À force de jouer avec le feu, on finit par se brûler. C’est ce que devrait se dire Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, confronté à l’incendie de manifestations contre le racisme et la violence prétendus des policiers. À force de jouer avec le feu…
Depuis la mort dramatique, et face caméra, de George Floyd, étouffé sous les genoux d’un policier américain, la communauté noire d’outre-Atlantique s’est soulevée, obligeant les gouverneurs et l’État fédéral à prendre de sévères mesures de maintien de l’ordre. Aux États-Unis, la question raciale reste omniprésente, à cause d’un passé récent qui fait partie de l’histoire du pays. Rien de tel en France métropolitaine, où l’esclavage n’a jamais existé. Il n’existe pas, chez nous, de question noire, et c’est heureux. Cela n’a pas empêché la création d’associations communautaristes. Leur fonds de commerce est la victimisation. Leurs moyens d’action sont la violence – parfois, l’agitation médiatique –, toujours, et l’exploitation de la bêtise ambiante qui tend à culpabiliser des Français trop ignorants de leur histoire pour rétablir la vérité.