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insécurité - Page 597

  • Equinoxe de printemps… la roue tourne !

    caspar-david-friedrich-bis1.pngOn a évité le pire hier en Italie près de Milan avec la libération in extremis par la police d’une cinquantaine de collégiens, aspergés d’essence et ligotés dans leur bus scolaire par leur chauffeur. L’auteur de cette agression sauvage  est un sénégalais de 47 ans, Ousseynou Sy, naturalisé italien en 2004 malgré des antécédents d’agression sexuelle et de conduite en état d’ivresse. Il entendait protester contre le sort réservé aux migrants. Une autre prise d’otage vient également de s’achever, politique celle-là, celle des députés du Fidesz, parti du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Les élus hongrois en question viennent d’être suspendus du Parti populaire européen (PPE), groupe quantitativement le plus important du parlement, auxquels appartiennent notamment les partis allemands démocrates-chrétiens et démocrates-sociaux de la CSU et de la CDU, les conservateurs autrichiens de l’ÖVP, les députés LR ou encore de Forza Italia.

    «Selon le président du PPE, le Français Joseph Daul, rapportait RT  hier, cette suspension signifie que le Fidesz n’aura, jusqu’à nouvel ordre plus le droit de participer aux réunions du PPE, sera privé de ses droits de vote et ne pourra pas présenter de candidats à des postes.» La décision a été prise par l’Assemblée politique du PPE, réunissant notamment Joseph Daul, les dix vice-présidents, la direction du groupe au Parlement européen et un représentant de chaque parti membre. Dans un entretien le 20 mars à la radio allemande Deutschlandfunk, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait réclamé une fois de plus une exclusion de Viktor Orban du PPE, affirmant que «depuis des années», le Fidesz «s’éloign[ait] des valeurs démocrates-chrétiennes». «Sa place est hors du PPE», a tranché Jean-Claude Juncker, membre de celui-ci, mais qui n’a pas participé pas à cette réunion.

    Le gouvernement hongrois avait averti qu’en cas de suspension, le Fidesz «quitterait immédiatement le PPE ».«Il y a une chose qui est plus importante que la discipline de parti, c’est la défense des valeurs chrétiennes européennes et l’arrêt de l’immigration. Nous ne pouvons pas céder sur cela», avait tweeté le porte-parole du gouvernement hongrois, Zoltan Kovacs, au cours du mois de mars.

    Rappelons au passage qu’en septembre dernier, lorsque des sanctions avaient été décidées par les européistes, via l’adoption du rapport Sargentini, contre le gouvernement hongrois, le parti LR, tiraillé entre des tendances totalement contradictoires, avait étalé ses incohérences, pour ne pas dire son double-langage. Sur les 16 députés républicains affiliés au PPE, deux étaient (opportunément?) absents, 5 avaient voté pour le rapport Sargentini, trois seulement avaient voté contre et six s’étaient réfugiés dans l’abstention…

    Autant dire que cette supension-exclusion du Fidesz n’est pas pour étonner spécialement Bruno Gollnisch. En février dernier il notait que M. Orban refuse « la poltique migratoire que veut lui imposer l’Union européenne. Il dit que son pays n’est pas entré dans l’UE pour cela et du coup la Hongrie est très mal vue.» Or, M. Juncker n’accepte pas cette critique et a donc souhaité que le Fidesz soit exclu du PPE. Bruno Gollnisch notait aussi que si les députés du Fidesz étaient (encore) maintenus au sein du PPE c’était par crainte « de les voir aller vers Marine Le Pen, vers et nos amis italiens de la Ligue. Il est certain que si on veut les jeter dans les bras de notre ami Matteo Salvini, ce que j’espère vivement pour ma part (les caciques du PPE) n’ont qu’a continué comme cela! »

    Au-delà même de sa critique de l’immigration massive, il est aussi reproché à M. Orban « une politique familiale qui ne repose pas sur l’avortement massif, la promotion LGBTI, mais au contraire une politique familiale extrêmement audacieuse. Il a ainsi annoncé que les Hongroises qui auraient quatre enfants seraient exonérées à vie d’impôts, toute une série de prêts pour les familles qui s’agrandissent, des prêts bonifiés pour les jeunes ménages pour l’acquisition d’un bien immobilier. Bref, toute une série de mesures que je crois très utile et dont on ferait bien de s’inspirer. M. Orban a dit très clairement dans les pays de l’Europe de l’Ouest le seul remède qu’ils (les gouvernements, NDLR) voient à la dénatalité c’est le recours à l’immigration massive, nous nous avons besoin d’enfants Hongrois (…). Une politique volontariste comme je voudrais en voir en France.» Et  si M. Orban est accusé de tenir un discours de haine, cela est dû à ce volontarisme là, à son refus tout simplement de la «doxa immigrationniste»

    Nous le rapportions également, cette crainte d’un réveil des nations libres est perceptible dans le discours d’Emmanuel Macron qui il y a un an, en janvier 2018,  avait qualifié de « propagande » toute contestation de la doxa dominante, propagande a-t-il ajouté, « parfois même financée par certaines démocraties illibérales. »

    Cette notion de démocraties illibérales n’est bien sûr pas neutre et renvoi à l’alternative à cette construction européiste… foncièrement antireuropéenne dans son essence. Sur son blogue, Alain de Benoist indiquait alors que cette « notion d’ illibéralisme », «qui n’est pas antérieure à la fin des années 1990», «est extrêmement intéressante». «(Le président hongrois) Viktor Orbán s’y est référé en 2014 pour défendre l’idée que l’idéologie ne doit pas être l’élément central des jugements que l’on porte sur l’organisation de l’État. Les médias en ont conclu que le Premier ministre hongrois voulait justifier la dérive autoritaire de son régime (…) Je pense pour ma part qu’on devrait plutôt se référer au populisme : une démocratie illibérale est une démocratie qui prend la souveraineté du peuple au sérieux.»

    «Depuis des décennies, on cherche à nous faire croire que libéralisme et démocratie sont une seule et même chose. La démocratie libérale serait donc la seule forme possible de démocratie. Mais en réalité, c’est exactement le contraire (…). Lorsque le peuple comprend que ceux qui prétendent les représenter ne représentent plus rien, et que la représentation équivaut à une captation de la souveraineté populaire par la souveraineté parlementaire, il cherche à décider par lui-même de ce qui le concerne. Sonne alors l’heure de la démocratie illibérale. » La roue tourne!

    https://gollnisch.com/2019/03/21/equinoxe-de-printemps-la-roue-tourne/

  • Dysfonctionnement : le mot est faible

    6a00d8341c715453ef0240a49614ee200b-320wi.jpgDepuis maintenant quatre mois, le pouvoir jupitérien, tous ministres confondus, n'est pas parvenu à déjouer la montée des violences anarchiques inadmissibles développées à la faveur des manifestations des gilets jaunes.

    La première s'analyse à l'évidence en termes d'incompétence et de légèreté. Les deux ne se combinent pas toujours. Mais elles se conjuguent brillamment chez l'actuel ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Ses talents existent, comme souvent chez les politiciens méridionaux hâbleurs et roublards. Mais cela ne suffit pas plus aux métiers du maintien de l'ordre qu'à ceux de l'industrie lourde. Parler de dysfonctionnements paraît, une fois de plus, bien indulgent pour les hommes de l'État.

    À un tel niveau l'erreur de distribution des rôles relève, au-delà même du Premier ministre, supposé seulement proposer la composition de son gouvernement, mais au chef de l'État qui en nomme les membres, et auquel on ne peut en imposer aucun. Ceci fonctionne même dans les périodes dites de cohabitation[1].

    Une caricature impitoyable illustrait ce 19 mars, l'article de Jean-Dominique Merchet dans L'Opinion[2]. On hésite à la paraphraser.

    Député de droite de la bonne ville de Cahors Aurélien Pradié rappelait au président, ce 19 mars, son exclamation du 25 juillet dernier "Ce n’est pas la République des fusibles ! Le responsable c’est moi !".

    Par surcroît, il existe incontestablement une inhibition politique. Notre précédente chronique évoquait le complexe de Malik Oussékine. Freud définissait l'hystérique comme un malade souffrant de réminiscence. Celle-ci paralyse depuis 30 ans les pouvoirs publics. Thibault de Montbrial va plus loin, qui souligne à juste titre : "On paye deux mois de critiques sur la violence des policiers". Deux mois seulement, cher Thierry de Montbrial ? N'oublions pas, dans ce registre, le rôle, délétère et destructeur en toutes circonstances, du très chiraquien Défenseur des droits[3] Jacques Toubon.

    Or, à la suite des critiques à l'encontre de l’emploi des LBD, les syndicats de police se plaignent à leur tour des nouvelles munitions, moins puissantes, livrées à la veille du 16 mars et ils déplorent surtout les "consignes inappropriées".

    Face à la violence inouïe des agressions antipolicières, un officier ajoute même : "par prudence, on se retient par rapport à ce que le Droit nous autoriserait à faire, face à des émeutiers".

    Nul ne doit minimiser enfin, dans ce processus paralysant, le rôle de la magistrature syndiquée. Que Mme Belloubet ait été épargnée jusqu'ici par les médias relève d'une indulgence inexplicable.

    Répétons-nous : le mot dysfonctionnement paraît bien faible.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Il fallut une longue négociation pour faire accepter à François Mitterrand la nomination de Charles Pasqua en 1986 lors de la constitution du gouvernement Balladur.
    [2] article "Sécurité: les dessous d’un échec"
    [3] Invention de la réforme constitutionnelle de 2008, sous la présidence Sarkozy.

    https://www.insolent.fr/

  • Général Vincent Desportes : « Cette décision d’utiliser Sentinelle est politiquement et humainement dangereuse. »

    Le général Vincent Desportes analyse la décision et les risques d’utiliser les militaires de l’opération Sentinelle pour les manifestations de samedi prochain : « On risque de se retrouver dans des situations compliquées. »

  • Jordan Bardella dénonce les milices d’extrême gauche

    Jordan Bardella dénonce les milices d’extrême gauche

    Et cette vérité agace visiblement Jean-Jacques Bourdin, tellement plus à l’aise avec la fake news d’Anne Hidalgo et l’extrême droite :

    Vidéo intégrée
    Jordan Bardella
     
    @J_Bardella

    « Depuis des années, des milices d'extrême-gauche, toujours les mêmes, appellent à attaquer les forces de l'ordre et à casser, et pourrissent les mouvements sociaux. Le gouvernement doit enfin prendre ses responsabilités et les dissoudre ! »  

    219 personnes parlent à ce sujet
     

    https://www.lesalonbeige.fr/jordan-bardella-denonce-les-milices-dextreme-gauche/

  • En Marche arrière toute

    6a00d8341c715453ef0240a447e7b3200c-320wi.jpgOn le pressentait déjà depuis plusieurs semaines, à la faveur notamment des interventions présidentielles dans le prétendu grand débat. Les espérances dans quelques velléités réformatrices annoncées lors de la campagne de 2017, se sont évanouies.

    Le simple fait de se contenter du fusible Delpuech, certes assez médiocre devant les caméras, victime expiatoire bon marché des violences inouïes du 16 mars, ne trompe évidemment personne. Il a été limogé, nous explique, avec toute la force de conviction qui se dégage de sa propre personnalité si charismatique, le Premier ministre Édouard Philippe, en raison de "consignes inappropriées" concernant l’usage du lanceur de balles de défense.

    On se demande presque, si ce qui lui est personnellement reproché ne serait pas d'avoir trop cherché à réprimer ou à contenir la furie des casseurs. Les images insupportables et les propos satisfaits, chargés de haine, non seulement des incendiaires mais même de prétendus responsables délirants, les déclarations d'un Ruffin ou celles d'un Fabien Roussel par exemple, devraient pourtant nous éclairer. Le nouveau chef que s'est donné le Parti communiste, Pierre Laurent se révélant décidément trop mou, Jean-Luc Mélenchon s'étant démonétisé, ose théoriser la France "au bord de la guerre civile".

    Et l'on enchaîne dans les médias autour de la légitime révolte que vient enrichir la mobilisation pour le climat. À partir de 1962 on a commencé à ironiser sur le thème de référendums consacrés à la double question, définie par les humoristes : "voulez-vous qu'il fasse beau et que le général De Gaulle reste au pouvoir ?" Une seule réponse par oui ou par non. Aujourd'hui, le ridicule s'est trouvé une interrogation rhétorique inversée : "voulez-vous qu'en 2040 il ne fasse pas trop chaud et que Macron soit réélu en 2022".

    Car la grande préoccupation n'est plus vraiment de rassembler les Français sur la base de promesses de réformes. Certaines s'étaient pourtant confirmées des plus urgentes et nécessaires. Elles restent à la traîne depuis les deux mandats de Chirac (1995-2007), l'enlisement de l'hyperactif hyperprésident Sarkozy (2007-2012) et le gros mollasson Hollande (2012-2017) soit aujourd'hui 24 ans de relatif immobilisme français.

    Dès 2007, François Fillon, au soir d'un jour estival ensoleillé dans l'île de Beauté, fatigué, exaspéré par les demandes entendues en Corse, avait osé lâcher qu'il se trouvait "à la tête d'un État en faillite". Mais, depuis, rien n'a suivi et, notamment, la dette publique de l'État central parisien, englobant celle des régimes sociaux, a explosé. Elle atteint désormais 100 % de la richesse annuellement créée comptabilisée sous le nom de produit intérieur brut.

    Parmi les réformes dont l'évidence saute aux yeux, figure celle des 42 régimes de retraites par répartition recensés docilement par les commentateurs agréés. Le candidat Macron s'était acquis, sur ce terrain, une image de courage. On se souvenait alors qu'il avait fait fonction, sous le quinquennat Sarkozy de secrétaire du comité Attali, puis, sous le quinquennat Hollande, l'un des principaux inspirateurs de la loi El Khomry.

    Summum des promesses : on allait enfin aligner le calcul des droits à pensions et celui de l'âge de départ dans la fonction publique et le secteur privé. Sur le papier : parfait.

    Premier accroc : la nomination d'un Haut commissaire chargé de ce projet en la personne du chiraquien Delevoye, caricature du franc-maçon, tel que défini par Jean Rigaud comme : "sensuel et sans férocité". Avec lui, dont on aimerait mieux connaître la situation relative aux droits à pensions, comme tout va bien, on risque d'être assuré que rien ne bougera vraiment.

    Sa récente controverse avec Agnès Buzyn ministre de la Santé confirme en effet ce pressentiment. Théoriquement, je veux dire : juridiquement, en charge de l'ensemble de la sécurité sociale, laquelle comprend la branche vieillesse et sous l'ombre de la citadelle Bercy bien entendu, elle a osé, mentionnant sa formation de médecin, considérer que l’âge légal de départ à la retraite, actuellement 62 ans en France contre 65 ans en Allemagne, en Belgique ou au Danemark, et beaucoup plus dans certains pays, pourrait donc augmenter en France, du fait de l'allongement de l'espérance de vie, sans qu'elle formule d'objection à cette hypothèse. Horresco referens. Le Haut-Commissaire Delevoye manifeste son exaspération. Blanc sur rouge rien ne bouge disent les œnologues : avec Delevoye, soutenu par Raffarin, tout fout le camp.

    Pour revenir et bien comprendre, par conséquent, les dispositifs policiers défaillants du 16 mars, il convient de mesurer la peur panique de Jupiter et de ses Olympiens, tétanisés devant l'hypothèse d'un nouveau Malik Oussékine, dont la mort accidentelle en 1986 bloqua la réforme Devaquet.

    Que les protestataires, aussi bien la nuisance black blocs que les manifestants radicalisés et les pillards opportunistes se félicitent publiquement et ouvertement, des incendies, des dégradations et de leurs hauts faits de récupération individuelle, tout en refusant d'endosser les conséquences de leurs actes et de leurs délires verbaux, tout cela demeurant impuni, en dit long sur la dérive et les renoncements prévisibles du quinquennat.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/03/en-marche-arriere-toute.html

  • “Tolérante” et “ouverte”…jusqu’à quand?

    colonnes-du-temple.jpgLe 9 janvier, le tribunal de Paris avait réclamé 5000 euros d’amende avec sursis à l’encontre du rappeur Nick Conrad, pour incitation à la haine. Dans son clip intitulé Pendez les blancs (PLB), un blanc y était en effet pendu après avoir été violenté et humilié. Les paroles du morceau de cet « artiste » de Noisy-le-Grand d’origine camerounaise ne faisaient pas non plus dans la dentelle: « Je rentre dans des crèches je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands…». Cette peine a été confirmée hier par tribunal correctionnel, assortie de l’obligation pour le musicien de payer 1000 euros de dommages et intérêts aux deux associations qui s’étaient portées parties civiles, à savoir la Licra qu’on ne présente plus et  l’Organisation de lutte contre le racisme anti-blanc (OLRA). Son président, Laurent de Béchade, rapporte Le Figaro, s’est dit choqué par la mansuétude de la justice,  « l’absence de condamnation concrète » d’un rappeur qui «ne regrette toujours pas ses propos» . «Hormis les dommages et intérêts, il n’y a aucune conséquence négative pour lui, bien au contraire! Cette affaire lui a fait une très belle promotion, dont il continuera à bénéficier, puisqu’il fait appel». L’absence de condamnation concrète, c’est aussi ce qui saute aux yeux quand on se penche sur le parcours du néo Hollandais Gökmen Tanis, délinquant multirécidiviste turc et auteur lundi matin à Utrecht (Pays-Bas) d’une fusillade dans un tram qui a coûté la vie à trois personnes et en a blessé 9 autres. La piste d’un différend familial a d’abord été évoqué,  l’hypothèse terroriste islamiste est aujourd’hui privilégiée, suite à a découverte d’une lettre de motivation retrouvée dans sa voiture par les enquêteurs. Tanis avait été en outre arrêté il y a quelques années en Turquie pour ses liens supposés avec l’Etat islamique.

    Gökmen Tanis a le profil type, très répandu sous nos latitudes, de l’islamo-racaille basculant dans le terrorisme. L’obs s’en fait l’écho, « des proches rapportent qu’à une époque il aurait été un fervent musulman, portant la barbe et le qamis (vêtement long). Son frère, connu du service de renseignement néerlandais, serait un membre actif d’un mouvement salafiste et aurait combattu en Tchétchénie». L’auteur des assassinats d’Utrecht « avait comparu il y a deux semaines en justice dans plusieurs affairesdont une de viol. Selon la victime de cette affaire, âgée de 47 ans, il aurait été libéré quelques jours plus tôt. (…).  Il a été impliqué (dans de nombreuses affaires) : cambriolage, tentative d’homicide, vol à l’étalage, menace sur des policiers, conduite en état d’ivresse et dégradations notamment. »

    En mars 2017, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, actuellement au pouvoir et figure du parti  du  libéral-européiste,  le VVD, avait pris grand soin de muscler son discours à l’approche des élections législatives, pour caresser dans le sens du poil l’électorat le plus hostile aux flux migratoires extra-européens et au communautarisme musulman. La recette est toujours la même : il s’agissait de  freiner la progression des « populistes » du PVV de Geert Wilders. M. Rutte s’était aussi opposé au même moment au meeting prévu au Pays-Bas de l’AKP le parti islamo-conservateur turc de Recep Tayip Erdogan.   Furieux,  M Erdogan avait alors fustigé cette interdiction, qu’il avait assimilé à « des vestiges du nazisme » . « Les Pays-Bas »sont une « république bananière », ils en « paieront le prix» , ils « (rendront) des comptes pour (leur) effronterie » avait-t-il menacé… Il ne s’agit pas bien évidemment d’établir un lien direct entre ses menaces proférées il ya tout juste deux ans et le geste sanglant de Tanis, mais chez cet esprit faible et dérangé par ses addictions, il est possible de penser que cette prose agressive ait pu partiellement produire son effet.

    Quant à la fermeté opportuniste de Mark Rutte, elle n’était plus très évidente quelques heures après la tuerie d’Utrecht : « Nous ne céderons pas face à l’intolérance. Un acte de terrorisme est une attaque contre notre civilisation, contre notre société tolérante et ouverte ». Quelle bouillie verbale ! Le problème justement réside pour le coup dans le laxisme criminel, la trop grande « tolérance » et « ouverture » de la société néerlandaise, qui,  comme les autres sociétés ouest-européennes, est ouverte inconsidérément à tous les flux d’immigration…

    D’un extrémisme l’autre, Recep Tayyip Erdogan a choisi pour mobiliser sa base électorale de ressortir de sa besace idéologique le thème du choc des civilisations, de l’affrontement Occident versus Islam. Actuellement en campagne en Turquie pour le compte de son parti AKP, le président turc, dixit Europe 1, a affirmé lundi, «  lors d’un discours à Canakkale, dans l’ouest de la Turquie »,  « que l’attentat commis contre deux mosquées à Christchurch ( Nouvelle-Zélande) visait en réalité Ankara. Des propos condamnés par le Premier ministre australien (Scott Morrison) et le vice-Premier ministre néo-zélandais. (Winston Peters). « Ce (cette tuerie dans les deux mosquées de Christchurch, NDLR) n’est pas un acte isolé, c’est quelque chose d’organisé, a déclaré Recep Tayyip Erdogan. Ils sont en train de nous tester avec le message qu’ils nous envoient depuis la Nouvelle-Zélande, à 16.500 kilomètres d’ici.» Le président turc a dit aussi « que les Australiens qui seraient hostiles à l’islam subiraient le même sort que les soldats australiens tués par les forces ottomanes lors de la bataille de Gallipoli, pendant la Première Guerre mondiale.: Il y a un siècle, vos aïeuls sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. »

    Faut-il faire grand cas des propos d’estrade outranciers de M. Erdogan ? La seule invasion subie (consentie) par la Turquie ces dernières années c’est celle des centaines de milliers de migrants de confession musulmane qui y ont été accueillis…pour leur faciliter le passage vers les pays européens. Et  pour obtenir du gouvernement turc qu’il ferme le robinet , la Commission européenne – dans le cadre l’accord migratoire conclu avec Ankara en 2015- a accordé en mars de l’année dernière (avec l’impôt des Européens) 3 milliards d’euros à Ankara, officiellement pour l’aider dans son accueil des réfugiés syriens

    Enfin, dans le climat de grandes tensions générées par la poussée communautariste et  fondamentaliste qui découle de l’immigration de masse, les propos guerriers du dirigeant turc ne vont pas vraiment dans le sens du vivre-ensemble, d’une cohabitation pacifique. Une question, affirme Bruno Gollnisch,  qui ne manquera pas de se poser dans les années à venir avec encore plus d’acuité,  si les pays européens ne se dotent pas très vite de gouvernements qui stoppent l’immigration torrentielle… avant que le point de bascule  ne soit atteint. Une réaction nationale qui est la  condition essentielle de notre avenir…

    https://gollnisch.com/2019/03/20/tolerante-et-ouverte-jusqua-quand/

  • Le jaune, le noir et le pouvoir

    6a00d8341c715453ef0240a44766b2200c-320wi.jpgAinsi l'acte XVIII des gilets jaunes nous a-t-il donné l'occasion de rappeler plusieurs caractéristiques de cette crise d'un genre nouveau.

    Toutes origines confondues, vrais gilets comme black blocs ou simples pillards, on a compté officiellement plus de 14 000 manifestants, dont, fait nouveau, les trois quarts à Paris.

    Des violences intolérables ont été commises sur les Champs-Elysées par l'extrême gauche. Des dégâts considérables ont été infligés à 80 enseignes pillées et vandalisées, autant à de petits kiosquiers qu'aux boutiques de luxe, au Fouquet's ou au Drugstore Publicis. Mais la voyoucratie trouve toujours quelques bons apôtres pour les excuser au nom de l'idéologie.

    Tout le monde savait la veille que les forces de l’ordre redoutaient un regain des actions violentes. On ne doit donc pas s'étonner des protestations politiques. Elles sont venues aussi bien de la mégère Hidalgo à gauche, que de François-Xavier Bellamy, chef de file de la liste de droite en vue des Européennes. Celui-ci ne manque pas de déplorer que "l'ordre républicain n'est plus assuré dans Paris" et de souligner que "jamais l'État n'a baissé la tête à ce point-là[1]".

    Première caractéristique : le contraste de plus en plus affirmé entre le jaune et le noir.

    Autant ce qui demeure de la protestation proprement dite réaffirme son aspect initial pacifique sinon bon enfant. Certains allaient même jusqu'à se mêler à l'affligeante manif climatique des bisounours. Autant, de leur côté, les casseurs et autres black blocs donnent la mesure de leur sauvagerie.

    Cette frange ultra-violente est évaluée par le ministère de l'intérieure entre 1 000 et 1 500 activistes. Or, cette nuisance s'est montrée, plus que jamais, bien distincte des porteurs de gilets, ne serait-ce que par leur accoutrement noir.

    Une deuxième question interpelle désormais aussi une part importante de l'opinion publique comme des commentaires médiatiques. Nous la posions dès le 26 novembre[2] : celle des responsabilités de l'actuel occupant de la place Beauvau.

    Quand tirera-t-on les leçons de son incompétence ?

    Car enfin à qui fera-t-on croire qu'il se révélerait impossible, dans un pays si anciennement administré et centralisé comme la France, de prévoir en mars les événements qui se sont produits, et reproduits, depuis novembre et décembre.

    Certes, en 2008 ce fut une double erreur de la présidence Sarkozy et de son ministre de l'Intérieur Hortefeux de supprimer, sans la remplacer, la Direction centrale des Renseignements Généraux. La création de la nouvelle DCRI vit fusionner cette vieille machine remontant à la Troisième république, aux fonctions multiples, pas toujours bien remplies, avec la DST. En 2014, lorsque le gouvernement Valls chercha à remettre en place le Renseignement territorial (SCRT) il lui assigna un rôle précis, celui d'informer le gouvernement sur l'état de l'opinion et des mouvements sociaux. Nous payons donc des impôts pour ce service public. Il emploie 2 600 fonctionnaires. Son patron, Henri Bricq, a été nommé en août 2017, donc par le gouvernement d'Édouard Philippe, sous le règne de Jupiter Ier.

    Et il ne semble pas, par ailleurs, que les autres missions de renseignement soient mal remplies par les services français, plutôt efficaces malgré des moyens matériels pauvrement dotés.

    Le pouvoir aurait, par conséquent, dû le savoir. L'acte XVII, le 9 mars, avait été marqué, avec 28 000 gilets jaunes recensés dans l'Hexagone, par la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement. Mais en vérité on pouvait s’attendre à voir, pour l’acte XVIII du 16 mars, une remontée en nombre de manifestants, sinon sur toute la France, du moins à Paris sachant que les mots d'ordre gauchistes prétendaient, depuis plusieurs jours, frapper un grand coup dans la capitale, réalisant ainsi une réponse centralisée à l'opération grand débat s'achevant la veille, au 15 mars.

    Les mouvements de blacks blocs et les voyous de banlieue ne sont pas apparus si soudain que l'on ne puisse les identifier, les pénétrer, les suivre sur les réseaux sociaux, les ficher, au gré par exemple des milliers d'arrestations opérées depuis novembre etc.

    Ne succombons pas à la tentation d'imputer la médiocrité du dispositif à la malice du pouvoir. Certains l'imaginent désireux de capitaliser en sa faveur la frayeur des honnêtes gens. Cela semble faire beaucoup d'honneur à ces responsables du maintien de l'ordre qui n'ont su protéger que les Palais nationaux.

    Votre chroniqueur penche plutôt ici pour une explication qui se vérifie trop souvent : les coefficients B, comme bêtise, V comme veulerie, L comme lâcheté dont les valeurs paraissent assez élevées dans le cas du ci-devant maire de la charmante petite ville de Forcalquier. Nous n'avons pas affaire à un machiavel de sous-préfecture mais à un médiocre danseur de tango.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. BFM Politique. [2] cf. "Castaner ministre de la chienlit"

    https://www.insolent.fr/2019/03/le-jaune-le-noir-et-le-pouvoir.html

  • Violences à Paris : l’Etat faible et incompétent, par Ivan Rioufol

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    Les lampistes paieront, après le saccage des Champs-Elysées, samedi, lors de la 18e mobilisation des Gilets jaunes. Le préfet de Paris pourrait notamment y laisser des plumes. Toutefois, Emmanuel Macron et Christophe Castaner ne s’en tireront pas à si bon compte. Ils ont eux aussi à répondre devant l’opinion de leur légèreté. L’amateurisme du ministre de l’Intérieur est devenu une risible curiosité devant tant de maladresses accumulées. Il y a une semaine, Castaner se laissait voir dans une boite de nuit branchée de la capitale en train de siffler des verres de vodka. Samedi matin, il estimait devant des télévisions que les Gilets jaunes avaient perdu : une auto-persuasion visiblement insufflée par le chef de l’Etat, parti skier pour le week-end avec son épouse dans les Pyrénées, à La Mongie. Le retour précipité de Macron, samedi soir, dit à lui seul l’imprévoyance du pouvoir et sa constante incapacité à mesurer la gravité de la révolte populaire. Avant de faire le procès des Gilets jaunes, il faut s’arrêter sur l’incompétence des plus hauts dirigeants.

    Macron, qui prétend représenter le parti de l’Ordre, se montre aux yeux du monde comme le président d’un Etat incroyablement fragile. Samedi, 1 500 casseurs ont été laissés en paix pour mettre à sac durant 10 heures plus de 90 commerces le long de l’avenue. Une banque a été incendiée, mettant en péril les habitants des étages supérieurs. Le Fouquet’s, célèbre restaurant, a été vandalisé. Quatre kiosques à journaux ont été brûlés. Ce lundi sur RTL, Laurent Munez, bras droit de Castaner, a estimé que tous les Gilets jaunes présents samedi à Paris (10.000) étaient des “ultras”, sans “aucune distinction”. Pour sa part, le premier ministre avait tenu à distinguer entre les manifestants et les incendiaires.

    Cette faiblesse de l’Etat est aggravée par son aveuglement idéologique. Depuis le début, Macron met en garde contre la “lèpre qui monte” avec les nationalistes, tandis que des ministres alertent sur la ‘peste brune’, qu’ils assimilent aux citoyens en colère. Or la plupart des observateurs s’accordent à reconnaître que l’extrême droite n’a tenu qu’un rôle marginal, sinon inexistant, dans les dernières violences. Seule Anne Hidalgo, maire de Paris, assure avoir vu, ce week-end, “des groupes d’extrême droite” à côté des pilleurs. En réalité, ce sont 1 500 black-blocs, antifas, anarchistes, zadistes, islamo-gauchistes qui ont librement semé la terreur en signant leurs actes. Parmi les tags tracés sur les Champs-Elysées : “Intifada partout”. La plaque en mémoire du capitaine Xavier Jugelé, assassiné par un terroriste islamiste le 20 avril 2017, a été recouverte du sigle de l’anarchisme.

    Ces faits, observables depuis longtemps, devraient inviter les autorités à nommer les vrais coupables. Or il n’en est rien. Il y a bien eu la désignation d’un commission d’enquête parlementaire, à la demande de la France Insoumise (extrême gauche), mais elle vise… l’extrême droite : une tartufferie parmi d’autres. Reste aussi cette autre constatation inquiétante : il est exact que des Gilets jaunes excédés commencent à se laisser eux-mêmes gagner par la violence. Certains d’entre eux ont prêté main forte aux casseurs professionnels. Or cette banalisation de la brutalité risque de s’aggraver si le pouvoir persiste à jouer la montre tout en insultant quiconque lui tient tête, quitte à laisser le chaos s’installer pour décrédibiliser le mouvement. La France malade attend toujours, en urgence, un médecin. Elle n’entend pas croupir dans l’oubli. Faudra-t-il qu’elle hurle ?.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 18 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Enfants de djihadistes : stop au chantage à l'émotion !

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    Jean-François Touzé,
    délégué aux études et argumentaires du PdF
    Cinq enfants de djihadistes supposés français sont donc de retour sur notre sol national après un séjour en Syrie. Ainsi en a décidé Emmanuel Macron qui, à l’encontre de la volonté majoritaire des Français mais s'appuyant sur les ressorts rouillés de la sensiblerie qui est à la conduite de l'État ce que le curare est aux fonctions musculaires du corps humain (un paralysant puissant et létal), a décidé pour plaire aux associations droitdelhommistes de juger « au cas par cas ». On sait ce que cela signifie.
    Quel que soit leur âge, qu'ils soient orphelins ou non, qu'ils aient tué et participé à des exactions ou pas, qu'ils fassent des risettes, des grimaces ou la moue la plus charmante, ces enfants ne sont plus français, si tant est qu'ils l'aient jamais été, au-delà des papiers que détenaient leurs parents coupables d'avoir pris les armes contre la civilisation.
    La France n'a aucune responsabilité à assumer quant à leur sort et le terme de "rapatriement" ne peut être utilisé.
    Stop à l'émotivité. Les Français ne veulent pas d'eux. Leur destin ne nous concerne en rien. Ces cinq enfants doivent être les derniers à être acceptés sur notre sol.
    Quant aux djihadistes adultes, puisque la peine de mort ne peut, pour l'heure, pas être prononcée par un tribunal français, puisque nous savons que les juridictions d’exceptions, civiles et militaires, qui devraient dans un État digne de ce nom être mises en place et saisies ne le seront pas, qu'ils soient livrés aux juges irakiens ou syriens qui sauront régler définitivement les arriérés de comptes.

  • Le 5e homme a été discrètement expédié... en Israël !

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    Bernard Plouvier

    Depuis quelques jours, nos media ne bruissent que d’une indignation, d’ailleurs justifiée, motivée par l’assassinat d’une cinquantaine de mahométans en deux mosquées de Nouvelle-Zélande.

    Le principal assassin, d’origine australienne, est censé avoir rédigé un texte débile donné en pâture à tous les journaleux de la planète, car il y est question de « suprématie de la race blanche »... chose qui n’a pas grand-chose à voir avec une affaire de religion. Le texte est un ramassis d’absurdités et témoigne soit du crétinisme absolu de son rédacteur, soit d’une grossière provocation.  

    En effet, les choses sont beaucoup moins simplettes qu’on ne l’a dit. D’abord, il y a eu complot et tellement bien préparé qu’on a beaucoup de mal à mettre en relation la minutieuse préparation de l’attentat avec un texte aussi « suprêmement » débile. De fait, en plus du vidéo-criminel, on a arrêté quatre autres personnes... dont un homme qui a été relâché et expédié en Israël.

    On ne comprenait pas trop pourquoi le gouvernement et les media d’Israël hurlaient, sur tous les tons, leur réprobation de cet infâme assassinat collectif, qui, pour un Français, ne peut faire oublier les immondes assassinats perpétrés en France, depuis 2015, par des crapules mahométanes.

    Pour une fois, les Israéliens se mettaient au diapason des Goyim qu’ils haïssent si fort, en condamnant des assassinats ignobles. C’était tellement inouï qu’on voulait bien oublier, un instant, le nombre ahurissant de mosquées bombardées par Tsahal (l’armée israélienne, qui n’est pas réputée pour faire dans la dentelle). On a publié un chiffre dépassant 160 mosquées détruites ces dernières années par les Israéliens, chiffre invérifiable par un citoyen français qui a mieux à faire qu’aller musarder dans ce Proche-Orient en état de guerre subintrante depuis 1948.

    Et voilà que tombe la nouvelle du 5homme ! On ne doute pas un seul instant que les membres du gouvernement israélien, zélés serviteurs de Haute Dame Démocratie, vont nous fournir une explication honnête et fiable, à propos de ce 5individu... qui ne pouvait être qu’un honnête touriste.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/19/le-5e-homme-a-ete-discretement-expedie-en-israel-6137215.html