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insécurité - Page 599

  • Des milliers de gens armés dans les banlieues selon un Préfet [Vidéo]

    Michel Auboin, ancien préfet et auteur de “40 ans dans les Cités” évoque les banlieues …
    Début de la vidéo : «Il y a des dizaines voire centaines de quartiers où il est extrêmement difficile d’entrer y compris pour la police et où le mode de vie, les relations aux autres, aux institutions, à la langue française, sont en train de s’estomper» 

    Évoquant les flux migratoires, il déclare : «Il arrive que les professeurs des écoles à la rentrée scolaire en septembre aient une classe qui n’est plus du tout la même qu’en juin à la fin de l’année scolaire. Certaines villes sont devenues des villes closes où il est difficile d’entrer et où le trafic de drogue et d’armes s’est amplifié»
    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

  • Agressions sexuelles du Nouvel An à Cologne : 3 ans après les faits, seulement 3 condamnations

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    – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    On se souvient qu’il y a trois ans des centaines de femmes avaient signalé des agressions lors de la Saint-Sylvestre dans les rues de Cologne. Dissimulée par les autorités allemandes en raison de l’origine immigrée des agresseurs, la vérité avait fini par éclater grâce au travail de la réinfosphère, provoquant un tollé.
    Mais le travail de la justice pose question

    L’enquête criminelle de la Saint-Sylvestre de Cologne 2015 a donné un résultat très décevant. Bien que plus de 600 femmes aient signalé des délits sexuels, seuls trois délinquants sexuels ont finalement été condamnés par la justice d’après le Spiegel qui s’est référé à une liste établie par le tribunal local de Cologne. Sur ces trois délinquants sexuels, deux ont été condamnés à du sursis. Le porte-parole du tribunal, Wolfgang Schorn s’il a reconnu que « Dans l’ensemble, le résultat donne à réfléchir », a tenté de se justifier : « Avec la situation tumultueuse de la nuit du Nouvel An, il a été difficile de prouver les faits. » Les trois délinquants sexuels n’ont pu être condamnés que parce qu’ils avaient effectué des selfies d’eux-mêmes et des victimes. Pour tous les autres, il était difficile de fournir des preuves.

    Seulement 32 condamnations pour vol ont été prononcées

    Le ministère public a enquêté sur 290 suspects selon le rapport, mais seuls 32 ont abouti à des condamnations. Selon le tribunal de district, les accusés étaient principalement des Algériens, des Marocains et des Irakiens. Dans la plupart des cas, il s’agissait de vol qualifié, de vol et de recel de biens volés. La peine la plus sévère a été infligée à un Algérien de 30 ans qui a été condamné à un an et onze mois de prison pour vol qualifié. Lorsque les faits de Cologne furent connus dans le monde entier, la chancelière Angela Merkel (CDU) avait appelé à une « réponse ferme de l’Etat de droit ». Force est de constater que l’état de droit a abouti au contraire à une réponse laxiste. Ces ridicules condamnations prononcées par le pouvoir judiciaire sont dignes de ce que l’on appelle l’état de droit, plus prompt à protéger le délinquant et le criminel qu’à répondre à la détresse des victime.

    https://fr.novopress.info/

  • Enfants du djihad

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    La mort d’un bébé dans un camp syrien provoque des remous outre-Manche. L’enfant est né de Shamima Begum, une Britannique partie pour la Syrie rejoindre l’État islamique en 2015 et, depuis, déchue de sa nationalité par le gouvernement de Londres. Une pneumonie l’a emporté il y a quelques jours.

    L’opposition travailliste se déchaîne. À l’instar des « humanistes » français, elle estime que cet enfant est une victime et que le refus britannique de laisser rentrer sa mère est à l’origine de ce décès. « Un enfant innocent est mort des suites de la déchéance de nationalité d’une Britannique. C’est insensé et inhumain », écrit Diane Abbott, député du Labour. Cette déclaration est révélatrice de l’inversion des valeurs qui prévaut de ce côté-ci du Channel comme de l’autre côté.

    L’enfant n’est, évidemment, pas mort des suites de la perte de nationalité de sa mère ! Il est mort, comme des milliers d’enfants chaque jour, des conditions sanitaires déplorables dans lesquelles il est né. Il est mort en raison du choix de sa mère de rejoindre un « califat » islamique dépourvu de toute structure médicale, au sein duquel la femme est considérée comme une esclave d’un rang inférieur à l’homme. Il est mort des suites du fanatisme d’une femme d’origine cinghalaise qui avait fait sa vie en Grande-Bretagne et que son fanatisme musulman a poussée à rejoindre ses frères en islam.

    En France, également, de nombreuses femmes, parfois françaises de souche, ont quitté le pays pour rejoindre les rangs de l’État islamique. Elles l’ont fait pour des raisons incompréhensibles à nos yeux, préférant l’asservissement volontaire à la liberté. Elles y sont devenues des ventres, portant les futurs combattants d’Allah, au lieu de vivre leur dignité de femmes dans une société occidentale. Elles savaient ce qu’elles faisaient et ne méritent pas plus de compassion que leurs compagnons qui, les armes à la main, ont combattu pour établir le règne d’Allah sur la Terre. Rien ne justifie qu’elles soient rapatriées. Adultes, consentantes, pour certaines converties, leur responsabilité est entière. Quelques-unes ont expressément refusé de revenir en France, telle la compagne de Fabien Clain, qui a craché sa haine de la France devant les caméras de télévision.

    Mais que faut-il faire de leurs enfants ? Faut-il considérer leur nationalité – nés de mère française, ils sont français de plein droit – et les faire revenir au pays ? Mais pour en faire quoi ? Les placer dans ces sinistres centres départementaux de l’enfance, auxquels les orphelinats d’antan n’ont rien à envier ? Avec l’aide d’éducateurs aux idées floues, on en fera des déracinés, sans culture, sans éducation. D’ailleurs, leurs mères n’accepteront jamais de les laisser partir. Si les mères rentrent, leur place est en prison. Ce n’est pas celle des enfants. Quant à ceux qui, plus âgés, ont déjà reçu l’endoctrinement musulman, les rapatrier comporte un risque que nos sociétés ne peuvent pas se permettre de prendre.

    La froideur voire le cynisme de ces réflexions ne doivent pas occulter une réalité essentielle. Un enfant est ce que son éducation familiale en fait. Peut-on, dans notre société libérale, libertaire, jouisseuse et consumériste, donner à ces enfants une contre-éducation suffisamment efficace pour en extraire toute trace d’endoctrinement ? Notre régime, sidéré par le phénomène islamique et incapable de le traiter autrement que par un laïcisme aussi éculé qu’inefficace, a montré son impuissance à juguler ce phénomène.

    Alors, sans doute, faut-il laisser ces enfants à leurs mères dont ils partageront le sort. Jusqu’au jour où la France sera capable de leur offrir une autre perspective. Ce n’est pas pour demain.

    François Teutsch

    http://www.bvoltaire.fr/enfants-du-djihad/

  • Vandalisme à la basilique de Saint-Denis : le grand silence du gouvernement et des médias

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    Un communiqué du MNR :

    Dans la nuit du 2 au 3 mars derniers, l'un des vitraux de la basilique de Saint-Denis, près de Paris, a été cassé, les portes du buffet du grand orgue (l'un des plus beaux de France) ont été endommagées, ainsi que le moteur. On ignore l'identité et les mobiles du ou des malfaiteurs. Cependant, compte tenu du prestige de cet édifice (nécropole des rois de France), on est éberlué par le silence total des « grands » médias et de nos gouvernants, contrastant avec le battage effectué dès que les lieux de culte musulmans ou israélites sont touchés, si peu soit-il. Comment s'étonner d'une certaine désaffection du public à l'égard des médias ?
    Avec tous les défenseurs de notre civilisation, battons-nous pour que cesse le « deux poids, deux mesures » dont est victime le christianisme dans le traitement des (nombreux) faits divers le concernant.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/12/vandalisme-a-la-basilique-de-saint-denis-le-grand-silence-du-6135331.html

  • Nicolas Bay en déplacement au Centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (61)

  • Le Samedi Politique : Prisons, émeutes de banlieues : La guerre civile en marche ? Avec Xavier Raufer

     
    Mauvaise semaine pour la sécurité en France.

    Du côté des prisons, la situation semble s’aggraver de jour en jour. Mardi, un détenu radicalisé et sa compagne ont attaqué deux surveillants avec des couteaux qu’ils avaient réussi à se procurer.

    A Grenoble, après que deux jeunes roulant sur un scooter volé sans casque sont morts, la cité du Mistral était à feu et à sang plusieurs nuits de suite.

    Comment en sommes-nous arrivés là ?

    Le criminologue Xavier Raufer, dresse un constat accablant de l’état de la justice française, et de son appareil judiciaire. Une situation explosive qui pourrait bien mener à un affrontement généralisé.

    https://www.tvlibertes.com/prisons-emeutes-de-banlieues-la-guerre-civile

  • Quand la prison ultra-sécurisée dorlote l’islamiste !, par Ivan Rioufol

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    La menace islamiste reste un impensé, jusqu’au cœur de la prison. Michaël Chiolo, détenu français converti à l’islam en 2010, en donne un aperçu terrifiant. Mardi matin, il a sévèrement blessé au couteau deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe, aux cris d’”Allah Akbar !”. Son profil de radicalisé était connu de l’administration pénitentiaire. Il était inscrit au fichier pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste. Condamné à trente ans de réclusion pour le meurtre crapuleux d’un ancien résistant de 89 ans, il avait également, par la suite, était reconnu coupable d’apologie du terrorisme (un an de prison supplémentaire) pour avoir demandé à ses codétenus de rejouer la tuerie du Bataclan dans la cour de la maison d’arrêt, présentée comme un établissement ultra-sécurisé.

    Or Chiolo, alias Abdel-Karim, n’était pas considéré comme spécifiquement dangereux. Non seulement il n’était pas détenu dans le quartier prévu pour les radicalisés, mais il avait bénéficié de l’usage d’une unité de vie familiale (UVF), cet espace intime qui permet au prisonnier de se retrouver avec sa famille durant 24 ou 48 heures (72 heures parfois). C’est dans cet appartement confortable que Chiolo avait fait venir son épouse. Arrivée entièrement voilée, elle n’avait pas été fouillée pour autant. C’est elle qui a introduit le couteau en céramique (indétectable), et peut-être des explosifs. Dans l‘assaut du Raid qui a mis fin à dix heures de retranchement du couple, la femme a été tuée.

    Autant de légèretés accumulées laisse sans voix. Cette naïveté face à l’islam radical en dit beaucoup sur la banalisation du danger par les autorités publiques. Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, n’est pas crédible quand elle assure, ce mercredi, que le problème de la radicalisation en prison n’est pas “sous-estimé” mais qu’il est au contraire “pris à bras le corps”. Il est impardonnable, par exemple, de laisser venir des visiteurs sans fouilles préalables. Les failles béantes apparues hier ne sont pas nouvelles. Elles sont le résultat d’un laxisme né de l’excuse sociale. Cette faiblesse est d’autant plus préoccupante que la France pourrait recevoir certains des djihadistes vaincus en Syrie. Ce matin, Rachida Dati, ancien garde des Sceaux, a réclamé sur RTL “une politique pénale sur la radicalisation en prison”. C’est ce manque persistant qui pose problème.

    Comment comprendre que la terreur islamiste ne soit toujours pas prise en compte à sa juste mesure ? Les islamistes incarcérés, comme Chiolo, ne sont pas seulement des détenus de droit commun. Ils sont des bombes à retardement. Ils ne doivent pas se faire dorloter dans des UVF, mais être mis à l’écart et sous surveillance constante. Ce matin, 18 prisons étaient bloquées par un mouvement de surveillants, légitimement excédés. Mais eux-mêmes ont -ils toujours clairement sonné l’alarme sur la dangerosité spécifique des radicalisés ? Après avoir débattu de ce sujet, mardi soir sur CNews, avec Yoan Karar (surveillants FO), je n’en suis pas certain.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 6 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Même l’ONU contredit Macron et dénonce les dérives “extrêmement graves” à l’encontre des gilets jaunes

    Emmanuel Macron ne manque pas une occasion de dénoncer les partis “populistes”, de s’en prendre au gouvernement hongrois d’Orban ou au gouvernement italien dont Salvini est ministre. Pourtant, c’est bien lui qui est pointé du doigt par l’ONU pour la façon dont la police maltraite les gilets jaunes.


    Le 14 février, des experts des droits de l’homme des Nations unies avaient déjà signalé que la France a “restreint de manière disproportionnée” le droit de manifester des gilets jaunes.

    Et de décrire ainsi :

    “Les restrictions imposées aux droits ont également entraîné un nombre élevé d’interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites non létales telles que les grenades et les lanceurs de balles de défense, ou flashballs”.

    Dénonçant des faits “extrêmement graves”, les experts de l’ONU ajoutaient :

    “La proposition d’interdiction administrative de manifester, l’établissement de mesures de contrôle supplémentaires et l’imposition de lourdes sanctions constituent de sévères restrictions à la liberté de manifester.”

    Macron, pourquoi tu tousses ?

    https://www.medias-presse.info/meme-lonu-contredit-macron-et-denonce-les-derives-extremement-graves-a-lencontre-des-gilets-jaunes/105845/

  • Stéphane Ravier : « Le grand débat organisé dans une mosquée islamiste à Marseille : c’est la laïcité version Macron ! »

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    Lundi soir, à Marseille, c’est à la mosquée Islah qu’a eu lieu un grand débat en présence du député LREM Saïd Ahamada. Dans les colonne de Boulevard Voltaire, Stéphane Ravier dénonce une grave atteinte à la laïcité, les responsables de cette mosquée dispensant, selon lui, un discours de haine appelant au meurtre des mécréants.

    Depuis le tweet de protestation de Stéphane Ravier, le site de la mosquée a été fermé, fait remarquer le sénateur des Bouches-du-Rhône.

    Le grand débat national continue. À Marseille, il a notamment eu lieu dans une mosquée qualifiée d’islamiste. En quoi cela est-il choquant ?

    Lorsque le grand débat se fait à Marseille, il se fait dans une mosquée… tout un symbole ! J’ajoute qu’il s’agit bien d’une mosquée islamiste. Elle publie, donc elle cautionne, les ouvrages du premier des islamistes du XXe siècle sur son site Internet. Il y est question de tuer les apostats, de djihad, etc. Nul ne pouvait ignorer les appels à la haine propagés sur ce site, y compris les pouvoirs publics.
    Le député de La République en marche élu de cette circonscription, monsieur Saïd Ahamada, qui a des ambitions municipales pour 2020, y a pourtant participé.
    C’est la laïcité version nouveau monde, version Macron.
    C’est très inquiétant. Cette mosquée aurait dû être sous contrôle de l’État depuis bien longtemps. Cela fait plusieurs mois que j’ai alerté les pouvoirs publics, et notamment le préfet de région, sur les publications de cette mosquée sur son site Internet. Ce dernier m’avait répondu qu’il avait pris en compte mes remarques. Curieusement, depuis mon tweet d’hier, ce site Internet est fermé. Heureusement que j’ai en ma possession toutes les captures d’écran nécessaires pour prouver tout ce que j’ai annoncé il y a déjà plusieurs mois.

    Est-ce que le choix de ce lieu exclut de fait une partie des citoyens ?

    Tout le monde est, certes, libre d’aller en ce lieu, mais avouons que c’est assez symbolique et qu’il est possible de le voir comme un débat entre citoyens musulmans. Et pas seulement citoyens français, d’ailleurs. Cela ressemble quand même fort à une démarche discriminatoire. Qu’un élu de la République puisse participer à ce genre de démarches est inquiétant pour notre ville et notre pays. Cela en dit long sur les intentions d’Emmanuel Macron de vouloir réformer la laïcité pour qu’elle fasse une place à l’islam, alors que c’est à l’islam de se conformer à nos lois.

    On ne vous a pas entendu vous choquer lorsque les réunions dans le cadre du grand débat avaient lieu dans des églises.

    Je n’en avais pas entendu parler. Mais quand bien même, jusqu’à présent, à ma connaissance, il n’y a pas d’appel à la haine, au meurtre et au rejet sur les sites Internet des paroisses. Les églises sont, d’ailleurs, plutôt le lieu qu’occupent les clandestins, avec le soutien de la hiérarchie ecclésiale, comme c’est le cas à Marseille.
    Je crois qu’on ne peut pas comparer l’un et l’autre.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/213850/stephane-ravier-le-grand-debat-organise-dans-une-mosquee-islamiste-a-marseille-cest-la-laicite-version-macron/

  • Prisons, usines à islamistes ?

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    Un détenu islamiste a attaqué avec sa compagne deux agents pénitentiaires de la prison d’Alençon-Condé. Les forces de l’ordre ont donné l’assaut après plusieurs heures de siège. Le terroriste a été interpellé et sa complice tuée.

    L’un des établissements les plus sécurisés de France cible de deux terroristes. Mardi 5 février aux alentours de 9 h 45, après un week-end passé ensemble dans l’unité de vie familiale, Michaël Chiolo et sa compagne Hanane Aboulhana ont attaqué deux surveillants pénitentiaires de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne), à l’aide d’un couteau en céramique. Michaël Chiolo se réclamerait de l’Etat islamique et dit avoir agi « pour venger Chrérif Chekatt », le terroriste ayant tué cinq personnes à Strasbourg, en décembre dernier. Ils se seraient connus lors d’un séjour à la prison d’Epinal. Après s’être retranchés dans l’unité de vie familiale pendant sept heures, ils ont été délogés vers 19 h 30 par le RAID. Le terroriste a été interpellé, tandis que sa compagne est décédée des suites de ses blessures.

    Agées d’une trentaine d’années, les deux victimes ont été hospitalisées. L’un d’eux aurait été « éventré », tandis que son collègue aurait été gravement touché au visage. Leurs jours ne sont « pas en danger », mais ils restent « très perturbés par cette agression sauvage », selon Philippe Devique, secrétaire régional du syndicat UFAP. La section antiterroriste du parquet de Paris a annoncé s’être saisie de l’enquête.

    Un terroriste converti

    Michaël Chiolo, 27 ans, n’était pas dans le quartier pour radicalisés (QPR), ouvert en septembre. Détenu de droit commun, il avait été condamné en appel à 28 ans de prison ferme, en décembre 2015, après avoir séquestré puis étouffé un octogénaire à son domicile, près de Metz (Moselle) en 2012. Converti à l’islam en 2010, il se fait remarquer en novembre 2015, lorsqu’il demande à ses codétenus de « rejouer » l’attaque du Bataclan dans la cour de la maison d’arrêt de Mulhouse. Il sera condamné à un an de prison ferme.

    Selon son avocat, Me Pauline Brion, Michaël Chiolo avait demandé après sa conversion « qu’on lui trouve une épouse ». C’est avec Hanane Aboulhana, 34 ans, qu’il projetait de se marier après l’avoir rencontrée en prison. Elle n’était pas fichée pour des faits de radicalisation.

    Une profession en danger

    « Il y a un an, nous avons connu une mobilisation sans précédent pour réclamer davantage de moyens et donc davantage de sécurité. Un an après, pas grand-chose n’a changé », déclarait Emmanuel Guimaraes (FO), le 12 février dernier. Et le temps ne fera rien à l’affaire. Le retour prévu de 150 djihadistes partis prendre les armes en Syrie pour le compte de l’Etat islamique pourrait augmenter considérablement l’insécurité dans les prisons, mettant en péril le travail des gardiens, insuffisamment armés et formés, en proie à des criminels de guerre.

    Joseph Rousseau, de FO Pénitentiaire à la prison d’Alençon, s’est indigné : « Face au détenu radicalisé armé d’un couteau, les surveillants n’avaient que deux sifflets… »

    Etienne Lafage

    Article paru dans Présent daté du 6 mars 2019

    https://fr.novopress.info/213847/prisons-usines-a-islamistes/