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insécurité - Page 651

  • Massacre de catholiques en République Démocratique du Congo

    Encore une nouvelle signalée par nos confrères de l’Observatoire de la Christianophobie qui ne va pas faire la une des médias et dont François se désintéresse totalement : des catholiques congolais ont été massacrés à la sortie de la messe par les troupes du quasi-dictateur de gauche Joseph Kabila.

    Les faits se sont déroulés le dernier jour de l’année 2017 dans un contexte de troubles secouant, comme d’ordinaire depuis la chute du maréchal Mobutu, le plus grand pays d’Afrique. Le premier bilan de cette sanglante Saint Sylvestre est d’une dizaine de morts et 120 arrestations.

    L’AED (Aide à l’Eglise en détresse) a recueilli le témoignage du père Apollinaire Cibaka Cikongo, professeur au séminaire du Chirst-Roi à Malole, sis dans la ville de Kananga, province du Haut-Kasaï. Ce séminaire avait déjà été saccagé le 18 février 2017 par les miliciens de Kamwina Nsapu, un groupe rebelle sévissant dans le sud-ouest du Congo et centrée sur l’ethnie Luba. Elle porte le nom de son chef ; Kamwina Nspau, à l’état-civil Jean-Pierre Mpandi, tombé au combat le 12 août 2016.

    Selon l’ecclésiastique :

    « L’armée et la police ont tiré à balles réelles sur des paroissiens pendant la messe, alors qu’ils allaient participer à une marche pacifique du Comité Laïc de Coordination, encadré par des professeurs d’universités catholiques. Ces chrétiens voulaient simplement l’application de l‘accord de la Saint-Sylvestre, conclu en décembre 2016, qui entérinait notamment la non-succession du Président de la République à lui-même pour un 3e mandat (comme écrit dans la Constitution). L’opposition médiatique n’existe pas et l’opposition politique reste très minoritaire à cause de la multiplication des partis. Presque 600 ! Ce qui crée une véritable cacophonie. [L’Eglise] est l’institution la plus crédible du pays et se retrouve en ligne de mire, mais il le faut, car personne d’autre n’ose protester. Cette pression interne contre le pouvoir ne suffit pas. Il faut aussi des pressions externes. Joseph Kabila est arrivé au pouvoir grâce au parapluie de ses parrains occidentaux, de grandes puissances comme l’Inde, la Chine ou grâce à des multinationales, en échange du contrôle des ressources minières du pays. Tant que ces parrains ne bougent pas, il n’y aura pas de sortie de crise. Le monde sait ce qui se passe ici, mais comme notre souffrance est utile au bonheur matériel des autres peuples, il y a un silence intellectuel programmé ».

    Le cardinal de Kinshasa Mgr Laurent Monsengwo Pasinya a une nouvelle fois condamné le jeudi 2 janvier les exactions des forces de l’ordre qui ont été jusqu’à tirer des grenades lacrymogènes dans les églises pour intimider les fidèles :

    « les actes de « barbarie » commis par de « prétendus vaillants hommes en uniforme, le fait d’empêcher les fidèles chrétiens d’entrer dans les églises pour participer à la messe suivant l’ordre reçu d’une certaine hiérarchie militaire, le jet de gaz lacrymogène pendant la célébration eucharistique dans les différentes paroisses de Kinshasa, le vol d’argent, d’appareils téléphoniques, la poursuite, la fouille systématique des personnes et de leurs biens dans l’église et dans les rues, l’entrée des militaires dans les cures de quelques paroisses sous prétexte de rechercher les semeurs des troubles, les tueries, les tirs à balles réelles et à bout portant sur des chrétiens tenant en mains bibles, chapelets et crucifix, les arrestations des prêtres et fidèles, les atteintes à la liberté religieuse, l’accaparement des ressources, des richesses et le maintien au pouvoir par des méthodes anticonstitutionnelles. Il est temps que la vérité l’emporte sur le mensonge systémique, que les médiocres dégagent et que règnent la paix, la justice en RDC ».

    D’autres exactions contre les catholiques ont été signalées dans le pays : deux jeunes ont été tués à la paroisse Saint-Alphonse de Matete, dans l’est de Kinshasa. Coupure internet, déploiement sécuritaire, barrages policiers : les autorités congolaises ont sorti l’artillerie lourde pour étouffer les marches pacifiques  des catholiques contre le chef de l’État, malgré l’appel de l’ONU et des chancelleries au respect du droit à manifester. Ces marches ont été organisées par les catholiques congolais, un an après la signature sous l’égide des évêques d’un accord prévoyant des élections fin 2017 pour organiser le départ du président Joseph Kabila. A Lubumbashi (capitale de ce qui fut jadis le Katanga), deuxième ville du pays, deux personnes ont été blessées par balles quand les forces de sécurité ont ouvert le feu alors que des catholiques tentaient de manifester à la sortie d’une messe. Dans un pays majoritairement chrétien, où les habitants survivent avec moins d’un dollar par jour, c’est en pleine prière au cœur des églises que les forces de sécurité ont fait irruption. Selon un paroissien de l’église Saint-Michel au cœur de Kinshasa : « Alors que nous étions en train de prier, les militaires et les policiers sont entrés dans l’enceinte de l’église et ont tiré des gaz lacrymogènes dans l’église » où se déroulait la messe. À la cathédrale Notre-Dame du Congo, à Lingwala, quartier populaire du nord de Kinshasa, les forces de sécurité ont également tiré des gaz lacrymogènes à l’arrivée du leader de l’opposition Félix Tshisekedi, ont constaté des journalistes de l’AFP. Au cours de la nuit, l’armée et la police s’étaient déployées massivement devant les paroisses de la capitale, assurant être informées d’une « distribution d’armes » pour déstabiliser le régime…

    Hristo XIEP

  • Trois mois en Syrie pour aider la population locale

    6a00d83451619c69e201bb09e5ba70970d-250wi.jpgRichard, étudiant à l’EM Normandie, est parti trois mois en Syrie pour aider la population locale. Il témoigne dans Le Figaro Étudiant :

    «Quand j’ai annoncé la nouvelle à ma mère, elle a beaucoup pleuré». «J’avais déjà comme projet de partir, de faire de l’humanitaire. Quand j’ai vu ce qui arrivait en Syrie, j’ai compris que je devais partir là-bas». «Il est très compliqué de se rendre en Syrie lorsque l’on est un civil et que l’on a aucune connexion».

    Après s’être renseigné sur les différentes possibilités existantes, l’étudiant se tourne vers SOS Chrétiens d’Orient, la «plus sérieuse», selon lui. Il effectue plusieurs entretiens au cours desquels l’organisation teste ses motivations et le renseigne sur les missions qui lui seront confiées. Il est finalement choisi pour partir trois mois en Syrie d’avril à juin 2017. La destination: Homs, la troisième ville la plus peuplée du pays, totalement ravagée par la guerre. À son arrivée, Richard découvre un panorama surréaliste.

    «Tout est détruit, c’est un paysage apocalyptique. C’est le chaos total, tous les bâtiments sont en ruine, il est possible de passer une journée dans un quartier sans croiser personne».

    Malgré la présence de «plusieurs groupes terroristes à quelques kilomètres de la ville», Richard ne se sent «pas particulièrement en insécurité» au cours de ces trois mois à Homs.

    «Il y a des checkpoints avec l’armée syrienne régulièrement, les voitures sont fouillées, les passeports vérifiés».

    Pendant plusieurs semaines, avec d’autres jeunes, il accompagne les habitants ayant perdu des commerces à remonter leur business. Pendant des semaines, il déblaie les débris et participe à la reconstruction des commerces.

    «Il faut vraiment être dans un quartier ravagé pour se rendre compte de ce qu’il s’est passé. Les maisons remplies d’impacts de balles, de mortier, les chaussettes d’enfants et les jouets qui traînent par terre. C’est terrifiant, ce sont des choses qui vous coupent les pattes».

    Au cours de ce séjour, le jeune Normand donne également des cours de français et d’anglais aux enfants syriens.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LE MATIN, LE PREMIER MINISTRE REFUSE UNE LOI POUR LES POLICIERS. LE SOIR, LE PRÉSIDENT VEUT UNE LOI POUR CONTRÔLER L’INFORMATION

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    Mercredi, le Premier ministre Édouard Philippe est l’invité d’une émission matinale, « Les 4 vérités », sur France 2. Il balaie tous les sujets de son ton posé sans jamais se départir de sa grisaille habituelle. Certes, pour évoquer Champigny, il a préparé son effet et il se dit « horrifié ». Très bien, mais ensuite ? Devant le sentiment d’impunité des agresseurs ? Devant les attaques à répétition contre les forces de l’ordre ? Devant le petit jeu médiatique des Kassovitz et autres princes des médias déversant leurs insultes sur la police à longueur de tweets ?

    L’interviewer de France 2 n’est pas Laurent Delahousse. Il s’appelle Guillaume Daret, mais il a brillamment franchi l’examen de l’interviewer complaisant avec Édouard Philippe. Il a gagné son ticket 1re classe pour aller déambuler avec Jupiter sous les ors de l’Élysée en toute quiétude. Ou poursuivre tranquillement son dialogue avec le Premier ministre, par exemple en avion privé Tokyo-Paris, histoire que M. Philippe ne s’ennuie pas trop dans son avion vide.

    Car devant ces agressions violentes et répétées contre la police, le rôle du Premier ministre aurait été d’examiner ce que le gouvernement pouvait proposer comme loi pour mieux protéger, mieux punir, mieux dissuader. Et celui du journaliste de stimuler un peu son invité en manque d’idées. Eh bien, voilà la réponse qui, visiblement, n’a secoué personne :

    « Les peines plancher ont été introduites dans le droit français en 2007 pour tous les crimes et délits en cas de récidive. Elles ont été supprimées en 2014. Je me méfie des réactions face à des événements qui passeraient par des éléments législatifs. »

    En substance : pas de loi. Braves policiers, on continue comme ça. Les uns à appeler à vous tabasser sur les réseaux sociaux. Les autres à le faire dans les cités. Et moi à ne rien faire. Circulez, y a rien à voir, le gouvernement ne légiférera pas. Vous comprenez, toucher à la loi, c’est quelque chose de grave qui demande beaucoup de sérieux, beaucoup de grisaille, beaucoup de réflexion. Et, surtout, on ne légifère pas sous le coup des passions, des pressions, des « événements ». C’est bien connu. C’est même écrit en grosses lettres dans le Manuel de l’immobilisme que tout bon Premier ministre a en permanence sur son bureau.

    Les « événements »… Les policiers apprécieront l’euphémisme. Mais le plus révélateur de cet immobilisme tranquille de notre Premier ministre, c’est son « Je me méfie des réactions… »

    Avec Édouard Philippe, nous n’avons décidément pas les mêmes méfiances : dans ma petite ville de province (et malheureusement dans la France entière), l’insécurité explose ces dernières semaines (braquages, cambriolages, agressions, voitures incendiées, violences contre les policiers) mais lui, ce n’est pas de cela qu’il se méfie, non, il se méfie des réactions d’indignation et de colère… À bien y réfléchir, il a peut-être raison. De là à vouloir légiférer pour maîtriser ces « réactions à des événements »… Non, mon esprit méfiant va trop loin.

    Trop loin ? Le soir même, le président de la République annonce à la (bonne) presse rassemblée à ses pieds qu’il veut « une loi contre les fake news » pendant les campagnes électorales… Il y a de la suite dans les idées entre notre Premier ministre si réticent à légiférer du matin et notre Président législateur du soir. Car, finalement, ces « réactions » de colère, ce sont peut-être des fake news, non ? Et puis, ça ferait désordre pendant une campagne électorale… Donc, il faut légiférer d’urgence, Jupiter l’a dit.

    Une chose est sûre : ils se méfient des réactions, donc ils vont davantage contrôler l’information. Édouard Philippe s’est, une fois de plus, comparé à un chef d’orchestre. En tout cas, on a bien compris quelle serait la musique, et qu’il faudrait la suivre à la baguette.

    Ainsi va la démocratie au pays des Lumières et de la liberté d’expression, en 2018, sous la présidence de M. Macron…

    http://www.bvoltaire.fr/matin-premier-ministre-refuse-loi-policiers-soir-president-veut-loi-controler-linformation/

  • RETOUR DES DJIHADISTES : ON N’EN VEUT PAS ! QU’ÉMILIE KÖNIG RESTE LÀ OÙ ELLE EST !

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    Émilie König n’est pas une victime. Elle a revendiqué ses choix devant les caméras. Pourquoi devrait-on l’exonérer de ses crimes ?

    Arrêtée en Syrie, détenue par les forces kurdes avec d’autres Françaises, on nous a montré Émilie König en larmes, implorant l’État français de la récupérer avec sa progéniture. Enfin, quand je dis montrer, j’exagère, puisqu’elle était planquée sous sa burqa. Disons qu’on l’a entendue sangloter et demander pardon à sa mère, à ses concitoyens, à la France.

    Il y a longtemps que les avocats connaissent la combine : l’accusé doit se tordre les mains, pleurer abondamment et se couvrir la tête de cendres devant les caméras. Il lui faut dénoncer d’affreuses conditions de détention, le viol et la torture, et battre sa coulpe en public pour arracher des sanglots à la ménagère puis aux jurés. Sur ce plan, les avocats d’Émilie König sont de grands professionnels. Ainsi Me Bruno Vinay a-t-il déclaré à l’AFP qu’il demande le rapatriement de sa cliente aux autorités françaises parce qu’elles « ont l’obligation de la juger ». Et puis, dit-il, elle « est la mère de trois enfants français » et « tout doit être mis en œuvre pour faciliter leur rapatriement, conformément aux engagements internationaux de la France ».

    Pour ce qui est de la mère de famille exemplaire, on rappellera ici que lorsqu’elle est partie porter les armes en Syrie, en 2012, Émilie König a laissé ses deux premiers enfants au pays. Comme quoi l’amour maternel a des limites. On se demande, alors, ce qui fait du petit garçon âgé de quatre ans et de ses sœurs jumelles âgées de un an seulement des petits Français ! Qui est leur père ? Un barbu fanatique, sans doute, puisque la Lorientaise était, là-bas, l’égérie des fous d’Allah.

    L’argument entendu de la bouche de son avocat dans un entretien télévisé ne manque pas de sel : sa cliente « se tient à la disposition de la justice […] dans un esprit de coopération ». Sans blague ?

    Émilie König est l’une des pires furies que les islamistes aient pu produire, alors son « esprit de coopération », on s’assoit dessus. Radicalisée au sortir de l’adolescence, devenue propagandiste zélée puis recruteuse pour Daech, appelant à attaquer les institutions françaises et à s’en prendre aux épouses de nos soldats, elle a été placée en septembre 2014 par l’ONU sur la « liste noire des combattants les plus dangereux ». Et il faudrait, aujourd’hui, la sauver d’un sort qu’elle réservait aux autres ?

    Le Figaro écrit aujourd’hui qu’une trentaine de djihadistes français ayant été arrêtés par les forces kurdes et les Irakiens, « le cas des femmes et de leurs enfants est le plus épineux ».

    Pourquoi ? Est-ce parce qu’elles sont femmes, donc d’office présumées irresponsables et victimes, ou bien à cause de leurs enfants ? L’argument des avocats est, là aussi, connu : ces femmes, forcément abusées, ont servi de simples « génitrices », leurs ventres seulement recrutés pour fabriquer des combattants.

    Émilie König n’est pas une victime. Elle a revendiqué ses choix devant les caméras, entraîné des adolescents dans sa folie meurtrière, porté les armes contre son pays. Pourquoi devrait-on l’exonérer de ses crimes ?

    Emmanuel Macron a affirmé, en novembre dernier, que le sort des djihadistes françaises serait examiné au « cas par cas ». Alors, si je peux émettre un avis : qu’Émilie König reste là où elle est ! Tentée par l’exotisme, qu’elle en profite pleinement et croupisse chez les Kurdes. Je ne veux pas devoir débourser un centime pour elle et ses enfants.

    Je finirai sur une anecdote qui date de quelques années. J’étais avec un ami à attendre le métro quand sont venues s’asseoir à côté de nous deux adolescentes fièrement voilées jusqu’aux pieds et gantées. On voyait encore leur visage : teint de porcelaine, yeux bleus qui fixaient avec arrogance le petit peuple ébahi.

    Répondant à leur regard insistant, mon ami leur a alors lancé cette remarque : « Décidément, le costume breton a bien changé ! »

    Il ne croyait pas si bien dire…

    http://www.bvoltaire.fr/retour-djihadistes-on-nen-veut-quemilie-konig-reste/

  • Marc Fromager : "Il y a 70 fois plus de mosquées en France que d'églises dans la péninsule arabique"

  • La guérilla de la St Sylvestre : le rapport choc - Journal du Mercredi 03 Janvier 2018

  • SOUTENONS LA POLICE EN RÉTABLISSANT LES MOYENS LÉGAUX SUPPRIMÉS PAR LA GAUCHE !

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    Lors d’une intervention à Champigny-sur-Marne à cause d’une rixe dans la soirée du 31 décembre, deux fonctionnaires de police – un homme et une femme – ont été gravement molestés et agressés par un groupe au sein duquel deux individus auraient été identifiés et placés en garde à vue (TF1).

    À Aulnay-sous-Bois, le 1er janvier, deux policiers contrôlent le conducteur d’un scooter volé et l’un d’eux est frappé.

    2018 commence comme 2017 n’a pas cessé de se gangrener : la police trop souvent attaquée avec, malheureusement, une présomption de culpabilité qui systématiquement pèse sur elle et le concours, pour tel ou tel motif, de telle ou telle personnalité, de tel artiste qui jugent d’une parfaite élégance de l’insulter par un tweet.

    Sans oublier des sites d’information qui semblent plus détester les policiers que ceux qu’ils sont contraints d’interpeller.

    Pour Champigny, le président de la République a dénoncé « un lynchage lâche ».

    Il y aurait « une vague d’indignations » après cette odieuse péripétie (Le Point).

    Je crains, si nous ne restaurons pas les grands moyens légaux qui ont été supprimés au fil du temps par une gauche dogmatique – prête à tout pour contester l’enseignement d’un réel qui avait le front de ne pas correspondre à ses principes -, que nous soyons condamnés à perpétuité à ressasser, agression après agression, notre révolte puis notre impuissance en espérant de l’autorité judiciaire la fermeté et la répression qui conviendraient, la culpabilité établie.

    Ce serait déjà ne pas mesurer le gouffre qui sépare la police d’une part politisée de la magistrature. Et, par conséquent, l’obstination de certains magistrats à incriminer la police… alors qu’ils ne seraient sans doute pas capables d’affronter les épreuves que ces policiers doivent surmonter et les défis que sans cesse ils ont à relever.

    À partir du moment où le président de la République a construit sa fulgurante victoire et nourri ses huit premiers mois par le dépassement de la droite et de la gauche (puis heureusement par une influence prépondérante de la droite !), on peut se permettre de suggérer à Emmanuel Macron des avancées positives faciles à accomplir, parce qu’il s’agirait de bienfaisants retours en arrière. Le progrès, en effet, peut être derrière nous.

    J’approuve le syndicat Alliance qui aspire au rétablissement des peines plancher. Je les ai toujours soutenues, contre le corporatisme judiciaire préférant son amour-propre à l’efficacité des lois, et la gauche qui a supprimé sans vergogne ce que Nicolas Sarkozy avait inspiré et qui était une arme pour la Justice et au bénéfice de la société. Il n’y avait pas tant à applaudir sous son quinquennat pour qu’on puisse ainsi se priver de sa très heureuse initiative législative.

    Retournons encore plus en arrière.

    Il convient également de faire revenir, du fond de l’opprobre où la gauche idéaliste l’avait fait tomber, la loi anti-casseurs. En effet, alors que la police est de plus en plus confrontée à des groupes violents et anonymes dans la concrétisation de leur haine, il n’est plus possible de se satisfaire d’une procédure qui ne parvient pas à individualiser les responsabilités. Avec l’extrême difficulté d’identifications rendues quasiment impossibles par un conglomérat massif et fuyant. Trop de transgresseurs échappent à la répression, protégés par les modalités d’une enquête qui devrait les accabler.

    La loi anti-casseurs serait parfaitement adaptée à ces multitudes disparates, improvisées ou organisées, insaisissables grâce à leur nombre, animées par le seul objectif de « casser du flic », voire de tuer, ces flics que le citoyen n’apprécie et ne remercie que lorsqu’il a besoin d’eux.

    Pour que l’année 2018 ne soit pas seulement la continuation d’une autorité et d’une allure présidentielles mais la restauration ferme, persévérante et jamais honteuse d’une autorité de l’État, la police devra être au premier plan des préoccupations.

    Dans un registre « extra-ordinaire », l’état de droit s’est armé contre le terrorisme. Sur un plan ordinaire, il ne serait pas inutile de le renforcer, notamment au bénéfice de la police et de sa sauvegarde.

    Pour savoir si on peut la lyncher impunément ou si c’est un devoir et un honneur de la soutenir.

    Extrait de : Justice au Singulier

    http://www.bvoltaire.fr/soutenons-police-retablissant-moyens-legaux-supprimes-gauche/

  • Triste période !

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    Bernard Plouvier

    La jonction 2017-2018 a été fêtée à sa façon par la racaille de nos cités : 40% de voitures brûlées de plus qu’un an plus tôt. Et cela mérite quelques réflexions.

    D’abord et à l’évidence, « l’état d’urgence » macronien n’est pas plus efficace que le soi-disant état d’urgence du mol Hollande... pour la bonne et simple raison que d’état d’urgence, il n’y a point.

    On ne peut faire durer un tel système qu’en y intégrant les meilleurs citoyens et les plus actifs et ce n’est nullement « à gauche », au marais ou dans la droite évanescente qu’il faut les chercher !

    En outre, fin décembre, le très chenu ministre de l’Intérieur, payé, et même grassement, pour faire régner l’Ordre (qui n’est pas plus républicain qu’impérial ou monarchique : l’Ordre, c’est avant tout l’ordre public, dans les rues, sur les marchés etc.), déclare qu’il ne « veut plus passer pour le ‘’facho’’ de service ».

    C’est assez dire à quel point dé décrépitude est tombée la Ve République, agonisant dans la médiocrité, la corruption, la faiblesse tous azimuts. Même de Gaulle, qui n’était pourtant pas un homme d’État, n’aurait jamais accepté le désordre de deux mille cités de non-droit et un aveu de mollesse d’un ministre, davantage occupé de son ego que de maintenir le Bien commun.

    En réalité, le titulaire de l’Intérieur, dans la VeRipoublique, comme dans les IIIe et IVe de lamentable mémoire, a surtout pour but de préparer les nouvelles échéances électorales, de façon à maintenir les prébendiers du régime dans leurs sinécures... et le seul ennemi dangereux du macronisme, platement soumis à l’Internationale de la Finance, c’est ce populisme qui ne règne pour l’heure qu’en quelques États d’Europe danubienne et de l’Est.

    Il est plus urgent pour les princes qui font semblant de nous gouverner, à coup d’effets d’annonce et de tweets, de faire passer Poutine et sa Russie pour le Grand Méchant Loup de service, qu’il faut absolument abattre, plutôt que de protéger la Nation française et faire ce pourquoi on les paie : assurer l’Ordre et la protection du Bien commun.

    En outre, la chienlit du passage 2017-18 annonce-t-elle un regain d’activité, en France, de la racaille la plus dangereuse : l’islamique ? Nul ne sait comment les maîtres du lobby de la haine anti-européenne vont orienter les fous furieux, maintenant que les terres pétrolifères en milieu mahométan sont presque toutes reprises en mains par la finance cosmopolite et que le tracé des oléoducs a été modifié pour ne plus être une cible facile pour des maîtres-chanteurs utilisant l’islam comme arme.

    Ou bien les maîtres vont tenter de déstabiliser l’Europe danubienne, en excitant les haines ancestrales ou en multipliant les actes terroristes de mahométans (mais les pays populistes sont réfractaires à l’immigration bizarre et n’hésitent pas à donner l’ordre à leurs polices de « traquer au faciès »), et tenter de gêner le colosse russe par l’action de ses minorités mahométanes.

    Ou bien, constatant l’état d’aveulissement extrême des populations d’Europe occidentale, encore amollies moralement par les prêches d’un pape fou d’amour mal ciblé ou vendu à la finance cosmopolite, les maîtres vont frapper et rudement, en activant davantage les réseaux de trafic de drogues pour détruire la jeunesse en voie de crétinisation accélérée par la propagande scolaire et télévisée, et en reprenant la série d’attentats mahométans, auxquels les molles populations occidentales réagissent par des pleurs et des paroles œcuméniques.

    Il faut reconnaître qu’avec les Français, les Belges, les Allemands et les Scandinaves actuels, les nouveaux maîtres jouent gagnants sans prendre trop de risques. Comment leur reprocher de vouloir transformer en esclaves d’ignobles créatures qui ne demandent que de manger, boire et s’amuser. Face au consommateur idiot à force de béatitude, il y a peu, très peu, de citoyens en Europe occidentale.

    Quant à la France, le mouvement populiste, sottement confié à une femme médiocre et à un dévirilisé roublard, il a été savamment démoli de l’intérieur... sans que personne ne veuille comprendre que là aussi s’applique l’adage : cherchez à qui profite le crime.