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insécurité - Page 603

  • Les champions du pasdamalgame: diversion et sidération

    agora.jpgNous vivons décidemment une période bien trouble. Plus le constat de la faillite de ce Système  apparaît  clairement aux yeux de nos compatriotes, plus ses acteurs s’ingénient à faire diversion,  n’hésitent pas à manier les pires invectives contre l’alternative portée par l’opposition nationale. Dernier exemple en date,  le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, déclarait cette fin de semaine que Marine« est contre l’antisémitisme mais elle a plein de néonazis dans son entourage(…). Dès qu’elle peut aller en Autriche ou à Bruxelles rejoindre les néo-nazis et mouvements d’extrême droite d’Europe et du monde entier, elle y court. Elle mange à tous les râteliers.». Propos grotesques, démentis mille fois par les faits, puisque rien dans les paroles, le programme, les analyses,  les activités politiques  du FN puis du RN et de sa présidente  ne peuvent étayer une telle assertion.  A moins qu’Agnès Buzyn  considère que  notre  défense vigoureuse mais parfaitement pacifique de notre identité et souveraineté nationales est assimilable au (néo)nazisme  ou à un  crime contre l’humanité.  « ( Mme Buzyn) répondra devant la justice » de ses « propos infâmes » ; « ce gouvernement est de plus en plus indigne, en plus d’être totalement incompétent ! » a réagi la présidente du RN sur  twitter. Wallerand de Saint-Just a précisé  que la plainte sera déposée pour «injure publique. »

    En l’espèce, Agnès  Buzyn contestait la sincérité de la condamnation, par Marine et les cadres du RN, des insultes dont a été victime l’académicien Alain Finkielkraut en marge d’un cortège des Gilets jaunes, samedi à Paris lors de l’Acte XIV de cette mobilisation. Selon la vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux, M. Finkielkraut n’a apparemment pas été traité de « sale juif » comme l’a affirmé le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, mais  injurié avec force rapportait France tv.info : « Tu es un haineux et tu vas mourir, tu vas aller en enfer », « Barre-toi, sale sioniste de merde ! ,  Nique ta mère, crie un autre, tandis que l’on entend certains crier : Palestine !,  Facho ! Palestine ! Rentre chez toi, rentre chez toi en Israël mais aussi : « La France est à nous. Rentre à Tel-Aviv ,  Tu vas mourir »…. . Finkielkraut a précisé qu’il avait reçu un bon accueil de plusieurs Gilets Jaunes, mobilisation pour laquelle il a confessé sa sympathie, mais que d’autres voulaient » lui casser la gueule ».  Le Parisien a indiqué que  « l’homme qui apparaît sur la vidéo en train d’insulter le philosophe a été identifié et est connu des services de renseignement (…)pour avoir évolué en 2014 dans la mouvance radicale islamiste, d’obédience salafiste », n’en déplaise à Mme Buzyn… Marine  avait  pointé la présence dans ce cortège des GJ  d’éléments infiltrés en provenance de la mouvance d’extrême-gauche.  Francis Kalifat, président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France CRIF), qui a  apporté son soutien à M. Finkielkraut,  a de son côté  jugé comme ce dernier que le ou les  auteurs des insultes  appartenai(en)t à la  nébuleuse   « islamogauchiste ».

    Nous savons qu’au nombre des 3.721.798 crimes et délits recensés en 2018 par  l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP),  les atteintes volontaires à l’intégrité physiques (homicides, violences, viols, harcèlements et agressions sexuelles…) sont en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente. Mais les actes de violences racistes contre les  blancs, les  chrétiens , les  Français de souche , ne sont pas officiellement comptabilisés. A contrario, il existe  les chiffres du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) présidé par Sammy Gozlan et  validés par le ministre de l’Intérieur. Selon ceux-ci,  la communauté juive de France – forte de 450 000 à 600 000 âmes d’après  les statistiques de la North America Jewish Data Bank et/ou duBureau central des statistiques (CBS) israélien-, auraient eu à subir en 2018  541 faits antisémites, dont 81 actions violentes, chiffres en  progression de 74% par rapport à 2017, après deux années consécutives de baisse. Selon l’enquête réalisée par l’Agence européenne des droits fondamentaux au sein des communautés juives de  l’UE, rendue publique en décembre dernier, la situation serait plus problématique. «  Environ 90 % des répondants, est-il relaté,  estiment que l’antisémitisme est en expansion dans leur pays. (…). Près de 30 % d’entre eux ont été harcelés, ceux qui sont visiblement juifs étant les plus touchés. (…). Près de 80 % des répondants ne signalent pas les incidents graves à la police ni à un autre organisme, parce qu’ils pensent souvent que cela ne changerait rien. »

    Les actes antisémites médiatisés ces derniers jours ont réactivé  le souhait formulé par certains milieux  d’assimiler, en le criminalisant, l‘antisionisme à l’antisémitisme. En 2016 déjà, Manuel Valls, remplaçant François Hollande lors du traditionnel diner du CRIF -auquel se rendra demain Emmanuel Macron– avait déclaré que l’antisionisme est « tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël ». Une affirmation qui avait  fait bondir l’extrême gauche qui avait condamné cette déclaration, notamment dans les colonnes de L’Humanité. «  En marge des commémorations du 75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv auxquelles participait Benjamin Nétanyahou », indique  Le Figaro, «  Emmanuel Macron a lui-même semblé s’inscrire dans les traces de l’ancien Premier ministre et alors que le caractère antisémite de l’assassinat de Sarah Halimi tardait à être retenu par la justice, le président avait considéré que l’antisionisme était la forme réinventée de l’antisémitisme».

    Cette fois, « Présidé par Sylvain Maillard (LREM), le groupe d’étude de l’Assemblée nationale sur l’antisémitisme » va se réunir ce soir pour réclamer «la reconnaissance officielle de l’antisionisme comme antisémitisme». Nous l’avons dit, il est difficilement contestable que l’antisionisme, dans un certain nombre de cas,  puisse couvrir de son ombre un antijudaïsme qui ne peut s’avouer ou se dire comme tel. Mais ce n’est bien évidemment pas toujours le cas. On peut être juif et antisioniste, comme certains juifs religieux pour qui la création de l’Etat d’Israël relève du blasphème, ou de juifs d’extrême-gauche, internationalistes. antiracistes, altermondialistes ou de libéraux sans-frontièristes clairement mondialistes comme George Soros. Il existe aussi des antijuifs qui sont sionistes en ce qu’ils considèrent que  les juifs n’ont pas droit de cité dans leur pays depuis qu’ils ont un Etat à eux. Dans la définition très classique qu’en donne wikipedia, «Le sionisme est une idéologie politique fondée sur un sentiment national juif, décrite comme nationaliste par les uns et comme émancipatrice par les autres.» Dans les faits, il existe des sionistes de gauche, « modérés », partisans de la création d’un Etat palestinien et/ou d’un Etat israélien multiculturel ; et des sionistes de droite et d’extrême droite beaucoup plus intransigeants. A cette aune le sionisme peut aussi être appréhendé par ses adversaires ou au contraire par ceux qui se réclament de cette idéologie, comme une doctrine messianique et/ou impérialiste   donnant des droits à Israël sur des territoires voisins pour la création d’un Grand Israël, et donnant du  peuple juif une définition strictement ethnico-religieuse dont sont exclus les palestiniens musulmans ou chrétiens.  Autant dire que la volonté exprimée par ce député LREM Maillard et ses collègues est intellectuellement boiteuse et aggravera encore les atteintes à la liberté d’expression et d’opinion. Souvent  qui veut faire l’ange fait la bête… Emmanuel Macron a en tout cas joué la carte de la  prudence pour dire  son désaccord  avec  cette initiative

    Si «l’antisémitisme est le socialisme des imbéciles » selon la célèbre formule d’Auguste Bebel, Ovier Faure, premier secrétaire de qu’il reste du  PS  s’est voulu intelligent en lançant l’idée d’un rassemblement contre l’antisémitisme qui se déroulera à Paris ce soir ,  en présence de François Hollande,  d’Edouard Philippe, de 22 ministres,   dont Jean-Michel Blanquer et Benjamin Griveaux.  Quatorze  partis politiques   participeront à cette manifestation  , du PC à DLF,  de LREM à EELV en passant par LR et LFITous les partis sauf le RN avait indiqué M. Faure, au nom paraît-il de l’histoire sulfureuse du FN,  avant de réviser sa condamnation à la marge  et de dire que  finalement,  pourquoi pas, à titre individuel,  Marine le Pen et les sympathisants du mouvement national pourraient d’y rendre.

    Mais la décence a conduit le RN, qui l’a rappelé dans un communiqué,  à ne  « pas défiler aux côtés de formations et de dirigeants politiques qui soit n’ont rien fait depuis trente ans (contre la multiplication de ce type de violences), soit les ont encouragés ».  Raphaël Nisand, chroniqueur  sur Radio judaica, a eu lui aussi des mots très durs sur cette manif  de pompiers-pyromanes.  Invitée de ce matin d’Europe 1,  Marine a précisé  qu’elle ne souhaitait pas  «  participer à une instrumentalisation politicienne  ».  « Aujourd’hui, la politique qui a entraîné cette situation est de la responsabilité des partis qui vont manifester ce soir (…).  La vraie question, aujourd’hui, c’est d’où provient cet antisémitisme, c’est la question essentielle » sachant que les partis dits de gouvernement ont  « laissé s’installer un fondamentalisme islamiste qui est incontestablement à l’origine de l’antisémitisme aujourd’hui.  » Alors oui nous se sommes pas dupes  de cette manip et plus largement, note Bruno Gollnisch,  de l’entreprise de sidération de l’opinion par les  champions du  pasdamalgame à géométrie variable,   qui vise  aussi, avec beaucoup de malignité, à tenter de refiler le mistigri de la bête immonde aux Français qui rejettent simplement, souvent avec colère, mais sans haine ni violence, les politiques euromondialistes.

    https://gollnisch.com/2019/02/19/les-champions-du-pasdamalgame-diversion-et-sideration/

  • Alain Finkielkraut ose le dire : le Rassemblement national est un parti républicain !

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    Sur l’affaire Alain Finkielkraut, tout ce qu’il y avait de censé à dire l’a été sur ce site. Mais le « mieux-disant » revient pourtant au principal intéressé, sur France Info, le 18 février dernier : « Quelque chose me gêne dans la mobilisation […] On revient, on se mobilise contre, si j’ose dire, le vieil antisémitisme, celui qu’on aimait détester. […] Or, ce n’est pas lui qui était à l’œuvre contre moi. Est-ce ce “bon vieil antisémitisme” qui est à l’œuvre de manière générale en France ? Je ne le crois pas. »

    Loin de nous l’idée de faire dire à Alain Finkielkraut ce qu’il n’a pas dit ; mais tentons, au moins, cette sorte de synthèse selon laquelle les derniers lecteurs d’Édouard Drumont, certes antisémites dans leurs lectures, le seraient finalement moins dans leurs actes. En effet, prétendre que les assassins d’Ilan Halimi et Mireille Knoll aient pu être disciples d’Henri Coston consisterait à un peu trop charger le chameau.

    De même, du mouvement lepéniste, le philosophe affirme : « Alors, on va dire qu’il ne faut surtout pas que le RN participe au rassemblement de demain. Mais c’est un problème, parce que tous les partis républicains devrait être représentés. Et c’est un parti républicain, qui représente un nombre considérable d’électeurs. »

    De cet antiracisme dévoyé, le mensuel Actualité juive, relayant les propos de l’empêcheur de penser en rond, rappelait déjà, le 22 avril 2015 : « Alain Finkielkraut laisse entendre que SOS Racisme était responsable de la montée du racisme en France. » Mieux, toujours à en croire cet estimable périodique, on apprenait encore ceci : « SOS Racisme – SOS Baleines. Ambiguïté : dans un cas, c’est pour dénoncer le racisme, dans l’autre, pour sauver les baleines ? Et si, dans le premier cas, c’était aussi pour sauver le racisme ? »

    Il est un fait que pour que survivent les ligues de vertu, il faut bien que le vice subsiste ; faute de quoi, les subsides pourraient bien venir à manquer. Les antiracistes ont besoin des racistes pour boucler leurs fins de mois, surtout quand l’argent du contribuable vient à manquer. Le premier des aigrefins sait ça. Alain Finkielkraut aussi.

    De son côté, Claude Askolovitch, pourtant pas le moins borné de nos confrères – la preuve par son très honnête essai, Voyage au bout de la France, le Front national tel qu’il est –, s’en prend désormais à Alain Finkielkraut, sur le site Slate, ce même 18 février : « Un décent, modéré, de bon sens, un Raymond Aron de nos déconstructions, cet homme qui honore de sa malice fatiguée les bien-pensants de l’identité nationale, les petits veilleurs du Figaro Vox, les inquiets de la civilisation ? Doutons-en, pour lui-même et des opportunistes qui ne lui ressemblaient pas, trop heureux que ce juif hirsute et tourmenté qui composait des odes à l’identité française et se faisait l’avocat du “Français de souche”, qui, mieux que lui, enfant d’immigré, était de ce pays. » Pour doucereuse qu’elle soit en apparence, la charge est lourde de violence cachée.

    Qu’il nous soit seulement permis d’objecter qu’Alain Finkielkraut, qui vient d’accorder un entretien passionnant à Éléments, est avant tout un philosophe d’envergure, au même titre qu’un Alain de Benoist, par ailleurs fondateur de ce bimensuel. Que sa voix, aussi claire que sa pensée, n’est pas de trop en ces temps de flou intellectuel. Et que ses origines, si elles paraissent passionner activistes musulmans exaltés et journalistes juifs en perte de repères, ne nous importent finalement que peu.

    Car Alain Finkielkraut n’est rien d’autre qu’un estimable compatriote français. Rien de plus ; mais, surtout rien de moins.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/alain-finkielkraut-ose-le-dire-le-rassemblement-national-est-un-parti-republicain/

  • LE PROCÈS DETTINGER – Les Reportages de Vincent Lapierre

  • Pourquoi ne pas révéler l’identité de l’agresseur d’Alain Finkielkraut comme on l’a fait pour le boxeur ?

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    Mercredi 20 février, Christophe Dettinger, cet ancien boxeur champion de France poids lourds-légers en 2007 et 2008, devrait quitter sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis et recouvrer la liberté. Du moins en partie puisque, condamné à trente mois d’emprisonnement dont un an ferme sous le régime de la semi-liberté après avoir agressé deux gendarmes mobiles sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor à Paris, il devra revenir chaque soir en prison pour y dormir. Les médias, on s’en souvient, avaient fait grand bruit de cette affaire qui avait, par ailleurs, été traitée de manière exemplaire et expéditive par la Justice.

    Cette rapidité et cette fermeté de l’institution judiciaire ne semblent, cependant, pas de mise pour toutes les agressions. C’est ainsi que la violente prise à partie du philosophe et écrivain Alain Finkielkraut par des manifestants lors de l’acte XIV des gilets jaunes ne connaîtra, manifestement, pas un épilogue aussi rapide. Il est vrai que les faits ne concernent « que » des violences verbales. Pourtant, bien que rapidement identifié par les services de police, l’auteur principal de ces injures, proche de la mouvance salafiste et connu des services de renseignement, n’a toujours pas vu son identité révélée au grand public, comme ce fut le cas pour l’infortuné boxeur.

    Ce deux poids deux mesures, auquel ce gouvernement ne cesse d’avoir recours, cacherait-il, cette fois-ci, quelque chose d’indicible ? Pourquoi, dans un cas, livrer à la vindicte populaire un homme, certes coupable, mais père de famille et parfaitement intégré, et, dans l’autre, vouloir protéger un individu dont la radicalisation semblait en bonne voie. Par ailleurs, la présence de cette personne au milieu des gilets jaunes n’était-elle pas sujette à caution ? Autant de questions dont il n’est pas sûr que nous ayons un jour les réponses.

    Mais d’ores et déjà, les contre-feux sont en place. C’est ainsi que, ce mardi, prenant prétexte des insultes dont monsieur Finkielkraut a fait l’objet, et pour lesquelles il ne déposera pas plainte, toute la classe politique, mis à part quelques pestiférés soigneusement écartés, manifestent contre le racisme et l’antisémitisme. Une fois de plus, le débat et les questionnements portés par les gilets jaunes sont déportés sur un autre terrain dans un vaste mouvement de diversion. Et, pour faire bonne mesure, nos plateaux de télévision s’interrogent sur la nécessité, ou pas, de faire de l’antisionisme une infraction à caractère raciste. Pendant ce temps-là, la France se meurt à petit feu de ses multiples fractures. Selon un récent sondage (Elabe, du 19 février), près d’un Français sur deux déclare avoir des fins de mois difficiles et être régulièrement à découvert bancaire (37 %). Et seulement un sur cinq avoir la possibilité d’épargner. Selon les catégories socio-professionnelles, de 40 % à 60 % des personnes interrogées ont déclaré, lors de cette enquête, avoir subi un net déclin financier en 2018. Mais, une fois encore, Macron et son gouvernement choisissent de s’en prendre aux effets mais ne proposent rien pour traiter les causes d’une crise majeure pour notre pays. Là où une majorité de Français parlent de précarité et de déclassement, on leur répond lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Là où les Français évoquent leur détresse face à une mondialisation qui les étouffe, on leur répond brutalité et répression.

    Et personne, au plus niveau de l’État, ne semble comprendre que cette approche irresponsable ne fait que dresser davantage des pans entiers de la population les uns contre les autres. Dès lors, rien d’étonnant à ce que la violence, sous toutes ses formes, s’invite désormais chaque samedi en France.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/pourquoi-ne-pas-reveler-lidentite-de-lagresseur-dalain-finkielkraut-comme-on-la-fait-pour-le-boxeur/

  • L’Autriche durcit les peines pour violences faites aux femmes : « Les suspects viennent très souvent d’autres pays et ont d’autres cultures »

    VIENNE (Reuters) – Le gouvernement de droite a annoncé mercredi dernier des peines plus sévères pour les crimes violents, en particulier à l’encontre des femmes, tout en évoquant une récente série d’affaires dans lesquelles des étrangers sont soupçonnés d’avoir tué des femmes.

    « Nous avons vu, au début de cette année, une série d’assassinats frapper notre pays », a déclaré le ministre de l’Intérieur Herbert Kickl, lors d’une conférence de presse décrivant les mesures prévues.

    (…)

    « Nous constatons que très, très souvent, les personnes impliquées dans ces crimes violents ne sont pas autrichiennes, viennent d’autres pays et ont d’autres cultures », a déclaré M. Kickl lors de la conférence de presse conjointe avec le chancelier Sebastian Kurz et les autres ministres.

    (…)

    Reuters

    http://www.fdesouche.com/1161579-lautriche-va-punir-plus-severement-les-violences-faites-aux-femmes-les-suspects-viennent-tres-souvent-dautres-pays-et-ont-dautres-cultures

  • Street Medic frappée pendant qu'elle relève une policière

  • Gilets Jaunes mutilés : Michel Thooris (France Police – Policiers en colère) dénonce une répression inédite

    Avec des centaines de blessés et des dizaines de Gilets Jaunes mutilés à vie, les répressions policières et judiciaires commandées par l’exécutif sont inédites. Depuis le 17 novembre et 13 samedis de mobilisation des Gilets Jaunes, on dénombre 8400 interpellations et 1800 condamnations.

    Arrestations préventives, usage des LBD 40 et des GLI F4, blessures de guerre et mutilations de certains manifestants, Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police – Policiers en colère, revient sur la réponse répressive du gouvernement sans détour.

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-mutiles-michel-thooris-france-police-policiers-en-colere-denonce-une-repression-inedite

  • Peine de mort pour les djihadistes de retour de Syrie !

    Intervention musclée du député Marie-Christine Arnautu le 12 février 2019 au Parlement européen de Strasbourg au sujet du retour en France des djihadistes partis combattre aux côtes de Daesh en Syrie :

    “Les puissances atlantistes et les pétromonarchies qui ont soutenu et armé les islamistes ne sont plus les maîtres du jeu en Syrie. Je m’en réjouis.

    L’heure est à la reconstruction et au retour des réfugiés chez eux. Mais une épée de Damoclès pèse au-dessus de nos compatriotes en raison de l’incurie de nos gouvernements, de nos lois laxistes et certains de nos juges idéologues. 450 détenus radicalisés, dont 50 djihadistes, seront sortis de prison d’ici la fin de l’année selon Nicolle Belloubet, ministre française de la Justice. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, vient d’annoncer le retour en France de 130 autres combattants terroristes. En Belgique, 182 islamistes ont été relâchés dans la nature depuis le début du conflit syrien. Il faut d’urgence revoir nos législations et être d’une rigueur implacable.

    Déchoyons de leur nationalité les islamistes qui ont une double nationalité et expulsons-les. Quant aux convertis de chez nous qui n’ont qu’une seule nationalité, rétablissons pour eux la peine de mort ou le bagne. Ce sont des traîtres, qu’ils soient jugés et condamnés comme tels !

    Marie-Christine Arnautu le 12 février 2019

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/peine-de-mort-pour-les-djihadistes-de-retour-de-syrie/104943/

  • Christophe Castaner peut dire ouf : la France n’a pas été condamnée par le Parlement européen !

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    Condamnée ou pas ? Qui ça, par qui et pour quoi ? La France par le Parlement européen pour les violences policières durant les manifestations des gilets jaunes.

    Ainsi, jeudi, Le Monde n’hésitait pas à titrer « Le Parlement européen condamne le “recours disproportionné à la force” contre les manifestants ». Après presque trois mois de manifestations des gilets jaunes, en lisant cela, on imagine bien que le quotidien vespéral n’évoquait pas la répression policière au Chili sous Pinochet. Mais lire un journal, c’est comme lire son contrat d’assurance : il ne faut pas se contenter de ce qui est écrit en gras. Le Monde précisait ainsi qu’« en plein mouvement des gilets jaunes, certains députés européens souhaitaient une condamnation de l’usage des lanceurs de balle de défense, ce que la majorité a finalement refusé ». Nuance. Entre nous, la France de Macron condamnée par le Parlement européen, cela aurait fait désordre. Le Parlement européen, avec sa majorité actuelle en tout cas, c’est fait pour « condamner » la Hongrie, la Pologne, l’Italie, pas la France. Que la Commission gronde de temps en temps la France pour des questions budgétaires, mettons – plaie d’argent n’est pas mortelle, dit-on, quand on vit grand train et si possible au-dessus de ses moyens –, mais la France, pays des droits de l’homme et de toutes sortes de choses, ne peut, par construction, être condamnée comme une vulgaire république bananière. Pas possible.

    Notez que l’initiative venait de députés de gauche (alliance progressiste des socialistes et démocrates, les Verts et la Gauche unitaire européenne). Un premier texte avait donc été proposé, texte qui condamnait explicitement l’emploi du LBD et des gaz lacrymogènes.

    Finalement, sous la pression des députés de droite majoritaires, le texte adopté ne fait pas mention des « armes à létalité réduite » et ne cible plus la France ni, du reste, l’Espagne. Ouf !

    Ce qui a permis, vendredi matin, au ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, de faire la maligne sur RTL en soulignant, à juste titre, que la presse française s’était précipitée jeudi sur « une proposition de résolution qui venait de M. Yannick Jadot et d’une partie de la gauche française qui voulait faire condamner la France… », que « cette proposition a été très largement rejetée » et que « ce qui a finalement été adopté, c’est un texte qui parle de l’ensemble de l’Union européenne sans parler d’un pays particulier qui demande que les forces de l’ordre répriment avec modération les manifestations pacifiques »… Et Mme Loiseau de tweeter : « Attention au fake news », tweet, évidemment, repris triomphalement par Christophe Castaner.

    Donc, le Parlement européen a adopté une résolution qui n’a rien à voir avec la situation de la France. Tout à fait. Une motion de principe, en quelque sorte, histoire de se faire plaisir, quoi ! En gros, c’est pas bien d’être méchant avec les gentils. Et comment ne pas être confondu par un texte d’une telle portée ! Et c’est sans doute pour cela que, dans cette résolution, on trouve aussi ce passage qui rend hommage à la police « qui a compté elle aussi de nombreuses victimes dans ses rangs, travaille dans des conditions difficiles, compte tenu de l’hostilité dont font preuve certains manifestants, mais également de la charge de travail excessive ». Un texte qui parle de l’ensemble de l’Union européenne sans parler d’un pays particulier. Non, non…

    « En Pologne, c’est-à-dire, nulle part », lit-on dans Ubu roi. Désormais, on dira : en Europe, c’est-à-dire nulle part. Et surtout pas en France.

    Donc, pour revenir à la question de départ : pas condamnée.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/christophe-castaner-peut-dire-ouf-la-france-na-pas-ete-condamnee-par-le-parlement-europeen/

  • L’ancien chef du renseignement allemand au sujet de l’islamisme : « Près de 2200 individus pourraient procéder à une attaque terroriste à tout moment »

    L’affluence est énorme : près de 150 invités se pressent dans la salle de conférence de l’hôtel à l’invitation du groupe conservateur WerteUnion de la CDU [NDLR : Ce groupe n’est pas reconnu par la CDU qui craint une fragmentation du parti]. Maassen est entouré comme une pop star.

    « La situation sécuritaire a été exacerbée par la soi-disant crise migratoire. Un nombre inconnu de membres de l’Etat islamique sont venus en Allemagne.  […] »

    « En moyenne, il y a encore 500 entrées illégales en Allemagne qui proviennent de pays tiers sûrs chaque jour. En outre, le regroupement familial est motivé par des considérations politiques. Cela représente environ 200 000 migrants par an – qui ont besoin de l’infrastructure d’une ville comme Cassel70 pour cent des demandeurs d’asile se trouvent encore sans papiers et sont enregistrés sur la base de leurs propres informations. »

    […]

    « A présent, je suis sur la touche. Et je ne ressens pas le besoin de revenir. Si vous en arrivez à la conclusion que l’équipe composée de tels joueurs ne peut pas gagner le match, alors il vaut également mieux ne pas retourner sur le terrain. » Il refuse de commenter les circonstances de son licenciement.

    « Les terroristes de l’État islamique continuent de venir chez nous. En 2012, le nombre d’islamistes et de salafistes était de 3800, maintenant il est de 11 500Actuellement, il y a près de 2200 personnes représentant un danger terroriste qui pourraient procéder à une attaque à tout moment.

    Maassen: « Les erreurs de 2015 se répètent »

    Maassen considère la question de l’intégration comme étant le plus gros problème.

    « Non seulement les erreurs de 2015 se poursuivent, mais elles se répètent quotidiennement. Le principal outil est entre les mains des migrants : S’ils ne veulent pas s’intégrer, tous les efforts d’intégration échoueront. » Il poursuit : « Je pense qu’il est peu probable, je dirais même personnellement absurde, que nous puissions réellement intégrer les personnes qui sont venues chez nous ces dernières années ».

    Maassen dresse également un tableau sombre de la situation générale en matière de sécurité. En Allemagne, après la guerre, les gens avaient largement oublié comment « prendre soin de leur propre sécurité ». « L’armée et les autres services de sécurité sont traités avec un certain mépris en Allemagne » a déclaré Maassen.

    […]

    (Traduction Fdesouche)

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    Rappels :

    Allemagne : Angela Merkel vire le chef du renseignement allemand, accusé de collusion avec l’extrême droite

    Allemagne : le patron du renseignement, vilipendé par la gauche et les médias pour avoir démenti l’existence de « chasses anti-migrants », est soutenu par son ministre

    17 réfugiés arrivés en Europe ont été identifiés comme des djihadistes de l’EI

    http://www.fdesouche.com/1160771-allemagne-lancien-chef-du-renseignement-au-sujet-de-lislamisme-pres-de-2200-individus-pourraient-proceder-a-une-attaque-terroriste-a-tout-moment