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insécurité - Page 816

  • Comité Orwell : ne pas refaire les mêmes erreurs qu’après Charlie

    Après l’émotion légitime suscitée par l’attentat du vendredi 13 novembre, le Comité Orwell appelle à ne pas retomber dans les polémiques stériles qui ont suivi le 11 janvier et à poser toutes les questions qui fâchent. 

    Le drapeau tricolore comme linceul et hommage, partout, sur la toile comme dans nos rues. Des mots de tristesse, de colère, de vie aussi et de fierté partagés sur les réseaux sociaux. L’unité de la patrie, meurtrie par les attentats. Nous sommes encore dans le moment, ô combien légitime, de la stupeur, du deuil et de l’émotion. Une séquence indispensable, vitale même qui doit être respectée. Notre pays est touché au cœur, et doit se recueillir pour se rassembler.

    Mais ce temps de l’émotion ne doit pas durer. La France doit se reprendre. Il y a urgence à assurer la sécurité de nos concitoyens et à cet égard, nous pouvons faire confiance aux autorités professionnelles de l’État. Il y a aussi la nécessité, désormais impérieuse, de dénouer le faisceau de causes et d’effets qui nous ont conduits à voir le sang des innocents couler sur les trottoirs de Paris. Et là, sans vouloir remettre en cause l’unité nationale à laquelle nous appelons depuis tant d’années, nous ne pouvons accorder qu’une confiance très limitée aux autorités politiques et au microcosme encore pétris des préjugés qui nous ont conduit à « ça » .

    Est-il si étonnant de constater que certains de nos enfants finissent par haïr un pays, qui est le leur, mais dont on leur a expliqué au cours des dernières décennies, à eux comme à tous leurs concitoyens, que son visage authentique était celui des corbeaux sous Vichy ou des tortionnaires de la guerre d’Algérie ?

    Est-il si étrange qu’une fraction de notre jeunesse ne souhaite plus partager le destin d’une France que nos dirigeants croient nanifiée par la mondialisation ? [....]

    La suite sur Le figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Comite-Orwell-ne-pas-refaire-les

  • Vendredi 13 novembre: des points de vue militaires sur les événements

    Le GIGN est la force d'action spéciale de la gendarmerie française, une des meilleures forces militarisée, comme le SAS britannique, le Delta Force des Etats-Unis, les groupes Yana huma au Pérou. Ils sont formés au plus haut niveau, psychologiquement, militairement et  sont en particulier spécialistes des prises d'otage, de sauvetage de civils à partir de positions terroristes, de chasses à l'homme, d'assauts contrôlés, et n'excluent jamais l'usage de la haute technologie. In fine, ce sont des as, des pros de l'assaut. Et pourtant ? Avons-nous encore desforces spéciales dignes de ce nom ou sont-elles aussi instrumentalisées par le management de la terreur ? Selon les informations officielles et les prises de parole du procureur de Paris, l'attaque d'un groupe de terroristes retranché dans un appartement de Saint-Denis a fait 2 ou 3 morts et a permis l'arrestation de 8 personnes, mais il aura fallu prés de 7 heures d'assaut pour en venir à bout. Pourquoi d'ailleurs, l'ex-directeur du GIGN a-t-il besoin d'en raconter autant ?  S'adresse-t-il surtout à ses collègues étrangers qui auront du mal à croire à la véracité d'une telle attaque ?
    François Hollande a donc décidé d’envoyer notre groupe aéronaval en Syrie pour officiellement lutter contre l'ISIS mais ce qui est assez curieux et nous nous en faisions l'écho déjà dans une brève cette semaine, c'est la composition du groupe aéronaval qui accompagne le porte-avions Charles De Gaulle. Alors qu’il était prévu que la Task Force 473 (nom du groupe aéronaval français) rejoigne le golfe arabo-persique pour y assurer la permanence aéronavale de la coalition avant l’arrivée, sur zone, du porte-avions américain USS Truman, le programme de la dite Task Force 473 a été subitement modifié suite aux attentats du 13 novembre. Le groupe aéronaval français prendra donc position en Méditerranée orientale, au large de la Syrie. 
    On peut comprendre ce changement, puisque le porte-avions permettra l’utilisation de nombreux appareils de bombardement des positions de l’Etat Islamique sauf que ce bombardement a déjà été effectué et avec quel brio par la Russie cette semaine et on ne voit pas  ce que la France y rajouter. Par contre, la composition du groupe aéronaval pose plusieurs questions. En effet, il est composé, outre du Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne  « Chevalier Paul », de la frégate anti-sous-marine « La Motte-Picquet », du bâtiment de commandement et de ravitaillement « Marne » et d’un sous-marin nucléaire d’attaque. La question est simple et professionnelle : que vient faire ici une frégate anti-sous-marine? Daesh n’a, que l'on sache, pas de forces navales, et encore moins de sous-marins. Même question pour le sous-marin nucléaire d’attaque. Un tel sous-marin sert en principe à la lutte anti-sous-marine et à la lutte anti-navires dans le cas de blocus ou de protection d’une flotte. Daesh a t-il donc des navires et/ou des sous-marins que l'on nous aurait cachés ?
    Il y a deux hypothèses de réponse :  soit le matériel sort « pour sortir », faire tourner les machines en situation de guerre, cela peut se justifier, soit François Hollande a en tête autre chose qu’une « simple » campagne aérienne de bombardements contre Daesh, c'est-à-dire qu'il envisage une confrontation avec la flotte syrienne et donc avec la flotte russe, la Russie étant alliée à la Syrie à la demande du Président Assad. On notera d'ailleurs en passant que Vladimir Poutine a ordonné à l’Etat Major russe de contacter le groupe aéronaval quand il sera sur zone, pour coordonner leurs actions. Vu qu’il était prévu que le groupe se mette sous commandement américain, cela paraît assez surréaliste à gérer pour les Français, pour qui, obéir à Washington ne pose aucun problème de conscience surtout pour le capitaine de frégate, commandant le sous-marin nucléaire d'attaque Améthiste, Philippe Naudet
    Hollande, Fabius, Le Drian ont-ils l’intention d’attaquer les forces syriennes parallèlement à Daesh ? Il va sans dire que dans ce cas de figure, on sortirait complètement du cadre de la large coalition proposée par la Russie depuis plusieurs semaines et on serait finalement en plein casus belli par rapport à Moscou et à la parole donnée en apparence, par les Français. 
    La loi sur le renseignement pour éviter les attentats, vraiment ?
    Jusqu'à présent, des sources non officielles ont indiqué que la France a été avertie quelques jours avant par les États-Unis, la Tunisie, l'Algérie et l'Irak d'une menace imminente pour sa sécurité nationale. Certains des assaillants des attentats de Paris avaient même été signalés et repérés et étaient sous le contrôle tant de la DGSI que de la DGSE, les services de renseignements internes et externes français. Pourtant, la France aurait été prise par surprise. 
    Il y a donc eu forcément des failles dans le système français de sécurité et ce, malgré toutes les réformes mises en œuvre par les gouvernements successifs en vertu notamment de la «loi du renseignement militaire» votée en juin et décrétée en octobre à la suite des fusillades de Charlie Hebdo. Nous pourrions nous demander aussi où se situent ces failles? Trois niveaux existent. 
    La première faille serait politique: le gouvernement n'a pas su attribuer des ressources suffisantes et des mandats clairs à nos services de renseignement dans la lutte externe et interne contre le terrorisme ? Il aurait par idéologie anti-raciste, pro-immigrée et pro-réfugiée délibérément écarté certaines listes (la déclaration de Squarcini à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles le confirme, même si ces déclarations semblent être une manoeuvre politique car pourquoi ne pas avoir adressé cette liste à un magistrat et non à un ami d'un ami)). 
    Le deuxième est au niveau logistique et tactique : elle renvoie aux interactions entre les services qui n'ont pas pu ou pas su coopérer ensemble. 
    La dernière faille serait enfin opérationnelle: les agents du renseignement français travaillant sur de multiples cas particuliers ne parviendraient plus à évaluer correctement la menace du point de vue de sa sécurité intérieure, dans un mélange explosif de délinquance de droit commun et de fondamentalisme sur fond de quartiers de non-droit où la police ne rentre même plus ? 
    Depuis les tueries de  "Charlie Hebdo", le nombre officiel de menaces et de personnes à surveiller a en effet fortement augmenté. Plus de 11 000 noms seraient ainsi présents sur les fichiers des personnes possédant des caractéristiques de radicalisation terroriste. C'est beaucoup trop pour pouvoir tout suivre. La DGSI ne dispose absolument plus du personnel suffisant ou des fonds nécessaires pour faire un tel travail de taupe régulière et de maillage intelligent du territoire. Pourquoi le service des renseignements généraux a-t-il été noyé dans la DGSI ? Les ressources et le personnel allouées aux services de renseignement ont été considérablement diminué depuis Nicolas Sarkozy. Il n'y a plus de policiers dans les commissariats à la pause déjeuner. Souvenons-nous de l'esclandre de Madame Morano gare du Nord.
    Enfin terminons sur la COP21 
    Un régiment complet  de sa Majesté serait en France, pourquoi ? Il est là mais son cantonnement est tenu secret. Est-il là pour le G20 mais alors qui est-il censé protéger ? L'armée française est-elle vraiment en sous-effectif pour défendre la France au point d'en appeler à la perfide Albion ? Qui donnera les ordres ? C'est en tout cas une de ses petites révélations métamag que nous aimons souvent, comme cela mine de rien, distiller à nos lecteurs avertis. Vive les Anglais : n'oublions pas qu'ils nous ont donné aussi Charles Morgan à l'Institut avec son Ode à la France qu'un éditeur courageux pourrait rééditer actuellement avec un succès garanti à la clef.  
    Michel Lhomme

  • Renaissance du débat sur le service militaire

    Depuis les attaques terroristes du 13 novembre plusieurs voix se sont élevées dans la sphère politique demandant le retour du service militaire obligatoire
    Des demandes qui avaient déjà été formulées après les attentats de janvier par Nicolas Dupont-Aignan ou Xavier Bertrand semblent effectivement refaire surface. Le club République moderne a d’ailleurs mis en ligne une pétition qui appelle au « rétablissement ou la recréation d’un service national, obligatoire pour tous ». Mais loin des discours politiciens c’est aussi une demande éminemment populaire ; un sondage IFOP datant de janvier indiquait que 80 % des personnes interrogées étaient favorables à la création d’un nouveau service national. On peut difficilement supposer que ce chiffre a diminué compte tenu de la conjoncture.

    Malgré tout, certaines voix dissonantes se font entendre
    Absolument, et les arguments utilisés sont souvent redondants. C’est principalement l’importance du coût qui est scandé ; selon le député UDI Philippe Folliot : « Le rétablissement du service militaire coûterait plusieurs milliards d’euros ». On entend par ailleurs des arguments visant l’aspect contraignant du service national ; par exemple, un jeune interrogé par Le Figaro déclarant « ce service obligatoire serait une monstrueuse perte de temps », ou une autre déplorant la coupure que représenterait cet engagement dans son parcours étudiant.

    Une réticence assez individualiste donc… Pourtant, plusieurs éléments vont à l’encontre de tous ces arguments
    On ne peut s’étonner de cette vision de l’armée tant le dernier slogan de recrutement de l’armée de terre était : « Pour moi, pour les autres », mais malgré tout affirmer que le service national serait une perte de temps revient à nier certaines réalités. Bien mené, il participe à l’inculcation de certaines valeurs de vivre ensemble ainsi qu’à l’apprentissage de certaines compétences. Par ailleurs, certains jeunes profitaient hautement de leur service pour reprendre un peu de souffle : à la fin, 92 000 permis de conduire étaient encore validés, 6 000 illettrés identifiés et 10 000 conscrits bénéficiaient d’une aide scolaire.

    Tout cela représente tout de même un coût considérable
    En effet, mais en la matière même Jacques Attali a concédé sur LCI : « Tout coûte de l’argent, mais nous avons abaissé notre budget militaire de presque de moitié en 20 ans ».

    http://fr.novopress.info/

  • Attentats : le temps des choix déchirants est venu !

    Ce qui vient de se passer à Paris est totalement inconcevable et bien sûr tout un chacun est sous le choc. Réfléchir quand on est dans cet état est extrêmement difficile, mais à tout prendre cela vaut mieux que de se laisser aller à des excès d’émotion, rarement incitatifs à des déploiements d’intelligence. Car en fait, tout cela était non seulement prévisible, mais totalement prévu, et il monte en moi une immense détresse quand je pense à toutes ces malheureuses victimes et à leurs proches.

    Ce qui m’amène à quelques réflexions.

    Sur le plan formel. Le ministre de l’Intérieur devrait présenter sa démission et celle-ci devrait être acceptée. Il n’est peut être pas directement responsable de ce fiasco monstrueux, mais c’est sous son commandement qu’il a eu lieu. Il serait indigne qu’il ne démissionne pas. Nous avons déjà eu suffisamment de ministres responsables mais non coupables dans l’histoire de cette République, et il serait bon que la tradition revienne de ministres simplement responsables, comme autrefois.

    Sur le plan opérationnel. Depuis des années, les partis au pouvoir coupent les crédits de la police et de l’armée, officiellement en raison de contraintes budgétaires très fortes mais surtout parce que la police et l’armée ont mauvaise réputation dans les milieux de gauche et qu’il est plus facile de couper les budgets de ces deux défenseurs de l’ordre que de s’opposer aux syndicats de la fonction publique et de réformer l’Etat. Or l’une des missions essentielles d’un Etat est la protection des biens et des personnes contre ceux qui les menacent, soit à l’intérieur soit à l’extérieur. Aujourd’hui, la totalité des forces combattantes dans l’armée ne remplirait pas le Stade de France, et la situation est pire encore dans la police. Ceux qui sont à la tête de l’Etat ont donc failli à leur mission essentielle et il reviendra au peuple lors des élections prochaines de prendre en compte ce fait incontestable.

    Sur le plan intellectuel, le parti socialiste, sous l’influence de son think tank (Terra Nova), a décidé il y a déjà longtemps que le futur du PS appartenait à une alliance entre les « bobos » et les banlieues, et a donc favorisé sciemment l’émergence du communautarisme dans notre pays, au rebours de toute la tradition historique française. Ce faisant, la gauche française a trahi le peuple et l’a abandonné au FN, tout en diabolisant ce parti pour l’empêcher de conclure des alliances avec la droite classique. Cette stratégie, initiée par M. Mitterrand, a certes permis à la gauche d’arriver au pouvoir et d’y rester, mais quelque part c’est cette stratégie même qui porte une lourde responsabilité dans les événements qui viennent de se produire. Une fois pour toutes donc, la seule solution est de refuser tout communautarisme, et cela vaut à gauche comme à droite. Il ne peut y avoir qu’une loi et une seule et qui s’applique à tout un chacun également. Et laisser la partie la plus défavorisée du peuple sans représentation légitime est pire qu’un crime, une faute.

    Sur le plan du personnel politique. Chateaubriand a un jour prononcé l’un de ces mots terribles dont il avait le secret : « Il n’y a pas de pire crime pour un homme politique que de prétendre à une position dont il n’a pas les capacités ». Cette phrase s’applique merveilleusement à M. Hollande, qui a dépassé son seuil d’incompétence au point qu’il ne s’en rend même pas compte lui-même, mais aussi à la majorité de nos hommes ou femmes politiques de gauche ou de droite. A l’évidence, le système de sélection des élites qui nous gouvernent ne fonctionne plus. Le résultat est que nous sommes gouvernés par des incompétents vaniteux, qui surestiment leurs maigres talents et sont tous issus de la fonction publique. Ces soi-disant « élites» ont de plus évidemment perdu la notion de « service public » (voir le dernier livre de Philippe de Villiers à ce sujet), ce qui est impardonnable. Certes, un fonctionnaire peut se présenter aux élections chez nos voisins. Mais dès l’acte de candidature posé, il doit donner sa démission de la fonction publique pour toujours. Il est donc grand temps de rendre le fonctionnaire inéligible comme en Grande Bretagne pour libérer la France des esprits étroits et jaloux qui la gouvernent. Il faut de toute urgence couper le lien incestueux entre le monde politique et le monde de l’administration pour que chacune des deux fonctions retrouvent sa noblesse et son indépendance.

    Sur le plan du débat d’idées. Il va bien falloir un jour poser la question essentielle que tout le monde cherche à éviter : l’islam est il compatible avec la démocratie ? Et ce n’est pas à moi d’y répondre, j’en serais bien incapable, mais aux musulmans eux-mêmes. La responsabilité de l’Etat français devrait être donc d’organiser une espèce de concile, comme le monde chrétien en a tant connus, pour que les théologiens musulmans nous donnent leur opinion sur ce sujet. A ce concile, on ferait venir les plus grands d’entre eux, et un corps de juristes non musulmans leur poserait des questions par exemple sur l’égalité de l’homme et de la femme, sur la polygamie, sur l’esclavage, sur l’égalité de chaque citoyen devant la loi, sur le respect de la laïcité et que sais je encore. S’il s’avérait que la religion musulmane soit compatible avec nos institutions mais que certaines sectes ne le soient pas, alors il faudrait interdire ces sectes de tout prosélytisme dans notre pays, expulser le clergé afférent et rompre les relations diplomatiques avec les Etats qui les soutiendraient. Et s’il s’avérait que la religion musulmane soit incompatible avec nos valeurs démocratiques, alors il faudrait que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités, peut être après un referendum.

    Sur le plan de la réalité politique. Il faut bien se rendre compte que nous sommes en face de deux obligations morales qui peuvent se retrouver en opposition l’une avec l’autre. D’un côté certes, nous devons recevoir et aider les immigrants, mais de l’autre nous devons protéger nos systèmes démocratiques et sociaux. Et si donc l’accueil de ces immigrés mettait en danger nos systèmes de civilisation, nous aurions à faire un choix. Le temps de l’angélisme serait fini.

    Il me semble donc tout à fait évident que le temps des choix déchirants est en train d’arriver, en particulier pour la gauche française. Il va falloir choisir entre la nation et les beaux sentiments qui n’engagent que ceux qui croient à la sincérité de ceux qui les profèrent à haute voix.

    Se moquer du beauf pour se faire bien voir du beur va devenir beaucoup moins populaire. En fait, les distinguer c’est déjà faire preuve de racisme, ce que la gauche fait depuis longtemps, mais d’un racisme autorisé car anti-français. Tout cela doit s’arrêter. Les deux sont français à condition qu’ils le veuillent, et les deux doivent respecter la même loi.

    Enfin, sur le plan de la réalité diplomatique. La diplomatie française a toujours choisi les sunnites contre les chiites (voir mes articles précédents sur le sujet). Le calcul était simple. Les terroristes internationaux sont tous sunnites, supportés de fait par les monarchies du Golfe. S’allier avec eux, pensaient nos diplomates, c’était prendre une assurance contre le terrorisme. Faux calcul s’il en fut. « Pour déjeuner avec le diable, il faut une très longue cuillère », dit le proverbe. Le cœur financier du terrorisme se trouve en Arabie Saoudite et au Qatar. Il est urgent de rompre toute relation diplomatique avec ces Etats criminels qui ont corrompu financièrement de nombreux centres de pouvoir en France, dont une grande partie des médias. Prétendre lutter contre le terrorisme et vendre des armes aux assassins est une imbécillité logique.

    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/

  • La soeur d'une victime du Bataclan lance un boycott de l’hommage national

    La soeur de François-Xavier Prévost, tué au Bataclan, appelle au boycott de l’hommage national aux victimes des attentats prévu le 27 novembre, sur sa page Facebook. Elle donne les raisons de son refus :

    "Vendredi 27 novembre, un hommage national sera rendu aux victimes des attentats terroristes du 13 novembre dernier.

    En tant que famille de François-Xavier Prévost, victime de cette tuerie, nous n’y participerons pas.

    Nous refusons cette main tendue par les représentants politiques de la France pour plusieurs raisons :

    - Parce qu’en France, les attentats perpétrés du 7 au 9 janvier de cette année ont fait 17 victimes,
    Que depuis, rien n’a été fait. Si des textes ont été votés, aucun décret d'application n'a encore été publié. Que 10 mois plus tard, les mêmes hommes, sont en mesure de recommencer et faire cette fois-ci, 10 fois plus de morts,

    - Parce qu’en France, il est possible d’être en lien avec un réseau terroriste, de voyager en Syrie, et de revenir, librement,

    - Parce qu’en France, des personnes fichées S (pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » ou visées terroristes) circulent librement, empruntent n’importe quel moyen de locomotion (je pense notamment à l’attentat déjoué du TGV Thalys le 21 août dernier), louent des voitures (les voitures utilisées le 13 novembre pour perpétrer les fusillades dans les rues du 10e arrondissement de Paris avaient été simplement louées), travaillent à nos côtés (je fais ici allusion à l’un des employés de la RATP)…

    Il faut rappeler que le recensement de certaines personnes en catégorie S n’entraîne aucune action automatique de coercition, ni même aucune obligation de suivi ou de surveillance par les autorités. Par ailleurs, les fiches S sont temporaires. Si une personne fichée ne commet aucune infraction et se fait oublier, sa fiche est effacée au bout d’un an.

    - Parce qu’en France, 89 mosquées sont recensées comme étant radicales, c’est à dire qu’elles appellent ou profèrent la haine. Qu’il a fallu attendre les événements tragiques du 13 novembre pour que se pose enfin la question de leur dissolution.

    - Parce qu’en France, un homme ayant perpétré un homicide en 2006, condamné en 2008, est libre en 2013. Parce que ce même homme n’a pas peur de dire à la France entière après avoir hébergé plusieurs jours des terroristes « On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service ». Ben oui…

    - Parce que les représentants de l’Etat français ont décidé de mener des raids aériens contre l’Etat Islamiste en Irak puis en Syrie sans se soucier de préserver, avant d’agir, la sécurité de leurs concitoyens.

    Alors NON, merci Monsieur le Président, Messieurs les politiciens, mais votre main tendue, votre hommage, nous n’en voulons pas et vous portons comme partie responsable de ce qui nous arrive ! C’est plus tôt qu’il fallait agir. Les attentats du mois de janvier auraient dû suffire !

    J’APPELLE AU BOYCOTT DE L'HOMMAGE NATIONAL RENDU AUX VICTIMES ET VOUS INVITE A PARTAGER MON STATUT."

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Terrorisme et banditisme : Marion Maréchal Le Pen interpelle Christiane Taubira

    Michel Janva

  • Les anonymous démasquent un compte youtube islamiste qui explique comment réaliser toutes sortes de détonateurs via un telephone…

    MPI relaye ce mail reçu des Anonymous :

    Bonsoir,

    Nous avons suite aux événements de vendredi 13 novembre à Paris, lancé une cyber-resistance contre l’État islamique.
    Nous avons donc chercher, fouiner absolument tous le net à la recherche d’informations, de comptes, de liens en rapport avec Daesh. Afin d’envisager une cyber-attaque comme certains médias et réseaux sociaux l’ont révélés il y a quelques jours.

    Un de nos membres est tombé sur la chaîne YouTube d’un groupe islamique « BRIGAD MUSLIM CYBER » présentant des vidéos dont certaines vu 100 000 fois. Ces vidéos montrent comment réaliser tous sortes de détonateurs via un telephone, une sonnette….
    Mais que font les autorités ? Que font les personnes censées sécuriser ces grands sites ?

    Nous sommes Anonymous,
    Nous sommes legions,
    Nous n’oublions pas,
    Nous ne pardonnons pas,
    Redoutez-nous.

    chaine_youtube_terroriste

    Que fait le gouvernement français ? Les cyber policiers sont-ils trop occupés à traquer les messages « racistes » et « antisémites » sur facebook pour oublier malencontreusement ce type de comptes et de vidéos ?

    http://www.medias-presse.info/les-anonymous-demasquent-un-compte-youtube-islamiste-qui-explique-comment-realiser-toutes-sortes-des-detonateurs-via-un-telephone/44238

  • Jawad Bendaoud, le « naïf » logeur des terroristes : un caïd qui avait tué à coups de hachoir un adolescent de 16 ans en 2008

    Le jour de l’assaut donné par la police à Saint Denis, BFM TV interrogeait la personne chez qui étaient logés des terroristes ayant participé aux attentats du 13 novembre.

    Avec un aplomb coutumier chez ce type d’individu, l’homme joue les naïfs comme on peut le voir dans cette video :

    On apprend par la suite dans le Figaro que ce Jawad Bendaoud est décrit «dans son quartier, surtout comme «un chef de rue»  » et surtout qu’il a été « condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué à coups de hachoir un adolescent de 16 ans pour une obscure histoire de portable, déjà dans la rue du Corbillon, décidément mal famée ». Et que « à part ses années de prison pour coups mortels entre 2008 et 2013, il cumule 13 condamnations depuis 2010: stupéfiants, détention d’armes aggravée en réunion, faux et usage de faux, conduite en état d’ivresse et sous l’emprise de stupéfiants, violences conjugales, violences aggravées en réunion. »

    Vous ne rêvez pas : il tue un adolescent de 16 ans à coups de hachoir, et il ne prend que 8 ans sans bien sûr être expulsé (avec déchéance de la nationalité le cas échéant), et il n’en fait que 5…

    http://www.contre-info.com/jawad-bendaoud-le-naif-logeur-des-terroristes-un-caid-qui-avait-tue-a-coups-de-hachoir-un-adolescent-de-16-ans

  • L'état d'urgence, cette "divine surprise" de la République...

    Notre société de communication a tendance à ne pas toujours savoir hiérarchiser les informations, au risque de « distraire » des véritables sujets et débats importants : ainsi, la vague récente d’attentats, désormais bien instrumentalisée par le gouvernement et par le président lui-même à leur profit politique et électoral, a failli nous faire oublier que, durant l’état d’urgence, les problèmes persistent et, même, peuvent trouver dans l’actualité des raisons de prospérer, tandis que les grands dossiers, eux, subsistent malgré l’indifférence à leur égard en ces heures particulières…

    Ainsi, du chômage : même s’il reste, a priori, le premier souci de nos concitoyens, il semble désormais passer au second plan des préoccupations de nos gouvernants et des partis, comme s’il s’inscrivait un peu plus dans une « normalité » qui rassurerait presque en ces heures agitées. Vous croyez que j’exagère ? Alors, lisez la presse écrite, réécoutez les bulletins d’informations de ces dernières semaines, et vous pourrez aisément constater par vous-mêmes cette étrangeté ! Pourtant, la lutte contre le chômage est sans doute un des moyens de donner une moindre prise aux discours des islamistes qui se nourrissent aussi, mais pas seulement, du ressentiment social des déclassés et des populations délaissées. Un emploi ne préserve pas de la tentation totalitaire, mais il peut l’éloigner, par la simple satisfaction de l’utilité sociale personnelle.

    Autre victime collatérale des attentats et de l’état d’urgence, la question régionale qui, pourtant, aurait dû être au centre des débats électoraux de l’automne, autour des élections qui se dérouleront dans quelques semaines en France. La réforme bâclée de la carte des régions et de leurs attributions, ces dernières années, aurait mérité une vaste contestation et l’ouverture d’un « front » des régionalistes (au sens large du terme, et non seulement des partisans du régionalisme) sur les questions linguistiques, celles des pouvoirs régionaux et de leurs compétences, celles aussi des responsabilités de l’Etat et de son idéologie dominante dans la mauvaise gestion de l’aménagement du territoire et des terroirs. Mais rien de tout cela ne sera évoqué et seul le score du Front National semble intéresser et « inquiéter » avec gourmandise les médias, quand la revendication du rattachement de Nantes à la Bretagne, par exemple, n’arrive plus à traverser le rideau de brouillard des journaux locaux et nationaux…

    Est-il nécessaire d’ajouter à cette liste la question environnementale et climatique qui, en prévision de la COP 21, devait être l’occasion de forums, de marches et de manifestations, parfois contestataires, et dont les nombreux débats se résument aujourd’hui à l’évocation de grands principes sans beaucoup de risques d’application concrète ? L’interdiction de toute activité de rue et, donc, de toute manifestation sur la voie publique jusqu’au 30 novembre (avant une nouvelle prolongation ?), évite au gouvernement de la République la crainte d’une remise en cause de son hypocrisie sur ce sujet pourtant majeur pour les décennies et les générations qui viennent.

    Je ne dirai pas que les attentats ont servi la République dans ses organes institutionnels et je ne méconnais pas la réelle émotion du Chef de l’Etat devant la tragédie du vendredi noir, ni ne la remets en cause. Néanmoins, je ne suis pas loin de penser que l’état d’urgence proclamé au soir du drame est désormais vu par certains, y compris au gouvernement, comme « une divine surprise » qui permet de limiter, sinon l’esprit critique, du moins l’affirmation trop visible ou bruyante de celui-ci…

    Que l’on ne se méprenne pas : je suis partisan de ne rien céder au terrorisme du moment, et je comprends bien la prudence nécessaire de l’Etat et, au-delà, de la nation toute entière face aux risques de nouvelles poussées de violence djihadiste. Mais je ne pense pas que l’état d’urgence soit la seule réponse et la mieux adaptée à la situation actuelle : c’est chaque jour que notre société doit répondre aux défis lancés par la terreur totalitaire, non par le coup de menton, mais par la valorisation de ce qu’est, historiquement et sentimentalement, la France et de ce qui fait son unité profonde, à travers ses racines diverses et ses fleurs originales. Au-delà, il faudra bien, aussi, poser la question de la meilleure réponse institutionnelle politique à cette diplomatie de la terreur de l’Etat Islamique et de ses épigones, et mesurer combien un Etat digne de ce nom, symbole de l’âme de la France et de l’unité de ses communautés comme de ses citoyens, pourrait être le meilleur moyen d’affronter les tempêtes, contemporaines comme futures, qui s’abattent ou qui s’annoncent sur notre terre, sur ce « royaume de France » qu’évoquait Charles Péguy à la veille de 1914, et qui attend, encore et toujours, son Prince français…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • État d’urgence : le gouvernement pourra fermer des sites internet

    Source : OJIM

    Avec la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois, le gouvernement va être en mesure de bloquer les sites internet faisant l’apologie du terrorisme.

    Votée à l’Assemblée nationale, la prolongation de l’état d’urgence a été amendée, sur l’impulsion des députés centristes et radicaux, afin de permettre le blocage des sites djihadistes. « Le ministre de l’Intérieur peut prendre toute mesure pour assurer l’interruption de tout service de communication au public en ligne provoquant à la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie », est-il ainsi inscrit dans le texte. Quand on pense qu’il n’y a pas si longtemps, le même ministre estimait que ce n’était pas un délit d’appeler au djihad…

    Cet amendement vient ainsi compléter le projet de loi visant à supprimer les mesures de contrôle de la presse lors de ces trois mois. Depuis février 2015, 87 sites ont déjà été fermés en vertu de la loi anti-terroriste de 2014. Désormais, les procédés seront plus efficaces et il ne sera pas nécessaire de contacter, au préalable, le l’hébergeur du site visé.

    Comme toujours, certains craignent des dérives sécuritaires qui conduiraient le ministère à agir selon des méthodes tout à fait subjectives et arbitraires à l’égard de certains sites. L’avenir nous dira si cette disposition a été utilisée à bon escient.

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