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insécurité - Page 695

  • Journal du Mardi 15 Novembre 2016 : Immigration / Manifestation tendue en Bretagne

  • L’Ukraine poursuit sa fuite en avant suicidaire dans le Donbass alors que la situation internationale se retourne contre elle

    Avec 5118 bombardements effectués contre la République Populaire de Donetsk (RPD) la semaine passée, un blocage complet de la mise en œuvre des accords de Minsk et une tendance toujours à la hausse de ses bombardements, l'Ukraine semble donc bien avoir décider de jeter la résolution pacifique du conflit à la poubelle.

    Dans ce contexte, les entraînements d'avions de combats ukrainiens près de la ligne de front du côté de la République Populaire de Lougansk (RPL), en violation totale des accords de Minsk, et l'accumulation de nouvelles armes lourdes sur l'ensemble du front, font craindre le pire.

    Les rares baisses du nombre de bombardements sont suivies immédiatement après d'une hausse vertigineuse (l'avant-dernière a été marquée par une hausse de 200 % des bombardements le jour d'après, faisant craindre de nouveaux chiffres en hausse pour demain) :

    Et alors que ces bombardements avaient fait deux morts et sept blessés la semaine passée en République Populaire de Donetsk, et un mort et un blessé en République Populaire de Lougansk, deux soldats de la RPD sont morts ces dernières 24 heures, alourdissant le bilan humain. Il faut aussi y ajouter ce jeune Ukrainien de 16 ans, qui est mort, tué par l'armée ukrainienne alors qu'il essayait d'entrer en République Populaire de Donetsk hors des points de passage autorisés.

    Des crimes qui se rajoutent à la liste interminable des crimes de l'armée ukrainienne, pour lesquels quatre nouveaux commandants d'unités des Forces Armées Ukrainiennes (FAU) sont désormais poursuivis par le comité d'enquête russe sur les crimes de guerre de l'armée ukrainienne dans le Donbass, portant actuellement à 14 le nombre de commandants poursuivis, auxquels il faut rajouter plusieurs officiels ukrainiens comme le ministre de la Défense actuel et son prédécesseur.

    En parallèle, en République Populaire de Donetsk, Alexander Zakharchenko, a donné les noms de trois des organisateurs de l'assassinat du commandant Motorola, parmi lesquels les chefs du SBU des régions de Donetsk et Lougansk. Une annonce faite quelques jours avant l'arrestation par les services de sécurité de la RPD de six membres du groupe Misanthropic Division à Donetsk. Ce groupe, ouvertement nazi, avait revendiqué l'assassinat de Motorola.

    Des crimes contre la population de la RPD auxquels il faut ajouter ceux commis dans la partie du Donbass occupée par l'armée ukrainienne. Ainsi, les résidents de Shirokino se plaignent du maraudage et des vols commis par les soldats de la 36e brigade de marine des FAU dans leurs maisons. Dans la localité d'Orlovskoye, les soldats de la 56e brigade mécanisée ont tué un civil.

    Et le commandant de la 92e brigade mécanisée n'a pas réussi à cacher au public le fait qu'un de ses soldats avait violé une mineure dans la localité de Novotroitsk, ce qui a obligé les autorités à lancer des poursuites pénales contre ce soldat (sans cela cette affaire aurait purement et simplement été étouffée comme les nombreuses autres qui ont eu lieu régulièrement dans le Donbass occupé depuis le début du conflit).

    À cause de tous les crimes, tortures, viols, vols, arrestations arbitraires et intimidations diverses opérées par les soldats de l'armée ukrainienne venue prétendument libérer le Donbass, il n'y a rien d'étonnant à ce que la population soit de plus en plus remontée contre cette même armée. Un ressentiment qui va jusqu'à la haine, et donne à certains le courage de défier de plus en plus ouvertement les autorités de Kiev.

    Ainsi, les résidents de la région de Kherson, près de la frontière avec la Crimée, ont exprimé leurs remerciements à la Russie et à Vladimir Poutine, malgré les menaces reçues par les nationalistes et le SBU, pour le gaz fourni à une localité privée de chauffage et à qui Kiev avait interdit de demander du gaz à la Russie. Refusant de laisser la population mourir de froid cet hiver, la Russie a promis de faire passer du gaz via la péninsule de Crimée jusqu'en mars. C'est déjà la deuxième fois que la Russie vient à la rescousse de cette localité ukrainienne, dont le problème d'approvisionnement en gaz n'a pas été réglé par les autorités ukrainiennes, qui sont prêtes à laisser leur population mourir de froid juste pour rester dans leur posture anti-Russe.

    Une posture qui va devenir de plus en plus compliquée à tenir, alors qu'après l'élection de Trump, c'est la Moldavie et la Bulgarie qui viennent d'élire des présidents pro-Russes, qui se sont tous les deux positionnés pour la reconnaissance de la réintégration de la Crimée au sein de la fédération de Russie, et pour la levée des sanctions en ce qui concerne le président bulgare.

    Une situation qui n'arrange pas du tout l'Ukraine empêtrée dans une situation interne de plus en plus difficile, et des manifestations à répétition. Ainsi, demain, une manifestation des déposants floués par des banques insolvables est prévue à Kiev. Les autorités ont décidé de fermer une des artères principales et la police et la garde nationale ont été mises en état d'alerte dès aujourd'hui pour assurer la sécurité dans le centre de la capitale. Et le 17 novembre ce sont les syndicats qui comptent défiler avec 50 000 personnes vers la Verkhovna Rada pour demander des hausses de salaire et la baisse des charges communales.

    Alors que la hausse des tarifs de chauffage risque de provoquer encore plus de manifestations, les autorités de Kiev ont mis sur pied un comité spécial chargé de gérer ce risque de nouveau Maïdan. Ainsi en cas de manifestations importantes il est prévu d'empêcher les transports de manifestants d'entrer à Kiev, d'empêcher toute installation de tentes dans la ville, et de faire appel si nécessaire à des unités de volontaires (en clair des unités du même genre que les bataillons nazis présents dans le Donbass) pour maintenir l'ordre.

    Une situation qui amène de plus en plus de personnes à se dire que l'Ukraine risque bien de sombrer totalement à l'instar de Saakashvili, l'ex-gouverneur d'Odessa, qui a déclaré que le pays était désormais le plus pauvre d'Europe et que s'il continuait sur sa lancée, le pays disparaîtrait bientôt.

    Quant au Donbass, de plus en plus de voix se font entendre pour une intégration de ce dernier à la fédération de Russie, comme l'a fait la Crimée il y a deux ans. Ainsi, il y eu cette discussion que Sergeï Chargounov a eu avec le chef de la RPD, Alexander Zakharchenko, durant laquelle ce dernier a exprimé l'attachement du peuple du Donbass à la Russie et son souhait de rentrer à la maison :

    « Nous, Russes, nous battons ici pour la troisième année. Ce sont des Russes qui vivent ici et nous voulons retourner à la mère patrie, nous voulons retourner en Russie. »

    Suite à cette discussion, Sergueï Chargounov, qui est écrivain et député de la Douma russe, a décidé de proposer une loi permettant aux résident des deux républiques populaire du Donbass de pouvoir recevoir des passeports russes. Si cette loi était votée, cela changerait radicalement la situation des habitants de la RPD et de la RPL, et permettrait de mettre fin au blocus administratif imposé au Donbass par Kiev. Mais ce serait aussi signer la fin de l'Ukraine telle qu'elle existe actuellement, en menant de fait petit à petit à la scission inévitable du pays.

    Une scission dont les autorités de Kiev porteront la responsabilité, pour avoir mis en place un blocus de la région, ainsi que pour avoir refusé de négocier et de mettre en œuvre une solution pacifique au conflit dans le Donbass. Décidée manifestement à résoudre ce conflit par la violence, l'Ukraine vient de signer sa mort en tant qu'état.

    Christelle Néant

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-ukraine-poursuit-sa-fuite-en-186532

  • Manifestation anti-migrants à Arzon (56) après l’agression d’une sexagénaire

    Les manifestants tentent de forcer l’entrée du centre pour migrants et les policiers utilisent du gaz lacrymogène pour les repousser.

    http://www.contre-info.com/

  • Capituler devant la mort

    Entretien avec Jesse Hughes, chanteur du groupe Eagles of Death Metal par Gavin Mcinnes. Ce que nous dit Jesse Hughes, dans son témoignage, mérite qu’on lise, et plutôt deux fois qu’une, tant ses propos viennent battre en brèche le ronronnement des media maintream sur ce qui s’est vraiment passé au Bataclan, dont Jesse Hughes est l’un des survivants.

    Takimag. C’est difficile de parler des attaques sans donner l’impression de blâmer les victimes, mais c’est impossible de nier que la peur de l’islamophobie et la peur des armes ont mené à de nombreuses morts ce soir là.

    Jesse Hughes. J’ai vu la peur tomber comme une couverture sur toute la foule et ils sont tombés comme du blé dans le vent, la façon dont vous le feriez devant un dieu. J’étais totalement conscient dès le tout début. La première chose dont j’avais besoin était de trouver ma compagne. La peur a pris un siège arrière et « où est ma compagne ? » est passé devant. Je pouvais sentir la poudre dans les coulisses et j’ai compris que quelqu’un avait tiré là. J’ai vu un type avec un fusil automatique et quand il s’est retourné vers mois, ses yeux ressemblaient à des billes. Il était totalement défoncé et nous savons maintenant qu’ils étaient sous Xanax et cocaïne. Je l’ai reconnu. Je l’avais vu plus tôt dans la journée et l’avais remarqué en train de nous regarder.

    Takimag. Ils étaient dans la salle très tôt. Ce qui veut dire que des membres du personnel étaient avec eux.

    Jesse Hughes. J’ai eu beaucoup de problèmes pour avoir dit ça. Je sais de façon certaine qu’ils étaient là tôt. Je me rappelle d’eux regardant mon pote. J’ai mis ça sur le compte de la jalousie arabe. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand un musulman voit un Américain sûr de lui avec des tatouages, ils le regardent. J’ai réalisé après que c’était Abdeslam et qu’il regardait mon collègue parce qu’ils pensaient qu’il était un danger. Il est incontestable que les terroristes étaient déjà à l’intérieur et qu’ils devaient y être entrés d’une façon ou d’une autre. Pendant la fusillade je suis allé dehors et la porte des coulisses était grande ouverte. Comment cela a pu arriver ?

    Takimag. Pensez-vous que le politiquement correct est en train de tuer nos instincts naturels et nous rend vulnérables ?

    Jesse Hughes. Absolument. Il y avait deux filles qui étaient impliquées. Elles étaient dans la salle et se sont évanouies avant la fusillade et ses femmes étaient en tenue musulmane traditionnelle. Elles savaient que les gens ne les fouilleraient pas à cause de la façon dont elles étaient habillées. Elles ont été arrêtées quelques jours plus tard.

    Takimag. La peur d’offenser les musulmans est l’arme la plus grande des terroristes.

    Jesse Hughes. Regardez les gars qui ont attaqué Bruxelles. Ils portaient des gants noirs à une seule main. Leurs bagages étaient trop lourds pour être soulevés, mais ils ne voulaient que personne ne les aident avec. Personne n’a remarqué ça avant que les bombes n’explosent.

    Takimag. Nous devrions mourir plutôt que d’être traités de bigots.

    Jesse Hughes. Comment la religion peut être associée au racisme ? Prenez juste le mot islam et remplacez-le par communisme. C’est une idéologie. La façon dont les époux Rosenberg auraient pu vendre des secrets nucléaires depuis l’intérieur de l’Amérique est la même manière dont les terroristes musulmans peuvent nous attaquer de l’intérieur. C’est légitime de discerner quand cela vient des musulmans aujourd’hui et à cette époque.

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  • Daniel Conversano - Scandale au Bataclan - Le chanteur Sting, incarnation du mal absolu

  • Daniel Conversano - Scandale au Bataclan - Le chanteur Sting, incarnation du mal absolu

  • Génération Bataclan ou l'identité malheureuse

    Les tragédies du Stade de France et du Bataclan ont bien révélé une génération en rupture avec les précédentes, mais Alexandre Devecchio la décrit [Figarovox du 12.11] comme « miroir des fractures françaises » et comme syndrome de cette « identité malheureuse » où tout un Système idéologique, politique et sociétal a plongé le pays. Face à ce Système déconstructionniste une révolution s'impose. Et, sans-doute, se met en marche. Une révolution ? Oui, mais pour restaurer l'ordre légitime et profond. Ou s'il l'on veut la Tradition. Ce qui suffit à définir notre famille de pensée et d'action.  Lafautearousseau

    4275956288.2.jpg« C'est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France. Si je reçois le mandat du pays d'être le prochain président, je ne veux être jugé que sur un seul objectif (…) : est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012 ? », avait déclaré le candidat Hollande lors de son discours du Bourget. Sans doute n'imaginait-il pas l'effroyable scénario qui allait suivre. Les cris et les larmes, le sang répandu sur les trottoirs de Paris, les destins brisés dans la fleur de l'âge. Le grand Vendredi prédit par Hegel est advenu, mais en lieu et place du couronnement dialectique annoncé, il a consisté en cet infernal 13 novembre 2015 qui a marqué, comme l'a écrit Alain Finkielkraut, « la fin de la fin de l'Histoire ». Le délire meurtrier des djihadistes n'a pas seulement emporté sur son passage des vies, des corps et des âmes, mais également le monde d'hier. Le Bataclan restera comme le tragique tombeau de la génération soixante-huitarde en même tant que celui de l' « antiracisme » institutionnel. Daniel Cohn-Bendit et ses camarades rêvaient d'une société où il serait interdit d'interdire et où l'on jouirait sans entraves. Julien Dray et ses potes de « SOS », de diversité heureuse et de métissage universel. Leurs enfants ont payé du prix de leur vie la facture de leur utopie. « Le multiculturalisme est une blague, une blague sanglante », résumera de manière cinglante Jacques Julliard.

    Le 13 novembre, les Xe et XIe arrondissements, terre promise d'une jeunesse libertaire, ont été touchés en plein cœur. Face aux kalachnikovs des djihadistes, les habitués de La Bonne Bière, de La Belle Équipe, du Carillon ou du Petit Cambodge étaient armés de leur bienveillance et de leur art de vivre. Après les attentats de janvier, nous avions voulu croire que badges, slogans et marches blanches suffiraient à conjurer le mal. Moins d'un an plus tard, lors de cette nuit d'épouvante, cette jeunesse a découvert de la plus cruelle des façons la violence du siècle en marche. Le surlendemain, Libération titrait « Génération Bataclan ». Le quotidien exaltait une jeunesse « festive », « ouverte », « cosmopolite » et voulaient croire en la naissance d'une nouvelle « génération morale » qui résisterait à l'islamisme en proclamant « je suis terrasse » un verre de mojito à la main.

    Une volonté d'exorcisme qui éludait le fait que les bourreaux des attentats de Paris avaient le même âge que leurs victimes et qu'ils formaient ensemble une même génération. De surcroît, les nouveaux barbares ne venaient pas d'un lointain pays étranger, mais des territoires perdus de la République situés à seulement quelques kilomètres à vol d'oiseau des quartiers branchés de la capitale. Les assassins n'étaient pas Charlie. Ils n'avaient pas marché dans Paris le 11 janvier. Une jeunesse épanouie dans l'individualisme occidental est tombée sous les balles d'une jeunesse enfiévrée par l'islamisme. Cette dernière est en partie le produit de l'antiracisme différentialiste des années 1980. En troquant le modèle traditionnel d'assimilation contre le système multiculturaliste anglo-saxon, l'égalité contre la diversité et la laïcité contre l'identité, cette idéologie a fait le lit du communautarisme et de l'islamisme. Déculturée, déracinée, désintégrée, une partie des jeunes de banlieue fait sécession et se cherche une identité de substitution dans une oumma fantasmée. L'enquête de l'Institut Montaigne sur les musulmans de France, publiée en septembre 2016 et basée sur un sondage de l'Ifop, révèle que près de la moitié des 15-25 ans sont partisans de la charia et se placent en rupture totale de la République. Tandis que la jeunesse issue de l'immigration se réislamise, les « petits Blancs » et même « les petits juifs », victimes de l'insécurité au quotidien à l'école ou dans les transports en commun, n'ont aucun complexe à reprendre le slogan des soirées électorales du FN, « on est chez nous ! ». Ils quittent les métropoles pour des raisons économiques, mais fuient également de plus en plus la proche banlieue où ils se font traiter de « sales Français » et se sentent en exil dans leur propre pays.

    Les tragédies du Stade de France et du Bataclan ont bien révélé une génération, mais celle-ci n'a rien à voir avec ce qu'était la « génération morale » des années 1980. La vérité est que les nouveaux enfants du siècle sont le miroir des fractures françaises. Notre jeunesse a perdu son insouciance et s'attend à chaque instant à voir revenir le cauchemar du 13 novembre. S'il y a bien une génération Bataclan, elle est celle de l'identité malheureuse. 

    Alexandre Devecchio

    Journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox. Il est l'auteur des Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée [éditions du Cerf].

    Alain Finkielkraut, « la fin de la fin de l'Histoire »

    L'enquête de l'Institut Montaigne sur les musulmans de France

    « Le multiculturalisme est une blague, une blague sanglante », résume Jacques Julliard.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Défense : Marine face à la ligne bleue du 2 %

    À l’occasion du 11 novembre, Marine Le Pen a réaffirmé sa volonté de sanctuariser le budget de la Défense car « La paix a un prix ».

    2 % : telle semble être la nouvelle ligne bleue des Vosges de notre Défense. Objectif sur lequel la plupart des responsables politiques semblent, apparemment, s’entendre : l’effort de défense de la France doit impérativement être porté à 2 % du produit intérieur brut (PIB). Demain ou… « à terme », pour reprendre l’expression technocratique d’usage, moins poétique que celle des « calendes grecques » !

    Ainsi, à l’occasion du 11 novembre, Marine Le Pen a réaffirmé sa volonté de sanctuariser le budget de la Défense car « la paix a un prix », a rappelé la candidate à l’élection présidentielle.

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  • Un djihadiste ayant exécuté 20 soldats syriens désarmés accueilli dans un foyer de réfugiés en Autriche

    L’Orient Le Jour / AFP du 10 novembre

    « Un Syrien de 27 ans a été formellement mis en accusation en Autriche pour l’exécution de 20 soldats gouvernementaux désarmés alors qu’il combattait dans une unité de l’Armée syrienne libre (ASL), a-t-on appris jeudi auprès du parquet.
    L’homme avait été arrêté en juin dans un foyer de réfugiés de Kufstein, au Tyrol (ouest de l’Autriche), après avoir été dénoncé par un compatriote.

    En garde à vue, il a reconnu avoir « achevé » 20 soldats gouvernementaux blessés et désarmés à l’issue de combats, des faits qui se sont produits en 2013 et 2014 à Homs et dans sa région, dans le centre de la Syrie. Il est depuis revenu sur ses aveux, a précisé le parquet d’Innsbruck.

    Le suspect combattait au sein des Brigades al-Farouk, une unité de l’ASL »

    En mai 2013, le commandant de cette brigade (soutenue par la France et les Etats-Unis) a soulevé l’indignation  en mangeant le coeur d’un soldat syrien.

    http://islamisation.fr/2016/11/10/un-djihadiste-ayant-execute-20-soldats-syriens-desarmes-accueilli-dans-un-foyer-de-refugies-en-autriche/

  • Le fiasco du démantèlement de la jungle de Calais : Bernard Cazeneuve promet de l’aide aux migrants qui reviendraient à Calais !

    Migrants qui s’évaporent du centre d’accueil où ils ont été relogés, clandestins qui refont surface à Calais, petites jungles sauvages qui poussent sur le territoire national, migrants éparpillés aux quatre coins de France, ce sont parmi les conséquences du démantèlement de la jungle calaisienne que les pouvoirs publics ont laissé se développer pendant des mois et des mois avant de réagir pour mettre fin à sa prolifération !

    Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en déplacement à Calais une semaine après le démantèlement complet de la « Jungle », a cependant promis lundi « des dispositifs de prise en charge des migrants qui reviendraient à Calais ». « J’ai pris des engagements vis-à-vis des associations « , a déclaré le ministre dans un discours de remerciement aux forces de l’ordre et aux associations pour leur travail à Calais.

    Il a ensuite, devant 200 à 300 personnes rassemblés dans une caserne, parlé de « la mise en place d’un dispositif humanitaire qui demeurera, et mobilisera les acteurs associatifs dans une relation de confiance ». Le ministre de l’Intérieur a d’autre part rappelé qu’il allait maintenir à Calais « des forces de police et gendarmerie pour lutter contre l’immigration irrégulière » et les filières de passeurs.

    Tout ce beau discours est la preuve même que le gouvernement craint le retour des clandestins sur le territoire calaisien et la renaissance de la jungle de Calais ! Réchauffement climatique ou pas…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-fiasco-du-demantelement-de-la-jungle-de-calais-bernard-cazeneuve-promet-de-laide-aux-migrants-qui-reviendraient-a-calais/64058/