En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Son sacrifice a permis, grâce aux blessures infligées à son agresseur, de sauver des dizaines de catholiques assistant quelques heures plus tard à la messe dominicale dans une, voire deux églises de Villejuif !
Les obsèques d’une Française moyenne ayant empêché une tuerie de dizaines de personnes sont moins cotées que celles de journalistes ayant péché leurs infos (voire pêché pour des infos) des dizaines d’années pour un hebdo ou sur le petit écran…
Le 29 avril, La Voix du Nord titrait : « Obsèques d’Aurélie Châtelain : Caudry sera de nouveau unie ce mercredi. » Oui : Caudry, pas la France ! Même si ce n’est qu’une hypothèse que rien (aucune caméra de surveillance sur les lieux du drame), ni personne (et surtout pas son – présumé ! – meurtrier, l’Algérien Sid Ahmed Ghlam, certainement honteux qu’une jeune femme l’ait empêché de mener à bien sa « mission » !) ne pourra confirmer : la malheureuse Aurélie Châtelain s’est vraisemblablement défendue face à son agresseur qui lui a peut-être même crié « Allahou akbar » ? Sinon, comment admettre sérieusement que celui-ci se soit « accidentellement » blessé grièvement lui-même de deux balles ?
Aurélie ne s’est donc pas laissée faire ? C’est notre conviction. Malheureusement, elle en est morte. Mais son sacrifice a permis, grâce aux blessures infligées à son agresseur, de sauver des dizaines de catholiques assistant quelques heures plus tard à la messe dominicale dans une, voire deux églises de Villejuif !
Après la tribune humaniste et pleine de bon sens de Philippe Bilger à propos de la condamnation à mort de Serge Atlaoui, voici celle de Yann Vallerie plus tranchée, à mettre en parallèle avec la proposition du premier ministre hongrois de rétablir la peine capitale :
"Depuis des semaines, les médias occidentaux, main dans la main avec nos responsables politiques, se répandent en hurlements et en pleurs par rapport à l’exécution à venir de Serge Atlaoui, ce Français embastillé et condamné à mort en Indonésie en tant qu’associé à un trafic de drogue.Oui, la justice indonésienne a condamné à mort ce ressortissant français pour son implication dans un trafic de drogue à grande échelle, aux côtés de Nigérians, Australiens et d’un Indonésien (déjà exécutés).
La justice indonésienne, représentante d’un peuple souverain, a tranché :« Je voudrais dire qu’une exécution n’est pas une tâche plaisante, mais nous devons l’accomplir pour sauver la nation du danger des drogues », déclarait M. Prasetyo, procureur général d’Indonésie.
Si, en Occident, la consommation de drogue tend à se banaliser (on parle même d’ouvrir des salles de shoot dans les grandes villes françaises, Paris en tête), il ne faut pas oublier que c’est dans ces pays, d’Asie ou d’Amérique du Sud, que sont produites la majorité des drogues dures qui déferlent ensuite partout dans le monde, semant la mort sur leur passage.On peut, dès lors, comprendre que les trafiquants de drogue et leurs complices soient considérés comme des tueurs en série ; car c’est ce qu’ils sont, lorsqu’ils provoquent overdose, dépendance, déchéance humaine, mort sociale et physique.
L’Indonésie leur applique donc une peine exemplaire ; une peine qui fait hurler les bonnes consciences ici, chez nous, dans un concert de protestations teinté de résidu de colonialisme : la France tente de faire la morale à l’Indonésie. Sur les réseaux sociaux, des millions d’Occidentaux éduqués aux droits de l’homme, à l’antiracisme, à la démocratie occidentale et aux Bisounours protestent, croyant sans doute qu’ils ont raison face à un des pays les plus peuplés du monde, ou qu’ils possèdent des droits et des devoirs sur des nations pourtant souveraines, pourtant plus importantes démographiquement que nos petits États d’Europe.
Si Serge Atlaoui n’est pas exécuté désormais, et cela malgré la décision de la justice indonésienne, c’est probablement que la France, notamment, aura usé de subterfuges financiers pour arriver à ses fins. C’est que François Hollande, comme lorsqu’un chef d’État parvient à libérer des otages prisonniers dans le monde, aura pensé avant tout à sa cote de popularité qui pourrait grimper. Nos sociétés occidentales ont le don de transformer de petites frappes en héros, de gros délinquants en modèles à sauver. Serge Atlaoui est, aux yeux de la justice indonésienne, ce genre de grand délinquant. Et à ses yeux, il doit être exécuté. Quoi qu’en pensent nos belles consciences politiques, ces colons qui, ici en France, protestent contre la peine de mort en Indonésie, tout en armant ceux qui massacrent aujourd’hui les chrétiens d’Orient."
Me Trémolet de Villers déclare dans un entretien au quotidien Présent :
"Les chrétiens d’Occident commencent à se mobiliser très sérieusement. Avec des prières sur le plan spirituel. Et dans le domaine caritatif, en multipliant les aides financières et sanitaires. Toutefois, comme le rappelait l’un des patriarches avec lequel j’ai eu récemment l’occasion de m’entretenir : « Tout cela est bien, mais maintenant il nous faut une protection miliaire. » Je ne parle pas de reconquête. Mais simplement si, aujourd’hui, nous voulons protéger ces populations et faire en sorte que leurs filles ne finissent pas esclaves sexuelles des terroristes islamistes, après que leurs pères, leurs mères et leurs frères se sont fait égorger ou crucifier, eh bien il faut absolument une protection militaire. Nous en revenons à une nouvelle forme de chevalerie. De chevalerie moderne. Ce devrait être le souci principal des gouvernements occidentaux.Après le spirituel, il nous faut maintenant entrer dans le domaine temporel : politique et militaire. Je sens un frémissement d’indignation et d’impatience chez beaucoup de jeunes gens que je rencontre et qui me disent : « Ce n’est plus possible, on va s’engager. » Mais s’engager où ? Dans quelle armée ? Il faut qu’il y ait une réflexion et des décisions prises dans ce sens.
Il faut que les chrétiens d’Orient en train d’être massacrés obtiennent l’appui militaire qu’ils attendent de nous. On ne peut plus se contenter de leur dire : « On prie pour vous et on vous envoie de l’argent. »
Pour les frontistes, les «communications» du gouvernement tentent de dissimuler un «manque de volonté politique réelle».
Un cautère sur une jambe de bois. C'est la conclusion cinglante tirée par les frontistes face aux annonces du gouvernement concernant les menaces terroristes pesant sur la France. Lorsque Manuel Valls affirme, jeudi sur France Inter, que «cinq attentats» ont été déjoués sur le territoire depuis janvier, le FN considère qu'il cherche simplement les moyens de répondre à l'inquiétude des Français sans apporter réellement de solutions concrètes. Le projet de loi sur le renseignement prévoyant des mesures de surveillance accrues en serait une parfaite illustration, selon le Front national. «C'est un prétexte pour réduire les libertés fondamentales mais sans prendre aucune mesure significative pour améliorer la sécurité», dénonce Nicolas Bay, le secrétaire général du FN. Il ne voit aucune décision, par exemple, en faveur d'une «maîtrise des frontières» ou de «l'expulsion des délinquants étrangers.»
Qu'il s'agisse de Sid Ahmed Ghlam, l'Algérien de 24 ans soupçonné de préparer des attentats et arrêté dimanche, ou des frères Kouachi, auteurs des attentats de janvier contre Charlie Hebdo, Nicolas Bay considère qu'il n'y a aucun problème de «renseignements». «Ils étaient parfaitement identifiés comme étant liés à des filières djihadistes, insiste-t-il, et cela révèle, une fois encore, qu'aucune mesure n'a pu être prise en amont pour empêcher ces risques.»
«Donner le sentiment d'agir»
Si le premier ministre admet la réalité d'une menace n'ayant «jamais été aussi importante», les frontistes eux, ne sont «pas étonnés». Ils pensent que les avertissements de l'Etat islamique se confirment. «C'est une véritable stratégie s'appuyant sur des connexions prêtes à agir mais le plus incroyable est que celles-ci, parfaitement connues et parfois même déjà condamnées par la justice française, ne suscitent aucun acte concret» ajoute Nicolas Bay, pour qui la «volonté politique» est plus en défaut que les outils du renseignement.
Au FN, on croit enfin que le pouvoir mutiplie les déclarations sur le sujet pour «donner le sentiment d'agir» mais sans être capable de dissimuler une «réelle faiblesse» face aux enjeux. «Il n'est pas à la hauteur de la menace», accuse-t-on en rappelant, au passage, un courrier de Jack Lang, directeur de l'Institut du Monde arabe, adressé à Manuel Valls en novembre, dans lequel il estimait le nombre de détenus de culture musulmane dans les établissements pénitentiaires à «près des deux tiers de la population carcérale». Selon les frontistes, il semble «évident» qu'une partie de cette population est aujourd'hui prise en mains par des éléments radicaux au cœur des prisons françaises. «On lance des opérations de désensibilisation, on crée des numéros verts, etc. mais face à nous, s'inquiète enfin Nicolas Bay, il existe des combattants extrêmement déterminés, financés et armés. Et il est complètement illusoire de croire que des mesurettes pourraient avoir le moindre impact.»
Source:
Via
Alors que des éléments de plus en plus évidents montrent que le terroriste islamique, Sid Ahmed Gham, assassin d’Aurélie Châtelain, était loin d’être un loup solitaire, la BAC de Marseille semble avoir mis la main sur un autre terroriste islamique à Marseille.
Selon La Provence qui révèle l’affaire,
« Samy A., 30 ans, a été interpellé ce mardi vers 4 heures du matin sur l’avenue Mendès-France dans le 8e arrondissement de Marseille. Les fonctionnaires de la Bac ont procédé à son contrôle alors qu’il retirait de l’argent, une capuche sur la tête et des lunettes de soleil sur le nez. Rapidement, les policiers ont constaté que cet homme était recherché dans le cadre d’une enquête pour vols et usages de cartes bleues. En perquisition, l’affaire a pris une tout autre tournure quand les enquêteurs ont découvert une trentaine de cartes bleues, une vingtaine de téléphones portables mais aussi et surtout des ordinateurs ainsi que des ouvrages et documents relatifs au djihad et même au financement de potentiels départs en Syrie. » (Source)
L'Abbé Pierre-Hervé Grosjean est interrogé par Valeurs Actuelles :
"Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont récemment évoqué pour la première fois les menaces qui pèsent sur les chrétiens en France, est-ce une bonne chose d’en parler ?
C'est la même haine qui massacre nos frères chrétiens en Irak, en Égypte, au Kenya ou en Libye et qui veut aujourd'hui nous viser en France. Pourquoi faudrait-il le taire ? Il faut au contraire prendre conscience qu'à travers les chrétiens, c'est une certaine "vision de l'homme, une vision de la vie collective" qui est visée, comme le disait le Cardinal Vingt-Trois. Cette vision, les terroristes veulent la nier, répandant ici et ailleurs la violence, la division, la mort. Le message de Paix que porte l'Evangile leur est insupportable. Raison de plus pour le proclamer et continuer à le transmettre ! [...]
Les chrétiens doivent-ils faire plus attention ?
Ces barbares terroristes veulent nous faire vivre dans la peur... Ne leur donnons pas ce plaisir. La meilleure réponse à leur haine est d'être encore plus nombreux à prier dans nos églises ! S'ils provoquent malgré eux notre réveil, un regain de ferveur chez les chrétiens, et l'unité de tous les français dans ce combat contre leur haine et pour la paix, ils auront tout perdu, quels que soient les coups qu'ils pourraient nous porter. Vigilance, oui. Peur, non. Le courage de nos frères chrétiens d'Orient, bien plus touchés pour l'instant, nous engage !"
Et si une fois de plus, on ne prenait les Français que pour des imbéciles en leur jouant la comédie de la liberté pour les empêcher de rompre leurs chaînes ? Submerger l’Opinion par l’émotion pour faire taire toute raison, toute intelligence, toute liberté d’expression publique, est le b,a, ba de la manipulation psychologique. Dès l’annonce du massacre de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, c’est bien à un lavage de cerveau médiatique en règle que les Français ont été soumis pour leur imposer la mystification d’un prétendu « 11septembre français 2 » et leur cacher la véritable grille de lecture stratégique globale qui leur permettrait de comprendre l’incroyable mise en scène planétaire accordée à deux criminels démesurément glorifiés par F. Hollande et mis au rang de surhommes méritant l’emphase ridicule de l’ancien président Sarkozy : « La guerre a été déclarée à la France, à ses institutions, à la république (…) par des barbares. » Rien que ça…
MENSONGE D'ETAT
Qui croirait sérieusement que c'est « la guerre » que ces deux exécutants ont déclarée à la France ? Et c'est une autre mystification de prétendre que leur cible était la « liberté d'expression » alors que c'était la vengeance de l'outrage au Prophète, acte symbolique s'inscrivant dans la ligne des combats visant à imposer les symboles islamiques et la visibilité de l'Islam dans le paysage (le voile, l'alimentation Halal, la multiplication des mosquées, etc.), en l'espèce, la Charia par son application spectaculaire à Charlie Hebdo. En prétendant que Charlie Hebdo était le symbole de la liberté d'expression, de la France et de ses valeurs, le Gouvernement a donc commis un mensonge d'Etat de plus. Il a outragé la France et l'idéal de l'écrivain, car Charlie Hebdo n'a jamais représenté la liberté d'expression de la France mais bien au contraire la destruction de ses valeurs d'excellence comme l'ont amplement montré l'obscénité, la bêtise et la lâcheté des "caricatures" diffusées en boucle par les média le 8 janvier 2015, à la gloire de l'infamie.
Non, les Français ne sauraient être Charlie ! Bien au contraire ils respectent ce qui est respectable ! Fort du dogme sectaire de Georges Wolinski — « Un humoriste qui croit en Dieu n'est pas un humoriste ! » —, pour Noël, Charlie Hebdo avait fait un dessin tellement obscène de la Nativité que des kiosques à journaux, dégoûtés, avaient même dû renvoyer le numéro sans l'exposer !
Et, confondant « liberté d'expression » et « liberté d'excrétion », c'est ce genre de représentations dégradantes que le Gouvernement prétend être l'Idéal des Valeurs de la République, dans la droite ligne du Plug anal de la Place Vendôme et des sex toys de Jeff Koons à Versailles ! Charlie Hebdo est donc bien le symbole de la censure, de la destruction des valeurs de la France et de la Civilisation et F. Hollande outrage la France et se disqualifie moralement en prétendant l'identifier à "Charlie" aux yeux du monde entier !
LE BUT DE LA MYSTIFICATION
Alors quel est le but d'une telle mystification ? C'est la vieille ficelle des Régimes en faillite d'avoir besoin d'une « bonne guerre » pour en appeler à « l'Union sacrée » ! Aussi, dans le grand rassemblement du 11 janvier auquel Hollande invite les Français, en gonflant ses muscles pour jouer au chef de guerre, François Bayrou a aussitôt dénoncé « les partis qui voudraient se refaire une virginité », avec au premier rang le Parti socialiste réduit à néant Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a même avoué y voir le moyen de « rétablir les valeurs de la République bien abaissées »... Mais, en s'étant coupée des forces vives chrétiennes,en 2013, par son « mariage »Taubira, en montrant sa froide indifférence au massacre des chrétiens d'Orient, aux viols des chrétiennes et à leur mise en esclavage, en cage à Mossoul, en refusant l’invitation du Front National (25 % des voix), en révélant ainsi sa mystification politicienne, le Gouvernement n'a-t-il pas déjà introduit la division conduisant son « Union sacrée » à l'échec ?
Plus grave pour l'avenir des Français est la menace codée évoquée par F. Hollande — « La France n'en a pas terminé avec les menaces dont elle est la cible » — et par son ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, disant que « face à des risques inédits », de « nouvelles dispositions législatives » s'imposent qui impliqueront des « intrusions et des atteintes à la liberté » et un « degré d'acceptation » (sic) des Français. Il va falloir réfléchir... et pour ce faire, dit-il, « j'ai pris l'initiative de réunir les partenaires de l'Union et les Américains dimanche » (avec le secrétaire général de l'Otan !). Nous y voilà, c'est la perspective du massacre des libertés — au nom de la menace sur la liberté d'expression et la sécurité inhérent à l'attentat du « 11 septembre » ayant conduit au « Patriot Act » liberticide comme en témoignent d'une manière emblématique les détentions arbitraires et les tortures de Guantanamo !
D'avance, en créant la DGSI sur le modèle du FBI, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, n'a-t-il pas déjà projeté de faire une « loi cadre » sur le "Renseignement", notamment pour contrôler l'information d'Internet ? En voulant imposer le modèle d'un « 11 septembre français », n'est-ce pas la perspective de ce cauchemar d'asservissement et d'inféodation accrue aux Etats-Unis que F. Hollande souhaite voir appliquer pour tenter de sauver son Régime honni des Français et en cours de naufrage ? Sous couvert de la guerre déclarée à la France par les deux frères Kouachi, du devoir de "Vigilance", n'est-ce pas par la « force injuste de la Loi » qu'il souhaite maintenir les Français sous le coup de la censure glacée qui paralyse la France et la maintenir dans les fers ?
LE RÉGIME CONDUIT ; LA FRANCE À SA PERTE
Au moins, le Gouvernement peut-il réussir dans sa lutte contre le "terrorisme" intérieur ? Certainement pas, si l'on en croit le texte prophétique qu'André Malraux a écrit il y a soixante ans, en 1956, sous le titre « La nature d'une civilisation » et qui montre à quel point le Régime, volontairement sourd et aveugle aux avertissements (car trahissant aux ordres des Etats-Unis), conduit la France à sa perte : « La nature d'une civilisation, c'est ce qui s'agrège autour d'une religion. Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera. C'est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l'islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l'origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n'ont trouvé la réponse. De même aujourd'hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l'islam.
En théorie, la solution paraît d'ailleurs extrêmement difficile... Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l'aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d'Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s'établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis "musulmane", je pense moins aux structures religieuses qu'aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l'islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Nous avons d'eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préférerons l'avenir de leur race. L'Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. »
Pourquoi nul gouvernement n'a-t-il tenu compte de la prophétie d'André Malraux ? Chacun, au contraire, encourageant l'avortement et l'immigration de masse. C'est ici, pour répondre, qu'il faut invoquer le rôle des Etats-Unis, la guerre qu'ils font à la France, comme l'ont révélé deux présidents de la V République, De Gaulle et Mitterrand déclarant : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts. Apparemment [...] Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant, une guerre à mort...».
LE RÔLE DÉTESTABLE DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE
Et pour boucler la boucle expliquant le véritable piège dans lequel la France est prise à des années-lumière de la guerre imaginaire des deux frères Kouachi, il faut introduire la grille de lecture du livre d'Alexandre del Valle — Islamisme et Etats-Unis, une alliance contre l'Europe (Ed. L'Age d'Homme, 2000) — dans lequel l'auteur monte comment « les Etats-Unis soutiennent les Etats islamistes qui dessinent un vaste croissant à la périphérie sud-est du Vieux-Monde ». Depuis Laurence d'Arabie les services britanniques ne se sont-ils pas faits une spécialité de la manipulation des Sunnites ? Et les suites données au « 11 septembre 2001 » n'ont fait que multiplier les foyers de "terrorismes" en remplaçant les régimes laïques (Irak, Egypte, Libye, essai en Syrie, etc.) par des régimes sunnites puis islamistes créés ou soutenus notamment par l'armement occidental (Arabie Saoudite, Hamas, Frères musulmans, Qatar, Libye, Turquie sunnite, etc.). Que dire du rôle de la France en Libye faisant flamber le terrorisme ? Autrement dit la France est aujourd'hui prise en tenaille entre l'Islamisme à sa périphérie sud-est, les Etats-Unis, l'asphyxie économique, financière et politique, de l'Union Européenne, et le fossé fabriqué avec la Russie.
Alors comment sortir du piège du « 11-Septembre français » ? Par sa mystification sut la prétendue « déclaration de guerre à la France » (par les deux frères Kouachi !) et sui leur objectif (venger l'outrage au Prophète au nom de la Charia et non l'atteinte à la Liberté d'expression), par son inféodation aux Etats-Unis qui nous font la guerre et nous prennent en tenaille par la multiplication des régimes islamistes, par son ignorance volontaire de la « poussée islamique » pourtant prophétisée par André Malraux il y a 50 ans ; par sa persistance à stigmatiser les forces vives de la France, à trahir ses intérêts vitaux et à censurer outrageusement sa liberté d'expression ; par son choix suicidaire du « II-Septembre français », par son instrumentalisation déshonorante d'un massacre de 17 personnes à des fins politiciennes et en vue de profiter de l'émotion pour imposer aux Français des mesures d'asservissement qu'ils n'auraient pas acceptés sans cette mise scène indigne, par toutes ces manœuvres, le Gouvernement a apporté la preuve de son déni de démocratie, de la haute trahison des Valeurs fondatrices de la France et de sa Civilisation.
Il apparaît donc aujourd'hui en France plus que jamais que, selon la célèbre formule de Saint Just, « le peuple n'a qu'un véritable ennemi c'est son gouvernement ! », qu'il doit tout faire pour s'opposer au Terrorisme et à la Barbarie de ce « Patriot Act » français à la botte des Etats-Unis, dont rêve le gouvernement pour museler la liberté d'expression résiduelle des Français, notamment sur Internet, pour maintenir les Français dans l'aveuglement, dans les fers, et empêcher ainsi le puissant mouvement de délivrance engagé depuis 2013 afin de libérer enfin la France d'un Régime tyrannique et destructeur, totalement déconsidéré et à bout de souffle.
ASSASSINER LA LIBERTÉ AU NOM DE LA LIBERTÉ
Assassiner la Liberté au nom de la Liberté ! Telle est la vision d'horreur qui s'est imposée à la vue de toute la France mise au garde-à -vous, au nom de « Je suis Charlie ! » et au son des cloches de Notre-Dame réquisitionnées pour sonner le glas de cette imposture. Le combat de demain est celui de la Liberté de l'homme intérieur et de la Vérité publique à préserver pour écarter l'image insupportable de cette aliénation terrifiante, de cette guerre faite à la dignité humaine et à la Civilisation européenne dont la France est le modèle. Image d'horreur évoquant irrésistiblement cette douloureuse mise en garde de George Orwell : <c Si vous voulez une image de l'avenir, imaginez une botte écrasant le visage humain éternellement » !
La France, en guerre contre un Gouvernement ennemi de ses Valeurs patrimoniales, est aujourd'hui contrainte de retrouver sa valeur fondamentale de Civilisation, (et vite !) ou de se décomposer et de disparaître ! Nous appelons les Français à refuser de tomber dans le piège du Grand rassemblement qui leur est tendu et à se lever contre le terrorisme d'Etat qui s'oppose au Salut public, à la Liberté d'expression de la Vérité et à la Renaissance de la France qui en dépend. « N'écoutez-pas ce qu'ils disent, regardez ce qu’ils font ! »
Arnaud-Aaron UPINSKY, Président de l'Union Nationale des Ecrivains de France.
Rivarol du 15 janvier 2015
Comme les Kouachi, Coulibaly et autres Merah, Sid Ahmed Ghlam, interpellé dimanche alors qu’il préparait un attentat contre des églises de Villejuif, a bénéficié du laxisme français en matière d’immigration. Comme eux, il a un passé de petit délinquant ayant basculé dans le djihadisme. Comme eux encore, il était bien connu de la DGSI. Mais comme eux, hélas, il aura fallu attendre qu’il passe à l’acte pour que la police l’interpelle. Bref, loin de démontrer l’efficacité du dispositif antiterroriste français, cette nouvelle affaire nous prouve que les leçons des attentats de janvier n’ont pas été tirées et qu’il faut craindre le pire pour l’avenir.
Interpellé fortuitement après avoir appelé le SAMU pour une blessure à la jambe, Ghlam, étudiant algérien arrivé en France en 2001 par le biais du regroupement familial, pourrait bien voir sa garde à vue prolongée jusqu’à six jours. C’est que, indiquait une source judiciaire, « le dossier serait très lourd » et l’« on relève d’inquiétantes similitudes avec le dossier Kouachi-Coulibaly ». Un « dossier très lourd » qui ne l’a pas empêché de préparer ses attentats, d’assassiner Aurélie Châtelain et, s’il n’avait pas lui-même alerté les secours, ne l’aurait pas empêché de fusiller les fidèles de deux églises.
Pourtant bien connu du renseignement, Ghlam faisait l’objet d’une fiche de sûreté, impliquant normalement une « surveillance discrète ». Par deux fois, il avait été entendu par la DGSI. Et par deux fois, il avait été relâché dans la nature. Au printemps 2014, après avoir exprimé sur Facebook sa volonté de partir en Syrie. Puis au début de 2015, après un séjour en Turquie. Et depuis ? Il poursuivait peinard ses activités criminelles, recevant même directement ses ordres de Syrie.
Tous les ingrédients du carnage
Aussi n’est-on pas surpris d’apprendre que les policiers ont découvert chez lui un véritable arsenal d’armes de guerre, des documents à la gloire de l’EI et des plans « établissant sans ambiguïté » qu’il projetait un attentat « imminent » contre des églises de Villejuif. Comme l’on n’est pas surpris non plus de voir aujourd’hui l’enquête s’orienter vers de probables complicités.
Chez Ghlam en effet, on retrouve tous les ingrédients qui ont conduit aux carnages des Merah, Kouachi et Coulibaly. Une immigration incontrôlée, qui a offert à ces gens la possibilité d’agir sur notre sol. Un laxisme judiciaire, qui leur a permis de le faire sans être inquiétés. Et une politique communautariste, qui les y a presque encouragés.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le FN avait donc raison d’indiquer mercredi qu’« il est (…) grand temps de mettre en œuvre un plan global de lutte contre le terrorisme islamiste, qui passe notamment par l’arrêt de l’immigration (…), le rétablissement immédiat de nos frontières nationales, le renvoi systématique des étrangers liés à la mouvance islamiste et par la déchéance de nationalité des binationaux impliqués dans le djihadisme ».
Franck Delétraz
http://fr.novopress.info/186296/sid-ahmed-ghlam-menace-se-precise/#more-186296