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insécurité - Page 692

  • Ces « revenants » du djihad qui vont submerger la France

    Le journaliste David Thomson vient de sortir un livre sur les jeunes « Français » partis rejoindre des groupes djihadistes en Syrie, et qui rentrent ces derniers mois en France.

    Ce livre s’intitule Les Revenants. Ils étaient partis faire le jihad, ils sont de retour en France. Selon les chiffres officiels, environ 1 100 « Français » sont partis en Syrie depuis 2012, souvent en famille. Un bilan largement sous-évalué selon l’auteur. David Thompson s’est intéressé aux candidats au retour. Pour quels raisons souhaitent-ils revenir sur notre territoire ? Une série de portraits, parmi lesquels, naturellement, quelques jeunes gens idéalistes qui avaient cru trouver un sens à leur vie, qui rentrent désillusionnés et plus ou moins désireux de se refaire une virginité.
    Ces jeunes gens, pour la plupart Français de souche, sont la preuve de la faillite de l’éducation nationale, et de l’incapacité de cette République post soixante-huitarde à donner du sens à la jeunesse de France.

    Mais il y a les autres…

    Les autres, ce sont ces djihadistes mal débarbouillés, qui reviennent chez nous avec la haine de la France. Ainsi, Abou, ancien dealer du 9-3, revenu de Syrie et dont les héros sont tous ceux qui sont passés à l’action en France, notamment Rachid Kassim, recruteur de l’Etat islamique et inspirateur de plusieurs attentats en France. Abou affirme ne pas en vouloir aux Français, tout en appelant à les tuer. Pour le journaliste, la France risque d’être « submergée » : « Les autorités tâtonnent, expérimentent sans savoir comment gérer cette population potentiellement très dangereuse ». Comme les premiers, ces « déséquilibrés » (guillemets) ironisent sur les programmes de « déradicalisation » mis en place par nos autorités

    Mais il y en a encore d’autres…

    Ceux qui ne se sont évidemment pas confiés à un koufar de journaliste, et qui sont bien décidés à mettre en application les techniques de meurtres de masse apprises, grandeur nature, sur le terrain, en Iraq ou en Syrie. Ceux-là passent totalement inaperçus des écrans radar de nos services de protection, bénéficiant largement de l’afflux de clandestins sur notre territoire. Ils y forment des réseaux dormants, apparemment bien intégrés à notre société, comme l’étaient d’ailleurs tous les islamo-terroristes qui ont fait preuve de leur savoir-faire en 2015. Ce sont, très vraisemblablement, les auteurs des prochains attentats.

    Source et Voir les tweets 

  • Identité, sécurité : les 10 mesures urgentes que réclament Les Identitaires

    De l’arrêt de toute immigration non européenne à la déchéance de nationalité pour les djihadistes – que François Hollande regrette d’avoir proposée –, le mouvement Les Identitaires avance « 10 mesures urgentes pour protéger l’identité et la sécurité de la France ». Les voici et la plaquette est téléchargeable ici.

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    http://fr.novopress.info/

  • "GUERILLA" de Laurent Obertone - par Pierre-Yves Rougeyron

  • Syrie : à Alep, la percée décisive des forces pro-Assad

    Des milliers d’habitants ont fui les quartiers nord-est de la ville, où les rebelles subissent défaite sur défaite.

    Des habitants d’Alep-Est arrivent dans le quartier Jibrin, dans la banlieue sud-est de la ville tenue par les forces du gouvernement. GEORGE OURFALIAN / AFP

    En quelques heures, la bataille d’Alep s’est accélérée, et pour les partisans du régime syrien, c’est une certitude : la chute des quartiers rebelles, dans cette ville où l’issue des affrontements pourrait changer le cours de la guerre, se rapproche. Portant un dur coup aux combattants anti-Assad, les forces prorégime ont repris, lundi 28 novembre, quasiment tout le nord de la partie rebelle, selon la télévision d’Etat et l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). C’est l’objectif qu’elles s’étaient fixé depuis le lancement de leur nouvelle offensive contre l’est d’Alep à la mi-novembre, violente : on dénombre plus de 200 morts.

    L’armée et les milices pro-iraniennes qui combattent à ses côtés se sont emparées de plusieurs quartiers : celui d’Hananu, samedi, puis de faubourgs voisins – dont Jabal Badro et Bab Al-Haid –, et enfin de Sakhour et d’Hadariya lundi, isolant davantage les forces anti-Assad. Cette série d’importants gains territoriaux a aussi une dimension symbolique, puisque Hananu reste comme le premier quartier qui est passé, en 2012, sous le contrôle des rebelles, lorsque l’ancienne capitale économique du pays a, à son tour, basculé dans la guerre. Depuis, la grande ville du nord de la Syrie a été divisée en deux, entre l’ouest tenu par l’armée et l’est contrôlé par les insurgés, cible d’innombrables pilonnages par les aviations syrienne puis russe.

    Ajoutant au revers essuyé par les rebelles, les forces kurdes ont pris plusieurs zones du quartier de Boustane Al-Bacha, dont une partie est déjà aux mains des militaires. Le site prorégime... [....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Syrie-a-Alep-la-percee-decisive

  • Qatar : De l’eau dans le… gaz des rebelles (sic) syriens ?!

    Les guerres ne se font pas sans alliés ni soutiens. L’un des atouts de DA’ECH & de ses petits camarades ès terreur takfirî est d’avoir su se trouver des soutiens de poids : Riyad, Doha, etc. & si les choses étaient en train de tourner ? Un vent nouveau qui, à n’en pas douter, devrait beaucoup à l’arrivée de Donald J. Trump aux affaires…

    Une info, concernant le Qatar, est tombée sans attirer beaucoup l’attention, tant elle nécessitait d’être lue entre les lignes : l’émirat, bonne pâte, continuera à armer la rébellion syrienne (sic) même si Donald J. Trump met fin à la participation des États-Unis aux efforts en faveur de ces groupes terroristes. C’est du moins ce qu’a déclaré samedi soir le ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed Bin-Abdulrahman Bin-Jassim al-Thani :

    « Nous souhaitons avoir les États-Unis à nos côtés, ils sont notre allié historique », a avancé Cheikh Mohammed. « Mais s’ils veulent changer d’avis, allons-nous changer de position ? Pour nous, au Qatar en tout cas, nous n’allons pas changer de position. Notre position est basée sur nos principes, nos valeurs et notre évaluation de la situation là-bas »1.

    Ça, c’est, disons, pour la galerie, car Cheikh Mohammad a aussitôt insisté sur le fait que le Qatar ne comptait pas prendre « seul » l’initiative de fournir aux Contras takfirî des Sol/air à très courte portée (SATCP) destinés à abattre les appareils de la Vozdushno-Kosmicheskiye S’ily (VKS)2.

    Une telle décision, a-t-il cauteleusement insisté, devra être « prise collectivement »3. Se gardant bien de préciser ce qu’il entendait dire par « collectivement ». Autrement dit, un flou artistique qui laisse suffisamment de marge aux Qataris pour faire ami-ami avec qui ils voudront, Russes et Américains, y compris. Et, également, pour laisser tomber comme de vieilles chaussettes qui ils entendent le moment venu…

    Quant à l’opposition armée takfirî plus généralement, Cheikh Mohammad, est resté plutôt vague, indiquant simplement que l’aide du Qatar « … va se poursuivre, nous n’allons pas l’interrompre. Même si Alep tombe, nous ne renoncerons pas aux exigences du peuple syrien »4.

    Une réponse au fait que l’Al-Jayš al-’Arabī as-Sūrī (AAS)5 annonçait le même jour la prise d’un quartier d’Alep-Est, la partie d’Alep contrôlée par les les takfiri. « Même si le régime capture (Alep), je suis sûr que (les rebelles) auront la capacité de la reprendre au régime (…). Nous avons besoin de plus de soutien militaire, oui, mais ce qui est encore plus important, c’est d’arrêter les bombardements et de créer des zones sûres pour les civils »6 a conclu Cheikh Mohammed.

    Pas prendre « seul », décision devant être « prise collectivement », « besoin de plus de soutien militaire, oui, mais… ».

    Beaucoup d’incertitudes dans les formules, et de portes de sortie ! En langage moins diplomatique, on appelle plutôt ça s’apprêter à avaler une (grosse) couleuvre ou, ad minimo, à revoir sa copie.

    À ce stade – étant donné que, qu’on le veuille ou non, le faiseur de pluie (ou d’avancées géostratégiques, si vous préférez) dans l’Orient compliqué dont nous parlait le général reste l’hegemon étasunien – plusieurs choses incontournables sont à rappeler :

    1. lors de sa campagne, le président US nouvellement élu, Donald J. Trump, a plus que laissé entendre que les États-Unis cesseraient de soutenir les rebelles anti-Assad, préférant concentrer leurs efforts sur la lutte contre Al-Dawla al Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (DA’ECH)7. Trump suggérant même qu’il entendait coopérer avec Moscou dans cette optique.
    2. son National Security Adviser, le lieutenant-général Michael T. Mike Flynn8, n’a jamais fait mystère de ses intentions quant à renverser la table pour ce qui est de la guerre à conduire contre le terrorisme takfirî et la nécessité de nouer alliance avec la Russie de Poutine pour y parvenir.
    3. le Pentagone a déjà fait passer Jabhat an-Nusrah li-Ahl ach-Chām9 dans la catégorie peu enviable des ennemis de l’Amérique et aurait même désigné ses chefs comme legitimate targets (cibles légitimes) pour ses actions sur le terrain.
    4. Tulsi Gabbard, à la surprise générale, est pressentie au poste de US Secretary of State. Son entretien avec Donald J. Trump à ce propos s’est tenu avec succès et ne manque que sa confirmation officielle au poste (nous vous préparons un papier à ce sujet).

    Or, rappelons que dans un entretien accordée à CNN, Gabbard avait déclaré que « Les États-Unis et la CIA devraient mettre fin à cette guerre illégale et contreproductive destinée à renverser le gouvernement syrien d’Assad et devraient se concentrer sur la lutte contre (…) les groupes extrémistes islamistes ». « Les choses qu’on raconte sur Assad en ce moment sont les mêmes qu’on disait à propos de Kadhafi, ce sont les mêmes choses qu’on disait à propos de Saddam Hussein par ceux qui plaidaient pour que les États-Unis (…) renversent ces régimes (…) Si cela se produit là en Syrie, nous aboutirons à une situation avec beaucoup plus de souffrances, beaucoup plus de persécutions de minorités religieuses et de chrétiens en Syrie, et notre ennemi sera beaucoup plus fort ».

    Autant d’éléments totalement en contresens de l’agenda d’une administration Obama sur le départ.

    Côté syrien, on est évidemment prêt à cette nouvelle donne géostratégique US. Dans un entretien récent, le président syrien, le Dr. Bachar el-Assad, a déclaré que, pour lui, le président Trump serait un « allié naturel » s’il décidait de « combattre les terroristes ».

    Évidemment, rien n’est encore joué, mais on comprend mieux, que côté qatari, on assure désormais être beaucoup moins chaud à l’idée de fournir à l’opposition armée takfirî tous les jouets qu’elle demande.

    Le début de la sagesse du côté de Doha ? Qui sait…

    Jacques Borde

    Notes

    1. Reuters (26 novembre2016).
    2. Ou Forces aérospatiales russes. Créées le 1er août 2015 suite à la fusion de la Voïenno-vozdouchnye sily Rossiï (VVS, armée de l’Air) avec les Voïenno Kosmicheskie Sily ou (UK-VKS, Troupes de défense aérospatiale.
    3. Reuters (26 novembre2016).
    4. Reuters (26 novembre2016).
    5. Armée arabe syrienne.
    6. Reuters (26 novembre2016).
    7. Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    8. Ancien directeur, de 2012 à 2014, de la Defense Intelligence Agency (DIA, Agence du Renseignement militaire), répond aux besoins du président des États-Unis, du US Secretary of Defense, du Joint Chiefs of Staff (JCS, Comité des chefs d’état-major interarmées). Michael T. Flynn est l’auteur avec Michael Ledeen de The Field of Fight: How We Can Win the Global War Against Radical Islam & Its Allies. St. Martin’s Press. ISBN 1250106222.
    9. Ou Front pour la victoire du peuple du Levant, ou de manière abrégée Front al-Nosra.

    http://www.voxnr.com/6887/qatar-de-leau-dans-le-gaz-des-rebelles-sic-syriens

  • Graves tensions avec les clandestins en Italie, Grèce et Bulgarie

    8744-20161129.jpgEn Italie, alors qu’une étude publiée la semaine dernière par le quotidien Il Giornale montrait un lien très net entre l’arrivée d’immigrés, et plus encore d’immigrés clandestins, et la hausse de la criminalité, voilà le gouvernement de Matteo Renzi contraint, à la demande des préfets, d’envoyer l’armée à Milan et Turin. 

    On a vu en effet ces derniers temps dans ces deux villes les immigrés clandestins s’en prendre aux habitants et affronter les forces de l’ordre. A Turin, la colère des clandestins qui a débordé le 23 novembre aurait été provoquée par des actes hostiles contre l’ex-village olympique où ils sont logés. Les riverains en avaient déjà assez de ces immigrants encombrants arrivés illégalement en Italie et des trafics en tout genre que les autorités laissaient se développer dans la zone, mais maintenant ils ont carrément peur face à ces très nombreux hommes dans la force de l’âge venus d’Afrique pour exiger une « vie décente » et crier leur rage contre ces Italiens « racistes ».

    En Grèce, c’est sur l’île de Chios que les forces de l’ordre ont dû séparer les « migrants » et environ 800 habitants venus protester contre leur présence forcée. Un clandestin et quatre « humanitaires » ont été arrêtés pour avoir lancé des pierres contre des policiers. D’après les médias grecs, les autochtones brandissaient des drapeaux grecs et entonnaient des chants patriotiques, et des journalistes affirment avoir été agressés par des « militants d’extrême droite ». D’autres troubles entre clandestins et habitants ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi sur l’île de Lesbos.

    La situation était « chaude » aussi en Bulgarie, où les forces de l’ordre ont arrêté plusieurs centaines d’immigrants clandestins, principalement des Afghans, après de violents affrontements entre jeudi et vendredi à Harmanli, où la police a dû utiliser des canons à eau et des balles en caoutchouc. La colère de ces individus entrés illégalement sur le territoire bulgare aurait été provoquée par une période de quarantaine prononcée à l’encontre des 3 000 habitants de leur centre d’accueil à la suite de manifestations d’habitants contre les maladies infectieuses qu’ils répandaient.

    Vendredi, des Bulgares se sont groupés devant l’entrée du camp et ne se sont dispersés qu’après avoir obtenu l’assurance que seules les familles avec des enfants seraient autorisées à y rester. Le Premier ministre Boiko Borisov a annoncé que les « migrants » arrêtés seraient maintenus dans des centres fermés en attendant leur expulsion.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 29 novembre 2016

    http://fr.novopress.info/

  • « Pizzagate » : les internautes ont-ils découvert un réseau pédocriminel d’élite impliquant le clan Clinton ?

    Source VigilantCitizen via E&R

    « Des membres anonymes de 4Chan et de Reddit [deux réseaux sociaux, NDLR] se sont lancés dans une enquête extrêmement étrange en suivant les fuites d’e-mails de John Podesta (le directeur de campagne d’Hillary Clinton) et les résultats sont surréalistes : ils sont apparemment parvenus à dévoiler un réseau d’élite de trafic d’enfants, qui célèbre ses tendances en utilisant un langage codé et des œuvres d’art perturbantes.

    Avertissement : cet article comporte des éléments choquants.

    Dans mon article « Le directeur de campagne de Clinton John Podesta invité au diner occulte “Spirit Cooking” par Marina Abramovic », j’ai expliqué comment une invitation à un dîner mondain dénichée dans les fuites d’e-mails de Podesta contenait probablement un lien direct vers des cérémonies occultes étranges se déroulant dans les plus hauts niveaux du pouvoir. Si cela en soi s’avérait déjà choquant, il semble que ce ne soit que la pointe d’un iceberg tout à fait immonde.

    4Chan a en effet déterré un étrange réseau de gens très puissants qui, par le biais de l’art, d’événements et des réseaux sociaux, célèbrent en réalité une culture de la mort, de la torture, du cannibalisme et… de la pédophilie.

    La majorité du contenu choquant n’était même pas cachée, c’était là, à la vue de tous, exposé sur des murs d’entreprises et posté sur les réseaux sociaux. En outre, une analyse des e-mails de Podesta révèle que le réseau en question semble utiliser des mots codés pour communiquer afin de dissimuler leurs sombres interactions.

    L’épicentre de toute cette affaire est, croyez-le ou non, une pizzeria tendance du nom de « Comet Ping Pong ».

    Comet Ping Pong

    Comet Ping Pong est une pizzeria « familiale » où les clients peuvent manger, boire et jouer au ping-pong.

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  • Chronique de l'Orient chrétien : Alep, novembre 2016

    6a00d83451619c69e201b7c8b46880970b-250wi.jpgQuand on arrive à Alep, ce qui frappe tout d’abord c’est le chaos bordant la route qui permet d’y accéder puis le bruit des explosions, très proches. C’est la banlieue industrielle qui a été dévastée par les combats entre l’armée syrienne et les jihadistes.

    Puis, c’est l’entrée en ville et là tout devient beaucoup plus étrange. Il est difficile d’appréhender ce qui se passe. Les gens marchent dans les rues comme si de rien n’était. Les voitures circulent avec une liberté insolente et selon la fantaisie de leurs chauffeurs comme partout en Syrie.

    Les enfants babillent ou se poursuivent dans les rues en riant.

    Les scouts se réunissent et peaufinent leurs défilés et leurs fanfares.

    Nous sommes à Alep-Ouest, bien sûr, là où la majorité de la population s’est réfugiée. Il est de toute façon impossible d’aller à Alep-Est sans négociation et entente avec les jihadistes d’Al-Nosra qui y règnent en maîtres.

    SOS Chrétiens d’Orient est engagée dans de nombreux projets de soutien à la population d’Alep : pompage et filtration d’eau, distribution d’électricité, distribution de nourriture, aide à la rescolarisation etc. Parmi toutes ces actions, une des principales est le soutien aux hôpitaux. Alep est depuis longtemps une ville universitaire avec un excellent niveau dans l’enseignement de la médecine et les hôpitaux, spécialisés ou non, sont particulièrement nombreux. SOS chrétiens d’Orient les visite, écoute leurs besoins et propose son aide pour l’achat de matériels chirurgicaux ou respiratoires.

    Les Aleppins ont horreur de la guerre, ils sont usés et épuisés par la menace permanente des attentats. Beaucoup ont fuit vers des contrées lointaines, Liban, Canada, Europe. D’autres, restent en raison de la puissance de leur enracinement. Ils sont Syriens jusqu’au plus profond de leur identité. La Syrie c’est une civilisation, très ancienne, très mûre, très riche et très équilibrée qui est chevillée à leur âme et à leurs corps. Alep, deuxième ville du pays est en quelque sorte la capitale culturelle de la Syrie. C’était aussi une capitale économique en plein essor. C’est pourquoi les zones industrielles autour de la ville sont si étendues. Les Aleppins impressionnent par leur niveau d’éducation et leur esprit entreprenant. Alep était devenue un pôle majeur de l’économie du Proche-Orient avant le déferlement des hordes jihadistes.

    Les Aleppins ont appris à se débrouiller face à la baisse drastique des conditions de confort . Ils ont réappris à faire la lessive à la main, à stocker l’eau, à s’éclairer à la bougie. Mais le plus dur ne sont pas tellement les conditions matérielles. Le plus éprouvant est de faire face à l’insécurité, de continuer à vivre malgré les morts brutales qui endeuillent chaque famille. Les Aleppins ont peur pour leurs enfants, peur de les laisser aller à l’école ou à l’université par le bus.

    Il faut continuer à vivre, alors le risque est accepté douloureusement. Chaque matin, les parents savent qu’ils ne reverront pas forcément leurs enfants revenir.

    Les attentats commis par les jihadistes sont continuels et journaliers. Obus mortiers, projectiles en tous genres, francs-tireurs...

    Les francs-tireurs ne sont pas juste un élément de langage. Des tentures sont tendues pour masquer les rues de la ville aux yeux des francs-tireurs jihadistes qui hantent les ruines d’Alep-Est qu’ils ont investis il y a quatre ans.

    En cette automne 2016, Alep subit environ cinq attaques terroristes par jour venant des terroristes jihadistes, principalement des tirs de mortiers mais aussi de missiles Grads. Les morts sont nombreux et les blessés encore plus nombreux.

    Ici, c’est le Bataclan tous les jours et les protagonistes sont les mêmes. Une population qui n’aspire qu’à une vie normale pour jouir de la vie en aimant ses proches d’une part, et des jihadistes qui pensent que ça vaut le coup de tout détruire et de faire tous les morts qu’il faudra pour établir une nouvelle société, idéale, correspondant à leurs fantasmes de charria. Bizarrement, l’Occident a choisi le camp des jihadistes, aux yeux des Aleppins.

    La mort frappe au hasard mais la vie continue malgré tout.

    C’est très éprouvant aussi pour les nombreuses communautés chrétiennes de la ville. Cinq ans de prières, cinq ans à implorer Dieu et la mort absurde qui continue de rôder et de décimer leurs familles. Depuis 2012, 246 membres de la communauté chrétienne d’Alep sont morts de mort violente dans les rues, martyrs des attentats terroristes. La population des quartiers chrétiens a changé. Beaucoup de chrétiens ont fui loin de cette violence absurde, tandis que les musulmans ont massivement fui les jihadistes en venant se réfugier à Alep-ouest.

    L’étau jihadiste ayant été desserré, les conditions de vie s’améliorent doucement malgré les attentats. Après l’horreur des long mois de siège sans eau, les autorités ont réussi à reconnecter Alep au reste du monde et à rétablir l’eau de façon plus ou moins permanente. L’électricité est encore une denrée rare. Les installations électriques de la ville ont été totalement détruites par les jihadistes. Des générateurs ou groupes électrogènes parsèment les trottoirs et leur production est partagée selon les heures de la journée entre les commerces et les habitations. Beaucoup de petits commerces ont réouvert. Tous les restaurants et les épiceries sont ouverts et la nourriture ne manque pas.

    Après cinq ans d’oppression terroriste, les Aleppins sont encore submergés par l’affliction. Mais, espérant contre toute espérance, ils s’accrochent en titubant à un seul espoir, une sorte de miracle, une intervention divine directe … la conversion de l’Occident … que l’Occident mette enfin un terme à son projet de destruction de leur pays par le jihad islamiste.

    Raphaël, volontaire de SOS Chrétiens d’Orient en Syrie.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Espagne sous la menace du terrorisme islamique

    Deux nouvelles vidéos publiées sur internet ces derniers jours sont venues rappeler que l’Espagne, déjà ciblée 43 fois depuis le début de l’année par la propagande djihadiste, vit, elle aussi, en permanence sous la menace d’attaques contre sa population civile. Comme dans le cas de la France, l’Etat islamique appelle les musulmans résidant sur le territoire de la mythique Al-Andalus à frapper avec des bombes, des armes automatiques, leur voiture, du poison versé dans l’eau et la nourriture, etc. Car indépendamment de la politique extérieure de Madrid, les islamistes ne peuvent accepter que « là où il y avait des mosquées, il n’y a maintenant plus que des églises, et les minarets ont été remplacés par des cloches et des croix ».

    En réalité, avec une population musulmane qui dépasse désormais le 1,8 million, l’Espagne compte déjà plus de 1 300 lieux de prière musulmans, dont une centaine où l’on note des prêches clairement radicaux hostiles au pays d’accueil, mais seulement 12 mosquées construites en tant que telles. Sur ce 1,8 million de musulmans (300 000 de plus qu’il y a cinq ans), près de 800 000 ont la nationalité espagnole et près de 23 000 sont des convertis.

    Mais depuis les attentats meurtriers de Madrid le 11 mars 2004, qui avaient fait 190 morts et 1857 blessés, les services de sécurité espagnols sont parvenus à prévenir toutes les nouvelles attaques. La dernière opération datant du 19 novembre a conduit à l’arrestation à Madrid et Barcelone de deux Marocains qui recrutaient pour l’EI. Depuis 2004, plus de 650 djihadistes ont été arrêtés par les services espagnols avant d’avoir pu commettre des attentats. Rien que depuis 2015, année où le ministère de l’Intérieur a porté l’alerte au niveau 4 (sur cinq niveaux d’alerte en tout), 163 terroristes musulmans ont été arrêtés.

    On ne peut bien sûr exclure qu’une cellule terroriste ne parvienne un jour à ses fins, mais l’Espagne semble malgré tout bénéficier de l’expérience accumulée pendant des décennies de lutte contre le terrorisme de l’extrême gauche basque (ETA) et de sa très bonne coopération avec le Maroc. Depuis les attentats de 2004, Madrid a revu ses méthodes en créant des cellules spécialisées dans la lutte contre le terrorisme pour coordonner l’action de ses différents services, en investissant dans les technologies de surveillance et en mettant en place des stratégies préventives adaptées.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 25 novembre 2016

    http://fr.novopress.info/