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insécurité - Page 693

  • Marine Le Pen : « il faut attaquer le fondamentalisme islamiste, idéologie qui arme ces terroristes »

    Marine Le Pen, présidente du Front national et candidate à l’élection présidentielle était l’invitée du matin de RFI hier, vendredi 21 avril 2017.

    Elle s’est exprimée sur le terrorisme islamiste, sur sa campagne présidentielle et sur son éventuelle qualification au second tour.

    «Le fondamentalisme islamiste lance une guerre et, aujourd’hui, les réponses qui sont apportées, notamment par la France, puisque c’est elle qui m’intéresse au premier chef, […] eh bien les mesures ne sont pas prises pour limiter au maximum le risque, dont nous savons qu’il est impossible de l’amener à zéro. »a-t-elle affirmé. Elle estime que rien n’a été fait depuis 10 ans contre le terrorisme islamiste.

    Marine Le Pen confirme par ailleurs redouter d’autres tentatives ou attentats d’ici dimanche :

    « Le danger est maximum. »

    La candidate frontiste à la présidentielle pense enfin qu’elle sera au second tour et qu’elle aura face à elle

    « au second tour un mondialiste, qu’il soit décomplexé comme M. Macron ou honteux comme M. Fillon ». « Ils se ressemblent beaucoup, au point qu’ils ont voulu gouverner ensemble à un moment donné, ils ont la même vision de l’Union Européenne, la même vision de l’immigration, la même vision de l’ultra-libéralisme qu’ils veulent tous les deux mettre en œuvre… »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-il-faut-attaquer-le-fondamentalisme-islamiste-ideologie-qui-arme-ces-terroristes/72821/

  • Attentat des Champs-Élysées : toute la vérité doit être faite !

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    Cette tragédie prend d’autant plus de retentissement qu’elle s’est produite à deux jours des élections présidentielles.

    Il est encore trop tôt pour tirer toutes les leçons du nouvel attentat qui vient d’avoir lieu sur les Champs-Élysées. Cette tragédie prend d’autant plus de retentissement qu’elle s’est produite à deux jours des élections présidentielles.

    Si tous les candidats présents sur le plateau de France 2 ont condamné ces actes, force est de constater que François Fillon et Marine Le Pen ont eu le réflexe immédiat de suspendre leur campagne. Même s’ils peuvent y trouver leur intérêt, il n’aurait pas été sérieux, dans ces circonstances, de mobiliser des forces de l’ordre pour leur propre sécurité.
    L’analyse des résultats du premier tour, dimanche soir, permettra de voir si cet événement aura un impact sur le vote. Quoi qu’il en soit, des questions se posent auxquelles les autorités publiques ont le devoir de répondre au plus vite.

    Dans quelles conditions un homme accusé d’une triple tentative d’homicide, condamné en 2005 à quinze ans de réclusion, a-t-il bénéficié d’une remise de peine ?

    Pourquoi, alors qu’il était visé par une enquête antiterroriste et avait été arrêté le 23 février, a-t-il été remis en liberté par la justice, « faute de preuves suffisantes », selon des sources proches de l’enquête ?

    Toutes les informations doivent être données aux Français, toutes les responsabilités doivent être établies, toute la vérité doit être faite.

    Il appartiendra ensuite au prochain président de la République de prendre des mesures énergiques pour lutter contre le terrorisme islamique.

    Sur ce terrain, chacun, avant de mettre son bulletin dans l’urne, doit s’interroger sur la capacité et la volonté de chaque candidat d’éradiquer cette violence.

    Cela ne pourra pas se faire si l’on refuse de nommer l’ennemi. Les terroristes se réclament de l’islam, un islam intégriste, un islam fanatique et conquérant. Ne pas le reconnaître, pour ne pas stigmatiser l’ensemble des musulmans, est irresponsable.

    Il faut, au contraire, encourager les Français de confession musulmane à rejeter les prêcheurs de haine et à imposer un islam modéré.

    Il faut aussi dénoncer les pays du Golfe qui soutiennent, plus ou moins ouvertement, le terrorisme. Sur ce point, Philippe Poutou n’a pas tort de critiquer des alliances contre-nature. Il est, en revanche, mal venu de réclamer en cette période que les policiers soient désarmés.

    De même, quand on entend Benoît Hamon mettre sur le même plan l’État islamique et le régime de Bachar el-Assad, il fait preuve, quoi qu’on pense par ailleurs de son programme, d’un manque de discernement. Car le président syrien, en dépit de ses crimes de guerre, ne cherche pas à nuire à la France ni à répandre une idéologie fanatique.

    Souhaitons que l’ensemble des Français prennent conscience que toute faiblesse face au terrorisme islamique est une faute contre la France !

    http://www.bvoltaire.fr/attentat-champs-elysees-toute-verite-etre-faite/

  • Sécurité / Attentat sur les Champs-Elysées - Journal du vendredi 21 avril 2017

  • Attaque terroriste des Champs-Elysées : déclaration à la presse de Marine Le Pen (21/04/2017)

  • Aux urnes, au nom du peuple!

    ayxlqlkhjvzwhch-400x400-nopad-300x300.jpgC’est une confirmation des craintes exprimées par le FN, de l’évidence des mesures prônées par Marine Le Pen dont nous nous serions bien passées. La candidate national rappelait hier soir dans l’émission 15 minutes pour convaincre diffusée sur France 2 et France Inter,  la nécessité impérieuse  d’« expulser les imams étrangers qui prêchent la haine », «  tous les étrangers vivant sur notre territoire et qui ont un lien avec le fondamentalisme islamiste » et « l’intégralité des fichés S étrangers. Pourquoi garder sur notre territoire des bombes potentielles ? ». Elle pointait la mollesse de la réponse des partis au gouvernement dans la lutte « contre l’insécurité et le terrorisme », sujets « absents » du débat et pour lesquels « rien n’a été fait». Au même moment vers 21h, sur les  Champs-Élysées à Paris, un policier était abattu  et deux autres grièvement blessés à l’arme lourde par un islamiste qui a été mortellement touché par des tirs de riposte, agissant au nom de l’Etat Islamique (EI) qui a revendiqué cet attentat.  

    La personnalité de l’assaillant, Karim Cheurfi,  un français de papier né en 1977 à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), est emblématique de la dérive islamo-racaille d’une certaine immigration, encouragée de facto par le laxisme criminel d’une justice gauchisante. Il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 2003 devant une cour d’assises, pour trois tentatives d’homicide volontaire dont deux visant des policiers en 2001, à l’issue d’une course-poursuite et deux jours plus tard contre un policier qui le sortait de sa cellule et dont il avait saisi l’arme. Une peine ramenée à 15 ans en février 2005, ce criminel étant décrit par ses soutiens  comme une pauvre victime de la société, de l’exclusion et du racisme. Cheurfi avait été brièvement interpellé et interrogé il y a quelques semaines suite aux menaces de mort contre des policiers dont il s’était rendu coupable… avant d’être libéré rapidement par le parquet selon  certaines sources proches de l’enquête…

    « Je laisserai à mon successeur un pays en bien meilleur état que celui que j’ai trouvé » déclarait sans rire François Hollande hier ,  se vantant de manière ahurissante d’un bilan en tout point désastreux dont Emmanuel Macron porte toute sa part. Ce dernier  affirmait ce matin  sur RTL que « Marine Le Pen n’est pas celle qui pourra protéger nos concitoyens ». Le programme du gourou d’En marche !, qui a avoué de manière bien  pathétique dans cette même émission qu’il n’avait pas de plan pour lutter contre le terrorisme ( !)  est pourtant  aussi anémique que celui  de M Fillon. Ils partagent ainsi le même refus de retrouver nos frontières, de limiter l’immigration, de restaurer le droit du sol, de doter nos forces de l’ordre et nos armées des moyens et des effectifs nécessaires pour parer aux menaces grandissantes.

    D’autant que M. Macron, dans la logique purement anglo-saxonne et mondialiste qui est la sienne,  défend plus ou moins implicitement le développement d’un communautarisme lourd de conséquence pour notre unité nationale, dans une France en voie de babélisation-tiers-mondisation accélérée.  Une drague communautaire qui explique certainement qu’il est refusé d’exclure d’En marche ! Mohamed Saou, « un type bien » a-t-il dit,  son référent dans le Val d’Oise, un proche de Marwan Muhammad. Ce monsieur rappelons-le,  est  le président du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui prône le communautarisme et pourfend le « racisme » des  Gaulois,  comme Macron insulte la France et les Français en les accusant d’avoir commis un crime contre l’humanité en Algérie.

     Un CCIF qui a toute sa place dans le projet d’un candidat « qui est allé en Allemagne récemment pour dire toute l’admiration qu’il avait pour l’accueil de 1,5 million de migrants Outre-Rhin »,  « pour justifier l’autoroute migratoire qu’il veut instaurer entre Alger et Paris», comme l’a noté Marine. Un CCIF qui a touché des subsides  de l’Open Society Institute de l’idéologue  immigrationniste  et bruxellois  George Soros. Lequel a été mis en accusation par les autorités italiennes, sur la foi d’un rapport de Frontex,  au moment ou l’Italie est confrontée à une invasion migratoire sans précédent. Medias-presse.info  rapportait  ainsi  que «  les bateaux des ONG qui viennent en aide aux migrants devraient les ramener au port d’escale le plus proche, le long de la côte nord-africaine, mais au lieu de cela, ils les emmènent en Italie. » Les bateaux en question sont «  notamment ceux de Migrants offshore aid station (MOAS). Or, l’une des principales sources de financement de MOAS est Avaaz.org, à hauteur de 500.000 dollars pour ses opérations en Méditerranée. Et Avaaz.org est une émanation de MoveOn.org qui (…) organise des manifestations en faveur de l’accueil des immigrés illégaux. Or MoveOn.org appartient à George Soros. »

    Face à la montée des périls, aux défis migratoires, démographiques, sociaux, économiques  gigantesques auxquels sont confrontés la France , les pays européens affirme Bruno Gollnisch, les Français ont besoin d’une main  ferme à l’Elysée  pour  naviguer dans la tempête, (re)prendre le bon cap,  éviter les écueils.  Nous nous rendrons aux urnes le  23 avril, fête de Saint-Georges. Cet  officier romain mis à mort au IVème siècle pour avoir refusé de rendre un culte aux Dieux de l’Empire, torturé plusieurs fois jusqu’au trépas  mais qui chaque fois  ressuscita et multiplia  les miracles. Saint-Georges, symbole lumineux  du courage du soldat, des vertus martiales, dont la geste puise sa source dans notre plus longue mémoire. Saint-Georges   qui dans « La légende dorée » de Jacques de Voragine,   terrassa le dragon qui exigeait son tribut quotidien de chair fraîche   et empoisonnait de son souffle tous ceux qui se trouvaient à sa portée… Cette élection présidentielle  est en effet « un enjeu de civilisation ». Pas une voix patriote, souverainiste,  national  ne doit manquer à Marine. Tous aux urnes, au nom du peuple !

    https://gollnisch.com/2017/04/21/aux-urnes-nom-peuple/

  • Hier soir, les islamistes se sont invités dans la campagne

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    Un policier (de 26 ans) a été assassiné sur les Champs-Élysées.

    C’était le dernier débat avant les élections et, jusqu’à présent, on avait réussi à laisser peu ou prou les islamistes avec leurs godillots sales derrière la porte de la campagne soigneusement verrouillée. Pont-levis levé, herse abaissée. Soulagé, on ne pensait pour ainsi dire presque plus à ces tristes sires. On avait décidé de parler avec componction entre gens de bonne compagnie de choses plus ou moins insignifiantes comme le travail de Penelope, le prix des costumes, la sortie de l’euro, l’augmentation de la CSG et la cote immobilière au Touquet.

    Et puis, sans crier gare, les terroristes ont débarqué. Un policier (de 26 ans) a été assassiné sur les Champs-Élysées. Au début, on ne voulait pas y croire : sûrement un vol de sac à main qui a mal tourné. À la kalachnikov ?

    Sur les réseaux sociaux, Bruno Masure a recommandé de ne surtout pas s’échauffer, de ne pas tirer de conclusions hâtives, de garder son sang-froid et d’attendre… las, on a attendu, mais le problème n’a pas été résolu.

    Le maire du IVe arrondissement, Christophe Girard, un chouia complotiste, a tweeté quant à lui qu’il devait sûrement s’agir d’un coup de Poutine (vous avez compris, hé hé, pour servir sa blonde copine…). Et pourquoi pas, aussi, de Trump, d’ailleurs ? À cause des 140 caractères auxquels Twitter donne droit, sans doute. Il fallait faire un choix.

    Las, Daech a revendiqué. L’assaillant, qui a été abattu, était fiché S et avait été condamné en 2003 à 20 ans de prison pour tentative d’homicide sur… des policiers. Karim Cheurfi (c’est son nom) a même été arrêté – puis relâché – en février dernier, pour avoir claironné vouloir tuer des gardiens de la paix.

    Sur les réseaux sociaux, on a pleuré, on s’est lamenté. Un peu sur le sort de ce pauvre et vaillant policier (d’autant qu’un autre a été blessé), beaucoup sur celui des présidentielles, risquant d’être « impactées ». Très vite, on a accusé – les salauds ! – Le Pen et Fillon de « récupérer ». Sans tenir le moins du monde grief à la gauche d’avoir laissé l’engeance terroriste proliférer, ni cet islamiste dûment repéré en liberté. Poutou, d’ailleurs, a continué, à la télé, de pérorer : désarmons les policiers ! Tout cela faisait pour le moins… comment dire cela gentiment… décalé. C’est cela. Pas tout à fait ajusté.

    Pour contrer le hashtag #ChampsElysées – par trop déprimant -, voilà que des twittos ont décidé de lancer le mot-dièse #BellesChoses, tellement plus ravissant. Et pourquoi pas #PolitiqueDeLAutruche » et #VoilonsNousLaFace ?

    Jusqu’à quand ? Et si, au contraire, dimanche, dégrisés, les idées remises en place, les Français décidaient de voter en regardant leur destin en face ?

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • Fusillade sur les Champs Élysées : un homme avec une kalachnikov abattu, 1 policier tué

    Les tirs auraient eu lieu à l’angle de la célèbre brasserie parisienne du Fouquet's, devant le magasin Yves Rocher. Un individu en véhicule aurait tiré sur une voiture de police à l'arrêt, tuant un policier. Il y aurait 2 policiers blessés.

    22h30 : Le second policier touché par balle sur les champs-Elysées aurait succombé à ses blessures. Information du syndicat de police, démentie par le porte-parole de la Place Beauvau.

    Pierre Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, a détaillé ce qui s'est passé :

    "Un homme est sorti d'un véhicule avant d'ouvrir le feu, a priori avec une arme automatique, sur un car de police stationné. Il a tué un policier, puis a tenté de partir en courant en essayant de prendre pour cible d'autres policiers. Il en a blessé deux avant d'être abattu par les forces de l'ordre

    L'hypothèse d'un braquage qui a mal tourné ne semble pas privilégiée par la Place Beauvau. "Je peux vous dire que selon les première constatations, ce sont les policiers qui ont été visés directement". 

    Selon nos informations, un fusil d'assaut a été utilisé par l'assaillant lorsqu'il tué un policier sur le coup. Ses collègues ont riposté et l'ont mortellement atteint. Le cadavre a été menotté au sol. La scène s'est déroulé à côté du Fouquet's. La BRI est en train de quadriller le secteur pour trouver d'éventuels complices qui auraient pris la fuite."

    La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie.

    L'auteur de la fusillade des Champs-Elysées abattu était fiché "s", son complice est en fuite, selon une source policière.

    22h45 : Nouveaux coups de feu entendus dans une rue voisine, rue Vernet. Démentis par le ministère de l'Intérieur.

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen : « Je ne veux pas qu’on s’habitue au terrorisme islamiste »

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    « Je ne veux pas qu’on s’habitue au terrorisme islamiste, a martelé Marine Le Pen hier soir sur France 2. Je ne veux pas qu’on dise à notre jeunesse qu’elle vivra quotidiennement avec ce danger. Je veux que l’on mette un plan d’attaque contre le terrorisme islamiste. »

    https://fr.novopress.info/

  • A Alfortville, 150 immigrés clandestins prennent d’assaut la mairie socialiste !

    Dans la commune d’Alfortville dans le Val‑de‑Marne, près de 150 immigrés clandestins ont pris d’assaut la mairie pour se faire entendre. A 8 h 30 mardi matin, le hall de la mairie a été envahi par des migrants venus de toute la banlieue parisienne à l’appel d’un Collectif des travailleurs sans papiers de Vitry. Le but de leur action, qui aura duré environ une heure, était d’obtenir un rendez‑vous à la préfecture pour « dénoncer les reculs opérés par l’autre loi Cazeneuve sur le droit des étrangers ».

    Le Parisien rapporte :

    « Notre collectif ne peut plus faire de dossiers groupés pour les demandes de régularisation, pointe Mamadou Diallo, le délégué. Sur Internet, il faut des mois et des mois pour obtenir un rendez-vous. » Quel rapport avec Alfortville ? « Le locataire de la mairie [le sénateur-maire (PS) Luc Carvounas, NDLR] assume le bilan du quinquennat de François Hollande, ayant voté en tant que sénateur un certain nombre de lois scélérates que nous combattons », expliquent les organisateurs.

    Cet incident s’est clos par l’intervention des forces de police qui ont délogé les occupants à l’aide de gaz lacrymogènes. Des bagarres ont éclaté avec les clandestins et quatorze d’entre eux ont été pris en charge par les pompiers.

    L’aspect marrant de la chose est que la municipalité socialiste d’Alfortville estime que cette opération est d’autant plus injuste « qu’Alfortville a été dès octobre 2015 une des premières villes de France à se déclarer favorable à l’accueil de migrants ».


    Alfortville : une manifestation de travailleurs… par leparisien

    https://fr.novopress.info/

  • Terrorisme : lourdes menaces sur Marine Le Pen, inconséquence mégalo de Mélenchon

    Chez Mélenchon, la solidarité a des limites. Apprenant de la bouche du ministre de l’Intérieur que les têtes d’affiche à l’élection présidentielle étaient particulièrement visées par la menace terroriste, le patron de La France insoumise a, nous dit-on de télé en radio, « affirmé sa solidarité avec ses adversaires ».

    Une solidarité très sélective, toutefois.

    À François Fillon, ce message : « Totale solidarité face à la menace. Que notre campagne en complète opposition soit le meilleur des démentis au programme totalitaire des terroristes. »

    À Emmanuel Macron, celui-ci : « Émotion et complète solidarité personnelle. Que notre campagne et notre opposition républicaine soit (sic) la démonstration de l’échec du projet des violents. »

    Oubliée, Marine Le Pen, pourtant particulièrement visée… avant de rectifier en meeting ! On apprend, en effet, en lisant Le Figaro qu’à la découverte d’une menace imminente, « le ministre de l’Intérieur en personne, Matthias Fekl, prévient François Fillon. L’Unité de coordination et de lutte antiterroriste (Uclat) prend également attache avec le candidat pour lui annoncer qu’il passe en procédure “Uclat 2”, un degré intermédiaire dans l’échelle de la menace antiterroriste définie par ces policiers spécialisés (1 étant le niveau le plus élevé ; 4 le moins).

    Marine Le Pen est au niveau “Uclat 3”, Macron et Mélenchon, “Uclat 4”. »

    Mais cette menace terroriste qui se précise met en lumière une autre facette du personnage Mélenchon, dont les nouveaux airs de « bon papa » et la veste de garde-chasse ont fait oublier un peu vite sa mégalomanie naturelle.

    En effet, pour des raisons évidentes de coût et d’image – louer une salle coûte plus cher que d’occuper l’espace public, et 10.000 personnes sur le Vieux-Port de Marseille sont plus spectaculaires que 10.000 personnes au Zénith –, le candidat Mélenchon a choisi majoritairement les réunions de plein air. Jusqu’à s’offrir, le lundi de Pâques, une descente des canaux et la traversée de Paris en « péniche insoumise ».

    Certes, cela fait de belles images ; ça en met même plein la vue des badauds qui digèrent l’agneau pascal et les chocolats en attendant le « leader charismatique » devant l’Hôtel du Nord. Mais, surtout, cela coûte infiniment plus cher aux contribuables en forces de sécurité mobilisées !

    Comme l’expliquait notamment Alain Bauer dans l’émission « C dans l’air » ce 18 avril, sécuriser des meetings en extérieur, c’est beaucoup plus compliqué et infiniment plus coûteux que des meetings en salle, et « malgré les demandes dissuasives du gouvernement », certains candidats s’en sont donné à cœur joie : essentiellement Mélenchon, qui a privilégié l’extérieur durant toute sa campagne, Hamon dans une moindre mesure, et Fillon au Trocadéro.

    Multiplication des personnels déjà exténués, tireurs d’élite sur les toits… « Je ne suis pas sûr qu’ils se rendent compte de ce que cela représente en termes d’investissement pour ceux qui assurent leur protection, dit Alain Bauer. Que ce soit les policiers ou leur propre service de sécurité, la pression qu’ils leur mettent en faisant un meeting en extérieur plutôt que dans une salle les amène de temps en temps à prendre des décisions de com’ qui prennent assez peu en compte les dures réalités de la sécurisation. »

    Reste, enfin, la question du coût, exorbitant, que semblent totalement ignorer « ceux qui mobilisent des moyens aussi considérables sans vraiment en prendre en compte la portée, comme si le service public était à leur disposition ». Mais peut-être s’en moquent-ils, tout simplement ?

    Après tout, Mélenchon nous a promis une réforme fiscale particulièrement sanglante, alors un peu plus un peu moins… tant que c’est pour sa promotion, pas besoin de compter, on est là pour banquer !

    http://www.bvoltaire.fr/terrorisme-lourdes-menaces-marine-pen-inconsequence-megalo-de-melenchon/