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insécurité - Page 655

  • 217 djihadistes sont rentrés en France parce qu'ils sont français

    Voilà une autre conséquence de la nationalisation à tout crin, la complexité de gérer tous ces "Français" traîtres à la France et véritables dangers pour notre société :

    "Deux cent dix-sept majeurs et 54 mineurs sont rentrés des zones de combats en Irak et en Syrie en France, selon le ministre français de l'Intérieur. Dans un entretien au Journal du Dimanche, Gérard Collomb souligne que ces personnes "font l'objet d'un traitement judiciaire systématique par le procureur de la République de Paris et nombre d'entre eux sont actuellement incarcérés". Il ajoute que sept attentats ont été déjoués depuis le début de l'année, un chiffre déjà annoncé.

    "La menace terroriste reste très élevée", dit-il. Il cite "des individus qui pourraient être téléguidés depuis l'étranger, notamment par Al Qaïda. Ou des personnes sans lien directs avec la Syrie, mais soumises à une propagande qui reste malheureusement très active". Gérard Collomb ajoute que le nombre de personnes inscrites au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste ne cesse d'augmenter et évoque "plus de 18.500 signalements".

    Lahire

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  • Dans toute l’Italie, des bombes contre les migrants : à quand la guerre civile ?

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    J’ai souvent exposé ici ma vision : notre pays et l’Europe tout entière se dirigent inexorablement vers une guerre civile. En effet, la situation non maîtrisée de l’immigration devient de plus en plus explosive. Aujourd’hui la majorité des autochtones sont passés de la méfiance au rejet. Demain, la situation perdurant, des tensions apparaîtront qui aboutiront, si rien n’est fait, à un embrasement national puis européen.

    L’Italie est le meilleur exemple d’un tel processus. Les incursions des sans-papiers sur les côtes italiennes ont progressé de 67 % en un an. Ce sont entre 200.000 et 250.000 clandestins qui débarqueront avant fin 2017. Face à ce flux, le gouvernement transalpin va jusqu’à réquisitionner des propriétés privées pour loger les migrants, attisant ainsi le mécontentement.

    Ilgiornale.it a recensé toutes les actions entreprises ces derniers mois contre des centres d’accueil et des hôtels où logent les migrants. Du nord au sud de la péninsule en passant par les îles, les troubles contre le business de l’accueil des clandestins se généralisent. Des citoyens en révolte, pour stopper l’arrivée des allochtones dans leurs villages, n’hésitent pas à utiliser bombes, cocktails Molotov et violences physiques.

    Le cas le plus récent et le plus marquant s’est passé la semaine dernière en Sardaigne, où une bombe a explosé devant le centre de premier accueil de Dorgali, dans la province de Nuoro. Par chance, les 64 occupants ne furent pas blessés, même si la déflagration a provoqué un grand trou à l’extérieur du bâtiment. Ce n’est pas le premier incident dans l’île. Précédemment, trois actions du même style avaient déjà eu lieu. Le 11 octobre 2016, l’ex-caserne de Monastir, dans la province de Cagliari, avait subi un attentat incendiaire suite à la décision du préfet de transformer ce bâtiment en centre d’accueil. Même chose à Burcei, également dans la province de Cagliari, en septembre 2016 : une maison privée qui devait accueillir 25 migrants avait été dévastée. En novembre, c’est à Buddusò, village de 4.000 habitants, qu’un complexe de tourisme rural, dans l’obligation d’héberger des réfugiés, était pris pour cible et dévasté par une bombe artisanale. Les Sardes considèrent que le seuil de tolérance a été dépassé. Dans une région qui a un des plus important taux de chômage d’Italie, ces arrivées sont perçues comme une invasion. 

    Le 26 juillet, à l’occasion d’un vote régional sur le tourisme, un amendement, proposé par Forza Italia, a été adopté. Cet amendement refuse que des fonds régionaux aillent aux hôtels accueillant des migrants en lieu et place de touristes.

    Mais la Sardaigne n’est pas un cas isolé. Le 25 juillet, à Rocca di Papa, aux portes de Rome, une bombe a été lancée contre le mur d’enceinte d’une structure d’accueil destinée à héberger 500 Nord-Africains. En mai 2015, toujours dans la province de Rome, des habitants de Marino, avaient fait irruption dans un immeuble qui, sur décision de la préfecture, avait été choisi pour loger 78 réfugiés.

    Des faits similaires ont eu lieu dans le nord, en Vénétie, dans la province de Vérone et dans le Frioul. Plus récemment, d’autres se sont produits en Lombardie et au Piémont. Même La « rouge Émilie » est touchée par la colère contre les nouveaux arrivants.

    Enfin le sud, avec la Calabre et les Pouilles, n’est pas épargné, des actions analogues ont été entreprises contre les réfugiés venant des côtes libyennes.

    Cette rage, qui va en s’amplifiant, est l’illustration parfaite de ce qui se passera dans le reste de l’Europe si l’on persiste à faire de la mer Méditerranée un vaste réceptacle à migrants.

    http://www.bvoltaire.fr/toute-litalie-bombes-contre-migrants-a-guerre-civile/

  • A Chalon-sur-Saône, interpellation d'un homme armé et équipé d'une fausse ceinture d'explosifs et tenant des propos terroristes

    Bien sûr il s'agit d'un déséquilibré : 

    "Un homme de 46 ans, armé d'un couteau et ceint d'une ceinture d'explosifs factice, a été interpellé et placé en garde à vue après avoir fait irruption dans une galerie marchande de Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, a indiqué aujourd'hui une source proche de l'enquête.

    Les faits se sont déroulés jeudi peu avant 20 heures dans une boutique Orange accueillie par l'enseigne Carrefour quand l'homme, "aux antécédents psychiatriques assez sérieux" et "connu de la justice pour consommation de stupéfiants", a "exercé des menaces" qui restaient encore à être évaluées par les enquêteurs.

    "Des témoins ont fait plus ou moins référence à une demande d'argent pour soutenir une cause terroriste, sans véritables menaces de violence à l'égard des personnes présentes", a-t-on poursuivi de même source".

    Lahire

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  • Caroline Galacteros : « Du bon usage des armes de la France »

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    2111467064.jpgCaroline Galacteros a publié ces intéressantes réflexions sur le site de l'ASAF, l'Association de Soutien à l'Armée Française [25.07]. Nous ne pouvons que l'approuver, ayant, nous-mêmes, dans le même esprit, consacré de nombreux articles au sujet crucial dont il est ici question. LFAR  

    Être un chef. Tout un programme. Mais surtout une exigence première, profonde : protéger les siens, ceux qui dépendent de vous, de vos choix, ceux qui remettent leur vie entre vos mains parce qu'ils ont confiance, vous respectent et savent que vous ne les livrerez pas légèrement à l'adversité et, pour commencer, à l'adversaire.

    Pour un sous-officier ou un officier, il s'agit de protéger ses hommes, de les engager à bon escient et dûment équipés.

    Pour un chef militaire et évidemment pour le premier d'entre eux, il s'agit de protéger nos armées de la pensée comptable et des raisonnements à courte vue de Bercy qui, depuis 30 ans, les met à nu impunément, tout en leur demandant toujours plus. Pour notre chef de l'État, chef des armées ès qualités, c'est encore protéger celles-ci pour leur permettre de remplir leur mission… de protection du peuple français et de la France dans toute l'ampleur et la diversité de ses intérêts matériels et immatériels. 

    La loyauté du chef d'état-major des Armées envers le président de la République est totale et naturelle. Elle n'est pas à géométrie variable ni de nature politicienne, attachée à un homme ou un camp, mais bien plutôt à une fonction incarnée par un individu donné, choisi par les urnes à un moment donné.

    Dans le cas de Pierre de Villiers, c'est la loyauté d'un soldat de grand prestige envers le dépositaire de la souveraineté populaire, quel qu'il soit. C'est cette loyauté qui lui a fait devoir d'informer les représentants du peuple, en l'espèce les membres de la commission des Forces armées de l'Assemblée nationale, de l'état réel de nos armées, et du caractère insoutenable d'une nouvelle salve de coupes budgétaires décidées par des technocrates inconscients du coup ainsi porté à la chair de la patrie pourtant si manifestement en danger. 

    Dangereux coup de rabot 

    Un énième coup de rabot arrivant après des annonces de gel et de surgel de lignes budgétaires, qui pourrait bien sonner le glas, après bientôt trente ans d'efforts financiers endurés sans mot dire, de notre efficacité opérationnelle ; donc in fine de la crédibilité militaire de la France et de celle du président qui l'incarne, notamment à travers la disposition et l'emploi éventuel de « l'outil militaire ».

    Depuis la professionnalisation, nos armées ont subi de plein fouet l'utopie délétère des « dividendes de la paix ». Elles se sont réformées, ont réduit puis réduit encore leurs formats opérationnels. Elles ont vu fondre leurs effectifs, vieillir leurs équipements, s'amoindrir constamment la protection de leurs soldats engagés au loin, tandis que le spectre des menaces et des théâtres de leur projection ne cessait, lui, de s’accroître, désavouant tragiquement des « Livres blancs » iréniques et inconséquents. Tandis aussi que le politique, de plus en plus impuissant ou défaillant au plan intérieur, voyant en cette institution loyale, structurée, dévouée, résiliente et courageuse, un vecteur spectaculaire inespéré et commode de démonstration d'autorité, en usait et abusait. 

    La défausse du politique sur le militaire est allée trop loin, jusqu'à remplacer la définition et la mise en œuvre d'une politique étrangère cohérente et ambitieuse, toujours introuvable. Les résultats de ce double grand écart sont là. Nos armées sont aujourd'hui massivement engagées dans le monde aux avant-postes de la menace islamiste, mais aussi sur le territoire national, où l'on ne peut plus esquiver sans irresponsabilité l'anticipation de leur engagement potentiel en appui de forces de sécurité insuffisantes ou débordées par une éventuelle contestation communautaire intérieure sur fond de déstabilisation islamiste. 

    Préserver l'essentiel 

    On a donc sur-sollicité et sous-financé nos armées et elles se sont vaillamment mais trop longtemps sans doute exécutées, cherchant à « préserver l'essentiel », à trouver la martingale de « la juste suffisance », escomptant qu'on ne les affaiblirait pas jusqu'à devoir avouer qu'elles ne pouvaient plus remplir leur mission de protection de la France et des Français. Ce que précisément a dû reconnaître le général de Villiers, la mort dans l'âme. Un crève-cœur. 

    L'arithmétique budgétaire, c'est sympa, c'est magique…, mais compter des soldats et des équipements comme des choux peut aboutir à bientôt devoir compter des «morts pour la France» bien légèrement consentis. Et qui rendra alors des comptes ?

    Les politiques ? Que nenni !

    Ce seront naturellement les chefs militaires car eux seuls connaissent le prix de la vie et ont conservé l'habitude d'assumer leurs actes et responsabilités. Et sans même parler des hommes, sait-on seulement dans les couloirs de notre ministère des Finances au cœur froid qu'il faut au bas mot dix ans pour retrouver une capacité opérationnelle sacrifiée d'un trait de plume par nos comptables nationaux ? 

    Caprice présidentiel ? 

    Mais au-delà du caprice présidentiel ou de l'autoritarisme confondu avec une démonstration d'autorité, la décision budgétaire du président traduit quelque chose d'infiniment plus grave : l'incompréhension manifeste d'une urgence qui devrait pourtant, toutes affaires cessantes, l'occuper et le préoccuper. La défense est, comme chacun sait, le premier devoir d'un État. Il faut enfin se résoudre à établir des priorités, à structurer une vision stratégique digne de ce nom, et à définir – d'autorité pour le coup – un périmètre du régalien incompressible, sanctuarisé, auquel doivent être affectées les ressources nécessaires à la manifestation d'une crédibilité de la France dans ses projections de puissance et d'influence.

    Sinon, parler de leadership européen, de rang retrouvé, de grandeur et de valeurs n'a aucun sens, au moment même où nos partenaires allemands font une remontée budgétaire sensible en matière de défense, et alors que la menace islamiste et ses manifestations sanglantes, au-delà de reculs territoriaux actuels de l'organisation État islamique, sont en pleine explosion idéologique et numérique. 

    Jupiter donc ? Pourquoi pas, après tout ? On a suffisamment souffert de la normalité pathétique. Mais Jupiter armé d'un foudre en bon état et qui fasse vraiment peur !

    Le successeur de Pierre de Villiers est aussi un soldat de grande valeur, qui mêle bravoure, haut niveau de réflexion doctrinale, humanité et intelligence de situation. Gageons qu'il ne sera pas plus docile que son courageux prédécesseur qui se retire dans l'honneur, mais qu'il saura saisir l'opportunité de cette grave crise de confiance et de commandement pour convaincre notre jeune président qu'il est de son devoir, mais aussi de son intérêt, de protéger nos armées qui ne demandent qu'à être justement considérées et traitées pour servir et obéir avec cœur et panache.  

    Caroline Galacteros 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La bombe et le coup de poing

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    Georges Michel Boulevard Voltaire cliquez ici

    Elle est à la une de tous les journaux : Laurianne Rossi, députée LREM des Hauts-de-Seine, après avoir été agressée dimanche matin sur le marché de Bagneux alors qu’elle distribuait des tracts en soutien de la politique d’Emmanuel Macron. Un homme, visiblement hostile à cette politique, a assené un violent coup de poing à la tempe de la jeune femme, qui a été « sonnée, un peu choquée », pour reprendre ses propres mots. À l’heure où ces lignes sont écrites, l’individu doit être jugé en comparution immédiate.

    Rattrapé par des militants et des commerçants, l’agresseur a été « interpellé quasiment immédiatement », relate Le Figaro, confirmant « une source proche de l’enquête à l’AFP ». On notera que le prédicat de « présumé », qui affuble quasi systématiquement, par exemple, les terroristes islamistes pris en flagrance avec la ceinture d’explosifs autour du torse, n’a pas été accordé par les médias à cet agresseur…

    L’ensemble de la classe politique a condamné, à raison, ce geste. La jeune députée ne semble d’ailleurs pas en avoir rajouté dans ses déclarations à la presse et n’a pas joué sa mijaurée : « Est-ce un coup de folie ou avait-il ça en tête ? Je ne sais pas du tout. » On saluera même sa lucidité sur l’état psychologique de notre pays lorsqu’elle déclare au micro de BFM TV : « Cet acte révèle un sentiment d’exaspération chez les citoyens et les citoyennes. »Sentiment d’exaspération qui n’excuse pas le geste, évidemment. « Ça doit nous interpeller sur les violences auxquelles, aujourd’hui, doivent faire face les élus de la République », a-t-elle aussi déclaré. Sans minimiser cette agression, on pourrait avancer qu’elle s’inscrit peut-être tout simplement dans cette violence quotidienne que, bien souvent, l’on drape pudiquement et, en même temps, impudiquement dans ce fameux « sentiment d’insécurité ». Ça doit peut-être aussi interpeller quelque part sur les violences auxquelles, aujourd’hui, doivent faire face des millions de citoyens de la République…

    Quelques heures avant, à Marseille, une bombe explosait devant le local de l’Action française. « Peu de dégâts, quelques murs noircis, pas de blessés », rapporte Le Parisien, qui ajoute : « L’organisation et ses militants ont été impliqués dans diverses bagarres et escarmouches ces dernières semaines dans la cité phocéenne. » Si vous voyez ce que je veux dire… La Provence, elle, avance prudemment sur le sentier des supputations : « Pour rappel, depuis des mois la tension monte entre ces souverainistes et les militants d’ultra gauche du quartier, sans qu’on puisse dire si cet acte s’inscrit dans ce conflit latent. » Les responsables de l’Action française qui, par définition, n’ont pas la chance d’être républicains et encore moins d’être élus, n’ont pas eu droit à leur petite interview télévisée, et encore moins au moindre tweet de soutien de la classe politique, pourtant prompte à dénoncer la violence.

    On se souvient des permanences du Parti socialiste qui avaient subi, en 2016, des actes de vandalisme à répétition à travers tout le territoire, au moment du débat sur la loi Travail. Libération s’était même fendu d’un papier sur ce sujet dans lequel il était convenu de s’apitoyer sur l’indifférence des citoyens à l’égard des militants socialistes. « Là, c’est notre frigo qui a pris les balles, mais ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous en train de s’y servir », dénonçait l’un d’eux. Un autre, responsable local : « Une cinquantaine de militants sont venus coller des autocollants, mais ils n’étaient pas agressifs. C’est la ligne rouge. Déjà avec les effigies de personnes du gouvernement auxquelles ils ont mis le feu, j’étais choqué, autant comme citoyen que comme politique. C’était symbolique mais violent. »

    Et une bombe, c’est symbolique ou c’est violent ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 3 policiers armés accompagnent des huissiers pour contrôler un journal

    Est-ce en Russie, en Pologne ou chez Donald Trump ?

    Non c'est en France dans la République d'Emmanuel Macron :

    Paris Match est stupéfait qu'à la requête du procureur de la République de Paris, des huissiers, pour l’un d’eux accompagné de policiers armés, se soient rendus dans les locaux de ses imprimeurs mardi 1er août 2017 afin de vérifier la bonne exécution de la décision du 13 juillet dernier.

    Ils se sont fait remettre sous la contrainte tous les documents relatifs à l’impression du numéro contenant les images déjà poursuivies de l'attentat de Nice, au prétexte que Paris Match aurait pu tenter de faire disparaître ou maquiller des preuves et de faire pression sur ses imprimeurs. Le respect de la liberté de la presse suppose un certain discernement dans l'usage de la force publique à l'encontre des éditeurs et de leurs imprimeurs. Cet usage de la force publique, inédit dans l’histoire du journal, est exorbitant. Paris Match a toujours respecté les décisions de justice, et n’a pas pour habitude de dissimuler quoi que ce soit ni de faire pression sur ses imprimeurs.

    Le Salon Beige

  • Le mauvais spectacle des députés insoumis et LREM à l’Assemblée dégrade l’image des élus

    À force de mépriser, on n’a plus eu peur de frapper.

    Une députée LREM a été agressée le 30 juillet à Bagneux, sur un marché, par un homme âgé de 63 ans qui, après une vive dispute avec elle et parce qu’elle aurait eu « un sourire sarcastique », lui a porté un violent coup de poing à la tempe droite. Il a cherché à s’enfuir mais a été interpellé par plusieurs personnes témoins de l’agression. Il a été jugé en comparution immédiate à Nanterre pour violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public avec une incapacité totale de travail personnel de moins de huit jours et condamné à six mois d’emprisonnement dont cinq avec sursis.

    Nathalie Kosciusko-Morizet, le 15 juin, lors de la campagne législative, avait été agressée à Paris par un passant, maire de son village.

    François Fillon s’était fait enfariner à Strasbourg le 6 avril et Manuel Valls, le 17 janvier, avait été giflé à Lamballe.

    Aussi différents que soient ces épisodes et leurs motivations, ils révèlent cependant une même dégradation du respect et le recours de plus en plus fréquent à des actes inqualifiables qui n’auraient pas été concevables hier.

    Le climat qui, depuis des années, est systématiquement et injustement hostile à la classe politique accusée globalement de tous les péchés a créé un terreau à partir duquel des comportements erratiques se sont sentis justifiés. À force de mépriser, on n’a plus eu peur de frapper.

    Pour ne m’attacher qu’à la péripétie la plus récente dont Laurianne Rossi a été victime, il est clair que, dorénavant, les députés sont devenus comme tout le monde et, donc, qu’ils sont traités par des citoyens violents, égarés ou impulsifs qui les voient comme tels et ne sont plus retenus par rien.

    Je ne prétends pas qu’il serait possible d’entraver aisément ce cours néfaste de la relation politique et de restaurer des limites que le fil du temps fait s’effacer chaque jour mais, de manière certaine, on ne saurait protéger les députés dans l’espace public en banalisant leur mission et en rendant leur apparence de plus en plus ordinaire.

    Le processus qui est engagé à l’Assemblée nationale – à contre-courant de celui que le président de la République a souhaité adopter pour son propre compte et celui de son équipe à l’Élysée sur le plan de la dignité, de la compétence et de l’allure – va dans le mauvais sens puisque, par facilité et démagogie, à la suite de la pression des députés de La France insoumise, il a autorisé n’importe quelle tenue. De sorte que les représentants élus de la nation, au lieu de se mettre à hauteur de l’honneur qui leur a été fait sur le plan de la forme, ont consenti à cette vulgarité qui désaccorde une charge prestigieuse avec son expression, quel que soit son registre.

    Les députés ne vont plus être distingués, se distinguer. Ils seront comme tout le monde.

    Plus profondément, si la fraîcheur des députés de LREM a pu, quelque temps, faire oublier leur ignorance et leur amateurisme et susciter un peu d’espérance démocratique, les récents débats ont montré, avec leurs conséquences politiques et médiatiques, que la nouveauté des expériences et l’absence de tout savoir constitutionnel et parlementaire n’étaient plus une chance mais une catastrophe. Certains continueront leur activité professionnelle. Je conçois l’avantage pour eux, mais je crains que leur formation parlementaire en pâtisse.

    La perception médiocre et péjorative diffusée sur le groupe largement majoritaire n’est pas non plus sans incidence sur l’esprit public et le cerveau de citoyens obtus et simplistes.

    On pourra chipoter et soutenir que tout n’est pas lié, qu’il y a des violences autonomes et des délitements indépendants, j’ai la faiblesse de penser que les unes et les autres sont unis par le lien du débridement et du laisser-aller. On se permet tout et on a bonne conscience. Parce que c’est un député. Parce qu’on est un député.

    La conclusion de ces tristes séquences est que continuer à tirer le métier politique par le bas multipliera les occasions de s’émouvoir et de s’indigner face aux agressions graves ou minimes d’élus et de députés.

    En revanche, l’entraîner vers le haut, arrêter net la décadence, manifestera aux citoyens concrètement, par la vision et la substance, que les députés ne sont pas n’importe qui et suscitera peut-être à nouveau un respect enfui.

    Extrait de : Justice au Singulier

    http://www.bvoltaire.fr/mauvais-spectacle-deputes-insoumis-lrem-a-lassemblee-degrade-limage-elus/

  • Anastasia Palmieri : « Une violence hallucinante est en train d’émerger »

    76e2c123efb0fd429a493a155e3589a4.jpgDans la nuit de samedi à dimanche, une bombe artisanale a explosé devant les locaux de l’Action française Provence. Anastasia Palmieri, porte-parole du mouvement, dénonce le silence des médias. Elle rappelle les intimidations et les agressions récurrentes, perpétrées notamment par des groupes d’extrême gauche et des hooligans, et déplore que, si les forces de l’ordre interviennent, rien n’avance, en revanche, sur le plan judiciaire face à la recrudescence de la violence dans la société.

     Porte-parole de l'AF Provence