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insécurité - Page 719

  • Une immigrée algérienne évoque l'islamisation de la France

    Aquila est arrivée en France en 2004, après 30 ans de vie chaotique en Algérie. Elle y a connu la guerre civile, le terrorisme familial, social et celui du Daesh algérien de l’époque, le GIA (Groupe Islamique Armé). Dans ce qu’elle présente comme “son premier et son dernier livre”, elle donne sans concession ni censure sa vision de l’islam, de l’islamisation de la France, du terrorisme qui nous frappe en Occident, et de la guerre civile qui a déjà commencé. 

    Le livre sort officiellement en librairie le 5 septembre 2016.

    Michel Janva

  • Naïveté, ignorance ou mensonge diplomatique ?

    Bernard Plouvier

    On imagine volontiers qu’il existe des musulmans austères, honnêtes et charitables, comme il en existe chez les chrétiens et les bouddhistes. On rencontre même ce genre d’individus chez les athées !

    Le Pape François, grand communicateur, mais aussi bizarre désinformateur, fait la Une des blogs du Net (et des rares journaux-papiers encore diffusés) avec sa casuistique – qui n’a guère de subtilité et moins encore d’originalité : « L’islam n’est pas le terrorisme » !

    On rejoint ainsi le discours mondialiste sur l’amalgame, jugé intolérable par les dévots de l’économie globale et du pétrodollar… cet amalgame estimé, au contraire, nécessaire par tous ceux qui ont lu et médité le coran et quelques volumes de hadîths.

    Certes, on veut bien reconnaître que Mahomet, homme des VIeet VIIe siècles, n’a pas vanté les mérites de la sainte Kalachnikov ou du précieux C4, ni conseillé d’utiliser les avions des lignes commerciales comme des engins de destruction massive, pas plus que les camionnettes-bélier. On imagine que l’archange Gabriel n’avait pas le don de préscience.

    Toutefois, les sourates 2,3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 recommandent le djihâd – la guerre sainte – avec appropriation des biens des infidèles vaincus, qui doivent être exterminés s’ils refusent de se convertir. La sourate 4 exige la mise à mort des apostats de l’islam. Il y a de quoi terroriser des populations d’infidèles, confrontées à un islam sunnite fort et violent (les Arméniens ont éprouvé cette puissance de destruction en 1896-98 puis en 1915-16, comme l’avaient fait, en 1896 et en 1903, les Macédoniens orthodoxes).

    Le pape, jésuite de formation, donc a priori savant, doit avoir appris que le chiite Hassan ibn al-Sabbah (le Vieux de la Montagne) n’eut aucun mal, au XIe siècle, à créer une petite armée de terroristes, déjà gavés de haschich et de promesses d’un paradis fort terre-à-terre. Les Talibans sunnites et successeurs n’ont fait que reprendre une tradition ancestrale.

    En principe, avant de prononcer sa docte ânerie sur l’islam non terroriste, le pape a dû étudier les textes d’un prêtre particulièrement instruit en cette matière, puisqu’il vivait au contact des fanatiques austères du Sahara. Dans une lettre, datée du 29 juillet 1916, Charles de Foucault (béatifié en 2005, ce n’est pas si vieux que notre jésuite ait pu l’oublier) prévoyait une flambée de haine destructrice et meurtrière de l’islam, activée par les marabouts et autres imams, dès que fléchirait la volonté pacificatrice du colonisateur blanc.

    Le premier Guide suprême de la révolution iranienne, le sieur Khomeiny, pour l’élément chiite, le calife de Mossoul, Abou Bakr II, pour l’élément sunnite, ont représenté et représente toujours pour le second, les équivalents de ce qu’est un pape pour les catholiques. Et ces messieurs ont prêché la haine, le second prônant le terrorisme indifférencié, pouvant même toucher des musulmans – victimes innocentes et « dommages collatéraux » qu’allah est censé reconnaître et accueillir en son paradis.

    Tendre la joue gauche après avoir été cogné sur la droite n’est, certes pas, un principe de la boxe. Se défendre lorsqu’on est attaqué est parfaitement légitime. A contrario, nier que le djihâd fasse partie intégrante des commandements fondamentaux de l’islam, c’est du pur délire… que d’aucuns, commentateurs charitables, pourraient faire passer pour une naïveté angélique, digne du proto-christianisme, époque où chaque chrétien attendait soit la parousie, soit le martyre pour rejoindre le père supposé de l’humanité dans son paradis.

    Les Européens de souche, envahis et meurtris par l’islam conquérant, l’islam guerrier, l’islam terroriste, n’ont que faire de la naïveté évangélique. Ils ne doivent pas ignorer les principes de haine de leurs ennemis. La lecture du coran devrait être rendue obligatoire à tout électeur européen. Seule l’ignorance permet de croire en un islam de fantaisie, aimable et tolérant.

    Quant à la diplomatie, elle n’est utile qu’aux sectateurs de l’avatar moderne du veau d’or : le pétrodollar, qui est l’un des piliers de l’économie globale, telle qu’elle est comprise à Wall Street et à Washington, vénérée par les Obama et Clinton, pantins vénaux des vrais maîtres.

    Les temps de Léon XIII (l’homme de l’encyclique Rerum novarum) et de Pie XII (l’homme qui ordonné de sauver tant de proies convoitées par les nazis, dont une multitude de Juifs) sont révolus. Pour n’avoir pas compris cette triste réalité : l’évolution morbide d’un Vatican affairiste, Benoît XVI a été renvoyé comme un domestique trop usé.

    Mais, était-il nécessaire de salir le prénom du saint le plus vénéré, peut-être parce qu’il fut le plus masochiste et le plus naïf de la catholicité, pour se lancer dans la grande politique globalo-mondialiste ? Après tout, si même un athée peut reconnaître la grandeur spirituelle d’un être d’exception, un prélat devrait avoir un minimum de retenue lorsqu’il se lance dans la pire démagogie.    

     
  • Chrétiens d'Orient, musulmans d'Occident : deux poids, deux mesures

    Un tour d'horizon très éclairant pour notre avenir sur le sort des chrétiens d'Orient et le deux poids deux mesures qu'ils subissent, écrit par Patrick Karam, Docteur en Science politique, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO), en collaboration avec Elie Haddad, médecin et vice-président de la CHREDO, pour le FigaroVox :

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    "Si les mouvements islamistes assassinent les Chrétiens en Orient, les convertissent par la force, les chassent de leur terre et les dépossèdent de leur bien, d'autres régimes à l'apparence plus «civilisés» les persécutent au quotidien dans le silence total de la communauté internationale, et singulièrement de l'Europe et de la France.

    Il est temps que l'Occident lève le voile qu'il s'est imposé afin d'affronter la vérité, celle des discriminations institutionnelles normalisées dans les règlementations et les pratiques que font subir aux différentes communautés en Orient, les Chrétiens en particulier, les islamistes en cravate qui dirigent le monde arabe.

    Les pressions exercées contre les chrétiens orientaux en raison de leur religion ont varié suivant les pays, les régimes et les moments. Une lecture historique et linéaire peut conduire à penser que la coexistence avec les populations musulmanes s'est faite de manière plutôt harmonieuse, avec quelques aléas suivant les périodes.

    Avant les crises, en Irak et en Syrie, les chrétiens ne subissaient pas de pressions, ni d'intimidations d'ordre religieux de la part de régimes autoritaires autre que la répression politique commune à tous les nationaux. Ainsi la liberté religieuse qui existait dans ces deux pays permettait aux Chrétiens de pratiquer leur rite en toute liberté, le statut de la femme était évolué, des conversions et des mariages mixtes étaient possibles et chacun pouvait vivre suivant sa religion ou sa culture. Il y a aujourd'hui une régression globale, tant en Irak, que dans une partie de la Syrie mais aussi en Egypte et dans l'ensemble du monde arabe.

    Dans la plupart des pays musulmans, les Chrétiens, pourtant présents depuis deux millénaires, ne peuvent occuper des postes de premier rang dans l'administration, l'armée ou la politique. En outre, différents métiers leur sont interdits et ils sont systématiquement écartés de toute prise de fonction qui leur donnerait une visibilité ou un pouvoir quelconque sur des musulmans. Parfois, ils ne bénéficient pas des avantages sociaux ou de l'accès à certaines universités. Ils sont les invisibles de la société et malheur à ceux qui voudraient contester les règles du jeu établies car la prison ou la mort sanctionneraient l'imprudent. D'ailleurs, même dans le cas où le délit n'existe pas, le blasphème, c'est à dire une critique de l'islam, réelle ou imaginaire, punit de mort le chrétien qui, sur simple dénonciation, sera lynché par des voisins. Dans certains pays, comme l'Egypte, la pratique de l'enlèvement, de la conversion et du mariage forcés de chrétiennes mineures étaient devenus monnaie courante.

    En Occident, les musulmans issus de l'immigration ont les mêmes droits et bénéficient de tous les avantages économiques et sociaux des pays d'accueil. En France, le RSA, les logements sociaux, les minimas sociaux, les différentes allocations, notamment familiale, la gratuité de l'enseignement de l'école à l'université ou de l'accès aux soins, les mêmes règles s'appliquent à tous. Même si la discrimination peut subsister dans les faits, les lois qui l'interdisent sont renforcées et l'Etat ou des autorités indépendantes veillent à leur application. Ils peuvent briguer tous les postes et parfois des campagnes de recrutements les visent particulièrement comme par exemple à la RATP. Ils peuvent manifester sur la voie publique leurs désaccords avec le pays d'accueil en toute liberté et leur liberté d'expression n'est pas bridée par des lois spécifiques.[...]"

    [Lire l'article entier ici]

    Marie Bethanie

  • La justice en France est-elle vraiment indépendante et impartiale ?

    "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir", Jean de La Fontaine, Les animaux malades de la peste. Toujours d'actualité en France :

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    Philippe Carhon

  • Circus parade franchouillard et bourrage de crânes

    Bernard Plouvier

    Il faut s’y habituer : la France aura du mal à se remettre de la bêtise hollando-vallso-cazeneuvienne. Certes, le ridicule n’a jamais tué personne – en dépit d’un proverbe laissant croire le contraire -, mais les actuels clowns qui se pavanent dans les palais de la Ripoublique poussent fort loin la plaisanterie.

    Les media aux ordres nous tympanisent avec la grrrrande manifestation œcuménique de Lyon du samedi 30 juillet 2016, visant à combattre le fanatisme religieux… sans trop préciser que le seul fanatisme religieux que l’on connaisse en France depuis près d’un demi-siècle n’est que celui des hôtes musulmans du pays. De bien curieux hôtes en vérité, dont les « jeunes » tuent, pillent, violent, vandalisent, alors même que la Nation n’a jamais été consultée sur l’intérêt qu’il pouvait y avoir à recueillir de tels individus.

    Or cette manifestation « monstre » de solidarité interraciale (pardon : le terme correct est « interethnique ») et religieuse a regroupé moins de 400 personnes, ce qui fait assez peu pour la troisième ville de France. On y a beuglé quelques slogans fort bénins et juré de ne plus s’entretuer pour des raisons de monothéismes s’excluant mutuellement… un seul dieu, mais pas le même pour tous, c’est vrai que ça peut poser des problèmes, même dans un pays où existe, de façon constitutionnelle, une stricte séparation de l’État et des religions.

    Hélas, la Loi de 1905 n’avait pas prévu qu’un jour l’islam véhiculerait de forts relents de pétrodollars. Car ce bon Vespasien avait tort : l’argent a parfois de l’odeur… celle un peu musquée des roitelets islamo-pétroliers ou celle du haschich, sans compter l’odeur des sueurs froides de nos politiciens quand les maîtres du « lobby qui n’existe pas » menacent de brandir l’accusation rituelle « d’antisémitisme ». Avec ou sans parfum, l’argent et les suffrages sont bons à prendre lorsqu’un parti politique a de forts besoins de l’un et des autres.

    Alors, Loi de 1905 ou pas, on ferme opportunément les yeux, même devant certaines évidences et l’on flatte les super-riches dans le sens du poil, tantôt celui de la synagogue, tantôt celui des mosquées, les cathédrales n’intéressant plus guère les politiciens depuis le suicidaire concile Vatican II qui a vidé les églises de France.

    Pourtant, la manifestation la plus importante du 30 juillet n’était pas la mini-parade lyonnaise, qui a focalisé l’attention des media domestiqués. C’est près d’une gare parisienne (enfin, il paraît qu’elle est « parisienne »… à dire vrai, la dominante de sa fréquentation évoque plutôt un autre continent), qu’avait lieu une véritable manifestation « à la française », dans sa version actuelle, c’est-à-dire mondialiste.

    Là, en effet, un millier d’individus vengeurs ont hurlé leur haine de la police française, parce qu’un Noir était mort quelques heures après avoir été arrêté par des policiers. On sait, grâce à deux autopsies, que ce monsieur est mort d’une maladie non rare chez le Noir africain : une cardiomyopathie hypertrophique (une maladie cardiaque, génétiquement induite, où l’on meurt de troubles du rythme, à l’occasion d’un effort ou d’une forte émotion)… la seule « bavure » dans cette triste histoire est d’ordre médical et non policier. Bien suivi médicalement, cet homme aurait eu sa maladie diagnostiquée à temps et traitée de façon efficace, comme on sait le faire depuis plus de trente ans.

    Il est plus simple de fermer les yeux sur le motif de l’interpellation (car, après tout, la police française n’arrête personne sans une bonne raison) et sur la négligence médicale du patient et de sa famille. Il est évidemment plus facile de beugler une fois de plus au « Racisme » des Français, alors que le seul racisme constaté quotidiennement en France depuis une trentaine d’années est le Racisme Anti-Blancs.

    Le 30 juillet 2016, il y eut en France, deux manifestations : l’une de soi-disant fraternité, l’autre de haine anti-policière. La seule question à laquelle aucun journaliste ne répondra jamais (d’autant plus qu’il ne se la posera même pas) est celle-ci : où était la sincérité ? Celle de musulmans osant dire que l’islam n’est pas une religion de haine dirigée contre les infidèles ou celle des Africains venus crier vengeance ? Les uns jouaient aux bons apôtres ; les autres exigeaient une bizarre conception de la « justice ».

    La seule juste mesure serait de demander aux contribuables français, seuls souverains légitimes de l’État, leur avis sur l’immigration extra-européenne et sur l’opportunité du retour de ces messieurs-dames dans leurs continents d’origine. On en est (hélas !) fort loin.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Attentats islamistes : les médias respectent les cinq commandements du Politiquement Correct

    Un assassinat d’un prêtre catholique a été commis dans son église ce matin même sous les yeux de quelques fidèles venus assister à une cérémonie. Comment les médias du politiquement correct vont-ils traiter ce meurtre ?

    Michel Geoffroy analyse les méthodes habituelles de nos spécialistes de l’information.
    Polémia

    Quand les médias de propagande ne peuvent cacher un attentat ou une tentative d’attentat à caractère islamiste ils respectent toujours 5 règles de présentation politiquement correcte des faits. Apprenons donc à décrypter ces règles de présentation médiatique.

    Comment les médias vont-ils réagir devant cet assassinat commis dans une église catholique

    Première règle : l’enfant d’un quartier tranquille

    L’auteur des faits ou le suspect est toujours présenté comme originaire d’un quartier ou issu d’une famille calme, tranquille, bien intégrée et sans histoires. Ainsi, par exemple, le Figaro du 10 décembre 2015 nous présentait-il Foued Mohamed-Aggad, l’un des tueurs du Bataclan, comme issu de Wissembourg, « petite ville tranquille du nord de l’Alsace ». On nous a aussi présenté Mollenbeek comme un haut lieu du vivre-ensemble multiculturel.

    Les coins tranquilles produisent donc curieusement toujours des terroristes…

    Seconde règle : le gentil garçon

    Le suspect ou l’auteur des faits nous est toujours présenté sous les traits d’un « gentil garçon » (1) ; d’ailleurs, sa famille ou ses proches nous le disent ! Car on ne donne la parole qu’à eux, évidemment.

    On se souvient qu’on nous présentait Mohammed Merah, le tueur de Toulouse, comme doté d’un visage d’ange et comme un grand amateur de voitures rapides.

    Le Figaro précité nous indiquait de même que Foued Mohammed-Aggad était un enfant du pays réputé gentilet fils aimant. On nous a même présenté l’assassin d’un enfant à Moscou, une femme voilée qui déclare avoir agi à la demande d’Allah, sous les traits d’une sympathique nounou (2) ! Une nounou d’enfer assurément…

    Mais comme l’expérience prouve que les auteurs d’attentat ont en général commencé dans la délinquance, les médias finissent par concéder que les intéressés avaient un passé judiciaire : mais c’était, bien sûr, pour demenus larcins. Rien de grave, donc.

    Aujourd’hui, on indique dans la même veine qu’ils n’étaient pas fichés S, ce qui est censé nous rassurer (3).

    Troisième règle : l’acte incompréhensible

    L’acte commis par le suspect est toujours incompréhensible et isolé : il est le fruit d’un coup de folie ou d’un déséquilibre inexplicables car il n’a, bien entendu, aucun rapport avec sa religion ou sa communauté. Cette règle découle de la seconde : puisque le suspect était un gentil garçon, il ne peut faire le mal que de façon inexplicable ou bien maladive.

    On met alors en scène le pauvre garçon, devenu violent parce qu’il était dépressif ou sous tranquillisants. Bref, c’était un malade irresponsable de ses actes. Le père de l’auteur de l’attentat de Nice a ainsi expliqué que son fils, le pauvre, était dépressif et les médias ont tenté de nous attendrir en détaillant sa vie sexuelle. Rappelons aussi que les auteurs d’agressions sexuelles à Cologne le soir du Réveillon 2015 nous ont été présentés comme des immigrants souffrant de carences affectives.

    La règle d’or du Politiquement Correct médiatique consiste en effet à éviter coûte que coûte de faire référence à l’islamisme et, plus encore, à l’islam. Alors on ne cesse d’utiliser des formulations alambiquées pour s’efforcer de brouiller les pistes.

    On nous explique, par exemple, que les motivations sont floues (cas de l’auteur de coups de couteau dans un VVF cet été), que les actes ont été commis par un fou furieux (cas de l’auteur de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016), un déséquilibré (4) ou que le mobile serait uniquement politique (5). On nous a aussi expliqué que l’auteur de l’attentat de Munich se serait inspiré… d’Anders Brevik, le terroriste d’extrême droite norvégien (6). La tentation est permanente, en effet, d’imputer à l’extrême droite les crimes commis par les islamistes depuis l’attentat de la rue Copernic : on se souvient que l’on cherchait encore la piste de l’extrême droite à Toulouse avant de trouver celle de Mohammed Merah !

    Pour brouiller les pistes les médias s’efforcent aussi de mettre l’accent non sur l’auteur mais sur le procédé : ainsi on parlera d’un camion fou qui à Nice a foncé dans la foule le soir du 14 juillet. On avait d’ailleurs utilisé déjà cet artifice lors des attentats commis lors des marchés de Noël de décembre 2014, pour les transformer en des sortes d’accidents de la circulation.

    On utilise aussi le terme tirs pour ne pas parler de ceux qui sont derrière les armes (7) et l’expression attaqueà la place d’attentats (8) ou d’autres euphémismes comme plaie au cou pour ne pas écrire égorgement (9). D’ailleurs, un attentat n’est-il pas finalement qu’un passage à l’acte mortifère (10) ?

    Quatrième règle : la radicalisation rapide

    Quand on ne peut plus cacher la motivation islamiste de l’attentat ou quand il a été revendiqué par Daech, les médias doivent alors tenter d’expliquer pourquoi le gentil garçon a agi comme il l’a fait.

    La réponse est toute trouvée : il s’est radicalisé tout seul, le pauvre (11). C’est, bien sûr, la résultante de la troisième règle : le terroriste est toujours un isolé (12).

    La radicalisation serait donc ce mal mystérieux qui frapperait a priori les seuls jeunes musulmans et qui, paraît-il, se transmettrait surtout via l’Internet, et non via les mosquées ou l’environnement familial, puisque chacun sait que l’islam est une religion de paix et d’amour. CQFD.

    Elle serait aussi désormais un mal qui s’attraperait rapidement, comme dans le cas de ce réfugié qui a attaqué à la hache les passagers d’un train allemand : gentil réfugié devenu en un instant un méchant islamiste. Comment ? Par l’opération du Saint Esprit, auraient dit nos parents.

    Cinquième règle : cachez ces victimes et ces images choquantes

    Les médias font le choix de ne jamais s’appesantir sur les victimes françaises ou leurs familles. La personnalité des terroristes les intéresse beaucoup plus, afin d’essayer de les présenter sous un jour favorable. Les seules familles que l’on voit et auxquelles on donne systématiquement la parole sont donc celles des suspects.

    Ou alors on ne donne la parole qu’aux seules victimes issues de l’immigration (13) : car il doit être seriné sur tous les tons que « les musulmans sont les principales victimes de l’islamisme » ou « que les musulmans ont peur de l’amalgame ».

    Aussi on censure systématiquement les images des victimes de l’islamisme au prétexte de… respecter les familles et de ne pas servir d’argument pour la propagande de Daech. La commission d’enquête parlementaire sur l’attentat du Bataclan vient aussi d’établir le curieux silence entourant les horribles sévices dont avaient fait l’objet au surplus certaines victimes. Pour protéger les familles ou pour éviter de réveiller les Français de leur dormition ?

    En appliquant ces cinq règles nos médias se veulent donc, comme on dit en novlangue, responsables : ils censurent et désinforment en toute bonne conscience pour préserver le vivre-ensemble et protéger les musulmans de tout amalgame.

    Ce faisant, ils ne servent pas la cause de la vérité mais celle de l’idéologie du pouvoir.

    Michel Geoffroy, 25/07/2016

    Notes :

    1. Ce sont, dans la plupart des cas, des garçons, en effet.
    2. « Une nounou décapite un enfant et brandit sa tête dans les rues de Moscou », LeFigaro.fr du 29/2/2016.
    3. Cela ne rassure pas puisque les fichés S ne sont pas mis hors d’état de nuire et que ceux qui commettent des attentats peuvent ne pas être « fichés S » !
    4. Ex. « Rennes : une lycéenne blessée par un déséquilibré qui voulait tuer pendant le ramadan », LeFigaro.fr du 14 juin 2016.
    5. Ex. « Le mobile de l’attaque serait politique », à propos de l’attentat au couteau commis par un « Allemand de 27 ans au cri de Allouha Akbar » dans une gare bavaroise : LeFigaro.fr et AFP du 9 mai 2016.
    6. Ex. « Le Norvégien Breivik a-t-il servi de modèle au tireur ? », 20 minutes.fr du 23 juillet 2016.
    7. Ex. « Trois policiers américains victimes de tirsà Baton-Rouge », ce qui évite d’écrire que le tueur était afro-américain.
    8. Ex. « L’Allemagne frappée par une série d’attaques», LeFigaro.fr du 25 juillet 2016.
    9. Dans le cas de la policière assassinée à Magnanville en juin 2016 ; on emploie aussi le mot décapitationdans le même sens.
    10. Définition de l’attentat commis par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel à Nice le 14 juillet 2016, selon le procureur de Paris François Molins (le 22 juillet 2016).
    11. Une variante consiste à expliquer qu’il s’est radicalisé en prison : ce n’est donc pas sa faute mais celle de la justice !
    12. Jusqu’à ce que l’enquête mette en lumière les nombreuses complicités dont il a bénéficié. Comme à Toulouse ou à Nice on découvre ensuite que le prétendu loup solitaire des médias agissait en meute.
    13. Comme à Nice on a montré que la première victime de l’attentat était une femme musulmane.

    http://www.polemia.com/attentats-islamistes-les-medias-respectent-les-cinq-commandements-du-politiquement-correct/

  • J'accuse... personne !

    Le problème que pose la série d’attentats meurtriers à laquelle nous assistons, c’est que nous ne pouvons pas dire qui sont les coupables. Le crime demeure scandaleux en attendant le suivant, nous laissant dans l’impuissance.

    Quand Polyphème se réveille en hurlant, un pieux planté dans l'œil, ses ennemis se cachent parmi les moutons et réussissent à sortir de Ulysse aux mille ruses, qui ourdit l'attaque, lui a dit s'appeler "Personne" : les autres cyclopes expliquent à Polyphème « Certes, nul ne peut te faire violence, puisque tu es seul. On ne peut échapper aux maux qu'envoie le grand Zeus. » On croirait voir la France, ensanglantée et endeuillée, hurlant sa douleur, incapable de nommer son bourreau cependant que les commentateurs glosent sur la fatalité historique (et les moutons ?).

    Une France incapable de se défendre, agitant deux fétiches, droits de l'homme et État de droit, pour conjurer le mauvais sort mais surtout pour expliquer la soumission au destin. Manuel Valls déclarait, le 15 juin 2016, « D'autres innocents perdront leur vie. C'est très difficile à dire et on peut m'accuser de rendre la société encore plus anxiogène, mais malheureusement c'est la réalité, c'est l'affaire d'une génération » (France Inter). Le propos est récurrent chez lui d'un temps long et d'une fatalité aveugle. Au point même que mardi 19 juillet, pressé d'adopter une législation d'exception, Valls expliquait que défense, sécurité et justice pourraient évoluer « dans les dix ans qui viennent » (Le Figaro). Inexplicable attente, étrange délai mortifère.

    Ou au contraire : devant la nature islamique de la guerre menée ici et là-bas, Hollande, Valls et consorts répugnent à nommer précisément un ennemi évident, et à adopter les lois qui permettraient, en l'espace d'une génération ? de le défaire, de l'école à la rue, dans les villes et aux frontières. Ils y répugnent car cela signifierait désigner l'islam comme bouc émissaire, ce moyen de toute politique cathartique. Mais l'islam est un bouc impossible : on ne peut pas faire des affaires avec l'Arabie Saoudite, applaudir les printemps arabes, laisser se développer l'islam des quartiers, dégainer l'islamophobie et brusquement se renier. L'islam ne peut pas être cet ennemi intérieur cher aux républicains pour qui toujours le complot explique l'échec.

    Le seul bouc émissaire, c'est le Front National. Toute la république des élites se construit depuis 40 ans contre ce bouc domestiqué : pas moyen de se résoudre au changement de pied, il faut continuer à courir et accabler la même bête. On est dans un jeu rituel : dans l'arène médiatique, seul ce Minotaure a droit de parade, pourvu qu'il y reste enfermé et qu'on puisse le houspiller à l'abri des barrières. S'il paraît trop placide, on lui invente un rejeton inquiétant, l'ultra-droite, avec lequel Libération se donne de délectables frissons. Mais hélas, le FN ne joue plus le jeu : pas d'attentat, pas de Carpentras. Cependant que l'islam politique, populiste, voyou et guerrier insulte, caillasse, enfreint, attaque, blesse et tue.

    Ce devrait être cet islam le parfait bouc émissaire réalisant l'union nationale. H la réalise déjà, d'ailleurs ! Les Français n'ont plus confiance dans le gouvernement pour assurer leur sécurité, ni dans les partis pour assurer la justice. Face à l'islam, le consensus populaire est là - mais c'est le FN qui en engrange le profit. Manuel Valls et François Hollande réclament une union sans pouvoir la cristalliser faute d'accepter cet ennemi évident et surtout consentant. Car, Girard nous le dit, le bouc est d'accord pour être sacrifié (comme l'était Jean-Marie Le Pen) ; et les islamistes proclament leur désir d'être ce bouc émissaire chargé de tous les péchés de l'occident, quand le FN n'accepte plus d'être chargé de ceux de la république. Les islamistes réclament d'être les purificateurs, les méchants, le danger mortel, se haussant par là-même à la hauteur du modèle qu'ils exècrent mais dont ils consacrent la supériorité. Ils sont le parfait mais innommable bouc émissaire. Les « J'accuse ! » zoliens des gouvernants tonnent dans un ciel vide. Nul fascisme en marche n'ensanglante nos campagnes. sinon celui des islamistes. C'est-à-dire personne puisque "ce n'est pas ça l'islam". Cette bête immonde-là n'est personne. Innommable et donc indécelable. L'élite ne veut pas la voir là où elle est, mais s'acharne à voir partout un FN qui n'existe plus tel qu'elle l'avait rêvé C'est Polyphème qui se plante lui-même un pieu dans l'œil, l'islam n'a même pas eu besoin de le durcir au feu.

    Mais si le gouvernement est volontairement aveugle, les Français et l'État Islamique partagent le même diagnostic : il y a un ennemi, il a un nom, il le clame depuis assez longtemps, comme Ulysse, narquois, révèle son nom à Polyphème en quittant l'île. Qui implore alors son père : « Entends-moi, Poséidon aux cheveux bleus, qui contiens la terre ! Si je suis ton fils, et si tu te glorifies d'être mon père, fais que le dévastateur de citadelles, Ulysse, fils de Laè'rte, et qui habite dans Ithaque, ne retourne jamais dans sa patrie. »
    Nous aussi nous pouvons implorer le père que ceux qui dévastent nos citadelles ne rejoignent pas la patrie qu'ils se sont donnée, et laissent la nôtre en paix.

    Hubert Champrun monde&vie 22 juillet 2016

  • Quelque chose se prépare dans le sud syrien...par les USA et Israël

    Les Américains et leurs alliés en Syrie ne vont pas rester les bras croisés face à l’exploit réalisé par l’armée syrienne et ses alliés, russe, iranien et Hezbollahi dans le nord de la Syrie.
    Cet exploit qui verra dans les prochains jours la libération de la totalité de la ville stratégique d’Alep a sans doute redistribué des cartes, et pourrait être perçu comme un facteur qui altère l’équilibre des forces établi sur le terrain. A l’avantage bien sur du gouvernement syrien, dont la position aux pourparlers se verrait assurément renforcée.
    Selon le journal libanais al-Akhbar, plusieurs indices relevés récemment laisseraient croire que le rééquilibrage devrait se faire dans le sud de la Syrie, frontalier avec la Jordanie et la Palestine occupée par Israël.
    Il y a eu entre autre la déclaration du secrétaire d’état américain à la Défense Ashton Carter qui a déclaré que « la coalition conduite par les USA contre Daesh cherchera l’occasion d’attaquer ce groupuscule dans le sud syrien ». Sachant que la présence de cette milice wahhabite takfiriste dans cette région est plutôt modeste.
    Et il s’est passé aussi un retrait plutôt suspect du front al-Nosra de ses positions situées dans le camp palestinien de Yarmouk qu’il se partage avec Daesh dans la province ouest de Deraa.
    Mais l’indice le plus révélateur est sans aucun doute les divulgations des médias israéliens selon lesquels les deux armées américaine et israélienne s’apprêtent à effectuer ensemble des manœuvres militaires dans le désert du Néguev, au sud de la Palestine occupée. Qualifiées de « grande envergure », ces exercices seront composés et simuleront des combats dans des zones résidentielles et des parachutages de forces dans les lignes arrière.
    En même temps, l’armée israélienne a décidé d’augmenter sa soi soi-disant « aide humanitaire » fournie au Syriens en ouvrant la frontière du Golan occupé à la Syrie, face aux régions occupes par les milices dans le sud syrien.
    Dans les rapports israéliens, il est question que Tsahal est en train d’étudier une demande qui a été faite par l’association d’aide aux réfugiés Amalia, présidée par l’homme d’affaires israélo-américain Moti Kahana pour élargir « son activité humanitaire » en Syrie.
    Dans un entretien avec le quotidien israélien Yediot Aharonot il a fait part que l’un des objectifs de son organisation est d’établir une zone sécuritaire dans le sud syrien. Il devrait s’y mettre une fois l’armée israélienne lui a donné son feu vert. Les ambitions de ce projet sont bien grandes et évoquent déjà une intervention et un contrôle par procuration du sud syrien.
    Par contre, aucune intervention de l’armée israélienne ne semble envisagée dans le sud syrien. Son rôle se limitera au soutien en renseignements et parfois à des opérations ponctuelles aériennes effectuées par ses bombardiers ou drones.
    La Jordanie devrait part au projet ainsi que les milices armées qui se trouvent dans cette région et qui lui sont d’ailleurs affiliées. Des unités pourraient aussi être amenées de l’extérieur.
    Plus qu’un rééquilibrage avec le scénario qui s’est passé dans la nord syrien, Américains et Israéliens s’attellent de fin en comble pour empêcher qu’il ne se répercute dans le sud. D’autant que le président syrien Bachar al-Assad et le numéro un Hezbollah sayed Hassan Nasrallah avaient menacé de lancer des opérations de résistance contre l’occupation israélienne dans cette région.
    Depuis deux jours, l’agence iranienne Fars News a publié la photographie d’un commandant des forces bassidjs, armée de volontaires, le général Mohammad-Rida Naghdi. Il regardait à travers ses jumelles les hauteurs du Golan occupé, à partir d’une région de Quneitra au sud-ouest de la Syrie.
    C’est la première fois qu’un haut responsable iranien visite officiellement cette zone, depuis la mort d'un général iranien et de 5 combattants du Hezbollah, tués en 2015 dans un raid israélien, s’est contenté de préciser l’agence.

    L.Mazboudi al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuyAlpyVZZcpPEXkue.shtml