Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité - Page 599

  • Frappes en Syrie ? Il est urgent que la France se tienne scrupuleusement à l'écart de ces manœuvres oiseuses

    Ce sont des événements graves qui se déroulent en ce moment d'un bout à l'autre du monde, notablement en Syrie. Et qui alimentent comme s'il en était besoin, ce climat de lourde tension internationale qui se développe dangereusement en diverses régions du globe. Et qui, même si l'on trouvera que nous employons de grands mots, évoquent comme une avant-guerre.

    Les présidents Trump et Macron se téléphonent beaucoup ces jours.ci à ce que l'on dit, et nous craignons fort que ce ne soit pas pour de sages décisions. L'envoi de missiles sur la Syrie pour détruire de supposés stocks d'armes chimiques nous paraît être une sottise de plus venant de pays - dont malheureusement le nôtre - qui en ont déjà accumulé un certain nombre et des plus graves. Par exemple en Irak et en Libye. Nous avons eu les conséquences du chaos qui s'y est établi consécutivement aux interventions dites occidentales et sans-doute les aurons-nous encore pour longtemps. 

    On se souvient que pour intervenir en Irak les Américains avaient répandu sans vergogne de très gros mensonges. Les « armes de destruction massive » que Saddam Hussein était censé détenir et qu'il n'avait pas se sont transmuées en « stocks d'armes chimiques » syriennes dont on n'a pas de preuves formelles mais seulement de « fortes présomptions » que le régime de Damas les aurait vraiment lui-même utilisées il y a deux semaines.

    Trump, Macron et sans-doute Theresa May, sans besoin d'aucun mandat dit international, sans-doute impossible à mettre en place, envisagent donc de faire justice, de frapper la Syrie de Bachar el Assad, à titre punitif, et pour lui marquer les limites que les puissances en question lui interdiraient de franchir : la fameuse « ligne rouge » qu'elles ont elles-mêmes fixée. On ignorera longtemps à quel titre. 

    Des paroles martiales viennent d'être proférées et des menaces guerrières échangées. La tweet-diplomatie, dont Trump s'est fait le dérisoire spécialiste, s'est surpassée. Trump a annoncé des tirs de missiles sur la Syrie ; Moscou a répliqué qu'il les intercepterait, affirmant avoir les moyens de les détruire en vol. Trump a surenchéri, claironnant que ses missiles sont « intelligents ». Mais on sait qu’il faudrait en tirer beaucoup pour que quelques-uns peut-être atteignent leur cible... Paris n'est pas en reste sur ces rodomontades. Quoique plus discrètement, Londres est de la partie. A quoi conduit-elle ? Tout bonnement à un risque de confrontation directe avec la Russie ... Nous n'avons rien à y gagner, beaucoup à y perdre. La France n'a pas de conflit d'intérêts avec la Russie. Et aurait au contraire bien des avantages à s’en rapprocher.

    A ce stade, il est probable que ces épisodes ne sont rien d'autre que des gesticulations. Des coups de com' selon la délicate expression en usage dans nos régimes d'opinion. Et il n'est pas tout à fait impossible que les tirs annoncés soient renvoyés aux calendes grecques, d'un moratoire l'autre, ou qu'on finisse par leur substituer à titre compensatoire quelque autre mesure ou sanction moins risquées ...

    Mais c'est une erreur de croire que la gesticulation est signe d'exclusion du conflit ; que les armes n'auront pas à parler ; que la folie de la guerre n'est plus à l'ordre du jour.  L'Histoire montre que les gesticulations semblables à celles dont nous avons en ce moment le spectacle, en sont parfois les prodromes. Vient un moment où un geste de trop finit par déclencher l'engrenage fatal qui conduit au conflit, à la catastrophe, à la guerre, dont peut-être personne n'avait vraiment voulu.

    Notre avis est que la France devrait rester scrupuleusement à l'écart de ces manœuvres oiseuses. Elle n'a ni intérêt à frapper la Syrie ni les moyens d'une guerre de principe, d'une guerre idéologique, morale ou humanitaire. Son intérêt premier est la destruction de Daech et la stabilisation de la Syrie, son retour à une situation d'ordre et de paix relative capable de contenir l'islamisme radical. Frapper Bachar el Assad concourra-t-il à l'un comme à l'autre de ces objectifs ? Nous ne le croyons pas. Au demeurant, les va-t-en-guerre anglo-saxons et français ont-ils trouvé en Syrie quelque force organisée, sérieuse, puissante, non suspecte de plus ou moins secrètes complicités islamistes, qui puisse se substituer au régime d'Assad ? On serait curieux de savoir laquelle, avec un minimum de précision et de détail. Ou bien, comme ils l'ont fait en Irak et en Syrie n'ont-ils songé à aucune perspective d'avenir autre que d'y laisser s'installer l'anarchie et le chaos ?  

    Lire aussi ...

    Notre avant-guerre ? 

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Interview de Macron sur TF1. Pour Marine Le Pen, “la forme est douce mais le fond est terrifiant”

    marine-le-pen-presidente-du-front-national-a-lens-le-14-juin-2017_5898533-600x336.jpg

    “La forme est douce mais le fond est terrifiant”, a déclaré jeudi sur BFMTV la présidente du Front national, Marine Le Pen à propos de l’interview accordée par le président de la République Emmanuel Macron à TF1.

    https://fr.novopress.info/210408/interview-de-macron-sur-tf1-pour-marine-le-pen-la-forme-est-douce-mais-le-fond-est-terrifiant/

  • 48 % des Franciliens ont été agressés !

    Selon une enquête de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France, publiée le 12 avril, 48 % des Franciliens ont été agressés volés ou cambriolés ces trois dernières années. Néanmoins, ce chiffre est en baisse de quatre points par rapport à la dernière étude datant de 2015. Sachant qu’il y a chaque année en France environ 3,7 millions de crimes et délits, cela signifie donc que 55 % de ces derniers sont commis en Ile-de-France alors que cette dernière ne représente qu’environ 20 % de la population. Parmi les délits ou crimes les plus cités, les cambriolages de logements et les atteintes aux véhicules arrivent en tête avec plus d’un tiers de Franciliens touchés. Les vols commis sur les personnes et sans violence touchent 10,5% des personnes interrogées.

    D’autre part, si on en croît la radio étatique France Info, près de 51% des Franciliens déclarent se sentir en insécurité, dont 38 % dans les transports en commun, ce sentiment d’insécurité touchant davantage les habitants de HLM que les autres, avec notamment une crainte d’être seul dans son quartier le soir. 62,6% des Franciliens désignent le risque d’attentat comme étant le problème le plus préoccupant pour la société française.

    Notons que le racisme, poste numéro un de la mobilisation médiatique et étatique, représente très exactement 0,03 % des crimes et délits en France et est en chute libre (-44 % entre 2015 et 2016). Le tout est conforme au vieil axiome de sociologie : « Moins une chose est vitale, plus elle cristallise les antagonisme ».

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/48-des-franciliens-ont-ete-agresses/90283/

  • Moscou: la frappe contre la Syrie ne sera pas sans conséquences

    L'ambassadeur de Russie aux États-Unis a prévenu vendredi soir que les frappes coordonnées déclenchées par Washington, Londres et Paris contre la Syrie auraient des conséquences.

    Les frappes militaires occidentales en Syrie reviennent à "insulter le Président russe", un acte qui aura des conséquences, a averti vendredi l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov.

    "Un scénario préconçu est en cours d'exécution", a réagi Anatoli Antonov sur Twitter. "Une fois de plus, on nous menace. Nous avons prévenu que de telles actions ne resteraient pas sans conséquences", poursuit-il. 

    "Les États-Unis, qui détiennent le plus gros arsenal d'armes chimiques, n'ont aucun droit moral à blâmer d'autres pays", poursuit l'ambassadeur.

    À Moscou, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déploré elle aussi ces frappes contre un "gouvernement souverain qui tente depuis des années de survivre à une agression terroriste".

    "D'abord le 'Printemps arabe' a mis le peuple syrien à l'épreuve, puis Daech, maintenant les roquettes américaines", a écrit Maria Zakharova sur Facebook. 

    "Il faut être anormal pour attaquer la capitale de la Syrie juste au moment où elle avait l'occasion d'un avenir pacifique", ajoute-t-elle.

    Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit de vendredi à samedi des frappes coordonnées en Syrie en représailles à l'attaque chimique présumée menée le week-end dernier à Douma, dans l'ex-enclave rebelle de la Ghouta orientale.

    Le ministère russe de la Défense a indiqué samedi matin qu'aucun des missiles tirés contre la Syrie n'était entré dans les secteurs de Tartous et de Hmeimim, bases navale et aérienne utilisées par les forces russes et protégées par des systèmes de missiles sol-air.

    https://fr.sputniknews.com/international/201804141035940646-moscou-syrie-frappe-consequences/

  • ÉVACUATION DE NOTRE-DAME-DES-LANDES : OPÉRATION DE GUERRE

    les-images-de-levacuation-de-la-zad-a-sivens-youtube-thumb.jpg

    Cocktails Molotov, bouteilles de gaz piégées, jets d’acide, pièges à loups, bouteilles incendiaires, projectiles divers et variés : rien n’est épargné actuellement aux forces de l’ordre qui interviennent au cœur de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ces techniques de guérilla, qui n’ont rien à envier à celles mises en œuvre lors des conflits armés, n’ont d’autre but que de tuer ou de blesser gravement le plus grand nombre de gendarmes possible.

    Pourtant, rien ne transparaît de cette opération de rétablissement de l’ordre. Le gouvernement filtre les informations et la presse a été soigneusement tenue à l’écart. Les rares journalistes qui avaient pu s’introduire au cœur du dispositif ont ainsi été cordialement invités à regagner leur base de départ et raccompagnés sous bonne escorte, comme il se doit. À ce jour, donc, si l’on en croit les rares témoignages qui ont pu passer les limites de la ZAD, seule une poignée de gendarmes auraient été blessés et quelques zadistes placés en garde à vue. Comme de juste, ils ont été aussitôt remis en liberté.

    Plus que jamais, la censure sévit dans notre pays, et même si l’on peut comprendre la nécessité d’une relative discrétion au sujet de cette opération, on ne peut que s’étonner de l’omerta qui entoure les violents affrontements qui se déroulent sur place. Car sur le site concerné, le nombre des blessés, de part et d’autre, ne cesse d’augmenter. À tel point que deux députés de la majorité ont demandé « une pause dans l’évacuation […] afin de permettre l’arrêt des affrontements et la reprise du dialogue pour la régularisation des situations de ceux qui veulent participer au grand projet agricole de Notre-Dame-des-Landes ». De l’aveu même des deux parlementaires, il s’agirait aussi de protéger les gendarmes qui se trouvent actuellement confrontés à des individus extrêmement violents.

    Cette situation était pourtant prévisible. Le fait d’avoir laissé s’installer durant de nombreuses années une zone de non-droit au sein de laquelle les lois de la République n’avaient plus cours ne pouvait que conduire à ce résultat. Une fois encore, ce sont les forces de l’ordre qui doivent prendre tous les risques pour pallier les errements, les contradictions, les hésitations et le manque de courage des responsables politiques qui se sont succédé dans le traitement de ce dossier.

    La gestion de Notre-Dame-des-Landes est en effet symptomatique de la manière dont nos plus hautes autorités gèrent la France depuis des décennies. Absence de projets cohérents, absence d’une véritable concertation, mépris de la parole du peuple, absence de fermeté et de courage dans les dossiers sensibles. Notre État est déliquescent, tout juste capable, sur des dossiers comme le terrorisme, les quartiers difficiles ou le grand banditisme, de se réfugier derrière de beaux discours et de piteuses mesures de circonstance. En revanche, quand il s’agit de taxer les petites entreprises, de ponctionner les retraités ou de harceler les automobilistes, il est capable de se montrer d’une grande fermeté.

    À cette heure, il n’y a donc plus qu’à espérer que Notre-Dame-des-Landes ne devienne pas le lieu d’un nouveau drame. Même si cette opération doit absolument être conduite à son terme – faute de quoi, l’État y perdrait le peu de crédit qui lui reste -, il convient de tirer les enseignements de cette faillite dans la gestion politique de ce dossier. D’autant que la France connaît bien d’autres secteurs où sont implantées des zones à défendre, ainsi qu’un nombre important de zones de non-droit.

    http://www.bvoltaire.fr/evacuation-de-dame-landes-operation-de-guerre/

  • Terrorisme : quand la France “neutralise” des terroristes - Journal du Vendredi 13 Avril 2018

  • Le Président de l’université de Bordeaux dénonce la violence de l'extrême-gauche

    6a00d83451619c69e201b7c96075ba970b-200wi.jpgManuel Tunon de Lara, Président de l’université de Bordeaux, écrit dans un message au personnel :

    "Depuis le 12 mars dernier, le site de la Victoire est bloqué et toutes les activités habituelles sont empêchées sur place. Avec les composantes du site, nous les avons réorganisées, sur d’autres campus ou à distance, pour garantir leur continuité, et en particulier celle des enseignements.

    Les conditions de ce blocage continuent à se durcir et la violence qui les accompagne ne saurait être minorée ou relativisée :

    • des personnels, des étudiants et des agents des prestataires de sécurité ont été victimes d’intimidations et d’agressions : bousculades, insultes, menaces ;
    • il n’y a pas d’accès libre au site, y compris pour les interventions de secours : accès pompiers chainés, issues de secours bloquées… (cette semaine, les agents du poste central de sécurité incendie, qui avaient été appelés par un occupant pour venir en aide à une victime de malaise, se sont vus refuser l’accès à l’amphithéâtre où était la victime) ;
    • des bâtiments ont été fracturés et dégradés : alarmes anti-intrusion et systèmes anti-incendie détruits, fenêtres cassées, portes forcées, tags, mobiliers détériorés ou laissés dehors depuis un mois, vols…

    Ce lundi, suite à une décision des occupants de la Victoire, une trentaine d’individus cagoulés a tenté de bloquer le site de Talence (secteur Peixotto/Arts et métiers) en barricadant les portails d’accès, puis le bâtiment A21. Grâce à l’intervention conjointe d’’étudiants opposés au blocage et des personnels de l’université, l’ensemble des accès et bâtiments a été débloqué dans le calme et les activités ont repris rapidement.

    Toutes les infractions constatées depuis le début du mouvement font systématiquement l’objet de plaintes et donc d’enquêtes policières. Si les responsables sont des étudiants ou des personnels de l’université, ils seront également traduits devant le conseil de discipline de l’établissement. Nous serons intransigeants face à ces délits qui mettent en danger les personnels, les étudiants, les associations hébergées et les prestataires qui travaillent sur nos campus. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mais pourquoi tant de hargne?

    Selon un sondage Ifop pour le site VieHealthy.com, publié le 11 avril  et rapporté notamment par une dépêche de  l’Afp, 81% des Françaises auraient été  confrontées  à une agression sexuelle dans la rue ou les transports en commun, sous « une forme verbale », « visuelle », par des gestes.  « 32% des femmes déclarent avoir été victimes d’un frottement déplacé de la part d’un passant ou d’un passager, 29% d’attouchements à caractère sexuel et 8% d’un viol. » « D’après cette étude est-il encore indiqué, le profil type des victimes pourrait être celui d’une femme jeune (moins de 25 ans), résidant dans une grande agglomération – notamment parisienne -, lycéenne, étudiante ou avec des revenus modestes. »  Est-il besoin de le dire, le profil type des agresseurs, du moins celui très majoritairement répandu, est lui  bien connu des jeunes femmes importunées, insultées ou agressées, mais aussi des sociologues, des policiers et des médias, mais chut! et  surtout pasdamalgame…  

    Maître  en amalgames,  et pas des moindres, l’actuel président du CrifFrancis Kalifat, l’est assurément.  Dans une tribune publiée par Le Figaro le 9 avril, le dirigeant communautaire essaye d’effacer l’impression désastreuse laissée par la confiscation, à des fins partisanes et politiciennes,  de la Marche blanche  en la mémoire de Mireille Knoll,  telle qu’elle avait été voulue par son fils Daniel.  Les anathèmes lancés par M. Kalifat, son attitude sectaire  expliquent certainement, au moins en partie, l’échec de cette Marche qui n’a rassemblé qu’environ 8000 personnes, ce qui prouve encore une fois la très faible  représentativité du Crif  qui entend pourtant parler au nom des Juifs de France.

    Francis Kalifat impute la responsabilité des débordements qui ont été constatés  du fait d’ une « minorité de manifestants qui a brisé le recueillement du reste du cortège»… et à  « Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon (qui) les anticipaient eux aussi, mais cela ne les a pas dissuadés de venir ». « Eux, les intolérants, ont ainsi pu prendre la pose en victimes de l’intolérance », affirme-t-il  encore avec un culot assez incroyable. Tapant sur le même clou, il reprend  les mêmes vieilles formules mille fois ressassées : « Si les dirigeants de ces partis veulent vraiment participer à l’unité de la nation contre l’antisémitisme, alors qu’ils fassent le ménage chez eux et qu’ils lèvent toute ambiguïté sur leurs amitiés et leurs complaisances avec de véritables antisémites. » A croire à le lire  que des membres du Parti des indigènes de la république   ont leurs entrées au sein du FN !

    L’ennemi prioritaire semble bien être encore et toujours l’opposition nationale pour cet ancien  militant du Betar, la branche jeune du parti  d’extrême droite Likoud auquel appartient l’actuel Premier ministre israélien. Dans sa tribune, il intime l’ordre aux  «républicains de gauche comme de droite (de rester)  unis et (de continuer )  à résister à l’offensive de dédiabolisation de Marine Le Pen ». « Pour extirper ensemble ce cancer qui gangrène notre société et qui rend la vie des Français juifs de plus en plus difficile, il en va de la France et de la République. Le Crif est prêt à relever le défi. »

    Bernard Antony, président de l’Agrifa réagi  aux propos de M. Kalifat  avec des arguments assez imparables: «le Front National prônerait-il une politique d’accueil des migrants bien plus sévère que celle appliquée par le gouvernement israélien pour les immigrés non-juifs ? (Le choix entre le retour au pays moyennant un modeste pécule ou la prison !). Le Front National prônerait-il une politique de lutte contre l’islamo-terrorisme plus dure que celle mise en œuvre (avec succès) en Israël ? Le principe politique de respect de la préférence nationale serait-il donc admirable pour ce qui est de l’État hébreu et une abomination pour la France ? Par ailleurs, devrait-on professer dans notre pays moins de respect pour l’identité culturelle de la France, fondamentalement façonnée par l’héritage celte et gréco-latin, judéo-chrétien et catholique qu’en Israël pour l’identité juive du pays (mais aussi chrétienne et musulmane) ? »

    Les contradictions, voire le double langage de certaines figures communautaires, autoproclamées représentatives, choquent beaucoup de nos compatriotes, à commencer par  les juifs qui votent FN.  Et ce d’autant plus en cette période qui voit désormais une très large majorité de Français prendre conscience que les nationaux avaient vu juste  en prévenant des conséquences de la folle politique de submersion migratoire. Il y a quelques jours,  le site conservateur pro-israélien dreuz info  a relayé les travaux  de l’universitaire et ex président du comité économique de l’Otan, Yves-Marie Laulan sur le coût de l’ immigration en France « pour l’école, les transports, le logement, la sécurité sociale, les aides… »  Nous nous nous  en étions  fait l’écho, notamment en 2015,  sur notre blogue,  « selon les différentes hypothèses,  les définitions retenues pour les populations étudiées et  le périmètre des dépenses et des recettes analysé, ce  surcoût  budgétaire dû à l’immigration est annuellement  de 17 milliards dans la dernière étude de Jean-Paul Gourévitch (2012), de 42 milliards pour  Pierre Milloz (1997), de 73 milliards pour Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards dans l’étude toute aussi pointue et fouillée d’ André Posokhow (2014) ».

    C’est bien la politique  des partis et personnalités invités au  dîner annuel du Crif, pour lesquels M. Kalifat et ses prédécesseurs ont appelé systématiquement à voter pour faire barrage au FN,  qui est pourtant responsable de  cette  situation constate Bruno Gollnisch. Et qu’il ne soit pas dit que le moindre parcelle du  vieux pays gaulois sera épargnée. Dans son article 9, le projet de loi asile et immigration  souhaite notamment une répartition « plus équilibrée des demandeurs d’asile sur l’ensemble du territoire… ».

    Une mesure qui s’ajoutera à l’élargissement voulue du regroupement  familial  et à toutes celles mises en place par les prédécesseurs d’Emmanuel Macron. S’agirait-il de  transformer définitivement  la France  « en hôtel » comme le dit Jacques Attali, d’en finir  avec  cette « idéologie française » dénoncée par BHL,  avec cette « France moisie » conspuée  par Sollers? Voudrait-on   liquider définitivement  «  tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, » déjà  tellement   «  étranger, voire odieux » à l’équipe  du magazine Globe il y a trente ans? Ou plus prosaïquement assiste-t-on, par lâcheté, aveuglement, démission, impuissance,  à la poursuite de la même fuite en avant?

    Chacun est bien évidemment en droit de ne pas adhérer aux propositions du FN. Mais ce qui est certain c’est qu’injurier les nationaux au nom de mauvais fantasmes, exiger que l’opposition nationale soit maintenue dans le ghetto des parias, conspuer avec une terrible malhonnêteté son programme de défense de notre identité et de souveraineté nationales,  participe d’une hystérisation du débat qui ne rend pas service  à la  France et aux  Français dans la période que nous traversons. Quitte à relever un défi, il serait judicieux que la direction du Crif  trouve enfin le sens de la mesure, abandonne les postures,  cesse de prendre les juifs de France en otage, en finisse avec son discours d’ostracisme. La vérité vous rendra libre M. Kalifat!

    https://gollnisch.com/2018/04/13/mais-pourquoi-tant-de-hargne/

  • La Russie avertit Macron et les USA : Toute attaque de la Syrie au profit des djihadistes entraînera une « riposte russe »

    safe_image.jpg

    Source Breiz Atao cliquez ici

    Alors qu’une nouvelle opération d’intoxication a été lancée par les USA, la France, la Grande-Bretagne et Israël contre la Syrie pour justifier une intervention au profit des djihadistes contre le gouvernement de Bachar al-Assad, la Russie a annoncé que cela supposera de l’affronter militairement.

    « La Russie répondra si son armée est frappée par des frappes US en Syrie » a indiqué un sénateur russe.

    Comme le rappelle le journaliste Elijah Magnier, qui couvre le conflit depuis le début, toute frappe contre l’armée syrienne reviendra à frapper l’armée russe car cette dernière a des officiers dans toutes les unités du gouvernement syrien.

    Mensonge visant à légitimer une intervention au profit des djihadistes

    Malgré l’utilisation frauduleuse et récurrente de mensonges sur l’utilisation « d’armes de destruction massive » par des pays que les USA, Israël ainsi que leurs vassaux veulent détruire, le même motif est utilisé une nouvelle fois par les médias occidentaux et leurs commanditaires.

    Chacun se souvient de ce prétexte à l’ONU pour la guerre d’Irak en 2003 avec pour conséquence la mort d’un million de personnes et l’émergence de l’Etat Islamique. cliquez ici

    Le même scénario s’est reproduit contre la Libye de Mouammar Kadhafi en 2011, avec les conséquences que l’on sait : l’effondrement de ces états laïcs, la montée en puissance de milices djihadistes armés par les pétromonarchies et les états occidentaux et enfin, le chaos migratoire. cliquez ici

    Malgré cette réalité, la propagande néo-conservatrice, qui domine largement les médias occidentaux et français, ont décidé de recourir à la même excuse pour secourir les djihadistes soutenus par les pétromonarchies et Israël, dans la région de Damas.

    C’est une organisation financée par George Soros (source) et affiliée aux Frères Musulmans, les « Casques Blancs », qui ont une nouvelle fois monté une attaque chimique fictive.

    Sputnik News (source) :

    Comme hier, la frappe de ce lundi 9 survient au surlendemain d’une attaque chimique supposée. Si Washington et Paris ont rapidement démenti être à l’origine de ces frappes — les regards se tournant à l’heure qu’il est vers Tel Aviv —, d’autres points de rapprochement entre ces deux épisodes de crise subsistent.

    Comme en avril 2017, les preuves brandies sont les photos et vidéos d’une «ONG médicale» — à savoir les sulfureux Casques blancs — auxquelles s’ajoutent les accusations des «rebelles» — en l’occurrence de Jaych al-Islam, des extrémistes qui n’hésitent pas à exécuter les civils hostiles à leur mainmise dans la Ghouta orientale.

    Rappelons que les Casques blancs ont été créés en 2013 par un ancien officier britannique reconverti dans le mercenariat, présentés par nos confrères français comme une «ONG» opérant en zone rebelle. Ils sont très officiellement financés et soutenus par l’USAID, l’agence gouvernementale américaine pour le développement et le Foreign Office britannique. Cette vidéo de septembre 2016, où l’on voit Boris Johnson évoquer sa «fierté» de prodiguer 32 millions de livres sterling de soutien aux Casques blancs — soit alors la moitié de l’aide qu’ils recevaient — peut en témoigner.

    Macron décide de mentir sciemment

    Malgré cette réalité, Emmanuel Macron a décidé de mentir sciemment à l’opinion publique pour soutenir le principe d’une guerre d’agression illégale contre le gouvernement syrien qui mène une guerre victorieuse contre le djihadisme.

    S’il n’y a eu à ce stade aucune enquête et qu’aucun élément n’a été présenté à l’opinion publique pour étayer ces accusations, le président français a déjà validé les préparatifs militaires sous les ordres des USA.

    Au demeurant, la « sensibilité » de la présidence française sur les quelques morts alléguées par les djihadistes par un « gazage », la même n’a jamais jugé utile de tenir le même discours à l’Arabie Saoudite, elle-même engagée dans une famine organisée contre la population du Yémen.

    Il faut dire que la France vend d’importantes quantités d’armement à la tyrannie wahhabite saoudienne, de quoi acheter le silence de la très droits-de-l’hommiste présidence française.

    En tout état de cause, la France devra affronter la Russie, puissance nucléaire dont les forces sont déployées partout en Syrie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Troisième guerre mondiale ? Trump et Macron semblent prêts…

    Trump-Macron-300x170.jpgAlors que l’Agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA) a émis le 10 avril un message invoquant «de possibles frappes aériennes en Syrie dans les 72 heures à venir», et tandis que la résolution de la Russie demandant une enquête sur les gaz toxiques en Syrie, prétexte des manœuvres guerrières, a été rejetée par le camp occidental, mais soutenu par la Chine, les manœuvres s’intensifient en Méditerranée, au risque d’une confrontation directe avec la Russie. Emmanuel Macron qui, comme le fit Hollande en son temps, essaye de trouver dans la guerre une diversion à ses problèmes intérieurs, s’est montré résolu à risquer le déclenchement d’une troisième guerre mondiale tout en tentant de se défausser de ses responsabilités par avance:

    « En aucun cas les décisions que nous prendrions n’auraient vocation à toucher des alliés du régime ou s’attaquer à qui que ce soit mais bien à s’attaquer aux capacités chimiques détenues par le régime », a-t-il dit lors d’une conférence de presse commune avec le prince héritier d’Arabie saoudite Mohamed Ben Salmane, qui s’est dit pour sa part, prêt à prendre part à  la curée. Macron a également précisé hypocritement que La France « ne souhaite aucune escalade ».

    Ne reculant pas devant une approximation il a continué:

    « Nous avons obtenu des informations, qui d’ailleurs ont été pour une large partie d’entre elles en source ouverte et donc dont la presse, les organisations non gouvernementales se sont fait l’écho, qui ont montré qu’il y avait bien eu utilisation d’armes chimiques et que de manière évidente l’attribution pouvait en être faite au régime », a-t-il affirmé.

    Or les informations en question proviennent des terroristes islamiques que sont les Casques blancs, rejetés des USA comme indésirables en 2016, les terroristes islamiques du Front Al-Nosra rebaptisé Jaïch al-Islam, et l’Observatoire syrien des droits de l’homme, cette officine londonienne qui travaille ouvertement pour les intérêts occidentaux et qui tire ses informations des mêmes Casques blancs et consorts.

    Macron englué dans les protestations sociales de tous bords

    Le président français, soucieux de faire oublier sa chute dans les sondages de popularité et les multiples conflits sociaux qui se cristallisent en France avec les étudiants, les zadistes de Notre-Dame des landes, la protestation des auxiliaires de justice contre les réformes, la grève des fonctionnaires et celle des cheminots, poursuit:

    « Nous allons poursuivre les échanges d’informations techniques et stratégiques avec nos partenaires, en particulier britannique et américain, et dans les prochains jours, nous annoncerons notre décision », la « réponse (sera) forte et commune (avec Trump) au moment où la décision sera prise », a assuré le président français.

    Il oublie juste de se soucier du refus du Conseil de Sécurité de l’ONU de leur accorder mandat d’agir dans ce sens.  Suite au véto de la Russie contre le projet américain d’enquête sur les prétendues attaques au gaz de Douma en Syrie, Paris et Washington menacent d’attaquer la Syrie et sont en train de disposer leurs batteries d’attaques. Ce projet US était fondamentalement vicié du fait qu’il mettait en préalable à l’enquête, dans le texte-même, la désignation du coupable, par avance et sans discussion, c’est-à-dire, la Syrie. Le projet russe qui ne mettait aucun préalable aux enquêteurs n’a pas pu aboutir non plus, bien qu’il ait été soutenu par la Chine notamment.

    Comme pour l’Irak et pour la Libye, les pays occidentaux prouvent qu’ils ne se préoccupent des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU que lorsqu’elles les arrangent, ainsi les autorités françaises, américaines et britanniques [nuancées aujourd’hui de la part des Britanniques] , comme leur projet n’a pas abouti, se moquent des décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU dans leur soif d’embraser la planète, leurs forces unies sous commandement américain dans l’OTAN. Cela au profit des armes et pour abattre Bachar-el-Assad et s’emparer des ressources syriennes, comme ils le firent en Irak et en Libye. L’Armée française comme les armées américaines et britanniques deviendraient ainsi des armées privées au service d’intérêts privés, mais entretenues par les contribuables de ces pays respectifs.

    Cependant M. Macron semble engager un peu rapidement les Britanniques à ses côtés, en effet, selon The Times, aujourd’hui:

    «Theresa May a déclaré hier au Président Donald Trump que le Royaume-Uni avait besoin de plus de preuves de l’attaque chimique présumée qui aurait été effectuée par le régime de Bachar el-Assad avant de rejoindre une action militaire contre la Syrie».

    Les vélléités trumpo-macronesques ne seraient que la répétition du scenario irakien mais avec la différence notable qu’à l’époque la France avait refusé de faire le jeu des Américains comme elle le pouvait encore, ne s’étant pas encore soumise à l’Alliance atlantique, de laquelle le général de Gaulle l’avait sortie. Une autre différence très notable est l’implication au premier rang de la Russie au Moyen-Orient, dont elle était encore totalement absente au moment de l’agression américano-britannique en Irak en 2003.

    Depuis Sarkozy, et plus encore depuis Hollande, l’armée française est devenue, à l’instar de l’armée britannique, le bon petit soldat des USA. Regrettant son conflit manqué, François Hollande a soutenu son successeur: « La seule réaction possible est une frappe, ou des frappes ». Toujours aussi nostalgique des vies qu’il a été forcé d’épargner en 2013, il a rappelé qu’à cette époque, la France était prête à l’attaque, mais qu’il n’avait pas été suivi par Barack Obama et par David Cameron, l’obligeant à renoncer. A noter que depuis Sarkozy, les présidents français sont toujours au premier rang des plus déterminés à faire couler le sang au Moyen-Orient, quittes à favoriser le terrorisme et l’immigration islamique en France.

    Le président américain Donald Trump a aussi annoncé lundi une décision « très bientôt », et d’ores et déjà le destroyer lance-missile USS Donald Cook a quitté l’île de Chypre et son port de Larnaca pour se positionner en Méditerranée pour frapper la Syrie, tandis que le porte-avion USS Harry S. Truman a été envoyé en « mission » «au Moyen Orient et en Europe», le 11 avril. Donald Trump, pas à une outrance prés, qualifie le président syrien d’« animal ».

    La Russie prête à protéger la paix mais sans faiblesse

    Ces dernières semaines, Moscou avait déjà mis en garde à plusieurs reprises contre la préparation d’attaques sous faux drapeau dans la Ghouta. Le 17 mars, le général et porte-parole de l’état-major russe, Sergueï Roudsksoï, avait ainsi rapporté que la Russie disposait «d’informations fiables selon lesquelles des instructeurs américains [avaient] formé plusieurs groupes de combattants dans les environs de la ville d’Al-Tanf, pour lancer des provocations impliquant des armes chimiques dans le sud de la Syrie». 

    l’ambassadeur russe à l’Onu, M. Vassili Nebenzia, a mis à jour, hier, à l’ONU, de l’hypocrisie du camp occidental dans son rejet d’une enquête préalable pour connaître les raisons réelles de l’intoxication au gaz qui a eu lieu à Douma prés de Damas, qui pourrait, comme pour l’affaire Skripal à Londres, avoir été fomentée par des agents spéciaux britanniques ou Américains comme cela semble avoir été le cas précédemment:

    «Vous dites que nous sommes bons au jeu. Je n’en suis pas sûr. En revanche, je sais que vous êtes bons dans les menaces. Les menaces que vous énoncez maintenant à l’égard de la Syrie doivent fortement nous préoccuper, parce que nous pouvons nous retrouver au seuil d’événements extrêmement tristes et graves. Je vous demanderai une fois de plus de renoncer aux projets que vous fomentez visiblement à l’égard de la Syrie», a dit le diplomate.

    «Le fait que vous n’ayez pas adopté la résolution témoigne, à notre grand regret, que nos partenaires et collègues américains n’ont besoin d’aucune enquête. Nous regrettons que cette résolution (proposée par la Russie, ndlr) n’ait pas été adoptée. Mais j’espère que la mission de l’OIAC se rendra bientôt en Syrie et s’occupera de ce dont elle doit s’occuper en vertu de son mandat, à savoir l’établissement des faits qui ont eu lieu à Douma», a poursuivi M.Nebenzia.

    L’initiative russe prévoyant l’envoi de spécialistes de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) dans la ville syrienne de Douma, qui avait prétendument subi une attaque chimique samedi dernier, n’a pas obtenu le nombre minimal requis de voix. Deux membres permanents du Conseil, la Russie et la Chine, ont soutenu la proposition, ainsi que trois autres pays: la Bolivie, l’Éthiopie et le Kazakhstan. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France (membres permanents), tout comme la Pologne, ont voté contre le document. Six pays ont préféré s’abstenir.

    Aujourd’hui , face à l’intensification des manœuvres guerrières occidentales, l’ambassadeur de Russie au Liban, Alexandre Zassipkine, a prévenu: «La Russie va exécuter la déclaration de son Président, relative à toute agression américaine contre la Syrie, en abattant des missiles américains et en attaquant les sites de lancement», a déclaré le diplomate à la chaîne al-Manar. Ce qui signifierait, non seulement la neutralisation des missiles mais aussi des frappes en retour contre les sites d’attaques américains.

    De son côté, la Syrie, elle-même partisane d’une enquête sur le terrain se montre quelque peu blasée:

    «Les allégations d’utilisation de produits chimiques sont un vieux refrain que ne croient que certains pays qui commercent avec le sang des civils et soutiennent le terrorisme en Syrie. Chaque fois que l’Armée arabe syrienne avance dans sa lutte contre le terrorisme, des allégations d’utilisation d’armes chimiques sont utilisées comme une excuse pour prolonger la vie des terroristes à Douma», a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères à l’agence Sana .

    Au moment où s’est produite la prétendue attaque chimique dans la Ghouta orientale le 7 avril, plus de 90% de ce territoire avait été repris par l’armée syrienne. Une petite partie encerclée et sans possibilité de secours extérieurs était encore détenue par le groupe islamique soutenu par les Occidentaux, Jaïch al-Islam [ex Front al-nosra]. Celui-ci s’était déjà opposé à une évacuation humanitaire, en pilonnant le 6 avril dernier les couloirs humanitaires. Il est fort probable que les roulements de tambours, les tartarinades de Donald Trump et les déplacements de canons et autres portes-avions sont destinés à protéger et laisser le temps de souffler aux supplétifs islamiques des alliés occidentaux, sans préjuger cependant des suites que tout cela pourrait entrainer. Ces combattants formés et expérimentés sont destinés à servir encore et il ne faudrait pas décourager les bonnes volontés pour d’autres conflits. Car sans conflits comment le complexe militaro-industriel de très loin le plus puissant de la planète, celui des USA, pourrait-il prospérer ? Dans ce cadre une extension du conflit n’est pas à prendre à la légère.

    Bachar-el-Assad a gagné la guerre!

    Il ne faudrait pas se faire une fausse idée d’une Syrie à feu et à sang au vu des images plus ou moins vraies qui sont présentées sur les télévisions dans les petites poches de guerre qui subsistent encore sur son territoire. En réalité au bout de six ans de conflit, la Syrie avec à sa tête Bachar-el-Assad, a gagné la guerre et la grande majorité de son territoire est actuellement en paix et de nombreux Syriens qui étaient partis ont réintégré leurs foyers. Non, Bachar-el-Assad ne sera pas chassé du pouvoir, du moins pas par les armes!

    Même si la Russie, la Syrie et dans une certaine mesure l’Iran, s’efforcent à la modestie dans leur incontestable victoire afin de ne pas exciter les rancunes et les envies, c’est tout-de-même une excellente nouvelle que les États-unis et leurs alliés ont énormément de mal à digérer; malgré leurs énormes stocks de « missiles nouveaux, beaux et intelligents »(dixit Trump), il faudra bien qu’ils finissent par l’admettre.

    Tentative d’intimidation seulement ?

    Il est possible que le retrait amorcé du Royaume-uni ne soit que le prétexte concerté pour renoncer à l’attaque, du fait que la Russie loin de se désolidariser de la Syrie a au contraire manifesté qu’elle ne cèderait rien et même qu’elle était prête à la riposte. Et qu’en plus elle a eu l’appui  à l’ONU de la Chine, deuxième ou troisième grande puissance montante avec ses milliards d’habitants. La Chine, plus l’Iran, plus la Russie et beaucoup d’autres, cela risque de faire beaucoup de monde à affronter, sans compter les risques d’une extermination nucléaire jamais à exclure totalement dans la fièvre d’une lutte à mort… Car en effet, Teresa May semblait très déterminée jusque-là à emboiter le pas des deux va-t-en guerre de France et des USA, l’affaire Skripal ressemblant fort à des prémices. Son brusque rétro-pédalage ne semble donc être qu’une manoeuvre de plus, mais pour ouvrir une fenêtre à un renoncement à la guerre. Les manœuvres guerrières feront-elles flop en Méditerranée ? nous le saurons très vite.

     

    http://www.medias-presse.info/troisieme-guerre-mondiale-trump-et-macron-semblent-prets/90020/