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insécurité - Page 652

  • Procès : les sinistres fanfaronnades de Jawad Bendaoud

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    Autant le dire tout de suite, après deux heures trente d’audience, Jawad Bendaoud n’est ni émouvant ni touchant. Il n’est pas drôle non plus. Il comparaissait cet après-midi devant la 17e chambre correctionnelle du TGI de Bobigny pour des violences conjugales perpétrées entre août et novembre 2015 et des menaces de mort en mars 2018 contre son ex-compagne avec laquelle il entretient une relation « toxique », selon le président comme le ministère public.

    « Je vais te tuer », « je vais t’égorger sur la vie de mon fils », il faut l’imaginer éructant dans le box des prévenus « niquant » à tout bout de champ « la mère de son fils » ou « des vendeurs à la sauvette » qui nuisent à sa tranquillité d’homme libre qui se tiendrait désormais à carreau.

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  • Donald Trump, comme l'oncle Picsou ...

    Aux Américains Macron a lancé : « Le nationalisme, c'est la guerre ».

    Mais de quoi parle-t-il ? Quel sens donner à ce propos ? Il est des nationalismes pacifiques et raisonnables comme il en est des guerriers et même déments. C'est comme de tout.  Il est des pacifismes qui attirent la foudre comme personne. C'est d'ailleurs ce qui nous est arrivé dans les années 30. En ce sens le pacifisme de Blum et consorts porte une responsabilité bien plus grande dans le déclenchement de la deuxième guerre mondiale que le nationalisme de Maurras, qui à vrai dire n'en porte aucune.

    Sans-doute faut-il d'abord ramener la portée de cette affirmation de principe prononcée dogmatiquement par Emmanuel Macron dans l'effervescence de son voyage américain à sa valeur contextuelle : Macron à Washington s'occupe entre autres choses des droits de douane sur l'acier et l'aluminium - chinois et secondairement européens - que Trump entend mettre en place, tout bêtement parce qu'il veut mettre fin aux importations excessives qui créent des chômeurs chez lui, font fermer des usines, affaiblissent l'industrie américaine et, accessoirement, creusent la dette des Etats-Unis, déjà abyssale depuis bien longtemps. Macron appelle cette politique étatsunienne nationalisme et guerre commerciale.

    Mais lui, Macron, tente seulement d'éviter ces taxes aux Européens parmi lesquels la France, ou de les minorer le plus possible, parce que naturellement moins d'importations américaines de notre acier et de notre aluminium créerait chez nous des chômeurs, ferait fermer des usines, affaiblirait (si c'est encore possible) notre industrie, donc notre économie et notre puissance. Etc. Il ne raisonne guère autrement que Trump. L'un attaque, l'autre se défend. C'est tout comme. Nationalisme d'attaque ou de défense, nationalisme tout de même !

    Mais Macron a sûrement pensé que lui aussi (la France) et les autres Européens pourraient tout aussi bien affecter de taxes douanières l'acier et l'aluminium chinois ce qui favoriserait les nôtres, compenserait peut-être la baisse des achats américains et favoriserait notre production domestique. Après tout, donner priorité chacun chez soi à la production domestique, ce ne serait rien d'autre qu'appliquer le principe de subsidiarité.

    Chacun sait que les Chinois dont l'économie reste fortement dirigée ont produit d'énormes stocks d'acier invendus qu'ils écoulent à prix cassés comme une entreprise en faillite brade ses stocks ... Les Chinois protesteraient, répliqueraient, etc. si nous les taxions. Un autre nationalisme s'activerait.

    Trump connaît le monde, mais il ne pense pas avoir en charge autre chose que les intérêts de son pays. Même si dans son cas ils sont mondiaux.  America first ! S'il s'intéresse aux autres ce n'est que dans cette perspective assumée. Il n'a de vision planétaire qu’à ce prisme.

    Alors, le jeune Macron lui fait la morale au nom des grands principes, de l'OMC et autres, du libre-échange non comme instrument circonstanciel de développement mais comme un dogme pour tous les temps et tous les lieux. Il nous reste à espérer pour lui et surtout pour nous qu'il n'y croie pas trop.

    Il serait très bien au contraire selon nous que les chefs d'État de ce monde en crise deviennent plus modestes, moins fumeux, moins planétaires, plus locaux ; qu'ils se remettent à gouverner leurs peuples selon une conception que nous aurions grand avantage à restaurer : « en bons pères de famille », plutôt qu'en acteurs du business mondialisé et en visionnaires planétaires. Les familles sont ouvertes aux autres mais, au moins, ne prétendent pas à l’universel. Un nationalisme ainsi fondé n'est pas guerrier, il est d'essence pacifique ...

    Malgré ses folies, ses vulgarités, son imprévisibilité, Donald Trump, à sa manière et celle de son pays, nous donne au moins l’exemple d’une forme de réenracinement que nous ferions bien de suivre. Comme l'oncle Picsou, il compte les sous de l'Amérique.  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les djihadistes rendent le matériel de communication militaire que leur avait livré le gouvernement français

     
     

     

    Des systèmes de communication militaire PR4G, fabriqués par le groupe français Thalès, ont été retrouvés dans l’enclave de Qalamoun. Cette dernière a récemment été libérée de l’occupation des djihadistes du groupe Jaych-al-Islam.

    Le PR4G (Poste Radio de 4ème Génération) est en service dans l’armée de terre française depuis les années 90.

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  • L’État islamique veut infiltrer l’Europe

    Le-second-francais-de-l-Etat-islamique-identifie-300x200.jpgDavid Beasley, le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations Unies, dans un entretien au quotidien britannique The Guardian, sonne l’alarme sur les accointances entre Daesh et vague migratoire : les commandants de l’État islamique en fuite de la Syrie sont en train de conspirer avec les groupes islamistes africains comme Boko Haram ou les ramifications locales d’Al Qaïda pour fomenter et infiltrer une nouvelle vague migratoire vers l’Europe.

    « Vous êtes sur le point de devoir affronter quelque chose de semblable à ce qui est arrivé il y a quelques années. Avec la différence qu’il y aura plus d’extrémistes infiltrés parmi les migrants »

    a dit au journal anglais Beasley, ex-gouverneur républicain de la Caroline du Sud aux États-Unis lors d’un déplacement à Bruxelles pour un sommet sur la Syrie.

    L’objectif explique le directeur du programme alimentaire est « de provoquer le chaos » en Europe.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/letat-islamique-veut-infiltrer-leurope/90959/

  • Un manifeste irresponsable

    6a00d83451619c69e20224e034f59e200d-800wi.pngOdan Lafontaine répond au Manifeste contre le nouvel antisémitisme. Extrait :

    "[...] Mécompréhension inconsciente ou volontaire de l’islam et du fait religieux, mépris pour les religions, double éthique… Décidément, ce manifeste semble marqué à tout le moins d’un dilettantisme vraiment irresponsable. Certes, comme rappelé précédemment, il faut condamner toute violence, notamment commises en raison de haines religieuses, à l’encontre des juifs comme de quiconque. Mais le faire ainsi ne fera qu’exacerber les oppositions et les conflits. On n’éteint pas un incendie avec du pétrole… A croire donc que serait le but recherché par certains. Pas plus qu’on ne l’éteint avec un verre d’eau.

    Car on pourrait tout à fait envisager d’autres initiatives propres à favoriser l’apaisement. Des mesures de bon sens pourraient être envisagées, qui ne sont pas même évoquées dans ce manifeste, à commencer par le simple respect du droit international dans l’affaire israélo-palestinienne. On pourrait aussi mettre en question l’arrimage de la politique étrangère française pour de bien sombres raisons aux intérêts des pires théocraties islamistes (Qatar, Arabie Saoudite), de même que son soutien aux groupes jihadistes (Libye, Syrie, Irak…) ou bien les faveurs exorbitantes accordées en France aux Frères Musulmans, tous procédant des courants les plus régressifs de l’islam. Mais ce serait alors toute une politique poursuivie depuis un siècle au moins qu’il faudrait remettre en cause, au risque de fâcher les énormes intérêts géopolitiques et financiers qu’elle sert, comme dénoncé dans La Laïcité, mère porteuse de l’islam ? L’Occident semble de toute façon bien loin de s’engager dans ce type de démarche, tout à fait envisageable au demeurant. La Russie le fait bien, elle qui, de façon cohérente, accompagne un processus de condamnation du salafo-wahhabisme par les musulmans eux-mêmes (cf. le « Congrès de Grozny » de l’été 2016).

    Sera-t-il plus facile aux Occidentaux et aux musulmans de prendre du recul critique et de mettre en question les idéologies qui les gouvernent, tant sur le plan collectif que personnel ? C’est-à-dire considérer d’une part les causes réelles de ce « nouvel antisémitisme » en questionnant le sens et la pertinence de cette exécration islamique des mécréants – et considérer également qu’il n’y a pas de nature humaine supérieure, pas d’illuminés ni d’obscurantistes, pas d’élus ni de réprouvés, pas d’avant-garde ni d’arrière-garde, mais que nous appartenons tous à la même humanité, et que, pour reprendre la formule de Martin Luther King, « nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, faute de quoi nous allons mourir tous ensemble comme des idiots». Bien plus que tous ces manifestes irresponsables, voilà à mon sens une vraie clé de réflexion, de dialogue et d’avenir pour désamorcer les guerres qui se préparent."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Attentat de Carcassonne : le blessé est "miraculé"

    Le vendredi de l'attentat, Renato a garé son Opel Corsa blanche près de l’aire des Aigles de la cité de Carcassonne. Jean Mazières, un viticulteur à la retraite de 61 ans, l’accompagnait. Vers 10 heures, le terroriste a ouvert le feu sur les deux hommes. Le retraité meurt. Touché à la tête, Renato n’a jamais perdu conscience.

    Le 29 mars, le Salon beige relayait la prière de sa mère, portugaise et catholique.

    Le 26 avril, 20 Minutes parle de lui comme étant un "miraculé".

    « Estou de volta gente », autrement dit, « je suis de retour ». Voilà le dernier message que Renato Silva, le jeune homme blessé d’une balle dans la tête à Carcassonne, le 23 mars, lors des attentats dans l'Aude. Après plus d’un mois d’hospitalisation, miraculé de 26 ans, sorti du coma le 2 avril, doit rentrer chez lui aujourd’hui. Son père indique :

    « Il est miraculé, oui, on peut le dire comme ça. Il avait sans doute le bon Dieu de son côté. »

    « Il reste une paralysie faciale, et il est encore sourd d’une oreille, et il ne peut pas encore marcher tout seul ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • En Allemagne, l’arrivée massive de migrants a provoqué une hausse de l’antisémitisme

    berlin-palestine-immigration-antisemitisme-600x362.jpg

    ALLEMAGNE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    «Nous faisons face à un nouveau phénomène, puisque nous avons beaucoup de réfugiés parmi lesquels il y a par exemple des personnes d’origine arabe, qui importent une autre forme d’antisémitisme dans le pays», a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel à la Channel 10, une chaîne privée israélienne.
    «Mais malheureusement, l’antisémitisme existait auparavant», s’est-elle cru obligée d’ajouter.

    Ces propos surviennent de manière tardive, alors qu’une agression antisémite a fait ressurgir il y a quelques jours le problème de l’antisémitisme d’importation

    En effet, le 17 avril, deux jeunes portant une kippa ont été agressés alors qu’ils marchaient dans un quartier huppé de Berlin. Les agresseurs étaient trois jeunes, dont l’un au moins parlait arabe, a affirmé l’une des victimes, Adam, 21 ans.

    Selon le journal Bild, le présumé agresseur principal qui vient de se livrer à la police est un réfugié syrien ayant vécu dans un centre pour migrants près de Berlin.

    La dénonciation de l’antisémitisme a même ébranlé le monde de la culture

    Oui, la principale récompense musicale allemande a été supprimée mercredi en raison d’un scandale antisémite. Depuis 15 jours, une polémique plombait le prestigieux prix ECHO après la remise de la récompense dans la catégorie de l’album hip-hop le mieux vendu aux rappeurs Kollegah et Farid Bang, des textes tels que « mon corps est aussi sculpté qu’un prisonnier d’Auschwitz » ou « fais un autre holocauste, montre-le avec un Molotov », qui ont suscité la polémique. Quelques minutes après l’annonce de la suppression de cette récompense, la maison de disque des chanteurs, BMG, annonçait rompre leur contrat. Ces annonces interviennent le jour où dans plusieurs villes d’Allemagne s’organisent des rassemblements de solidarité à la suite de l’agression de la semaine dernière

    https://fr.novopress.info/

  • « Mort aux confrères ! »

    746596051.jpgEric Delcroix

    Tel est le sous titre du Dictionnaire de l’épuration des gens de lettres 1939-1949* que vient de publier Jacques Boncompain, ancien directeur de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD). M. Boncompain a prolongé son étude aux autres sociétés d’auteurs et d’éditeurs d’envergure nationale, savoir la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM) et à la Société des Gens de Lettres.

    Certes, l’ouvrage comporte des dictionnaires des personnes épurées ou inquiétées, mais aussi des développements historiques extrêmement riches, ce qui fait que l’honnête homme de nos milieux ne peut aujourd’hui en faire l’économie. Brasillach, par exemple, y est mentionné sur quelques vingt-trois pages.

    La fièvre des épurations

    La période recouverte par l’ouvrage, 1939-1949, fait que l’on y trouve bien sûr ceux qui furent les premiers épurés, avant la lettre, dans l’ordre chronologique du Dictionnaire et donc les auteurs juifs visés par les lois de Vichy, contre la surreprésentation juive dans les professions intellectuelles et artistiques. « Dans le cadre de la mission d’étude sur la spoliation des biens des auteurs juifs, présidée par M. Mattéoli, M. Yannick Simon, au terme des travaux au sein de la SACEM, conclut que l’on a pas trouvé trace de détournements. » (page 91). D’ailleurs l’histoire devrait retenir que les procédures contre les ministres et fonctionnaires de Vichy n’ont pas non plus révélé de cas de concussion ou de corruption. Autres temps, autres moeurs...

    Le grande épuration sera celle de la réputée Libération, puisque De Gaulle, lit-on, « Au risque d’attiser les haines et les persécutions … recourut à une législation de circonstance, inspirée par « la loi des Suspects » adoptée sous la Terreur. Le Maréchal avait « fait don de sa personne à la France ». Il fit « don de la France à sa personne » (page 694) selon le mot de Paul Morand.

    L’étude de Jacques Boncompain permet de voir que si la Société des Gens de Lettres s’est complue dans l’Epuration entreprise en 1944, tel ne fut guère le cas de la SACD et de la SACEM, ces deux sociétés n’agissant « que sous la pression du gouvernement provisoire et répugnent … à se transformer en tribunal ». Elles « accueilleront avec une forme de soulagement la création d’une Commission Nationale d’Epuration », alors que la Société des Gens de Lettres « y verra une atteinte à son autorité » (page 696). Ces Gens de Lettres chafouins seront appuyés par le Comité National des Ecrivains avec Sartre, Eluard, Mauriac, Georges Duhamel ou Paul Valéry ; avec Vercors ou Raymond Queneau « qui s’attacheront à définir les critères de la trahison » (page 148). Accessit pour Claude Roy, «  passé de Je suis Partout au communisme ». D’une Terreur à l’autre, Paul Léautaud écrira alors : « Ce que nous voyons n’est pas loin de 93. »

    De Gaulle et les communistes contre la France

    Le travail de l’auteur le conduit à rechercher les ressorts de l’Epuration et donc à analyser la situation de la France d’après juin 1940, le pourquoi du comment. En effet c’est une première, car même « A l’issue de la Commune de Paris [les organisations professionnelles d’auteurs] avaient été laissées à l’écart de la répression. » (page 25).

    A cet égard, le rappel des propos du vice-amiral Muselier, premier officier général ayant rejoint De Gaulle à Londres, permet de remonter aux causes. Emile Muselier dira de De Gaulle que son « but personnel était de se faire connaître comme l’incarnation de la France, exactement comme le maréchal Pétain, et de ce fait Pétain apparut bientôt comme son principal ennemi. » Au surplus, toujours selon Muselier, plus généralement De Gaulle « semblait oublier que nos ennemis n’était pas les Français. »

    Pour parvenir à ses ambitions, le général De Gaulle fera sans vergogne l’alliance que l’on sait avec les communistes, alliance dont le souvenir est évanescent. Aussi fallait-il que les structures politiques et administratives de Vichy fussent démantelées et, à cette fin, faire de la France de nouveau un théâtre de guerre (observable à souhait de Londres ou d’Alger). Et pourtant, tout cela pouvait par hypothèse être évité ; le Dictionnaire rappelle opportunément la stratégie élaborée par le futur maréchal Juin et dont De Gaulle dissuada Churchill. Cette stratégie eût été de porter tout l’effort des alliés occidentaux sur une attaque par le sud, vers Vienne, afin d’amener les Allemands à quitter la France d’eux-mêmes, pour défendre le territoire du Reich… Inimaginable pour la cause des gaullo-communistes, qui eussent vu une transition apaisée de Vichy à la France libérée et réconciliée. D’où le propos rappelé de René Benjamin : « Je ne pense plus sans horreur à l’orgueil de De Gaulle, responsable de tout puisque c’est lui – ne l’oublions jamais – qui a offert aux Anglo-Saxons son pays comme champ de bataille. »

    Même sans cette occasion, De Gaulle, pour ses ambitions, espérait tout de la politique du pire. Comme l’a écrit Jacques Laurent, encore cité par l’auteur « [De Gaulle ] voulut l’épuration avec passion, il la prépara avec méthode, il l’attendit avec impatience ».

    Grâce au travail sans concession de Jacques Boncompain, nous disposons d’un outil historique très utile, réplacé à bon escient dans de la nouvelle Terreur dont nous avons hérité sans le soulagement que nous aurait valu un nouveau Thermidor. La République, à l’enseigne du bonnet phrygien** des terroristes, cultive malheureusement toujours l’esprit de la guerre civile.

    Pour la commémoration de l’anniversaire de la mort du Général, ce 9 novembre 2017, les bons esprits politiciens « patriotiques », tels Philipot ou Dupont-Aigan, se sont précipités à Colombey-les-deux-Eglises. Qu’ils n’oublient pas la date du 11 juillet, anniversaire du compère Maurice Thorez, à Paris, au Père-Lachaise...

    * Editions Honoré Champion, Paris, 2016, préface d’Henri-Christian Giraud.

    ** Bonnet de la canaille terroriste qui fut l’emblème du RPR.

    1060821434.jpgArticle paru dans le n°48 de la revue Synthèse nationale cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les identitaires vs No Border – Manifestations à la frontière italienne : la frontière de la légitimité médiatique

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    Le weekend du 22 avril a été marqué par des « manifestations » peu courantes au Col de l’échelle, à la frontière franco-italienne. Samedi 21 avril, des militants identitaires européens ont voulu, comme le relate l’un de leurs leaders à 20 Minutes, « bloquer l’arrivée des migrants clandestins ». Le 22 avril, des militants no border ont aidé des clandestins à passer la frontière en forçant un barrage de gendarmes. Dans le récit des événements, le choix des mots par les journalistes est révélateur d’une frontière délimitant les actions légitimes de celles qui ne le sont pas.
    La manifestation des identitaires

    LCI parle d’« activistes d’extrême droite » qui ont été identifiés. C’est à peu près le terme retenu par Le Dauphiné et France Info pour qui il s’agit de « militants d’extrême droite ».

    Le Courrier International évoque des « militants du groupuscule Génération identitaire » tout comme Ouest-France.

    Dans le journal de France Culture de 12h30 du 23 avril, ce n’est pas le forçage du barrage de gendarmes par les militants no border qui est un sujet d’étonnement et d’indignation : « On essaiera de comprendre pourquoi le gouvernement a montré si peu d’empressement à réagir à l’opération organisée ce week-end par Génération identitaire, des militants d’extrême droite qui s’emparent de la frontière et font mine de la contrôler sans que les autorités n’interviennent ». « Le groupuscule d’extrême droite a choisi de faire parler de lui en organisant une hallucinante opération destinée à marquer les esprits ». « Une opération de communication » selon les services de Gérard Collomb. « Aucun fait délictuel n’a été commis ». Ne s’agissait-il pas d’une opération non autorisée ? La Préfecture n’a pas donné suite à nos questions». Quant à la décision d’envoyer des renforts sur place, elle répond selon la Préfecture à l’intrusion de militants antifascistes avec des migrants ».

    On en retient que les termes employés – « extrême droite », « activistes », « groupuscules » – pour qualifier les militants identitaires sont tous à connotation négative et ne peuvent manquer d’inquiéter le lecteur.
    La manifestation des no border

    Les militants no border ne sont pas qualifiés d’extrémistes ni de radicaux par Le Point. Ceux d’entre eux qui ont été interpellés sont désignés par leur nationalité dans un article issu de l’AFP : « quatre Italiens et deux Suisses ».

    Le Parisien parle de quelques « militants » en garde à vue pour « aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière ».

    Le terme d’« antifacistes » tourne en boucle dans les médias. Il est repris notamment par les DNA, France Info, Le Dauphiné, etc…

    Lors du journal de 19h du 22 avril sur France Inter, le journaliste présente « la réponse des antifascistes » à la frontière italienne : « ils ont forcé un barrage de gendarmes accompagnés de migrants ». « Alors que la marine libyenne annonce ce soir que 11 migrants sont morts en mer et 263 personnes ont été secourues ».

    Les militants no border ne sont donc pas affublés de qualificatifs inquiétants. Ce sont essentiellement des « antifascistes ». Ce qui renvoie à une cause fédératrice de lutte contre le totalitarisme. Dans la continuité de cette appellation, France Inter nous rappelle les morts causées par la crise migratoire, probablement en écho au totalitarisme des frontières.

    Au final, Le Figaro nous apprend que « l’opération (des dangereux activistes identitaires NDLR) s’est (…) déroulée dans le calme » selon la Préfecture.

    Ceux que nombre de médias désignent comme « antifascistes » auront quant à eux réussi de manière impressionnante à faire reculer le barrage de gendarmes aux cris de « briser les frontières » et à laisser passer quelques dizaines de clandestins. Le Dauphiné nous apprend que « deux policiers du commissariat de Briançon ont été blessés lors d’une tentative d’interpellation à la gare de Briançon ». Le militantisme prend parfois des détours difficiles à suivre… On en oublierait presque les 55 969 clandestins passés par le frontière franco-italienne en 2017 recensés par le Pôle national d’analyse migratoire cités dans Le Figaro du 19 mars. Nous reviendrons un peu plus tard et avec plus de distance sur le retentissement médiatique de ces deux manifestations.

    Tribune reprise du blog OJIM

    https://fr.novopress.info/