Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité - Page 817

  • L’Etat est mort le 13 novembre !

    Au soir du 13 novembre 2015, 500 Français sont tombés, morts ou blessés, sous les balles de terroristes se réclamant de l’Islam. L’Etat n’a rien fait pour empêcher ce massacre, que le meurtre des journalistes de Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier, annonçait pourtant.

    L’existence de l’Etat ne se justifie historiquement que par la protection qu’il assure à ceux qui vivent sous son autorité. Si la protection disparaît, il ne reste que l’autorité. Et celle-ci perd alors toute légitimité.

    C’est le cas en France, où l’Etat, lâche avec les ennemis du pays et les malfaiteurs, ne combat plus que les honnêtes citoyens, qu’il réduit à la pauvreté et à l’insécurité pour favoriser sa propre croissance, la prospérité de ceux qui le dirigent et l’étendue de son emprise sur la vie de tous.

    « Il est aussi dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre, disait Aristote,pour qu’il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu’il n’ait pas le temps pour la rébellion. »

    L’Etat, en France, est devenu un tyran. Il maintient son pouvoir par l’action d’une armée d’occupation de 6 millions de fonctionnaires vivant sur la bête, commandée par 4000 énarques et protégée par 8000 magistrats chargés de punir le peuple.

    C’est cette situation que les Français ne supportent plus depuis longtemps et qui vient de voler en éclats le 13 novembre. Les 500 victimes du massacre sont désormais une tache indélébile sur la face de l’Etat et de ses maîtres.

    Nous savions tous qu’il allait se passer quelque chose, tant la situation était tendue en France. Cela aurait pu être un soulèvement populaire contre l’impôt et les charges, ou des émeutes, ou encore un blocage politique empêchant le fonctionnement normal des institutions. Ce fut une tragédie.

    Maintenant qu’elle a eu lieu, et que le pouvoir, loin d’en tirer la leçon, croit pouvoir se sauver à coup de cérémonies et de déclarations fracassantes et sans suites, les Français se retrouvent face à leurs responsabilités. Peuvent-ils encore tolérer le règne de ces politiciens plus médiocres les uns que les autres, et pour beaucoup corrompus ? La réponse est évidemment non. Le maître mot du citoyen à l’endroit des politiciens doit désormais être : « Dégage ! ». La formule fut employée avec succès lors des printemps arabes qui, s’ils n’ont pas débouché sur une démocratie idyllique, n’en ont pas moins rendu sa dignité au peuple.

    La France a un passé et une culture qui lui permettent de vaincre à la fois l’Etat tyran et l’anarchie qui toujours menace. Les citoyens sont aussi bien formés qu’informés. Ils doivent reprendre le pouvoir. Plus vite ils le feront, plus tôt la France se redressera.

    S’il reste un soupçon de dignité au président de la République, il doit dissoudre l’Assemblée nationale et, aussitôt la nouvelle chambre élue, démissionner. C’est dans cet ordre que les choses doivent se faire, car il est plus facile d’élire de nouveaux députés issus du peuple qu’un président, et l’on peut toujours craindre qu’accède à l’Elysée un cheval de retour assez retors pour faire croire au peuple qu’il a changé. Une assemblée réellement représentative du peuple aura assez d’influence auprès de ce dernier pour que le nouveau président s’inscrive dans le courant du renouveau.

    La France est, une fois de plus, à un grand tournant de son histoire. Son régime actuel est vieux de soixante-dix ans, car le retour du général de Gaulle n’en a pas fondamentalement changé les structures. Le communisme en Russie a duré à peine plus. Le communisme français va à son tour connaître le tourbillon de l’histoire. Sa disparition rendra au peuple les prérogatives que des politiciens indignes lui ont volées.

    « Comment un pays qui se prétend une démocratie peut-il persécuter quelqu’un comme s’il était un criminel ? », s’écriait le grand danseur Rudolf Noureev après avoir fui l’enfer communiste. Quel est le Français honnête qui, aujourd’hui, ne se sent pas persécuté à chaque instant par un Etat illégitime et violent ? Ceux qui le dirigent n’ont plus d’autre choix que de disparaître dans les poubelles de l’histoire !

    Claude Reichman

    http://francelibre.tumblr.com/post/133523429831/letat-est-mort-le-13-novembre

  • Saint-Denis: une quatrième équipe, d’autres attentats étaient donc en vue?

    L’assaut du Raid, de la BRI, soutenue par l’armée, hier à Saint-Denis visait Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris. S’ils n’ont pas mis la main sur le terroriste belge, les forces de l’ordre ont peut-être démantelé une quatrième équipe qui s’apprêtait à frapper encore la région parisienne.

    Après un assaut qui aura duré 7 heures, a occasionné des centaines de coups de feu, blessé 5 hommes du Raid, tué deux terroristes, un calme tendu est retombé sur Saint-Denis. La sécurisation de la zone d’intervention a pris plusieurs heures aux policiers, renforcés par l’armée qui bouclait le périmètre extérieur de l’opération. Sept interpellations au total ont eu lieu à Saint-Denis, dont trois dans l’appartement visé par l’assaut. Deux autres personnes ont été arrêtées dans des appartements voisins, et deux autres à proximité.

    Si l’objectif principal était de mettre la main sur Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, il semble que les forces de l’ordre soient tombées sur une quatrième équipe, qui s’apprêtait à commettre de nouveaux attentats dans le quartier d’affaires de La Défense, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
    « Les forces de l’ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d’informations de la SDAT (les services antiterroristes-NDLR) et de l’étranger », a déclaré cette source à Reuters. « C’est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à la Défense. »
    Selon une source policière, les enquêteurs « sont tombés sur une équipe qui n’était pas en relation avec les premiers groupes » des attentats du 13 novembre.
    Une deuxième source policière a souligné que le projet visait soit La Défense soit le centre commercial Le Millénaire à Aubervilliers, dans la banlieue de Paris.
    D’autres médias ont affirmé avoir aussi eu vent de ces informations via des sources policières. France 2, mentionne ainsi que les terroristes interceptés à Saint-Denis visaient l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le centre commercial des Quatre Temps, à La Défense.
    Pourtant, le ministère de l’Intérieur a démenti ces affirmations. Souci de protéger l’enquête ou emballement médiatique ?

    Ce qui est certain à ce stade, c’est que Abdelhamid Abaaoud se trouvait en Europe au moment des attentats de Paris et qu’il est connu pour rester au plus près des opérations qu’il dirige.

    C’est probablement parce que d’autres choses étaient en préparation. N’oubliez pas que l’on est en pleine préparation de Noël, dans la plupart des villes de France les marchés de Noël commencent. On est au début d’un processus, d’une série d’attentats

    s’inquiète Claude Moniquet, ancien agent de la Direction Générale de Sécurité Extérieure.

     

    http://fr.novopress.info/195164/saint-denis-une-quatrieme-equipe-dautres-attentats-etaient-en-vue/#more-195164

  • Saint-Denis: une quatrième équipe, d’autres attentats étaient donc en vue?

    L’assaut du Raid, de la BRI, soutenue par l’armée, hier à Saint-Denis visait Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris. S’ils n’ont pas mis la main sur le terroriste belge, les forces de l’ordre ont peut-être démantelé une quatrième équipe qui s’apprêtait à frapper encore la région parisienne.

    Après un assaut qui aura duré 7 heures, a occasionné des centaines de coups de feu, blessé 5 hommes du Raid, tué deux terroristes, un calme tendu est retombé sur Saint-Denis. La sécurisation de la zone d’intervention a pris plusieurs heures aux policiers, renforcés par l’armée qui bouclait le périmètre extérieur de l’opération. Sept interpellations au total ont eu lieu à Saint-Denis, dont trois dans l’appartement visé par l’assaut. Deux autres personnes ont été arrêtées dans des appartements voisins, et deux autres à proximité.

    Si l’objectif principal était de mettre la main sur Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, il semble que les forces de l’ordre soient tombées sur une quatrième équipe, qui s’apprêtait à commettre de nouveaux attentats dans le quartier d’affaires de La Défense, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
    « Les forces de l’ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d’informations de la SDAT (les services antiterroristes-NDLR) et de l’étranger », a déclaré cette source à Reuters. « C’est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à la Défense. »
    Selon une source policière, les enquêteurs « sont tombés sur une équipe qui n’était pas en relation avec les premiers groupes » des attentats du 13 novembre.
    Une deuxième source policière a souligné que le projet visait soit La Défense soit le centre commercial Le Millénaire à Aubervilliers, dans la banlieue de Paris.
    D’autres médias ont affirmé avoir aussi eu vent de ces informations via des sources policières. France 2, mentionne ainsi que les terroristes interceptés à Saint-Denis visaient l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le centre commercial des Quatre Temps, à La Défense.
    Pourtant, le ministère de l’Intérieur a démenti ces affirmations. Souci de protéger l’enquête ou emballement médiatique ?

    Ce qui est certain à ce stade, c’est que Abdelhamid Abaaoud se trouvait en Europe au moment des attentats de Paris et qu’il est connu pour rester au plus près des opérations qu’il dirige.

    C’est probablement parce que d’autres choses étaient en préparation. N’oubliez pas que l’on est en pleine préparation de Noël, dans la plupart des villes de France les marchés de Noël commencent. On est au début d’un processus, d’une série d’attentats

    s’inquiète Claude Moniquet, ancien agent de la Direction Générale de Sécurité Extérieure.

     

    http://fr.novopress.info/195164/saint-denis-une-quatrieme-equipe-dautres-attentats-etaient-en-vue/#more-195164

  • Le refus de repérer le fait islamiste

    Partout dans le monde libre le deuil de Paris a été partagé. Au contraire, le triste débat du Palais Bourbon le 17 novembre a déçu ceux qui croyaient à la durée d'une entente nationale. Quatre jours à peine après les attentats du 13, et au lendemain de la séance du Congrès à Versailles le 16, ceci nous amène à revenir sur les causes du rapide retour aux discordances nationales.

    Votre serviteur a donc investi 38 minutes de sa journée du 17 à réécouter, plus attentivement, le discours présidentiel du 16.

    Difficile de souscrire entièrement au jugement d'un Juppé, sur RMC le lendemain, qui "salue un très bon discours".(1)⇓

    Parler d'un discours "habile", "diplomatique" et/ou "manœuvrier" l'eût qualifié plus exactement. Mais de là "mettre en garde" l'opposition comme le fait le maire de Bordeaux, voilà quand bien de l'audace.

    En l'occurrence cependant, dans les propos présidentiels, on pouvait repérer quelques habillages adroits et certaines annonces pertinentes dans la lutte contre Daech.

    Son propos commence assez bien par le constat que nous sommes en guerre. Et, du reste, les oppositions n'ont pas manqué, en gros, de reconnaître certaines de leurs idées et suggestions, reprises par le chef de l'État.

    On n'a guère insisté, c'est peut-être dommage, mais ce n'est pas fortuit, que le fait même de recourir à une loi du 3 avril 1955 correspond à une réalité de fait : la ressemblance assez étroite, entre les violences que nous vivons, et de nombreux aspects de la guerre d'Algérie. Il ne convenait pas alors d'en dire le nom : il fallait dire et on disait "les événements". La nouveauté réside à peine dans le discours qui les enrobe.

    Sur le site internet de l'Élysée en effet on peut lire une forte pensée de Monsieur Hollande diffusée elle-même sur son compte Twitter : "A la barbarie des terroristes, nous devons opposer l'invincible humanité de la culture."

    À cet apophtegme, beau comme l'antique, certains pourraient préférer toutefois qu'on souligne plutôt la redoutable efficacité de nos trop rares Rafale.

    "L'invincible humanité" (sic), en effet, a connu diverses défaites dans le passé, et ses victoires ont plutôt été enregistrées sur le terrain militaire : Reconquista espagnole, siège de Vienne, libération de la péninsule balkanique, etc.

    "Le terrorisme, dit-il, nous le combattons partout". Les mots n'ont pas été choisis par hasard. On répète l'erreur que je relevai dans ma chronique du 16. La France officielle se dit "en guerre" sans qu'elle accepte de désigner clairement son/ses adversaires : qu'on n'emploie pas les généralisations comme "islam", "musulman", "loi coranique", etc. cela heurte le sens commun mais cela découle d'une logique, d'un mot d'ordre absolu : pas d'amalgame, pas d'islamophobie, ne stigmatisons pas.

    On pourrait parler des racines de cette violence, à partir notamment de la volonté d'appliquer la "charia" laquelle ne saurait s'imposer autrement que par la coercition, aboutissant notamment à l'oppression des femmes. Faute même d'envisager "l'islamisme", les expressions utilisées contournent la distinction islam/islamisme, évitant de s'interroger sur les racines totalitaires intrinsèques à ce monothéisme radical. On entend ainsi parler d'une "armée djihadiste", du "groupe Daech", du "terrorisme djihadiste" ou même de "combattants étrangers". Ce dernier point est un mensonge : les seuls "étrangers" sont belges, ce qui est une sorte d'exploit puisqu'ils ne sont, à vrai dire, comme le roi des Belges en personne, ni Wallons, ni Flamands.

    Plus loin Monsieur Hollande remarque pourtant "ce sont des Français". Et il nous parle enfin de "crimes commis au nom de cette même idéologie djihadiste", des mots destinés à esquiver les choix obligatoires que la France doit imposer à ses ressortissants.

    Non par conséquent M. Juppé : même si l'on admet un minimum civique en la circonstance tragique que vit le pays, il n'est pas possible de parler d'un "très bon discours". La France officielle refuse de repérer le fait islamiste. Le monde entier des peuples libres l'a compris, mais notre gouvernement, lui, comme à son habitude, reste dans le déni.

    JG Malliarakis

    Prochaine conférence de l'Institut d'Histoire sociale

    Mercredi 25 novembre de 18h à 20h au café du Pont Neuf 14 quai du Louvre, Paris 1er
    par JG Malliarakis autour du livre de "La Faucille et le Croissant"
    Congrès de Bakou : Quand le Komintern appelait les musulmans au djihad
    http://est-et-ouest.fr/conferences/conf151125.html

    À lire en relation avec cette chronique

    livres sur l'Islam et l'islamisme à commander aux Éditions du Trident.

    Apostilles

    1) cf. Libération du 17 novembre

    http://www.insolent.fr/2015/11/le-refus-de-reperer-le-fait-islamiste.html

  • Révélation explosive sur la liste des djihadistes français : Manuel Valls doit démissionner

    Yves de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs actuelles, révèle que Bernard Squarcini, ancien directeur de la DCRI, interrogé dans Valeurs Actuelles du 19 novembre, affirme que les services secrets syriens ont la liste des combattants djihadistes français opérant en Syrie et l’ont proposé à la France. Mais Manuel Valls a refusé.

    Merci au Salon Beige

  • Terrorisme : le gouvernement se prépare à des attaques chimiques

    Une annonce importante est passée inaperçue dimanche
    C’est une annonce d’une importance considérable qui est passée relativement inaperçue dans la confusion des événements de la fin de semaine dernière. En effet, lorsque l’on consulte le Journal Officiel de la République française du dimanche 15 novembre, on y trouve le texte d’un arrêté ministériel du samedi 14. Ce texte, rédigé pour le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes par le directeur général de la Santé, s’intitule « Arrêté du 14 novembre 2015 autorisant l’utilisation de sulfate d’atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA antidote des neurotoxiques organophosphorés ». Derrière ce titre compliqué se cache un arrêté ministériel encadrant les mesures à prendre « En cas d’exposition d’un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques organophosphorés ».

    Quelle est la réelle signification de cet arrêté ministériel ?
    Si sa publication s’est faite sans bruit, la signification de cet arrêté devrait faire parler d’elle dans les jours à venir. En effet, derrière les termes scientifiques de « sulfate d’atropine » et de « neurotoxiques organophosphorés » se cache une réalité que tout le monde peut saisir.

    Les « neurotoxiques organophosphorés » sont les agents actifs dans les gaz de combat de type gaz sarin ou gaz VX. Le gaz sarin est le gaz qui avait été utilisé par la secte Aum Shinrikyo lors de l’attentat du métro de Tokyo qui avait fait 12 morts et 50 blessés graves, en 1995. Le « sulfate d’atropine en solution injectable » quant à lui est l’antidote à ces agents neurotoxiques. L’arrêté du samedi 14 novembre prévoit donc l’acquisition, le stockage, la distribution, la prescription et la dispensation de cet antidote par « Les professionnels de santé intervenant dans le cadre des services d’aide médicale urgente ».
    Il semble donc que le gouvernement anticipe, suite aux attaques de vendredi dernier, et en prévision de futurs événements, la possibilité d’attaques chimiques aux armes neurotoxiques et que la menace soit assez crédible pour justifier l’élaboration d’un protocole d’urgence et la publication d’un arrêté ministériel.

    http://fr.novopress.info/

  • Changer de cap, en finir avec la ligne bisounours

    Un nouvel attentat-suicide revendiqué par la secte islamo-mafieuse Boko Haram, perpétré  par deux  fillettes d’une dizaine d’années,  a fait 15 morts et plus de 50 blessées hier dans un marché de Kano, du nord du Nigeria. De son côté l’Etat islamique a annoncé le même jour l’exécution de deux otages qu’il détenait, un Chinois et un Norvégien. Une atrocité qui parait presque ordinaire au vu des exactions quotidiennes de l’EI. Cette organisation vient de  de publier des images (info ? intox ?) de  la bombe artisanale qui a été placée sur l’avion russe qui s’est écrasé dans la péninsule égyptienne du Sinaï fin octobre 2015 et qui a causé la mort de  224 personnes. Au sommet du G20, qui s’est tenu du 14 au 16 novembre en Turquie,  Vladimir Poutine a  appelé à «(l’union) des efforts internationaux pour combattre ce groupe terroriste (Daech)». Le président russe a  indiqué avoir présenté des exemples de financement de l’EI  par despersonnes physiques venant de 40 pays, y compris des pays-membres du G20…une pierre dans le jardin des pétromonarchies…

    Il a ainsi  martelé l’urgence de taper l’Etat islamique  au portefeuille en  empêchant la vente illégale de pétrole, source de financement majeur de cette organisation.  Un juteux business, rappelons-le  dans lequel le propre le fils du Premier ministre turc  Erdogan avait été impliqué.

    Dans un  entretien accordé  ces dernières heures à la télévision italienne, Bachar el Assad a affirmé  que les criminels se réclamant du takfirisme  qui ont ensanglanté  Paris sont  entraînés en Syrie. Et que leurs agissements ne sont rendus possible que  par  le  «soutien des Turcs, des Saoudiens et des Qataris, et bien sûr à la politique occidentale qui a soutenu les terroristes de différentes manières ».

    L’EI  «n’a pas démarré en Syrie. Il a débuté en Irak et avant, en Afghanistan», a affirmé le président syrien, rappelant pour l’occasion une  citation de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui n’est guère contestée,  selon laquelle « la guerre en Irak a contribué à créer l’EI».  «Son aveu constitue la preuve la plus significative », a insisté Bachar el Assad.

    C’est en effet toute l’ambiguïté, dans cet orient compliqué,   de la  lutte   des occidentaux, des Etats-Unis, de l’Otan et de ses alliés des pétromonarchies   contre l’EI,  qui est implicitement soulevée ici par le président russe comme par le président syrien (lui-même non exempt de reproches).

    Aymeric Chauprade en son temps l’avait rappelé, nous savons qu’al Qaïda fut «une légion arabe», « d’idiots utiles  au service la CIA», dont les membres étaient persuadés de lutter contre le grand Satan américain alors  qu’ils étaient pilotés à distance, instrumentalisés par ceux qu’ils croyaient sincèrement combattre.

    Il y a quatre ans le géopoliticien soulignait que comme  «l’Histoire l’atteste, le terrorisme, c’est d’abord un fait étatique, le fait de services de renseignement qui ont la volonté, la vision, les moyens, la logistique pour mener à bien ce genre d’opérations en utilisant les illuminés, les idéologues, les fanatiques». Et il existe des spécialistes très bien formés, rompus aux techniques de manipulations,  pour pénétrer des « cellules », utiliser tous les «moyens humains disponibles»,  repérer les profils psychologiques de ceux qui  ont de failles, des fragilités,  qui peuvent être conditionnés pour aller  jusqu’au bout, jusqu’à se faire exploser  au milieu d’une foule…

    Alors  l’Etat islamique  est une organisation monstrueuse qu’il s’agit d’éradiquer, ce qui commande pour mieux la combattre de  percer de la nature même de cette entité, constate Bruno Gollnisch. Nous évoquions sur ce blogue les analyses du criminologue Xavier Raufer,  qui est tout sauf un obsédé paranoïaque du complot, invité de l’antenne de TV libertés samedi pour parler de tragiques attentats de la veille.

    Concernant Daech, M. Raufer a fait part de son trouble : «aucun groupe terroriste dans l’histoire de l’humanité a eu plus de chars d’assaut que l’armée française (…). L’Etat islamique n’est pas un groupe terroriste ce n’est pas à l’échelle (…). Est-ce une guérilla? Non plus une guérilla attaque l’ennemi et se replie, l’EI ne se replie pas, se crée un fief, occupe le terrain  et y reste. Alors Qu’est ce que c’est?  La seule explication c’est que l’EI est une armée mercenaire. Au service de qui? A l’heure actuelle,  c’est tout sauf clair Pour le compte de qui frappe-t-elle? Tout cela est très bizarre, rien ne colle dans les pièces du puzzle (…). »

    « Contrairement  au Hezbollah, à d’autres groupes, l’EI ne va pas de soi » affirme encore Xavier Raufer. « Cette entité a-t-elle son libre arbitre, décide-t-elle de frapper ici ou là ou il y a-t-il quelque chose de très trouble derrière? Les questions que posent Daech sont très lourdes et très inquiétantes (…) ». Bref on ne sait pas très bien ce qu’est l’EI : « une étude a été faite récemment par des officiels sur le sujet. Vous avez une organisation, l’EI, qui fait des signes dans toute sa propagande d’une absolue  dévotion à l’islam», «c’est pour sa pureté soi-disant qu’ils égorgent de individus et brûlent des enfants vivants».  Or, « une analyse biographique a été faite des cinquante personnes au sommet de l’EI» et elle révèle qu’ « il n’y a  pas un seul islamiste » en haut de la pyramide  comme en atteste l’étude de leur passé, « al Baghdadi est un leurre  (…)».

    Alors « qu’est-ce que c’est que ce machin ?  Personne n’a de réponse,  y compris la présidence des Etats-Unis.»  Interrogé en novembre 2014 (sous serment)  par le «congrès américain» relatait encore M. Raufer, «le général commandant toutes les troupes américaines du Moyen-Orient   a dit :nous ne comprenons même pas le concept. Cette nébuleuse bizarre qui a des gros moyens est-elle le faux nez ou le paravent à des Etats  X ou Y de la région ? Mais lesquels?»  Les saoudiens  jurent qu’ils ont  rompu depuis deux ans avec l’EI.  « Qui est derrière ?  c’est une  vraie question et moi je n’ai pas la réponse ».

    Ce qui est pour le coup certain c’est que l’EI frappe la France pour des raisons précises,  prioritairement en tant qu’adversaire militaire et politique qui contrarie ses plans, et non pas seulement  parce  qu’elle serait l’incarnation du vivre-ensemble, de l’hédonisme ou de l’existentialisme sartrien comme l’affirment  les  idéologues dépassés,  cramponnés à leurs certitudes,  les déboussolés, les naïfs qui luttent contre l’obscurantisme en envoyant  le symbole peace and lovesur les réseaux sociaux.  Si l’EI s’attaque à notre pays sur notre sol, c’est certes parce qu’elle sait aussi que la société française est fragile, traversée par des tensions, des violences, la montée des communautarismes. Toutes choses qui sont bien évidemment en rapport  avec l’immigration de peuplement, la  babélisation de beaucoup de nos quartiers…où le vivre-ensemblecher à Roland Barthes a disparu depuis longtemps.

    « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d’une société mourante » notait Aristote qui serait aussi effaré que nous le sommes d’apprendre que dans ce contexte, la Commission européenne a annoncé voici quinze jours la venue de trois millions de migrants d’ici 2017.  

    Lors d’une  conférence de presse à Berlin il y a deux jours, le ministre allemand de l’Intérieur,Thomas de Maizière, a juré qu’aucun élément formel ne permettait d’affirmer pour l’instant que des islamistes étaient arrivés en Europe parmi les réfugiés. Une certitude battue en brèche par les spécialistes du renseignement, d’autant que l’EI n’a pas fait mystère de l’aubaine que représentait  pour lui cette masse migratoire en mouvement vers les pays des croisés…

    Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban,  a  fait  part lundi de son pessimisme, en relevant  que  «de façon délibérée et organisée, les terroristes ont exploité les migrations de masse, en se mélangeant à la foule des gens quittant leurs foyers en quête d’une vie meilleure (…).»

    Dans un entretien accordé au Kronen Zeitung, l’Autrichien Gert-Rene Polli, ancien directeur duBureau fédéral de la préservation de la Constitution & de la lutte contre le terrorisme(Bundesamt für Verfassungsschutz & Terrorismusbekämpfung, BVT) a dit lui  aussi  exactement le contraire des assertions  de M. de Maizière et des tenants de la ligne bisounours.

    «La situation sécuritaire ne peut plus être maintenue sous contrôle», a-t-il estimé, pointant l’afflux d’immigrés (« migrants», «réfugiés») vers l’Europe. «Cette  migration absolument incontrôlée »  est un facteur de très grand risque, car il  est évident soulignait-il  que des terroristes  profitent de ce torrent migratoire pour s’infiltrer dans les pays de l’UE. Les  djihadistes «n’attendent pas que les autorités les arrêtent sans hâte, ils attaqueront avant. Nous verrons cela dans cinq mois au plus tard », mettait-il  en garde.  L’heure est au changement de cap, et vite.

    http://gollnisch.com/2015/11/19/changer-de-cap-en-finir-avec-la-ligne-bisounours/

  • Assaut à Saint-Denis : "Les suspects projetaient de nouveaux attentats à La Défense"

  • L’Union européenne, victime collatérale des attentats

    Le pseudo-État islamique a gagné. Il a réussi, par les attentats du vendredi noir à Paris, à détruire une institution.
    Ce n’est pas de la République française et encore moins de la France qu’il s’agit. Non. C’est l’Union européenne que les terroristes islamistes ont, sans le vouloir, dynamitée.
    Et c’est logique car c’est cette construction technocratique abominable qui était condamnée d’avance par un déficit démocratique structurel, sapant dès l’origine ses fondations.
    Le président de la République, en annonçant le retour des contrôles aux frontières nationales et, donc, en dénonçant de fait et sans date butoir les accords de Schengen, a pulvérisé une première pierre angulaire, angulaire et branlante, de l’apatride Union européenne.

    Lire la suite

  • France Inter tente d'intimider Le Salon Beige

    Hier, nous avons diffusé une vidéo produite par Boulevard Voltaire concernant la désinformation pratiquée par une journaliste de France Inter, Géraldine Hallot. Certainement honteuse de cet article du 14 septembre, France Inter a modifié le titre, suite aux attentats qui ont montré que au moins un terroriste a pénétré en Europe parmi les "migrants". Arrêt sur images a également relevé cette opération de propagande.

    6a00d83451619c69e201bb0890fa1c970d-320wi

    6a00d83451619c69e201b8d176a129970c-320wi

    Face au scandale, le directeur de la rédaction de France Inter se défausse en affirmant qu'ils n'ont fait que reprendre la position du ministre de l'intérieur. Elle s'est sans doute appuyée sur une information du ministère de l'Intérieur, pour accuser "l'extrême-droite". Par ce fait, elle a suivi un objectif idéologique, elle n'a pas fait de l'information.

    Toute honte bue, la direction de France Inter a demandé à ses avocats d'intimider Le Salon Beige. Voici un extrait du message que nous avons reçu :

    "Vous diffusez en ligne sur votre blog depuis le 17 novembre 2015 à 7h34   une vidéo intitulée «France Inter pris le nez dans la propagande »  d’une durée totale de 3’27 accessible au lien suivant : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html [sic]

    Dans le contexte actuel, la divulgation de l’identité de la journaliste et la réitération de la diffusion de son image dans le but de la désigner à la vindicte a été faite dans une intention de nuire et a de fait, suscité plusieurs menaces.

    Plusieurs passages mettent en cause nos clients dans des termes susceptibles de constituer le délit de diffamation publique envers particulier prévu et réprimé par les articles 29 alinéa 1 et 32 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881, et de constituer une atteinte à son droit à l’image

    -        Plan fixe  avec reproduction non autorisée l’image de Géraldine Hallot

    -        A 1’50 nom et prénom de Géraldine Hallot

    -        2’01 reproduction non autorisée de l’image de de Géraldine Hallot

    -        2’45 reproduction non autorisée de l’image de de Géraldine Hallot

    Nous  sommes contraints de vous mettre en demeure par la présente, en application des dispositions de l’article 6-I-5 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004, de procéder immédiatement à la suppression de la vidéo litigieuse

    accessible au lien suivant :            http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html [resic]"

    France Inter ferait mieux de s'excuser pour sa manoeuvre d'intoxication. Nous ne comptons pas obtempérer à cette demande : il s'agit d’un sujet majeur qui met en cause la vie et la sécurité des Français et c’est l’honneur d’un journaliste d’informer honnêtement, comme c’est le devoir d’un blog comme le nôtre de dénoncer une désinformation aussi spectaculaire et mue, non par un souci de réalité, même si elle est difficile à accepter, mais par une vision idéologique.

    Michel Janva