Suite aux affrontements en Macédoine entre forces de l’ordre et musulmans albanais (22 morts), Euronews s’est rendu sur place.
insécurité - Page 844
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Vers une nouvelle guerre dans les Balkans ?
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La peine de mort, Taubira et la justice française
Les promoteurs du vivre-ensemble, les défenseurs d’un monde bisounours aseptisé et les disciples d’une société festive vont pouvoir, une fois de plus, constater avec effroi et réprobation que la France apaisée n’est plus de mise.
Les promoteurs du vivre ensemble, les défenseurs d’un monde Bisounours aseptisé et les disciples d’une société festive vont pouvoir, une fois de plus, constater avec effroi et réprobation que la France apaisée n’est plus de mise.
La troisième édition de l’étude annuelle sur les fractures françaises produite par Ipsos/Sopra Steria indique que 52 % des Français se déclarent favorables à la peine de mort, soit 7 % de plus par rapport à l’an dernier. 34 ans après son abolition, cette sentence suscite toujours débats et prises de position enflammées.
La hausse que révèle ce sondage n’est pas conjoncturelle : le nombre des partisans de la peine capitale n’aurait cessé de croître depuis 2012 – et même quelques années auparavant selon les différentes études. Sa nouveauté réside, en revanche, dans la progression observée au sein des sympathisants socialistes : 36 % d’entre eux y seraient favorables soit 15 % de plus que l’année dernière. Cette importante augmentation concerne également cadres et retraités (10 et 8 % de hausse par rapport à 2014).
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(Esclavage aujourd’hui) Grande-Bretagne : 1 400 mineures blanches violées par des criminels pakistanais protégés par les autorités
« Personne ne connaît l’ampleur de l’exploitation sexuelle qu’ont subi des enfants à Rothertham à travers les années » a précisé Alexis Jay, auteur d’un rapport sur la mise en esclavage de plusieurs centaines d’enfants blancs par des gangs criminels pakistanais durant plus de quinze ans à Rotherham. Les menaces des familles des criminels, comme la peur et la honte des Blancs agressés et les mensonges des autorités ont empêché de dresser un bilan exhaustif des crimes racistes commis contre les Blancs par les occupants de la Grande-Bretagne. L’enquêtrice a reconnu que, les plaintes de nombreuses victimes ayant été ignorées par la police, il a été impossible de retrouver la trace de nombreuses blanches violées.
Selon les chiffres obtenus, 1.400 enfants mineurs ont été victimes de viols entre 1997 et 2013 à Rotherham, dans le nord de l’Angleterre. Les Pakistanais ont commis contre ces Européens d’innombrables crimes parmi les plus odieux ; certaines ont été contraintes à se prostituer, ont été « prêtées » à des réseaux de criminels étrangers opérants dans d’autres villes.
« Des enfants ont été aspergés d’essence puis menacés d’être enflammés, ont été menacés avec des armes, ou encore ont été forcés d’être témoins de viols très violents ».
D’autres ont été « victimes de viols collectifs, d’échanges avec d’autres villes du nord de l’Angleterre, enlevés, battus et intimidés ». Les plus jeunes filles identifiées avaient onze ans.
Ces crimes ont été commis avec la complicité des autorités. La police a reçu de nombreuses plaintes sans jamais enquêter ; les faits ont fait l’objet de trois rapports officiels, que les services de Rotherham ont ignoré ou censuré.
Les victimes blanches ont subi le véritable racisme antiblanc du système. Le professeur Alexis Jay note que la police a « considéré un grand nombre de ces victimes avec mépris ». Certains fonctionnaires complices des racistes antiblancs ont « fait part de leur nervosité à identifier les origines ethniques asiatiques des auteurs présumés, de peur de passer pour raciste ».
À ce jour, seuls cinq criminels pakistanais ont été condamnés à de légères peines de prison ; aucun des fonctionnaires ni des élus de Rotherham – ces derniers s’étant contentés de présenter leurs « excuses à ceux qui ont été abandonnés alors qu’ils avaient besoin d’aide » n’ont été poursuivis. Aucun n’a fait l’objet de salutaires mesures de justice populaire.
La mairie de Rotherham était dirigée par des travaillistes, la version britannique de la gauche marxiste ; le maire Roger Stone a annoncé sa démission après la parution de ce quatrième rapport. Outre les criminels marxistes, les esclavagistes bénéficiaient de l’appui de certains des leurs au sein de la municipalité, comme celui de Jahangir Akhtar, qui a sciemment caché les faits, sachant que ses coreligionnaires ciblaient des enfants blancs.
Il est à noter que la totalité des médiats francophones qui ont évoqué l’affaire ont masqué le caractère raciste antiblanc des criminels Pakistanais, présenté en France comme des « Asiatiques », alors que ces faits sont très clairement présentés ainsi par les médiats du système britannique comme The Guardian.
Source : JN
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Tensions en Macédoine après la mort de vingt-deux personnes dans des affrontements
La police macédonienne a affirmé dans la soirée du dimanche 10 mai avoir mis fin à une opération lancée la veille contre un groupe d’insurgés d’origine albanaise qui a fait 22 morts et 37 blessés à Koumanovo, dans le nord du pays, à la frontière avec le Kosovo.
« L’opération est achevée. Le groupe armée est neutralisé. La zone est sous le contrôle de la police », a déclaré àun porte-parole des forces de l’ordre, Ivo Kotevski.
Les assaillants, présumés albanais et décrits comme « terroristes » par le gouvernement, sont venus « d’un pays voisin » pour attaquer « les institutions de l’Etat » dans la région de Koumanovo, à une quarantaine de kilomètres au nord de la capitale macédonienne, Skopje.
Ces incidents inquiètent l’ensemble des Balkans. L’Union européenne s’est également déclarée « profondément préoccupée » par ces violences, qui réveillent la crainte d’un conflit similaire à celui de 2001, qui avait opposé les rebelles albanais aux autorités de l’ex-république yougoslave de 2,1 millions d’habitants, à majorité slave orthodoxe.
Koumanovo en état de siège
Dimanche matin, des combats sporadiques s’étaient poursuivis dans cette ville à majorité albanaise musulmane. Des troupes d’élite, des transports de troupes blindés, des policiers casqués et portant des gilets pare-balles avaient bouclé la localité, où étaient retranchés les membres du groupe. Des hélicoptères des forces de l’ordre survolaient la ville.
La suite sur Le Monde.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tensions-en-Macedoine-apres-la
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52% des Français favorables au rétablissement de la peine de mort
C'est l'information donnée par La Monde. Floris de Bonneville commente ce sondage sur Boulevard Voltaire :
"Il y apparaît que la peine de mort est souhaitée par 52 % d’entre nous ! Soit 15 points de plus que l’an dernier. Et cela, toutes sensibilités politiques et religieuses confondues. Mais quelles pourraient être les causes de ce basculement tout à fait inédit depuis des dizaines d’années, pour ne pas dire spectaculaire ? (...)
Seule Marine Le Pen (encore elle) détonne sur la question de l’application de la peine capitale. Elle promet d’organiser un référendum proposant aux Français de choisir entre la peine de mort et la perpétuité réelle. Une peine de prison à vie, comme aux États-Unis où nombre de condamnés ont accumulé des centaines d’années de prison. L’assassin ne sortira de sa cellule que les pieds devant.
On se demande d’ailleurs bien pourquoi la justice française a cette hypocrisie suprême de condamner un assassin à perpétuité pour le laisser sortir 22 ans après. Mais quel que puisse être le résultat d’un tel référendum, tant que la France est dépendante des instances européennes qui, il faut bien le dire, n’ont qu’une lointaine notion de la démocratie, elle ne pourra jamais être appliquée puisque la peine de mort est contraire au protocole du Conseil de l’Europe et à la charte des Nations unies sur les droits de l’homme.
Souhaitons, tout de même, que pour les actes terroristes et les assassins violeurs d’enfants, la France puisse, un jour et très vite, appliquer cette perpétuité réelle (...)"
Mais que chacun se rassure, l'ancien président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, est encore là pour rappeler à quel point l'Union Européenne est démocratique :"Le rétablissement de la peine de mort est tout simplement impossible pour un membre de l'UE. Le débat a été clos il y a longtemps. C'est une affaire réglée pour tous les membres"
Ce qui a été rapidement confirmé par le président en titre, Jean-Claude Juncker :
"L'abolition de la peine de mort est une condition et un préalable pour rejoindre l'UE et pour y demeurer"
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Taubira brandit la menace d’une guerre raciale
C’est ce que l’on peut comprendre en lisant le ministre de la « Justice », qui se lâche dans un entretien au Figaro :
Le monde n’est pas à eux [« les racistes»]. Les enfants qui me ressemblent ont toute légitimité au monde. Il faudra qu’ils s’y habituent. La lucidité les conduira à voir que les gens qui me ressemblent sont plus nombreux. Et qu’il vaut mieux ne pas trop défier ce monde-là», avertit la locataire de la place Vendôme.
Comment sait-elle qu’ils sont nombreux ? A-t-elle, elle, des statistiques raciales ?
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Contre le terrorisme : ni burqa, ni barbe, ni jeûne !
Bien-pensants, calmez-vous : ce n’est ni en France, ni une idée de Robert Ménard.
Mesure pour prévenir le terrorisme islamiste : femme sans burqa, homme sans barbe et ramadan… sans jeûne ! Bien-pensants, calmez-vous : ce n’est ni en France, ni une idée de Robert Ménard.
Les musulmanes peuvent porter les vêtements de tout le monde, les musulmans doivent s’habituer à sortir à visage découvert et, le ramadan venu, se sustenter comme tout athée même sous le soleil. Ceci permet, dit-on, d’égayer les rues en éliminant les foules toutes de noir vêtues, d’y reconnaître les amis ou d’y repérer les inconnus et de tarir les sources d’excuses – fatigue, épuisement – invoquées, à juste titre en cas de jeûne, par les salariés.
En outre, les mosquées et leurs imams ont été placés sous la surveillance afin d’y tuer dans l’œuf tout soupçon de terrorisme.
Mais pour quelle raison les « soixante-huitattardés » et leurs enfants et petits-enfants actuellement à la tête du pays avec les clans Hollande, Valls et consorts n’ont-ils pas protesté énergiquement ? Ne me dites pas que c’est parce que cette mesure a été prise par un pays cher à leur cœur : la si démocratique et si laïque République populaire de Chine ?
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1999-2009 : Le martyre de la Serbie
Lors d'une soirée organisée par les Éditions L'Âge d'Homme à l'occasion du dixième anniversaire de l'agression de l'Otan contre la Serbie, le 25 mars 2009 à la Salle Lumière à Paris, notre ami Komnen Becirovic a prononcé un vigoureux discours dont nous publions de larges extraits.
Nous voici réunis dans la même ferveur pieuse, dans le même sentiment profond de la justice, dans la même communion d'esprit pour commémorer le dixième anniversaire du martyre du peuple serbe, victime de la plus injuste, de la plus abominable, de la plus criminelle, de la plus sale des guerres dans l'histoire de l'humanité, la guerre que l'Otan a menée contre la Serbie tout au long du printemps 1999.
Et quand je dis cela, je pèse bien mes mots, car on n'a jamais vu dans l'histoire du monde une telle disproportion de forces en présence : d'un côté la plus grande et la plus puissante alliance militaire de tous les temps, l'Otan, représentant dix-neuf États, totalisant près d'un milliard d'individus et disposant de moyens illimités dans tous les domaines, et de l'autre côté un seul pays, la Serbie, comptant, elle, à peine dix millions d'âmes et ne disposant que de moyens militaires, politiques, économiques et médiatiques infimes par rapport à ceux de l'Otan.
Il va sans dire que la Serbie n'avait jamais fait le moindre tort à aucun des pays appartenant à la coupable, j'allais dire à la scélérate alliance. En fait la Serbie ne faisait que défendre la partie la plus sacrée de son territoire, le Kosovo, contre l'ennemi séculaire albanais. Par ailleurs, cette guerre, à la différence des autres, fut une guerre chimique, radiologique, polluant à jamais le milieu naturel et, par conséquent, meurtrière, non pas seulement pour ceux qui la subissaient à ce moment-là, mais pour les générations à venir, aussi bien des humains que d'autres êtres vivants.
Orgie criminelle
Toujours est-il qu'à cette heure-ci, il y a dix ans, la Serbie était mise à feu et à sang par des bombardiers de l'Otan qui, d'abord, par centaines, tels des oiseaux de la mort, s'étaient abattues sur la Serbie et le Monténégro, dans la nuit du 24 au 25 mars, puis allaient le faire par milliers, voire par dizaines de milliers jusqu'à enténébrer les cieux printaniers de la Serbie. Car cette orgie criminelle devait se poursuivre pendant soixante-dix-huit jours et nuits, sans la moindre pause même pour la fête de Pâques ; telle a été la soif du mal de nos humanistes, fauteurs de cette abomination. De médiocres leaders de grandes nations, un Clinton, un Blair, un Schröder, un Chirac avec la sinistre Albright et le lamentable Solana parmi eux, s'étaient soudain métamorphosés en cavaliers de l'apocalypse. [...]
Quel fut le prétexte pour cette explosion du mal sans précédent dans l'histoire humaine ? Les caciques de l'Occident s'étaient mêlés, sans y rien comprendre ni connaître, d'un conflit historique demi-millénaire entre Serbes et Albanais durant lequel ces derniers, agissant à l'ombre de divers règnes esclavagistes, turc, germano-italo fasciste et titiste communiste, s'étaient implantés au prix de la terreur la plus effroyable au coeur de la Serbie, au Kosovo et en Métochie, en y devenant ainsi majoritaires. Or, les personnages que je viens de citer avec des hordes de propagandistes tout aussi ignorants qu'eux, mais également corrompus et avides du mal, avaient perverti ce long conflit historique en un conflit idéologique, plus précisément droit-de-l'hommiste.
Évidemment, dans leur aberration et dans leur mauvaise foi, ces dirigeants indignes - ne retenant de cet antagonisme multiséculaire que la dernière décennie du XXe siècle où les Serbes avec Slobodan Milosevic auraient prétendument pratiqué l'apartheid, voire envisagé l'extermination jusqu'au dernier d'un million d'Albanais de la province - jugèrent qu'il fallait de toute urgence secourir ces derniers, quitte à détruire la nation serbe tout entière. Ou, tout au moins, à la rejeter à l'âge de pierre.
Soif de puissance
Les quatre grands agresseurs avec la flopée de leurs petits minables acolytes, assuraient agir en archanges des Droits de l'homme et de la Démocratie, alors qu'ils n'agissaient qu'en mercenaires du mal héréditaire albanais anti serbe moyennant lequel ils assouvissaient parfaitement leur propre volonté de puissance. [...]
Quel fut le bilan de cette action démoniaque de l'Otan dans les Balkans ? Environ 5 000 hommes, femmes et enfants morts, le plus souvent déchiquetés ou carbonisés, deux fois autant de blessés, des centaines de milliers d'Albanais d'abord, des Serbes ensuite jetés sur les routes de l'exode, des villes, des infrastructures, des usines détruites, des ponts croulés, des écoles, des hôpitaux, des édifices abritant des administrations et des médias touchés, des trains en marche et des autobus intentionnellement visés, des lieux de culte et des monuments historiques dévastés surtout lorsqu'à la fin l'horreur aérienne, la piétaille albanaise de l'Otan se mit en branle...
Une catastrophe écologique
Le martyrologe serbe dans cette aventure meurtrière de nos humanistes dans les Balkans est sans fin. Mais ce qui est le plus grave, c'est qu'ils ensemencèrent cette partie de l'Europe du mal incurable de l'uranium appauvri et d'autres matières toxiques, de sorte que les maladies cancérigènes y ont progressé de 200 % par rapport à la période d'avant la guerre. Leur crime gagna également cette partie de l'univers qui est la nôtre, puisque avec les soixante-dix mille sorties qu'effectua leur aviation, ils portèrent atteinte aux cieux éternels, notamment en lacérant la couche d'ozone au-dessus de l'Europe méridionale et en aggravant ainsi l’effet de serre et, par conséquent, le dérèglement climatique.
Le crime a porté ses fruits noirs en ces dix années écoulées sur le plan humain, écologique, climatique, mais aussi sur le plan éthique et politique, puisque les fauteurs du mal ou leurs successeurs, s'obstinant dans l'erreur, reconnurent, en février 2008, le Kosovo serbe albanisé où quelque cent mille Serbes y restant encore vivent dans des ghettos, comme État indépendant, mutilant ainsi une Serbie, déjà meurtrie, de 15 % de son territoire, ainsi que de mille ans de son histoire et de sa mémoire.
"Justice" internationale
Aussi leur parodie du tribunal de la Haye a -t-elle tourné pendant tout ce temps à plein régime, en faisant emprisonner, juger et condamner à de lourdes peines un grand nombre de responsables serbes civils et militaires, alors que les responsables albanais, couverts de sang, étaient laissés en liberté ou blanchis de toute accusation. La seule réussite dont ils peuvent tristement s'enorgueillir, fut la mise à mort de Milosevic parce que, tel un héros mythique, il les avait défiés et transformé son banc d'accusation en une tribune de la vérité serbe occultée et étouffée depuis des années. Mais comme l'enfer n'arrête pas de réclamer son lot de victimes, ils viennent de s'offrir pour ce dixième anniversaire de leur méfait, la détention à vie de quatre généraux serbes dont le seul crime aura été d'avoir héroïquement défendu leur pays face à l'agression de l'Otan. [...]
KOMNEN BECIROVIC L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 12 au 15 avril 2009
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L’Occident met en danger la paix en Europe
Les commémorations de l’année 2014 et celles de l’année 2015 en cours montrent toute l’horreur du siècle passé. Des dates historiques témoignent des dévastations: 1914 et 1919, 1939 et 1945. C’est une horrible série d’évènements qu’on pourrait continuer à développer, car ils déterminent notre vie actuelle et future. Dans ce cortège de misères, dicté par le calendrier, il y a eu une lueur d’espoir: c’étaient les années 1989 et 1990. Ces deux dates donnent matière à se remémorer d’une part, de manière solennelle, ces évènements mais aussi à multiplier au sens biblique les talents reçus en cette époque. Bien sûr, il est juste d’en faire une commémoration, ne serait-ce que pour les effets dont nous bénéficions, nous autres Allemands. Mais plus encore pour le continent harassé espérant alors que la «Maison commune européenne» prometteuse serait plus qu’une vague utopie. Négocier au lieu de se tirer dessus et de s’entretuer, soudainement cela semblait possible. Aujourd’hui cependant, où nous devrions faire la fête, on ne peut constater qu’une seule chose: par arrogance impudente et stupide, on entreprend tout pour que les souvenirs de 1990 et 1989 s’estompent. En passant en revue la politique de réconciliation menée lors de ce changement d’époque, à laquelle nous avons activement participé, nous devons constater que nous n’étions pas en mesure de répondre de manière satisfaisante à ce profond bouleversement mondial. Tout au contraire: nous sommes en train de la trahir par tous les moyens. La guerre contre la République fédérale de Yougoslavie et la guerre civile en Ukraine, les deux violant le droit international, l’ont montré clairement, les tirs et la mort sont à nouveau la perspective dominante en Europe. A quel moment stopper cette descente en enfer, si ce n’est maintenant?
Le 1er avril 2015, au théâtre du Schiffbauerdamm à Berlin, Rolf Hochhuth a profité de son 84e anniversaire pour mettre en garde contre la 3e guerre mondiale de manière compatissante et impressionnante. En même temps, il faut se demander si le 8 mai 2015, ces paroles trouveront encore un écho au Château Bellevue, à quelques mètres du théâtre, ou même dans la salle plénière du Bundestag. Les discours prononcés dans ce contexte par Monsieur le Président fédéral Gauck l’année passée en Pologne, nous laissent très dubitatifs à ce sujet, ce qui ne serait certainement pas à l’avantage de l’Allemagne et de l’Europe. Pour l’instant, le choix des intervenants prévus pour la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale du 8 mai 2015 au Reichstag, laisse supposer que ce sera avant tout une «attaque dans toutes les règles de l’art» contre la Fédération de Russie et avant tout contre son président actuel Vladimir Poutine. Les images du passé sont définies par le pacte Hitler-Staline et par l’immense souffrance causée par cette guerre au sein des populations, tout particulièrement aussi celles de la Russie au temps de l’Union soviétique. Selon toutes apparences, nous mettons en danger durablement notre existence. Au lieu de prendre la fin de la guerre froide comme point de départ pour une nouvelle politique allemande, l’Occident et avec lui forcément aussi nous autres Allemands se rallient aux 8 et 9 mai 1945. Le Reichstag en tant que siège du Bundestag est un bâtiment parlementaire et non pas un opéra.
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C’était un 9 mai : mort de Sébastien Deyzieu
Le 9 mai 1994, le jeune militant nationaliste Sébastien Deyzieu rendait l’âme, victime de la répression policière, lors d’une manifestation organisée par le GUD et d’autres associations.
Il était âgé de 22 ans.
Le traitement médiatique n’eut évidemment rien à voir avec l’affaire Malik Oussekine, qui en son temps entraîna d’ailleurs la démission d’un ministre.
Chansons des groupes de « rock identitaire français » In Memoriam et Vae Victis (disques ici) dédiées à Sébastien Deyzieu :