalement violée par un adolescent afghan, tandis qu’un autre migrant la molestait », a-t-il été expliqué dans un tribunal du pays.

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  • France Inter s’intéresse à la « ré-émigration » des Sénégalais

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    On les appelle les « repats » pour « repatriés », par opposition aux « expats » ou « expatriés ». Un phénomène auquel s’est intéressé France Inter, dans un reportage au Sénégal. Le média n’hésite pas à utiliser le verbe « ré-émigrer » pour décrire ces immigrés partis vers l’Europe, puis retournés en Afrique, et plus spécifiquement au Sénégal, au nom du patriotisme.

    Il s’agit essentiellement de personnes diplômées et qualifiées, désireuses de retrouver leur famille. Ces « repats » décrivent leur désillusion devant la conjecture économique française difficile, ainsi que le sursaut identitaire qu’ils ont observé chez les Français, peu accueillants envers les nouveaux arrivants.

    A noter que ces retours sont soutenus financièrement par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration. Ainsi, à défaut d’avoir été une chance pour la France, ces immigrés ont choisi d’être une chance pour leur pays d’origine.

    https://fr.novopress.info/

  • IMMIGRATION ZÉRO ET RELANCE DE LA NATALITÉ EN EUROPE DE L’EST : MACRON, C’EST L’INVERSE !

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    La loi Collomb « anti-immigration » qui vient d’être votée en première lecture est de la poudre aux yeux « en même temps » pour naïfs ! C’est l’arbre qui cache la forêt de l’invasion migratoire, du remplacement de population en voie d’accélération rapide. Macron, dernier avatar de la gauche, suite au coup d’État médiatico-juridico-politique pour évincer Fillon, applique la politique droits-de-l’hommiste de destruction des peuples européens.

    Le doublement de 45 à 90 jours de la durée de séjour maximal en centre de rétention administrative n’aura aucun effet car la décision finale est laissée au juge des libertés. Les quelques places supplémentaires pour les demandeurs d’asile et pour les centres provisoires d’hébergement de réfugiés ne vont diminuer en rien les arrivées migratoires en amont. Quant à l’idée de vérifier le statut des personnes dans les centres d’hébergement d’urgence par des « équipes mobiles », elle a déjà été vidée de sa substance, suite aux cris d’orfraie des associations.

    En 2017, 120.000 immigrés clandestins, le plus souvent pour des seules raisons économiques, ont demandé un asile politique vide de sens qui ne signifie plus rien. Quant à la honteuse et folle immigration « régulière », elle a explosé, pour passer de 125.000, en 1995, à 262.000, en 2017 ! La France de Macron croule aussi sous le nombre des « dublinés » qui relèvent d’un autre pays européen mais qui s’installent en France en raison du laxisme de notre législation. Une loi votée sous Hollande annulant une rétention sur cinq n’a pas été abrogée par Collomb, pas plus que la circulaire Valls de 2012 contribuant à l’augmentation des régularisations d’étrangers en situation irrégulière de plus de 30 % en 5 ans. En 2017, le nombre d’éloignements des clandestins n’était que de 15.000, dont 6.600 seulement en dehors de l’Union européenne, soit quelques milliers d’expulsions de plus – une goutte d’eau ridicule en augmentation de 10 % par rapport à 2016, face au tsunami migratoire extra-européen !

    En Europe de l’Est, c’est tout le contraire : immigration zéro et politique nataliste des Européens de souche. Viktor Orbán octroie des prêts et une TVA préférentielle pour l’achat d’une maison à toute famille s’engageant à avoir trois enfants en dix ans. En Pologne, la politique nataliste du parti Droit et Justice a relancé les naissances d’une façon significative depuis 2016. Poutine, lui, a prévu un budget d’aide à la famille de 7,2 milliards d’euros jusqu’en 2020 avec un « bonus bébé » de 150 euros par mois pour les parents modestes dès le premier enfant – à comparer avec le salaire moyen, en Russie, de 450 euros par mois.

    Sous l’impulsion de l’Église orthodoxe, l’État russe combat avec succès l’avortement. Quand on en arrive, en France, à 220.000 avortements par an, soit une mortalité infantile peut-être comparable à celle que connaissait la France sous Louis XIV et un chiffre comparable à l’immigration régulière extra-européenne de 262.000 personnes par an, cela ne regarde plus seulement les femmes et leur vie personnelle, mais aussi la nation France et la civilisation européenne pour les question existentielles de leur survie, de leur renouvellement et de leur avenir.

    Hollande et Macron ont pratiqué la démolition de la politique familiale en fiscalisant les majorations de retraite aux parents ayant eu au moins trois enfants, en s’attaquant au quotient familial, en modulant les allocations familiales en fonction des revenus, etc. Pas étonnant, dans ces conditions, qu’en 2017, seulement 767.000 bébés soient nés en France, troisième année de baisse consécutive. L’exception démographique française en Europe est en train de disparaître tandis que Macron préfère subir l’invasion migratoire de masse.

    « La démographie est le destin », disait Auguste Comte.

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-zero-relance-de-natalite-europe-de-lest-macron-cest-linverse/

  • Condamnation d’Eric Zemmour : Le Monde invente un délit d’islamophobie

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le journaliste et polémiste Eric Zemmour a été condamné par la Cour d’appel de Paris à une amende de 5000 euros pour provocation à la haine religieuse.

    L’article du Monde titre lui sur une condamnation en « islamophobie ».

    Il n’existe pourtant aucun délit d’islamophobie dans le Code pénal, on n’est jamais condamné pour une peur, mais pour un acte ou une exhortation. Sur le fond, cette affaire concerne des propos tenus en 2016 sur le plateau d’une émission de télévision qui selon la Cour justifient des discriminations et prennent les musulmans dans leur globalité. Il y évoquait notamment une « invasion » des musulmans, et la nécessité pour ceux-ci de faire un choix entre leur religion et la France. On lui reproche également d’avoir évoqué une islamisation de certains territoires de banlieue, en prenant pour exemple la pratique massive du port du voile.

    En revanche, la cour a jugé que des propos qui lui avaient valu une condamnation en première instance ne tombaient pas sous le coup de la loi.

    Notamment celui portant sur l’idée que « tous les musulmans » considèrent les terroristes comme de « bons musulmans ». Selon les juges, il n’y a pas dans ces propos d’incitation à la haine. Or, l’élément qui constitue le délit doit être clairement un appel ou une exhortation. Les poursuites contre Zemmour avaient été engagées par l’association EuroPalestine, à qui Eric Zemmour devra verser un euro symbolique, en plus de s’acquitter des frais de justice.

    La Cour de cassation a récemment annulé une autre condamnation du polémiste pour le même motif.

    Dans un journal italien en 2014, Eric Zemmour avait effectivement déclaré que le Coran était le « code civil des musulmans ». Selon la Cour, cette décision était insuffisamment justifiée, et a renvoyé l’affaire devant les premiers juges.

    Si la liberté d’expression paraît de plus en plus corsetée, il n’existe toujours pas pour le moment de délit d’islamophobie, sauf dans les rédactions de certains médias.

    https://fr.novopress.info/

  • Emmanuel Macron face à l’immigration : l’esbroufe pour masquer le vide [Partie 3]

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    Par Robert Martin ♦ Un de nos lecteurs nous a récemment contactés. Fonctionnaire retraité ayant assuré un rôle important au sein du dispositif judiciaire entourant la demande d’asile en France, il est théoriquement soumis à un devoir de réserve, nous avons donc respecté son anonymat en modifiant son nom. Néanmoins, face aux actions d’Emmanuel Macron et notamment à sa loi Asile et Immigration, il a décidé de nous communiquer plusieurs textes. Nous avons décidé de publier en 5 parties un grand texte solidement documenté sur le projet de loi d’Emmanuel Macron et, plus globalement, sur les mesures qu’il faudrait adopter pour gérer efficacement la crise migratoire.
    Après une première partie dédiée à l’analyse globale du texte Asile et Immigration, et un commentaire détaillé du rapport du Conseil d’Etat sur ce projet de loi, Robert Martin analysera ici le manque de sérieux du projet de loi.
    Polémia

    Le projet de loi, dans son état actuel, n’aborde aucun des problèmes fondamentaux qui bloquent l’action gouvernementale en matière de contrôle de mouvements migratoires :

    Un décalage majeure entre la Constitution et la réalité

    Décalage majeur entre le droit d’asile tel qu’il est prévu dans la constitution française…
    Le droit d’asile découle du préambule de la Constitution qui affirme que « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République ». Il a été consacré par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 13 août 1993 : « Considérant que le respect du droit d’asile, principe de valeur constitutionnelle, implique d’une manière générale que l’étranger qui se réclame de ce droit soit autorisé à demeurer provisoirement sur le territoire jusqu’à ce qu’il ait été statué sur sa demande ».

    … et ce qu’il est progressivement devenu :
    Une personne qui sollicite l’asile en France peut obtenir l’une ou l’autre des deux formes de protection suivantes.

    A. Le statut de réfugié
    Il est reconnu :
    • en application de la convention de Genève du 28 juillet 1951 sur le statut des réfugiés qui définit le réfugié comme « toute personne (…) qui (…) craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays… » ; à noter une évolution sur la notion d’appartenance à un groupe social « à risques » qui inclut maintenant les préférences sexuelles (LGBT) dans les pays où ces pratiques sexuelles peuvent donner lieu à des poursuites pénales (dans 76 pays essentiellement musulmans) ;
    • en application du préambule de la Constitution, « à toute personne persécutée en raison de son action en faveur de la liberté » ;
    • à toute personne sur laquelle le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) exerce son mandat aux termes des articles 6 et 7 de son statut (« mandat strict »).

    B. La protection subsidiaire
    Elle est octroyée à la personne qui ne remplit pas les critères ci-dessus mais qui établit « qu’elle est exposée dans son pays à la peine de mort, à la torture ou à des peines ou traitements inhumains ou dégradants, ou, s’agissant d’un civil, à une menace grave, directe et individuelle contre sa vie ou sa personne en raison d’une violence généralisée résultant d’une situation de conflit armé interne ou international ».
    La qualité de réfugié et le bénéfice de la protection subsidiaire sont reconnus sans considération de l’auteur des persécutions ou des mauvais traitements qui peut donc être un acteur non étatique, dès lors que les autorités ne sont pas en mesure d’apporter une protection.
    Là encore, on constate une extension très nette de cette protection subsidiaire qui visait à l’origine des situations du type de l’Algérie dans les années 90 ou de l’Irak et de l’Afghanistan d’aujourd’hui (paragraphe 1) à des relations de mauvais voisinage envenimées par des traditions anciennes (loi du sang appelée kanun en Albanie) et une certaine inefficacité des forces de l’ordre et de la justice (paragraphe 2). On arrive donc à ce cas paradoxal où les ressortissants albanais ont constitué le groupe le plus important des requérants ayant déposé en 2017 un recours devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) alors que l’Albanie est classée parmi les 16 pays considérés comme sûrs par Décision du 9 octobre 2015, du conseil d’administration de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).
    Ne serait-il pas nécessaire de modifier la Constitution préalablement à l’adoption de ce projet de loi ?

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  • CHRISTIANE TAUBIRA, LA MADONE DES MIGRANTS, EST DE RETOUR…

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    Il y avait longtemps que Christiane Taubira ne nous avait gratifiés de son auguste et délicieuse personne. Était-ce pour envoyer à ses bien-aimés compatriotes un virtuel joli bouquet de muguet qu’elle s’est exprimée, le 30 avril 2018 ? En fait de muguet, ce sont plutôt des chardons par charrettes entières que l’ancien garde des Sceaux a déversés sur les Français !

    Regard dur, voix tranchante, ton qui enfle au fur et à mesure de sa diatribe savamment étudiée, Taubira table sur l’émotion et la culpabilisation, jamais sur la raison. Comment, « nous sommes 67 millions et nous sommes terriblement effrayés à l’idée d’accueillir 24.000 personnes » ? ironise-t-elle. Cela dirait même « des choses terribles sur nous », poursuit « l’icône » nationale. « Nous » ? Ah, pardon, Christiane n’est pas de ceux-là.

    Madame Taubira pleure ainsi sur cette bagatelle de 24.000 personnes, « notamment les femmes, les jeunes filles, les enfants éperdus » – représentant pourtant, selon nombre d’autorités et organismes associatifs, une écrasante minorité parmi les migrants – qui « [risqueraient] tout ça juste pour pouvoir s’inscrire aux allocations familiales » ? Allons donc ! Christiane Taubira dénonce « des imbécillités aussi énormes, aussi énormes » [deux fois, NDLA], aussi incompréhensibles, aussi absurdes ».

    Mais de quel côté se situe le « sens de la réalité très dilué », pour reprendre les mots de Mme Taubira, de ces sans-cœur de Français, alors qu’Emmanuel Macron lui-même affirmait, devant des étudiants américains, le 25 avril, que « 90 % des gens venant d’Afrique viennent pour des raisons économiques » ? De quel côté se trouve le « sens de la réalité très altéré » quand, à ces 24.000 passages en force, s’ajoute une immigration légale en constante augmentation ? Ah, mais elle a raison, Christiane Taubira, on ne va quand même pas mégoter pour 24.000 migrants alors qu’on a délivré 205.000 titres de séjour en 2015, 227.550 en 2016 et 262.000 en 2017 !

    Alors, est-ce réaliste de continuer, n’en déplaise à Taubira, quand depuis des années l’on constate que le vivre ensemble dont se gargarisent les immigrationnistes a engendré tout l’inverse, avec des communautarismes de plus en plus exacerbés ?

    Dans quel monde vit l’ex-indépendantiste guyanaise qui déplorait pourtant que les Guyanais finissent par être dépossédés de leur terre, pour se focaliser sur « 24.000 personnes en détresse » au sein desquelles se glisseront fort possiblement quelques terroristes islamistes, et occulter celle de millions de Français qui ne peuvent plus se soigner, qui subissent un environnement terriblement dégradé, à qui l’État impose de s’adapter à des coutumes rétrogrades et qui pleurent encore leurs morts assassinés ?

    Sur Brut, Christiane Taubira nous a donc fait sa grosse colère. Peut-être qu’elle se languit, depuis qu’elle est à la retraite. Alors, elle hausse le ton, l’autoritaire Christiane Taubira pour qui ces dizaines de milliers de clandestins supplémentaires pleins de vigueur sont loin de représenter « toute la misère du monde ».

    Il manque une « parole politique forte » pour dénoncer « ces imbécillités énormes, incompréhensibles, absurdes » que répandent ces idiots de Français insensibles à la détresse du monde entier ? Christiane se verrait bien y remédier ? Non merci, la démocrate Taubira ne nous manque pas.

    http://www.bvoltaire.fr/christiane-taubira-madone-migrants-de-retour/

  • Pays-Bas : 85% des infiltrés sont toujours au chômage après deux ans et demi de présence sur le territoire

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est ce que vient de révéler le quotidien néerlandais De Telegraaf. Après deux ans et demi, seuls 15% des infiltrés ont un emploi.

    Jan van de Beek, chercheur sur les migrations, explique à notre confrère que « les emplois particulièrement peu qualifiés ne sont pas attrayants pour les migrants, car les avantages qu’ils reçoivent sans rien faire sont parfois tout aussi élevés que les revenus qu’ils peuvent tirer d’un emploi « bas de gamme » ».

    Rappelons que, selon la terminologie employée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et par la quasi-totalité de la classe politique israélienne, on désigne par « infiltré » tout étranger qui s’est introduit illégalement sur le territoire national.

    https://fr.novopress.info/

  • Emmanuel Macron face à l’immigration : l’esbroufe pour masquer le vide [Partie 2]

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    Par Robert Martin ♦ Un de nos lecteurs nous a récemment contactés. Fonctionnaire retraité ayant assuré un rôle important au sein du dispositif judiciaire entourant la demande d’asile en France, il est théoriquement soumis à un devoir de réserve, nous avons donc respecté son anonymat en modifiant son nom. Néanmoins, face aux actions d’Emmanuel Macron et notamment à sa loi Asile et Immigration, il a décidé de nous communiquer plusieurs textes. Nous avons décidé de publier en 5 parties un grand texte solidement documenté sur le projet de loi d’Emmanuel Macron et, plus globalement, sur les mesures qu’il faudrait adopter pour gérer efficacement la crise migratoire.
    Après une première partie dédiée à l’analyse globale du texte Asile et Immigration, Robert Martin commentera ici le rapport du Conseil d’Etat sur ce projet de loi.
    Polémia

    Ma première inquiétude fut de découvrir que le Conseil d’Etat avait désigné comme rapporteur de ce texte, un conseiller d’état, Thierry Tuot, auteur il y a cinq ans d’un rapport controversé intitulé « La Grande Nation : pour une société inclusive » et connu pour ses positions favorables à une immigration ouverte.

    Ainsi, selon Le Point, ce haut fonctionnaire abandonna son devoir de réserve et, à plusieurs reprises, il a semblé que l’analyse juridique cédait la place au discours militant, allant jusqu’à publiquement regretter qu’il ne soit pas possible au Conseil d’État de « refuser d’examiner le texte », ce qui aurait, selon lui, « constitué un geste politique fort ». Et de dénoncer « la propagande du gouvernement qui, sous le couvert d’une meilleure intégration des étrangers, entend faire passer sans les assumer une série de mesures durcissant les conditions d’entrée et de séjour de ces derniers. »
    Cependant, malgré ces dérapages verbaux, le rapport pour avis rendu le 15 février 2018 sur ce projet de loi fut considéré par tous comme étant équilibré.

    L’avis rendu par le Conseil d’Etat le 15 février 2018

    Premier commentaire

    Le Conseil d’Etat souligne, dans les paragraphes 4 à 10 de son rapport, les faiblesses majeures du texte gouvernemental donnant ainsi l’impression de ne pas évoquer les vrais problèmes auxquels notre pays est confronté en matière de mouvements migratoires.

    Rapport du Conseil d’Etat :
    « 4. Le Conseil d’État observe que les migrations, particulièrement celles qui concernent le territoire national et plus largement l’Europe, ont connu au cours de la dernière décennie des changements très importants : l’origine et la nature des flux, leur répartition géographique, les motifs conduisant à rechercher l’entrée sur le territoire national reflètent des évolutions très significatives, sur lesquelles l’exposé des motifs et l’étude d’impact demeurent souvent allusifs. »

    Commentaires :
    Le Président de la République a évoqué rapidement dans son débat sur RMC les thèses du journaliste américain Stephen SMITH développées dans son livre publié le 7 février 2018 La ruée vers l’Europe — La jeune Afrique en route pour le Vieux continent. Un livre qui décrit bien le nouveau paysage européen marqué avant tout par une immigration massive venant d’Afrique. Une migration vers l’Europe inéluctable du fait du doublement de la population africaine d’ici à 2050.

    Stephen Smith prend également « à rebrousse-poil » les théories établies du co-développement, battant en brèche la croyance selon laquelle aider les pays africains à se développer économiquement permet d’empêcher la migration des populations vers l’Eldorado Europe.

    Ce ne sont plus les populations les plus démunies d’Afrique qui partiront pour l’Europe, mais celles des classes moyennes, plus en mesure de faire le grand saut vers le paradis économique du vieux continent.
    Nous passerons des demandeurs d’asile désireux de « sauver leur peau », aux expatriés pour raisons économiques.

    Or, notre modèle d’analyse des demandes d’asile n’est absolument pas adapté à cette nouvelle catégorie de migrants.

    Pour détendre un peu le lecteur, voici un article consacré à la grande naïveté de notre politique d’examen des demandes d’asile et au « professionnalisme » des associations pro-migrants.

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  • Éric Zemmour sur le Service national : « L’armée ne peut à elle seule corriger les renoncements d’une école qui, elle-même, croule sous les effets d’une invasion migratoire inouïe »

    Il ne faut pas se leurrer : le service militaire d’autrefois ne reviendra pas. Mais faut-il s’en plaindre ? Car l’armée ne peut à elle seule corriger les renoncements de l’école.

    (…)

    Il ne faut pas se leurrer: en dépit des annonces fracassantes, le service militaire ne reviendra pas. Les armées ont tant besoin d’argent pour renouveler armement et équipement qu’elles n’accepteront jamais de dépenser des fortunes pour former des conscrits innombrables, mais pour la plupart inutiles.

    L’armée ne peut à elle seule corriger les renoncements d’une école qui, elle-même, croule sous les effets d’une invasion migratoire inouïe depuis des décennies. Il n’est pas sûr d’ailleurs que le service militaire à la papa n’aurait pas, s’il avait été maintenu, révélé lui aussi crûment les fractures irrémédiables de la société française.

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1000077-eric-zemmour-sur-le-service-national-larmee-ne-peut-a-elle-seule-corriger-les-renoncements-dune-ecole-qui-elle-meme-croule-sous-les-effets-dune-invasion-migratoire-inouie