
L’Issep Lyon, l’école fondée par Marion Maréchal, a été la cible de dégradations dans la nuit de mardi à mercredi. L’ex-élue dénonce des “ milices d'extrême gauche violentes ”.
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L’Issep Lyon, l’école fondée par Marion Maréchal, a été la cible de dégradations dans la nuit de mardi à mercredi. L’ex-élue dénonce des “ milices d'extrême gauche violentes ”.
Tandis que Castaner s'éclate sur la piste de danse...
Pendant que la crise des gilets jaunes semble préoccuper prioritairement nos forces de l’ordre, le criminologue Xavier Raufer a listé, pour Boulevard Voltaire, une liste non exhaustive de l’état du pays réel. Tandis que nos politiques s’égosillent à cor et à cri sur la menace qui plane sur la République, le pays réel est en proie au chaos provoqué par cette insécurité du quotidien qui gangrène nos villes et nos campagnes…
Essonne : la police municipale d’Étampes prise dans une embuscade.
Corse : un homme tué par balle en plein cœur de Sartène dans un règlement de comptes.
Grenoble : un homme gravement blessé par balle après une course-poursuite et une fusillade.
Bassin d’Arcachon : braquage au kiosque de la gare de Gujan-Mestras.
Marseille : une jeune femme mortellement poignardée, probablement pour son téléphone.
Pas-de-Calais : une femme de 71 ans « massacrée » à son domicile, un SDF en garde à vue.
Argent de la drogue en France : « Le marché des stups, c’est 3,5 milliards d’euros en espèces. »
Alerte-commerces-Soissons – vol main armée, deux stations-service, tentative aussi en centre-ville – homme africain, 20 ans, en scooter.
De nuit, trois hommes cambriolent une dizaine de commerces de l’Ille-et-Vilaine au Morbihan.
À Villers-Semeuse, la boulangerie Chocolat Pistache braquée pour 150 euros.
Nantes : blessé par balle en pleine rue, un homme dans un état critique.
Créteil : un homme attaqué à coups de machette en pleine rue.
Nantes : le violeur de l’île de Nantes arrêté. Il s’agit d’un mineur isolé de 17 ans.
Un mort par balle dans une cité sensible de Hyères.
Strasbourg : « Insécurité, intimidations, incivilités, nuisances sonores », des résidents de l’hyper-centre à bout interpellent les élus.
Braquage au magasin Aldi de Maignelay-Montigny.
Un homme grièvement blessé par balle à Lille-Fives.
Embuscade et fusils d’assaut : deux morts dans un règlement de comptes à Marseille.
Saint-Denis : nouvelle intrusion violente au lycée Paul-Éluard ; enseignants et élèves s’inquiètent.
Pillage des campagnes, Saône-et-Loire – 2018 : +60 % de vols sur 2017, dit la gendarmerie.
Les Ulis : braquage à la station-service du centre commercial.
Torcy : un camion de cigarettes attaqué par un commando armé.
Près de Nantes, un adolescent de 16 ans braque une pharmacie.
Alençon. Le bar-tabac Le Khé braqué. Deux commerces braqués en une semaine à Alençon.
À Gournay-en-Bray, un homme allant travailler est braqué par deux hommes armés.
Grenoble : les policiers attaqués au cocktail Molotov dans le quartier Mistral.
Trappes : les cambrioleurs de la pharmacie avaient de 11 à 13 ans.
Le boulanger de Barbonne-Fayel braqué et ligoté au petit matin.
Cambriolages : un phénomène en explosion dans les Côtes-d’Armor.
Val-d’Oise : un jeune homme entre la vie et la mort après s’être fait tirer dessus.
Braquage à main armée au magasin Lidl de Comines.
Gard – Braquage dans un bar : appel à témoins des gendarmes.
Braquage éclair au tabac presse de Châtenois-les-Forges.
Nord – Braquage au Narval : « Il m’a dit qu’il allait tirer, alors je lui ai dit bah tire ! »
Besançon : une boulangère braquée au couteau.
Isère : un jeune homme grièvement blessé par balle en pleine rue.
Var : une figure du grand banditisme tuée par balle.
Oise : un homme abattu de deux balles dans la tête en pleine rue, à Creil.
Mayenne : un commando braque un camion transportant de la drogue.
Bassin du Puy : 196 cambriolages et un braquage en 2018.
Marseille: un jeune homme blessé à la kalachnikov dans les quartiers nord.
Bordeaux : une fusillade fait deux blessés, sur fond de guerre des bandes.
La délinquance continue de progresser dans le Pays de Châteaubriant.
Nantes : un fourgon transportant des colis attaqué dans la zone Atout-Sud.
Lyon : un homme torturé et tué à coups de couteau, la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Grenoble : le quartier Mistral secoué par de nouvelles violences.
Paris : rixe mortelle sur fond de racket.
Mayenne : des braqueurs armés en fuite après une course-poursuite avec les forces de l’ordre.
Paris : drogue, vols et incivilités minent les quartiers du nord-est.
Braqués à leur domicile, des bijoutiers de Saint-Lô témoignent.
Villefranche-sur-Saône : braquage dans une boulangerie de Béligny.
Beaujolais – Jassans-Riottier : braquage en plein centre-ville à La Poste.
Grenoble, nuit de violences urbaines, le cantonnement des CRS attaqué par 40 individus.
Braquage dans une station-service à Strasbourg : le voleur part avec le véhicule de l’employé.
Braquage dans une boulangerie à Toulouse.
Braquage dans un centre commercial d’Ozoir-la-Ferrière.
Nancy : braquage au couteau chez Aldi.
Saône-et-Loire : un mort et un blessé dans un règlement de comptes.
Drôme: des cambriolages en famille et en série.
Saint-Denis : lynchage d’un homme de 22 ans – son pronostic vital est engagé.
Quittez la stupidité, nous recommande la Bible au livre des Proverbes[1], et vous vivrez. Au départ, je dois encore avouer avoir d'abord souri en lisant les caricatures de Fabrice Erre enseignant et auteur de BD.[2]
Nous vivons en effet dans l'illusion, que l'on cultivait dans mon enfance, d'appartenir à un peuple intelligent. Certains employaient même sans honte et sans se sentir le moins du monde chauvins l'expression de peuple "le plus intelligent de la Terre".
Cette planète a pourtant tourné, semble-t-il, beaucoup d'eau polluée a coulé sous les ponts de la Seine, et certains spécialistes évaluent même à 4 points de quotient intellectuel en 10 ans le recul des Français[3]. On nous assure cependant, sans doute pour nous rassurer que le phénomène touche, à une moindre mesure, la plupart des pays occidentaux. Bref, quant à la bêtise et à ses progrès, que l'on n'arrête pas, on est les champions.
S'agissant d'un individu, les théoriciens des tests d'intelligence, et notamment leur regretté concepteur Hans Jürgen Eysenck (1916-1997), insistent plutôt sur la permanence de la personnalité.
L'abaissement supposé ou mesuré du niveau moyen de QI d'une population suggère plutôt, dès lors, la modification de sa composition.
Si l'on osait croire à l'hérédité, en vertu de l'adage selon lequel les chiens ne font pas des chats, on pourrait imaginer que la descendance des idiots submerge celle des génies.
Écartons cette hypothèse pessimiste, imaginons au contraire un monde de bisounours.e.s, écriture inclusive oblige, évidemment égalitaires. On ne naîtrait pas chat ou chien, pensent probablement à l'unisson les maîtres du politiquement correct. On le devient, comme la théorie du genre professe par ailleurs, sans sourciller, que l'on devient homme ou femme, ou autre chose.
Et de toute évidence le processus passe par le moule de l'éducation nationale monopoliste d'État. Les grands penseurs de l'Onu, de l'UNESCO, etc. nous confirment chaque jour que l'éducation doit être considérée comme une quantité, un droit, un service public, par conséquent mesurable en termes budgétaires. Et ils ne peuvent que nous inciter à réfléchir, un jour ou l'autre, à la masse financière injectée dans les mains de ce qu'un esprit polémique, sûrement pessimiste, appela un jour la Fabrique des crétins[4].
Car si la brutalité gagne tous les jours du terrain, à l'encontre des infirmières aux urgences hospitalières comme des professeurs dans les écoles, si les médecins et les pompiers n'osent plus se rendre dans certains quartiers, ce n'est pas seulement le fruit du coca-cola et des jeux électroniques.
C'est aussi l'œuvre d'une administration quadrillée par la FSU marxiste, d'une institution, d'un monument national, envahi par trois générations de soixante-huitards, producteurs progressifs de l'abêtissement d'un peuple et de l'abaissement d'une nation.
Qu'on vienne d'y décider, dans les bureaux d'un ministère où règne M. Blanquer, qu'on n'enseignerait même plus en histoire le nom de la bataille fratricide de Verdun, peut n'être considéré que comme un symbole. Un épiphénomène. Un point de détail.
Qu'on me laisse encore une dernière occasion de bénéficier d'un petit espace de libre expression pour observer que cela en dit long aussi bien sur le respect dû aux ancêtres, que sur la conscience de la nécessaire réconciliation franco-allemande[5], et plus généralement sur la prétention d'éduquer à ce qu'ils appellent la citoyenneté.
On ne peut donc que conseiller aux observateurs, de mieux suivre l'actualité terrifiante du lycée Paul-Éluard de Saint-Denis, où les professeurs sont contraints de faire grève, d'autres de réclamer leur droit de retrait devant la violence, répétée et impunie, depuis des mois et des années, de bandes rivales, etc.
Oui : le lycée Paul-Éluard, à Saint-Denis. Tout un programme.
Saint-Denis, autrefois ville royale, impunément profanée, si longtemps un vieux fief de l'appareil stalinien.
Éluard ce poète communiste qui faisait croire à "Paris capitale de la douleur" et qui proclamait joliment que "le monde sera beau je persiste et je signe".
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Proverbes IX, 6
[2] cf. "Il n'y a pas de fatalité. Une année au lycée".
[3] cf. article du Point publié en 2017 "Le QI des Français en chute libre"
[4] titre du livre "La fabrique du crétin : La mort programmée de l'école" de Jean-Paul Brighelli, paru en 2005 aux éditions Gawsewitch.
[5] certains la croyaient scellée par De Gaulle en 1962, avec le chancelier Adenauer en la cathédrale de Reims, on vient d'apprendre que c'était la faute aux [très méchants] Américains.
Bien sûr, depuis la chute samedi de l’ultime quartier de Baghouz auquel s’agrippaient encore les djihadistes de l’EI, les chaînes d’information continue nous passent en boucle les images des forces arabo-kurdes célébrant leur victoire sur le « califat ». Elles nous montrent ces dizaines de bourreaux islamistes qui, cachés dans des tunnels, sortent aujourd’hui les mains en l’air et au petit trot devant les Forces démocratiques syriennes (FDS). Cependant, nous aurions tort de croire que la guerre contre cette hydre à mille têtes qu’est l’EI est terminée.
Un retour à la clandestinité préparé de longue date
D’abord parce que l’organisation islamo-terroriste a depuis longtemps déjà préparé son retour à la clandestinité. Militairement et financièrement. Ses djihadistes restent notamment très présents dans le désert de la Badia, à l’ouest et au sud de l’Euphrate, dans une zone de plusieurs milliers de kilomètres carrés, truffée de grottes et de repères qu’ils ont patiemment aménagés durant ces trois dernières années. Selon de nombreux experts, plusieurs centaines de combattants, peut-être même plus, y ont ainsi mené depuis le début de l’année des dizaines d’attaques contre des positions isolées des FDS. Cela, sans oublier tous ceux qui, au moment de l’arrivée des troupes syriennes dans leurs villes et leurs villages, se sont fondus dans la population civile et constituent aujourd’hui des cellules dormantes prêtes à être activées à tout moment, comme en témoigne encore l’attentat perpétré le 16 janvier dernier contre un restaurant fréquenté par les soldats américains à Manbij.
Une expansion inquiétante aux Philippines
Mais le Levant, hélas, n’est pas seul concerné. L’EI reste effectivement bien présent en Afrique, viaBoko Haram dans la région du lac Tchad et l’EIGS au Sahel. En Libye, dans une vaste zone qui s’étend le long de la côte entre Ajdabiya et Tripoli et, au sud, vers Sabha et Koufra. En Egypte, au Sinaï. Et aussi en Somalie, dans l’Etat du Puntland. Il s’est surtout implanté dans la région afghano-pakistanaise, où il revendique régulièrement des attentats contre la communauté chiite. Mais, plus inquiétante encore est son expansion en Asie du Sud-Est, notamment dans le sud des Philippines, dont il essaie de faire depuis plusieurs mois une « tête de pont » pour ses activités djihadistes.
Enfin, le sort de son chef, Abou Bakr al-Baghdadi, dont la tête a été mise à prix pour 25 millions de dollars par Washington et dont le dernier message audio date d’août 2018, reste à ce jour un mystère. Si, selon The Guardian, il aurait été la cible en janvier, près de Hajine, d’une tentative d’assassinat commise par des combattants étrangers de sa propre organisation, le quotidien Al-Araby Al-Jadeed, financé par le Qatar, affirmait lui récemment qu’après un bref passage à Baghouz, il se cacherait actuellement dans l’est de la Syrie, après plusieurs tentatives infructueuses de traverser la frontière pour se rendre en Irak.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 25 mars 2019
Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Jean-Luc Mélenchon assimilait François Hollande à Louis XVI : le président socialiste en avait l’embonpoint, la bonhomie et la passivité devant des événements qu’il avait renoncé à maîtriser.
Emmanuel Macron, lui, n’est pas Louis XVI, mais plutôt une sorte de Charles X hargneux, qui se cramponne à son prooojet dépassé.
Hier c’était la Restauration en mode ultra. Aujourd’hui c’est la réforme néo-libérale et mondialiste de la France. Dans les deux cas, c’est un projet qui tourne le dos à la marche du monde.
Face à la contestation sociale et politique qui en découle en France, comme Charles X, Emmanuel Macron a choisi l’épreuve de force. A ses risques et périls.
L’extrême-gauche, les pompiers de Macron
L’extrême-gauche, toujours au service du Système, a permis de parachever la stratégie macroniennede la tension. Les black blocks sont les pompiers de Macron, toujours sur la brèche !
Les violences parisiennes du samedi 16 mars dernier, amplement médiatisées comme à l’habitude, donnent au gouvernement le dernier prétexte qu’il attendait pour réaliser son rêve : interdire toute manifestation des Gilets Jaunes, présentés désormais comme des émeutiers – d’extrême droite bien sûr puisque la gauche, même extrême, ne saurait se situer ailleurs que dans le camp du Bien, dans le camp des Progressistes.
Après la mise au pas des médias – où l’on rivalise d’obséquiosité pour traîner dans la boue toute opposition à Emmanuel Macron – et la surveillance d’Internet et des réseaux sociaux par la police de la pensée… voici donc la mise au pas de la rue par la police.
Et la mise au pas administrative et préfectorale qui va avec, pour éliminer ceux que l’on accuse de ne pas assez réprimer la France périphérique.
Comme l’écrit si bien Frédéric Lordon, Emmanuel Macron a « fait du peuple un ennemi de l’État »[1].
Les bonnes et les mauvaises racailles
Charles X Macron est cohérent avec lui-même : lui et son gouvernement ont toujours refusé de reconnaître la contestation nationale incarnée dans le mouvement des Gilets Jaunes. Ce n’étaient que des factieux, des chemises brunes qui voulaient renverser la République et son monarque.
Et face au retour de la bête immonde, on ne doit bien sûr pas transiger. Bernard-Henri Lévy exhorte d’ailleurs le gouvernement, sur toutes les chaînes de télévision, à se montrer intraitable avec ces ploucs en Gilet Jaune.
On apprend donc que les militaires de l’opération Sentinelle seront chargés désormais de la protection des bâtiments publics contre les émeutiers, ce qui libérera d’autant les « forces de l’ordre » pour la répression dans la rue. Ce qui revient donc à assimiler les Gilets Jaunes à des terroristes radicalisés et à transformer les armées en supplétifs de la police.
Les mêmes qui nous expliquent que l’armée ne pouvait pas être employée à rétablir l’ordre républicain dans les banlieues de l’immigration entrées en sécession, n’hésitent pas à les mobiliser contre les Gilets Jaunes.
Pour le pouvoir et ses spadassins, il y a à l’évidence les bonnes et les mauvaises racailles. Les bonnes ce sont les petits dealers dépoitraillés de Saint-Martin, les émeutiers de Grenoble ou les black blocks. Les mauvaises, ce sont ces « salauds de pauvres [2]» qui manifestent en gilet jaune.
Une fuite en avant aussi préoccupante que dérisoire
En faisant donner la troupe, Charles X Macron, adopte une attitude de défi et de fuite en avant particulièrement inquiétante. Mais aussi dérisoire. Car la réalité politique et sociale de la France lui échappe néanmoins, comme lui échappe celle de l’Europe. Comme échappait au roi Charles X, la France de 1830.
Car les rodomontades ministérielles devant les caméras ne parviennent pas à masquer qu’Emmanuel Macron accumule échecs sur échecs depuis l’été 2018.
Macron dans les pas de Charles X ?
Comme hier Charles X Emmanuel Macron n’incarne pas l’avenir mais le passé : nous vivons en effet la fin du rêve mondialiste unipolaire et la crise du modèle néo-libéral qui apporte le chaos partout. Crise qui explique la révolte des peuples qui en ont assez de voir les usines qui ferment, le porte-monnaie qui se vide et les mosquées qui s’ouvrent, pour reprendre la formule lapidaire de Philippe de Villiers[3]. Des peuples qui rejettent partout leurs oligarchies xénocratiques[4].
Emmanuel Macron se raccroche à l’illusion que la propagande médiatique, les coups de matraque et les gaz lacrymogènes pourront empêcher l’éclosion du monde polycentrique qui vient et la libération des peuples qui va avec.
Comme Charles X pensait disperser les émeutiers à coup de sabre.
Certes, Emmanuel Macron peut se retrancher derrière les institutions de la 5e république comme hier les barons voleurs se réfugiaient dans leurs donjons.
Mais on n’arrête pas l’histoire qui vient.
Michel Geoffroy 22/03/2019
[1] Frédéric Lordon lettre ouverte à E.Macron lue le 14 mars 2019 à la Bourse du Travail
[2] Par référence à une célèbre réplique de Jean Gabin dans le film de Claude Autant-Lara « la Traversée de Paris »
[3] Entretien sur TV Libertés du 16 mars 2019
[4] Selon l’expression de Yannick Jaffré
https://www.polemia.com/gilets-jaunes-charles-x-fait-donner-la-troupe/
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Mercredi 20 mars dernier, il y a quelques jours, cela faisait 20 ans que les premières bombes américaines et celles des pays membres de l’OTAN dont, hélas, celles de la France, tombaient sur la Serbie et sa province du Sud, le Kosovo.
La Serbie fut notre alliée pendant la Grande guerre, il n’y a qu’à comptabiliser le nombre d’avenues Pierre Ier de Serbie qui existent dans certaines villes de France et de Navarre. Ces raids de bombardement qui durèrent pendant près de 80 jours, aboutirent à déposséder ce pays de sa province historique, le Kosovo, majoritairement peuplée d’Albanais, suite à un très fort différenciel de natalité et à une sournoise et massive immigration. (Noter qu’Il y a aussi des Albanais en Macédoine qui constituent environ un quart de la population, ce quin’est pas sans poser des problèmes de cohabitation.) Et en plus, ce 20 mars coïncida avec la confirmation de la condamnation, par la Cour pénale internationale de La Haye, du leader des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, à la détention perpétuelle.
Comment expliquer ce « deux poids, deux mesures », si l’on compare son sort avec celui d’Hashim Thaçi, le leader des musulmans kosovars ? Que l’ex-Président de la Républika SRPSKA de Bosnie, Karadzic, ait une responsabilité dans le massacre de Srebrenica en compagnie de son chef militaire d’alors, le général Mladic, c’est plus que probable. (Au fait, que faisaient les troupiers de l’ONU, notamment Hollandais, qui étaient sur place ? Rien, rien, comme d’ailleurs ceux stationnés dans les années 1990 au Rwanda, ni comme les militaires français qui, le 5 juillet 1962 à Oran, restèrent l’arme aux pieds pendant la chasse aux Pieds noirs.) Mais ceci est une autre histoire.
Thaçi aussi coupable que Milosevic ou Karadzic
Il y a une Injustice dans le traitement de ces deux personnalités, à tout le moins manque de symétrie judiciaire, car le Président Hashim Thaçi du Kosovo, cet Etat bidon, Etat mafieux, est passé au travers des mailles des filets onusiens et otanien. (Kosovo, un « Etat » toutefois reconnu par une centaine de pays, - dont la France, toujours à la pointe d’une mauvaise action diplomatique, mais pas par l’Espagne, et on la comprend avec son problème catalan !).
Le chef de « l’Etat » kosovar est à tout le moins, le responsable présumé d’une entreprise de nature « criminelle ». Ce n’est pas moi qui le dis mais, notamment, la Suissesse Carla del Ponte, procureur général au TPIY, le tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie, dans différents rapports adressés aux Nations unies. Elle y dénonça, en son temps, notamment les trafics d’organes et les prélèvements de sang effectués contre leur volonté sur des prisonniers serbes, miliciens ou civils. Le chef de l’UCK ne pouvait pas ne pas être au courant de ces actes « délictueux », pour rester correct. L’UCK d’Hashim Thaçi, était une organisation terroriste notamment soutenue par nos « bons » amis et alliés Allemands, qui luttait contre les Serbes pour arracher « leur » province à la domination de Belgrade. Les alliés pensèrent qu’il aurait été trop énorme de rattacher directement le Kosovo à l’Albanie voisine, alors ils préférèrent créer un Etat fantoche pour une période, sans doute transitoire. Les masques sont tombés et 20 ans après ce dépeçage, - le Monténégro se sépara aussi de la Serbie, faisant de ce pays une contrée sans débouché maritime -, la minorité serbe qui est restée, ne survit dans ses enclaves que grâce à la protection onusienne et à l’action désintéressée d’associations caritatives. On sait que le berceau de la nation serbe est niché ici, dans ce Kosovo, - pensons à la bataille perdue de « Kosovo Polje » en 1389 -, majoritairement peuplé d’une population d’origine ethnique albanaise.
Le « 9-3 », un Kosovo français ?
Soudainement, en évoquant le Kosovo, je pense à notre Île de France, - allez savoir pourquoi ? -, et, notamment, à la basilique de Saint-Denis où reposent les restes de certains de nos monarques, basilique nichée au cœur d’un département, le « 9-3 », en voie d’islamisation définitive. La Serbie cogne à la porte de l’Union européenne et, un comble, à celle de l’OTAN qui tua, bon an, mal an, un grand nombre de civils innocents. Saluons tout de même au passage, une fois n’est pas coutume, la décision prise à l’époque, par Jacques Chirac, qui ne voulut pas que nos aviateurs bombardent Belgrade.
Où en sommes-nous en cette période anniversaire ? Le Kosovo est perdu pour la Serbie, c’est clair. Mais il y a au nord la poche de Mitroviça, peuplée à 100 % de Serbes. Les présidents des deux pays se sont discrètement rencontrés pour discuter d’un éventuel partage territorial : un Kosovo amputé de Mitroviça en échange de l’abandon de toute idée de souveraineté par la Serbie sur le Kosovo, et d’une vallée limitrophe peuplée d’une minorité musulmane. Et cet artificiel Kosovo n’ayant aucune capacité à vivre réellement en autonomie pourrait, à terme, se rattacher à l’Albanie qui, confidentiellement, ne souhaite que ça, réalisant ainsi son rêve de « Grande Albanie ». Le salaire immérité de son adhésion à l’Alliance atlantique ? D’ailleurs, les sentiments des populations, s’expriment par drapeaux interposés : les Kosovars n’arborent que très rarement l’emblème artificiel concocté par les instances mondialistes pour leur pays, mais carrément l’aigle noir à deux têtes sur fond rouge, les couleurs de Tirana. Mais il y a un « hic » à cette solution qui serait, somme toute, de nature in fine, à pacifier un conflit territorial sans fin au cœur des Balkans : la sacrosainte Intangibilité des frontières. Pourtant, l’ex-URSS a bien éclaté en 1991, comme l’ex-Yougoslavie elle-même, sans oublier l’ancienne Tchécoslovaquie.
Comme d’ailleurs, en Afrique, le Soudan à qui a été arraché le Sud chrétien et animiste, surtout pétrolier !, et l’Erythrée à l’Ethiopie. Et qui peut nous dire si demain, le Royaume-Uni ne sera pas désuni sous l’impact d’un « Brexit » dur, entrainant alors l’Ecosse dans la sécession ? Les Europhiles nous disent que le nationalisme « c’est la guerre ». La guerre, ce sont de mauvais traités qui la préparent. Est-il utile de rappeler que pour le second conflit mondial, tout partit des Sudètes, cette région peuplée à 100 % d’Allemands, qui « enveloppait » la Tchécoslovaquie, et de l’invraisemblable poche de Dantzig ? Sans oublier que le traité de Trianon amputa la Hongrie de l’ex-Empire austro-hongrois, d’au moins 50 % de son territoire ? Ceci donnant d’ailleurs l’occasion à Viktor Orban, de proposer la nationalité magyare à toutes les minorités hongroises vivant « hors de ses murs », en Slovaquie, Voïvodine et Roumanie. Même les pacifiques contrées comme l’Autriche et l’Italie vivent, parfois, une « guerre des nerfs » à propos du Sud-Tyrol pour les uns, du Haut Adige pour les autres, un même territoire germanophone. Pour ne pas déterrer la hache de guerre avec la défunte Italie fasciste, De Gaulle, si prompt plus tard à renier l’Algérie française mais à agiter les passions souverainistes au Québec, refusa d’annexer le Val d’Aoste, pourtant francophone à l’époque, pour préserver l’entente future avec Rome. Alors oui, « les mauvaises paix préparent les bonnes guerres ». Mais de nos jours, à tout le moins chez nous, dans cette partie encore « civilisée » de l’Occident européen, il ne serait pas utile de modifier la géographie politique, - oublions les querelles linguistiques de nos voisins belges et autres -, alors que des hordes étrangères, inassimilables par leur nombre, se ruent sur nos frontières, à l’exception notable désormais, de notre sœur latine, et de la Hongrie.
Les Etats-Unis vont nous « larguer » ? Tant mieux !
Les Etats-Unis, leader de la coalition qui détruisit l’intégrité territoriale de la Serbie, semblent changer de cap sous la houlette de Donald Trump. Ils s’éloignent et oublient apparemment, leur tropisme européen*, pour se concentrer sur leur traditionnelle « chasse gardée », l’Amérique latine. Parallèlement, ils regardent de plus en plus vers le Pacifique. Raison de plus pour les nationalistes, patriotes, identitaires et autres « lépreux » européens que nous sommes, de se concentrer sur l’essentiel, en oubliant des querelles de frontières dépassées… L’essentiel ? La sauvegarde de nos populations, la conservation de notre exceptionnel patrimoine civilisationnel, contre une envahissante immigration incontrôlée, majoritairement afro-musulmane, encouragée par une pseudo élite masochiste, trahissant sa pourtant traditionnelle mission de conductrice de peuples.
* L’occasion pour les pays qui le veulent et le peuvent, de se grouper pour assurer une défense commune indépendante.
Empêtré dans une affaire sordide, le maire du Havre a donc démissionné. Il semble que le successeur d’Edouard Philippe ait pris sa décision après avoir rencontré discrètement le Premier ministre et alors que la presse se rend compte que tout le monde semblait bien informé des moeurs délirantes du maire :
“C’était un secret de polichinelle”.
“J’ai coupé nos relations pourtant très fortes il y a plusieurs mois, quand j’ai été informée du phénomène. Je n’ai pas été destinataire des photos, mais je me suis rendue compte qu’elles avaient été envoyées à plusieurs dizaines de femmes.”
“Certaines élues ont reçu les photos, mais ont préféré se taire. Certaines par peur de perdre leur fonction, d’autres parce qu’elles l’avaient caché à leurs proches… D’autres encore par peur de représailles et parce qu’elles étaient dans des situations fragiles.”
Une ancienne salariée a expliqué avoir quitté son emploi notamment en raison “de l’ambiance hyper-sexualisée“ qui régnait à l’hôtel de ville.
En février dernier, Edouard Philippe déclarait à la presse :
“Je n’ignore rien de ce qui se passe au Havre“.
On le saura. En attendant, il faut trouver une nouveau maire. Ce n’est ni lors du conseil municipal prévu lundi 25 mars, ni lors du conseil communautaire inscrit à l’agenda du mercredi suivant, que le nom du remplaçant de Luc Lemonnier sera connu.
Le premier adjoint, Jean-Baptiste Gastinne, qui assure l’intérim, est d’ores et déjà officiellement candidat à cette élection. Ancien membre du Parti chrétien démocrate et proche de la Manif pour tous, il pourrait toutefois ne pas faire l’unanimité au sein de la majorité. Que va décider Laurent Wauquiez ?