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insécurité - Page 817

  • L'armée syrienne avance, l'Otan s'inquiète des opérations russes

    L'armée syrienne a avancé jeudi dans son offensive majeure lancée avec le soutien du Hezbollah libanais et de l'aviation de la Russie, dont l'engagement dans le conflit inquiète de plus en plus l'Otan.

    Les soldats syriens se sont emparés de la majeure partie d'une colline stratégique, Jib Ahmar, dans l'ouest de la Syrie, "avec l'aide du Hezbollah", a annoncé à l'AFP une source militaire.

    L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé cette avancée réalisée par l'armée et par "des milliers de miliciens des Forces de défense nationale (FDN) entraînés par les Russes et le Hezbollah" sur la colline, située dans la province côtière de Lattaquié (ouest).

    Au neuvième jour de leurs frappes aériennes en Syrie, les Russes ont continué à intensifier leurs raids en bombardant 27 cibles dans les provinces de Raqa (nord), Homs et Hama (centre), selon l'armée.

    Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a déclaré s'attendre à ce que la Russie "commence à subir des pertes" humaines "dans les prochains jours".

    M. Carter était à Bruxelles pour une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l'Otan, dont le secrétaire général Jens Stoltenberg a qualifié d'"escalade inquiétante" l'engagement militaire russe.

    L'Alliance, qui n'est pas directement impliquée dans le conflit syrien, a de nouveau exhorté Moscou à cesser de soutenir le régime du président Bachar al-Assad, et s'est dite prête à défendre chacun de ses membres, "y compris la Turquie", voisine de la Syrie. Ankara a récemment accusé la Russie d'avoir violé son espace aérien.

    - 'Capacité de combat' diminuée -

    Moscou avait annoncé mercredi que ses raids étaient "synchronisés avec les opérations terrestres" de l'armée syrienne, qui tente de reconquérir les territoires conquis ces derniers mois par les groupes rebelles et l'organisation Etat islamique (EI).

    "L'armée a commencé une vaste offensive en vue d'écraser les groupes terroristes et libérer les régions et localités qui ont souffert du terrorisme", a annoncé jeudi le général syrien Ali Abdallah Ayoub.

    La colline de Jib Ahmar, située sur une chaîne montagneuse à l'intersection des provinces de Hama et de Lattaquié, est une position stratégique car elle domine la plaine de Sahl al-Ghab, dont une partie a été conquise récemment par une alliance de rebelles islamistes et du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.

    L'objectif de l'armée est de reprendre le terrain perdu dans cette plaine afin d'éviter que les insurgés ne coupent les liaisons entre les provinces de Hama et de Lattaquié.

    L'armée a diffusé une vidéo intitulée "Début de l'opération militaire à Idleb et Hama", dans laquelle on la voit utiliser différents types d'armements. Une partie de ces équipements ont été fournis par la Russie, dont les bombardements ont commencé à "diminuer la capacité de combat (...) des groupes terroristes", a souligné le général Ayoub.

    - Missiles de croisière -

    Depuis le début le 30 septembre de son intervention, la Russie a effectué des bombardements depuis des avions de combat et des croiseurs en mer Caspienne mais n'a pas engagé de troupes au sol.

    M. Carter a déploré le fait que les Russes aient "tiré des missiles de croisière d'un navire depuis la mer Caspienne sans avertissement" et que certains de ces missiles se soient "approchés de quelques kilomètres d'un de nos drones".

    La Russie a démenti jeudi que quatre des missiles de croisière qu'elle a tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne soient tombés en Iran, comme l'a affirmé un responsable américain, confirmant une information de CNN.

    "Quatre missiles russes sont tombés hier en Iran", a déclaré à l'AFP un responsable américain.

    "Nous pensons que quatre des 26 missiles tirés mercredi par la Russie vers la Syrie sont vraisemblablement tombés en Iran", a indiqué un autre responsable à l'AFP.

    "Tous les missiles tirés de nos croiseurs ont atteint leur cible", a répliqué dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.

    Les derniers raids de l'aviation russe ont notamment détruit des stocks d'armes et des caches souterraines, a indiqué le ministère russe de la Défense. Ils ont également bombardé "onze secteurs où se trouvaient des camps d'entraînement de combattants de l'EI dans les provinces de Hama et de Raqa".

    En outre, selon une source de sécurité sur le terrain, des combats ont opposé l'armée et les jihadistes de l'EI autour du champ gazier de Chaer, dans la province de Homs.

    Plus au nord, dans la province d'Alep, au moins 12 personnes ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée à Hreitan, une région contrôlée par des groupes rebelles dont le Front al-Nosra, a indiqué l'OSDH, qui précise que l'EI est accusé de cette attaque.

    source : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuuFZEkVlwUqTKIIA.shtml

  • Exclusif : La Jeanne d’Arc Kurde Reem Hassan est tombée en héros face à DAECH

    av kurd
    L’unité kurde du lieutenant Reem Hassan avant l’embuscade dans le Ghab, région de l’Ouest syrien.
     
    La résistance Kurde vient de le confirmer : le lieutenant Reem Hassan, chef d’une unité combattante chrétienne et kurde est  tombée au combat, voici 48 heures, dans un affrontement contre l’Etat Islamique dans le Ghab, région de l’Ouest syrien. Son unité serait tombée dans une embuscade tendue par des unités de DAECH, et le lieutenant Reem Hassan se serait sacrifiée, dans un combat à 1 contre 50, pour que les combattants Chrétiens et Kurdes puissent se replier…. Pendant ce temps là, à nos frontières, les migrants font preuve de courage, en se sauvant par dizaine de milliers et en tournant le dos à leurs « pays menacés » et à l’élite de leur jeunesse qui, elle, a choisi de combattre…
     

    Pour de nombreux officiers Français, tenus à un devoir de réserve, la Jeanne d’Arc Kurde Reem Hassan est devenue, en quelques heures, leur « petite soeur de combat ». Certes, le lieutenant Reem Hassan, chef d’une unité combattante chrétienne et kurde, n’avait pas le béret rouge des unités parachutistes Françaises, mais elle était devenue, ces derniers mois, le cauchemar des combattants de DAECH, son unité s’infiltrant dans les lignes ennemies, pour déstabiliser le front, dans le Ghab, région de l’Ouest syrien.

    Ces images et ces informations, tirées de la terrible réalité des combats, n’ont rien à voir avec les opérations de manipulation de l’image du cadavre du petit Aylan Kurdi, qui est arrivée « à point » nommé pour que les opinions des pays Européens acceptent, les yeux fermés, l’accueil de centaines de milliers de réfugiés. Lire aussi http://ripostelaique.com/il-prone-laccueil-de-100-millions-dafricains-bhl-un-charognard-de-lhumanitaire-au-service-des-migrants.html

    Il y a quelques jours, pour illustrer notre article http://ripostelaique.com/le-general-henri-poncet-accuse-la-classe-politique-francaise-dincurie.html , nous avions choisi l’unité kurde du lieutenant Reem Hassan pour illustrer les sacrifices des unités de combattantes kurdes qui tentent d’arrêter DAECH et manquent cruellement de matériel lourd, de canons, de mortiers… abandonnées dans les sables, comme les combattants de Bir Hakeim du Général Koenig et du capitaine Pierre Messmer, par une France, une Europe, des dirigeants politiques focalisés sur l’accueil des migrants et insensibles à la détresse des combattants anti DAECH !

    Lors de notre choix photographique, nous étions loin d’imaginer l’enfer qui attendait cette petite unité combattante et la fin tragique du lieutenant Reem Hassan, qui affrontait un ennemi 50 fois supérieur, sans arme lourde, et sans les appuis aériens des Rafales et des Tornado, dont « on rebat les oreilles » aux citoyens Français et Anglais.

    Francis GRUZELLE
    Carte de Presse 55411
  • Syrie : que va faire la France dans cette galère ?

    Que veut Washington en Syrie ? Le renversement d’Assad en vertu de la doctrine du regime change. La démocratie doit triompher, périssent les peuples ! Parmi les armes utiles à abattre le régime baasiste, la guerre médiatique à outrance. Ainsi, la totalité des 240.000 morts des quatre dernières années est mise au seul compte du pouvoir damascène ! Lequel se voit aussi attribuer la paternité de la prolifération des takfiristes wahhabites.

    Lecture des faits monumentale de stupidité mais qui marche ! Assad aurait-il aussi créé les mouvements terroristes irakiens, somaliens, sahéliens ? Autant d’affirmations débiles qui ne troublent pas le moins du monde les gens de presse malgré leur évidente absurdité. En réalité, ce sont les apprentis sorciers de la CIA qui, pour faire tomber Assad, ont lâché dans la nature un super Golem (Daech), lequel s’est empressé de grossir en force et en nuisance.

    Pourtant, les États-Unis ont monté une coalition baroque de vingt-deux pays disposant d’une soixantaine d’aéronefs de combat… lesquels ont obtenu en douze mois, soit à partir de septembre 2014, moins de résultats que six Soukhoï russes en six jours ! Car en dépit d’innombrables missions de frappe, l’expansion de l’État islamique s’est inexorablement poursuivie, couvrant aujourd’hui la moitié du territoire syrien. Excusez du peu !

    Et là-dedans, que cherche la France ? Qu’est-elle allée faire dans cette galère ? Paris fait, depuis peu, intervenir son aviation dans l’espace aérien syrien. Pourquoi ? Pour la défense et l’illustration de la démocratie ? Aimable bluette. M. Hollande nous parle, avec des trémolos dans la voix, de « légitime défense ». Depuis la pseudo-tentative d’attentat du Thalys, la France serait en effet sous la menace directe d’une campagne terroriste. Or, les cibles potentielles de ces actions se trouvent complaisamment exposées dans la presse. À croire que l’on s’est passé le mot d’ordre pour indiquer aux djihadistes infiltrés le mode d’emploi : où et comment frapper ! Toutefois, personne ne peut imaginer que certains, au sein d’une classe politique en perdition, pourraient espérer secrètement un nouveau 11 janvier qui les renverrait dans la stratosphère des sondages !

    Il n’en est pas moins indubitable que, sur la question syrienne, Paris est aux ordres. Car enfin, quel intérêt aurions-nous à nous mêler des turbulences que traverse la Syrie en proie aux suites mortelles des printemps arabes ? Et qui oserait dire que M. Fabius obéit strictement aux impératifs de l’intérêt national ?

    Bien sûr, il nous est répété à l’envi que la défense des « valeurs » doit l’emporter sur toute autre considération. Crèvent la France et les Français pourvu que triomphent les valeurs de la République et du Soviet de Bruxelles. Ce qui nous vaut une navrante immixtion dans un conflit qui n’est pas le nôtre avec, pour conséquences, de dangereuses vagues migratoires. Conséquence immédiate de notre politique de soutien polymorphe à des rébellions plus ou moins armées par nos soins pour abattre Damas.

    Car c’est par le truchement de l’Armée syrienne libre soutenue par les Occidentaux que sont alimentées les troupes d’Al-Nosra, faux nez d’Al-Qaïda, organisation réputée avoir perpétré les attentats du 11 septembre 2001. Un traumatisme planétaire qui servit de prétexte à tout un chapelet de guerres dont le conflit syrien, désormais global, n’est que le dernier avatar.

    Alors, à l’heure où l’économie hexagonale s’effondre à la vitesse de la chute libre, quel peut être notre intérêt à nous mêler d’une crise prête à nous exploser au visage ? À quelles injonctions occultes M. Fabius obéit-il – parce qu’en l’occurrence, c’est bien lui qui pilote le dossier et non le fantoche élyséen -, au risque de nous jeter dans un sinistre piège ? Situation pré-catastrophique en dépit des lignes directes établies ces jours-ci entre les états-majors américain, russe et bientôt, sans doute, chinois ?

    Jean-Michel Vernochet

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuuEyAkppLVQyiYAH.shtml

  • La délinquance continue d’augmenter selon l’INSEE

    Le nouvel outil statistique, présenté comme « plus fiable et impartial », montre que tous les indicateurs étudiés, hormis les homicides, sont à la hausse. Ce panorama, encore parcellaire, ne prend pas en compte les viols, les actes de vandalisme ou les délits économiques et financiers. Personne ne sera surpris de ces statistiques, tant la politique actuellement menée par Valls-Taubira est ahurissante, politique de permissivité qui vise à chercher systématiquement des excuses aux délinquants et surtout qui vise, sous le verbiage de réinsertion, à leur octroyer toutes les faveurs.

    C’est ainsi qu’un braqueur a ouvert le feu contre un policier de 36 ans, le blessant très grièvement (celui-ci est toujours entre la vie et la mort), avant de se faire abattre. Mais qui donc était ce braqueur ? Dans la presse, il est présenté comme un évadé « en cavale ». La réalité est quelque peu différente : Pour être « en cavale », ce braqueur n’a jamais dû escalader d’enceintes, n’a jamais dû fausser compagnie à ses geôliers. S’il était en cavale, c’est après être sorti par la porte de la prison qui lui avait été grande ouverte. En effet, dans le but de réinsérer les détenus (véritable obsession de Valls-Taubira), ceux-ci obtiennent des permissions (alors que déjà tout détenu n’effectue jamais la totalité de sa peine). Or, au terme de sa permission, le braqueur n’avait jamais regagné sa prison. Voilà comment notre braqueur s’était, paraît-il, évadé… Ainsi donc, si évasion il y a, elle a eu des complicités au plus haut sommet de l’Etat. Cela est d’autant plus ahurissant qu’il avait été fiché pour radicalisation islamique, puisqu’une fiche « S » avait été établie le concernant, exactement comme pour Mohamed Merah, les frères Kouachi, etc. Mais qu’est-ce que l’Etat ne ferait-il pas pour réinsérer ? Aujourd’hui, une famille française vit l’angoisse de l’annonce de la mort à cause de la politique criminelle de l’actuel gouvernement. Quand donc une véritable politique sécuritaire, qui passe par le rétablissement de la peine de mort, et qui permettra de combattre la délinquance et la criminalité, sera-t-elle mise en place ? Quand donc les gouvernements auront à coeur de défendre le bien commun plutôt que de vouloir systématiquement réinsérer des déviants, fussent-ils les plus abominables criminels ?

    PS : Hier, Imad Chafouk, caïd de Vitry-sur-Seine (94) et trafiquant de drogue s’est évadé lors d’un tournoi de boxe, organisé à Agen. Il était libérable en 2022 (et donc condamné à une peine allant bien au delà). Il s’était déjà évadé en 2009. Merci, peuvent dire tous ces gens, à Valls-Taubira pour cette politique de réinsertion. Les honnêtes citoyens, eux, comptent leurs victimes.

    http://www.contre-info.com/

  • Taubira démission !

    C’est une énorme bavure judiciaire qu’un policier paye aujourd’hui de sa vie et qui devrait valoir la démission du pire ministre de la Justice que la France ait jamais eu à subir. Taubira a trouvé comment lutter contre la contamination radicale en prison, elle met les islamistes les plus dangereux en permission…

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    Le policier grièvement blessé d’une balle dans la tête lundi lors d’un braquage à Saint-Ouen et qui se trouve dans un état désespéré, a été abattu par un dangereux délinquant islamiste qui avait bénéficié d’une permission. Les deux braqueurs ont été interpellés.
    L’un d’eux touché lors de la fusillade, est mort à l’hôpital. Il s’agirait de celui qui a tiré sur le policier. Agé de 24 ans, multirécidiviste, il était incarcéré depuis 2013 pour vols aggravés. Il faisait l’objet de deux fiches S (sûreté de l’Etat) de la part de la DGSI pour sa radicalisation fanatique en prison. Son complice âgé également de 24 ans, a été arrêté. Ultra-connu des services de police notamment pour des vols à main armée, il a été impliqué dans 24 affaires de droit commun.

    « Le garde des Sceaux Christiane Taubira a le devoir de s’expliquer au sujet de cette permission » ont déclaré plusieurs syndicats de police qui réclament des comptes. « L’angélisme pénal que nous dénonçons depuis des années n’est plus adapté face à l’islamo-délinquance », a condamné Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-officiers. « Ce qui est aberrant, c’est qu’un individu avec ce profil ait pu bénéficier d’un aménagement de peine et d’une permission sans garantie. »

    Rappelons qu’il n’est pas le seul. Il y a quelques jours nous vous parlions de l’islamiste de la prison de Meaux signalisé comme radicalisé qui lui aussi a profité de sa permission pour se faire la belle après avoir annoncé à ses co-détenus que l’on entendrait bientôt parler de lui. Ils sont combien dans ce cas ?
    Le ministère de la Justice, lui, se contente de répéter qu’aucun élément ne permet d’établir un lien entre le braquage tragique de Saint-Ouen et le prosélytisme dont le tueur avait fait preuve en détention… Ils en sont encore là.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/193287/taubira-demission/

  • Loi renseignement : Valls désignera le juge chargé de valider ses méthodes…

    Verrouillage total. Le président de la formation spécialisée du Conseil d’Etat en charge du contentieux sur les techniques de renseignement sera désigné par le Premier ministre lui-même, alors qu’il aura à trancher sur la légalité des méthodes autorisées par le Premier ministre.
    La possibilité pour les citoyens de faire valoir leur droit à la vie privée devant la Justice était déjà très limitée dans la loi Renseignement, mais elle pourrait l’être encore plus avec les modalités du contentieux de la mise en oeuvre de techniques de renseignement, décrites par le décret n° 2015-1211 du 1er octobre 2015 publié ce vendredi au Journal Officiel.

    Rappelons que la loi sur le Renseignement promulguée cet été a créé unarticle L841-1 du code de la sécurité intérieure qui prévoit la possibilité de saisir le Conseil d’Etat pour « toute personne souhaitant vérifier qu’aucune technique de renseignement n’est irrégulièrement mise en œuvre à son égard« . Cette personne devra d’abord s’adresser à la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) pourdemander qu’il soit procédé aux vérifications, sans en connaître le résultat, et par applications des principes généraux du droit, devra démontrer devant le Conseil d’Etat qu’elle a un « intérêt à agir ». C’est à dire qu’elle devra apporter des éléments concrets justifiant de ne pas croire que les vérifications ont été faites correctement, ou de prouver qu’il n’a pas été tenu compte des conclusions obtenues (dont elle n’aura par connaissance).

     

    C’est déjà un sacerdoce en théorie, ce pourrait être plus compliqué encore en pratique. Car le gouvernement a parfaitement verrouillé les choses. La loi a en effet prévu la création d’une formation spécialisée au sein du Conseil d’Etat, chargée de traiter (sauf question de droit appelant à se dessaisir) le contentieux de la mise en oeuvre des techniques de Renseignement. Or l’article R. 773-9 créé par le décret du 1er octobre 2015 dispose que « le président de la formation spécialisée (…) est désigné par arrêté du Premier ministre« , officiellement « sur proposition du garde des sceaux, ministre de la justice« .

    L’article R-773-18 du décret ajoute que concernant les pouvoirs du président de la formation spécialisée, « les dispositions de l’article R. 122-12 du code [de justice administrative] sont applicables« . Or cet articledonne la possibilité d’écarter des requêtes avant tout jugement, notamment si elles sont « manifestement irrecevables » ou manifestement infondées, et permet de statuer sur les requêtes si elles font partie d’une « série » de requêtes similaires en droit et en fait, déjà tranchées par la juridiction — ce qui serait le cas de toute tentative de « spammer » le Conseil d’Etat avec des milliers de demandes de vérification.

    On sera donc en présence d’un président de formation spécialisée désigné par le Premier ministre, qui sera capable de filtrer et de pré-juger des requêtes formées à l’encontre de mises en oeuvre de techniques de renseignement autorisées par le Premier ministre.

    Par ailleurs l’article L853-3 du code de la sécurité intérieure dit que lorsque le Premier ministre fait installer des micros ou des caméras dans un lieux d’habitation privé contre l’avis de la CNCTR (laquelle est déjà présidée par une personnalité désignée par le Président de la République), celle-ci doit obligatoirement saisir le Conseil d’Etat. Mais le même article de loi prévoit que « le président de la formation restreinte », désigné par le Premier ministre lui-même, peut alors statuer seul dans les 24 heures.

    Source : Numerama

    http://www.contre-info.com/loi-renseignement-valls-designera-le-juge-charge-de-valider-ses-methodes#more-39461

  • Société civile – Entre chaos, désobéissance et prise du pouvoir

    Les cinquante dernières années ont vu la victoire anti-culturelle, amorale et politicarde du courant initié dès le début des années 1960, puis, plus encore, par cette fumisterie que l’on nomme Mai 68. La civilisation française a progressivement perdu toute colonne vertébrale. A gauche comme à droite, la langue française est massacrée tous les jours par la caste politico-médiatique confortablement installée. L’individualisme prime sur les valeurs et sur le bon sens. Le concept de République est aujourd’hui vide et creux. La laïcité est devenue allahïcité. La culture classique -- à la fois judéo-chrétienne et gréco-latine -- est interdite de séjour sur son propre territoire.

    L’immigration-invasion est majoritairement musulmane, pour ne pas dire islamique. L’islamo-gauchisme, c’est très « tendance » ; et oser écrire, cela est très incorrect. Une personne ouvertement de droite est aussitôt qualifiée « d’extrémiste de droite », de « frontiste » ou de « lepéniste ». Le travail des idées a été remplacé par de pseudo-débats aussi médiocres que sectaires. Dans cette ambiance, la société civile aura bientôt le choix entre le chaos, la désobéissance ou la prise du pouvoir.

    Parler la langue de Mitterrand comme une lourde vache batave

    Le chroniqueur catholique de droite Bernard Antony a récemment écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je suis resté hier devant mon poste un peu plus longtemps que d’ordinaire, je me suis promené dans les chaînes : à deux ou trois reprises, çà et là, l’indigent spectacle de François Hollande proférant d’ineptes assertions sur le bombardement du camp d’entraînement à Deir ez-Zor pour les jihadistes qui, paraît-il, ont besoin d’aller là-bas, si loin, pour apprendre à tirer à la kalach, à dégoupiller une grenade ou à placer une charge. Toutes choses pourtant que n’importe quel caïd de Marseille se ferait une joie de leur enseigner juste pour le plaisir du service rendu.

    Bernard Antony : Mais le pire, ce n’est pas qu’il prend les Français pour des billes, c’est qu’il parle la langue de Mitterrand comme une lourde vache batave avec des mots impropres, des pronoms relatifs inappropriés, et des accords du participe massacrés. Cela ne manque pas de provoquer les quolibets des orateurs africains qui tous, je l’ai vérifié jadis dans les rencontres du Parlement Européen, se font un point d’honneur de s’exprimer parfaitement dans la langue de Bossuet, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

    Refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants

    Dans son dernier livre, Philippe de Villiers écrit (extraits ; voir lien vers source en bas de page) : Un jour, on retrouvera les étymologies : la patrie, la terre des pères, renvoie à la paternité. La nation – natio : naissance – renvoie à la maternité. On a voulu fabriquer une société de frères sans père ni mère. Il faudra bien reconnaître, face à la guerre contre la famille et contre la famille des familles – la communauté nationale –, l’objection de conscience, le refus de l’impôt quand on ne voudra plus payer de sa vie la mort des autres. Les premiers objecteurs iront en prison. Puis les murs de la prison tomberont, on ne peut pas emprisonner tout un peuple.

    Philippe de Villiers : Car ceux qui luttent contre la vie et brisent les attachements vitaux ont choisi de ne pas survivre. Ils feront place nette. Ils n’auront pas de successeurs. Les derniers survivants seront les enfants des cercles de survie, les évadés de l’ordre marchand. Heureusement, dans un vieux pays, rien n’est irréversible. Il y a comme une mémoire quasi minérale du sol natal : le déracinement déracine tout, sauf le besoin d’enracinement. Nos âmes expirantes retrouveront un jour les sagesses instinctives. Il faudra refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants, comme on replante des fleurs après l’hiver, conclut Philippe de Villiers (fin des extraits ; voir lien vers source en bas de page).

    Une succession de trahisons et de reniements

    De son côté, l’analyste Alexandre Latsa écrit (extraits ; voir lien vers source en bas de page) : Le 18 septembre dernier, un évènement assez inattendu s’est produit sur le plateau de l’émission "On n’est pas couché" (ndmg - il ne s’agit pas ici de la prestation récente de Nadine Morano). Pour la première fois sans doute depuis que le tandem de débat qui anime les discussions avec les invités existe, ces derniers ont été remis à leur place par un authentique intellectuel dont on ne peut que saluer l'honnêteté et la rigueur intellectuelle qui a été la sienne au cours de cet échange et qui, il faut bien le dire, aura laissé le binôme totalement KO, comme on peut le voir ici et là.

    Alexandre Latsa : Cet échange sur le plateau d'une émission du service public aura permis une nouvelle fois de constater le fossé qui existe au sein de tendances politiques pourtant plutôt similaires au sens large, entre les exécutants du système médiatique et le dernier noyau d'authentiques intellectuels français dont sans aucune hésitation, Michel Onfray fait partie tout comme par exemple Éric Zemmour. L'air totalement sonné, hagard même diront certains, de Léa Salamé ou Yann Moix sur le plateau le 18 septembre, ne peut pas ne pas nous rappeler la puissance lourde des démonstrations zemmouriennes qui mainte fois laissèrent les invités KO. Des états de fait traduisant l'écart cosmique de niveau entre Michel et Éric, et ceux qui sont censés analyser et évaluer leurs réflexions et leur production intellectuelle.

    Alexandre Latsa : De gauche et de droite, Michel et Éric sont pourtant équipés d'un logiciel de fonctionnement commun, logiciel les rapprochant sans doute en réalité beaucoup plus que ne les éloignent leurs pourtant réelles différences d'orientation politique.

    Alexandre Latsa : Parmi ces points communs de fond et de forme on peut citer :

    Une authentique maîtrise du verbe.

    Une rhétorique axée sur la stratégie de vérité et l'analyse des faits.

    Une pensée authentiquement cartésienne et donc française.

    Une conscience nationale et/ou populaire affirmée.

    La profonde remise en question des élites politiques ou médiatiques.

    Le refus de cette insupportable menace permanente d'assimilation au Front national.

    La tentative de compréhension des éléments visiblement sur une longue durée historique.

    Et enfin, la tentative de résister à cette nouvelle dictature qu'est devenue l'information de l'instantané, qui favorise l'émotion au détriment de la réflexion.

    Alexandre Latsa : A gauche, cette rupture est plus visible qu'à droite tant les 30 dernières années ont vu la totale victoire culturelle, morale et politique de la culture initiée par mai 68, une prise de pouvoir qui s'est affirmée au cours des années 1980. Une nouvelle gauche née sur les cendres du parti communiste et qui au cours des décennies suivantes s'est transformée en une nébuleuse sociale-démocrate sans idéologie et dont les principaux représentants n'ont plus que pour compétence leur aptitude à subsister au sein de la grande kermesse médiatique, cet espace oligarchique transnational au sein duquel, fondamentalement, le peuple n'existe pas, pas plus du reste que n'y existe la nation française.

    Alexandre Latsa : A ce titre et pour se convaincre de la dépendance des premiers envers les seconds, une lecture attentive des excellents dossiers de l'Observatoire des Journalistes et de l'information permet de mieux comprendre ces nouvelles interactions. Les dynamiques qui ont pris naissance en amont de mai 68 et ont abouti à ce Maïdan français avaient pour corolaire historique naturel d'entraîner la disparition totale de l'ancienne gauche, que l'on peut qualifier de plutôt nationale, populaire et cohérente. Une disparition rendue nécessaire pour permettre la prise de pouvoir de cette Nouvelle Gauche qui, sous couvert d'aspirations sociétales fort séduisantes et d'une soi-disant sacro-sainte liberté individuelle, avait surtout pour raison et finalité historique de s'accorder avec l'hyper économisme dominateur et transnational.

    Alexandre Latsa : L'histoire politique de notre pays de 1981 à 2015 n'aura finalement été qu'une succession de trahisons et de reniements opérés par les enfants de mai 68, ces libertaires capitalistes qui ont soutenu les processus économiques destructeurs (pour le petit peuple) et parfois antidémocratiques de la construction européenne, que l'on pense respectivement à l'instauration de l'espace Schengen en 1995 ou au référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Nul doute que pour cette caste, l'entrée en vigueur du traité transatlantique soutenu par tous les socialistes européens sera vraisemblablement un soulagement mais aussi et surtout, au fond, un aboutissement.

    Alexandre Latsa : De nombreux points communs avec notre classe politique, qui a au cours des quatre dernières décennies évolué de telle façon que notre président est devenu une sorte de VRP, et notre Assemblée nationale, chambre d'enregistrement des décisions américaines. Un comble alors que la France, en tant qu'Etat indépendant, devrait avoir à sa tête un président qui ne pense qu'aux intérêts supérieurs de la nation et une Assemblée qui valide les grandes directions insufflées par le chef de l'Etat.

    Alexandre Latsa : Pourtant, ici et là, de nouvelles dynamiques apparaissent. Les Français sont visiblement de plus en plus nombreux à mesurer l'incompétence de leur classe politique et à comprendre que la solution ne viendra pas d'en haut mais d'en bas, du peuple. Nombreux sont ceux qui envisagent désormais de nouvelles figures politiques issues pourquoi pas de la société civile. De tels scénarios ont du reste déjà été envisagés, que ce soit avec Michel Onfray et Éric Zemmour. L'avenir pourrait-il voir l'émergence d'un gouvernement d'union nationale issu de la société civile ?, conclut Alexandre Latsa (fin des extraits ; voir lien vers source en bas de page).

    Michel Garroté

    http://www.bernard-antony.com/2015/09/devant-mon-poste.html

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/09/de-la-d%C3%A9sob%C3%A9issance-civile-%C3%A0-lesp%C3%A9rance-selon-philippe-de-villiers.html

    http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150928/1018441210.html#ixzz3n8iJtIzf

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Priorité dans la persécution = priorité dans l’accueil

    Le député Gilbert Collard déclare à Christianophobie Hebdo :

    2248971-gilbert-collard-gard-la-declaration-d-interet-du-depute-fn"Souhaitez-vous donc mettre en place une sorte de «discrimination positive » à l’endroit des chrétiens d’Orient ?

    Je suis pour cette « discrimina­tion positive ». Aujourd’hui, dans les régions touchées par l’islamisme, être chrétien est un élément identifié de persécution, et même, être chrétien équivaut à être persécuté. Puisqu’ils ont la priorité dans la persécution, ils doivent avoir la priorité dans l’accueil. C’est une évidence."

    Michel Janva