Bernard Wicht, Europe Mad Max demain ?
insécurité - Page 843
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Liberté et légitime-défense
Depuis la fin de la guerre froide, le mot liberté a subitement disparu du discours politique au profit du vocable sécurité. Or les philosophes savent bien que ces deux termes ne sont pas compatibles, qu’ils ont plutôt tendance à s’exclure l’un l’autre : « N’y a-t-il liberté politique que famélique, errante et proscrite ? Et n’y a-t-il de sécurité que dans la servitude, sinon dans la servilité... ? Doit-on tout attendre de l’État ou ne rien attendre de lui ? Ces questions sont au centre de toutes les théories politiques qui opposent la liberté de l’individu à la sécurité de l’Etat ou la ‘raison d’État’ à la sécurité des individus. » Nous aurions donc quitté un âge de liberté pour entrer dans une ère sécuritaire avec l’asservissement que cela implique. Signalons d’ores et déjà que pour les sociologues, c’est un fait acquis. Ceux-ci ont explicité cette transition de la liberté à la sécurité en développant, précisément dans les années 90, le concept de société du risque pour tenter de traduire ce repli et le désenchantement qui l’accompagnait : pêle-mêle ainsi, le tabagisme, les catastrophes nucléaires, la disparition de la couche d’ozone ou les armes à feu seraient ressentis comme les nouvelles « menaces » – les risques – pesant dorénavant sur les individus et les collectivités, c’est-à-dire des dangers sans cause ou des accidents dont il faut se préserver par tous les moyens y compris la restriction draconienne des libertés. A la doctrine militaire « zéro mort » correspond donc celle plus sociopolitique du « risque zéro ».Ce glissement de paradigme – de la liberté à la sécurité – est passé relativement inaperçu, pourtant son impact est immense pour la conception de la citoyenneté : dès lors que l’État n’est plus le garant des libertés de chacun mais (au contraire) de la sécurité de tous, le citoyen en armes n’est plus considéré comme une protection contre la tyrannie mais comme un criminel en puissance, comme une menace potentielle, comme un « sauvage » qui risquerait de retourner à l’état de nature. Car, en plaçant la sécurité au centre, en priorité absolue, non seulement on évacue la liberté mais on la recale à l’état de nature, de licence folle, sans règles. Ceci souligne encore la nécessité de re-penser la liberté aujourd’hui, de ré-interpréter en fonction de l’environnement actuel les oppositions paradigmatiques sur lesquelles se fonde la liberté positive : res publica/tyrannie ; armée de citoyens/armée prétorienne ; bien commun/corruption. Or en fonction de cet environnement, ces couples paradigmatiques récupèrent toute leur pertinence et permettent de mettre en évidence combien il est nécessaire pour un groupe de maintenir ou de retrouver sa capacité de décision collective et autonome, combien il est important pour lui de ne pas dépendre totalement d’autrui pour défendre cette capacité. En effet, si l’image du tyran est devenue caricaturale de nos jours, si elle se résume de plus en plus à celle du « méchant » dans les filmographies hollywoodiennes, la tyrannie demeure en revanche une réalité dans les sociétés contemporaines, que ce soit sous la forme du racket mafieux, de la prise en main de certaines populations par les gangs ou d’un pouvoir étatique excessif ayant perdu de vue le bien commun. Les oppositions paradigmatiques précitées servent ainsi de repères et de guide dans cet effort de redéfinition de la liberté. Dans cette recherche de nouveaux espaces de liberté, d’espaces civiques de décision autonome, susceptibles de structurer un sujet autonome en vue de l’action, il convient en outre de garder à l’esprit que l’ère des révolutions, des nationalismes et des idéologies est désormais close. Les fondamentalismes et les fanatismes religieux représenteraient-ils l’étape actuelle ? Certainement pas pour les vieilles sociétés occidentales profondément marquées par les tragédies à répétition du terrible XXe siècle. En revanche, les mécanismes premiers des collectivités humaines demeurent sans doute valables et constituent de ce fait un ressort de fonctionnement premier sur lequel il est possible de re-construire. Dans ce sens, l’adage on ne possède que ce qu’on peut défendre reste un principe de base de toute démarche en la matière. Défendre sa terre et ses biens a été en effet de tout temps, et dans toute société, une motivation essentielle des individus ainsi que le relève notamment Carl Schmitt dans sa théorie du partisan, le combattant tellurique qui se bat pour ses foyers (pro aris et facis) alors que l’État a abandonné la lutte : « Le partisan représente encore une parcelle de vrai sol ; il est l’un des derniers à monter la garde sur la terre ferme, cet élément de l’histoire universelle dont la destruction n’est pas encore parachevée. » Plus loin, c’est Hobbes dans son Léviathan qui rappelle que le droit à l’auto-défense est un droit naturel et que, comme tel, il ne peut être cédé par aucune convention : « L’obligation des sujets envers le souterrain s’entend aussi longtemps, et pas plus, que dure la puissance grâce à laquelle il a la capacité de les protéger. En effet, le droit que, par nature, les humains ont de se protéger eux-mêmes, quand personne d’autre ne peut le faire, ne peut être abandonné par aucune convention. » Dans le même sens, dans son deuxièmeTraité du gouvernement civil, Locke explique que la première loi de la nature est celle de la conservation de soi-même : « Celui qui tâche d’avoir un autre en son pouvoir absolu, se met dans l’état de guerre avec lui... Car j’ai sujet de conclure qu’un homme qui veut me soumettre à son pouvoir sans mon consentement, en usera envers moi, si je tombe entre ses mains, de la manière qui lui plaira, et me perdra, sans doute, si la fantaisie lui en vient. En effet, personne ne peut désirer de m’avoir en son pouvoir absolu, que dans la vue de me contraindre par la force à ce qui est contraire au droit de ma liberté, c’est-à-dire, de me rendre esclave... et la raison m’ordonne de regarder comme l’ennemi de ma conversation, celui qui est dans la résolution de me ravir la liberté, laquelle en est, pour ainsi dire, le rempart. »En la considérant ainsi brièvement sous cet angle, la philosophie occidentale semble contenir toute une culture de la légitime défense formant le socle des libertés politiques. Sur cette première base, on peut ensuite tenter d’ébaucher la configuration de ces nouveaux espaces autonomes de décision et d’action en se demandant comment réoccuper cette coquille vide qu’est devenu l’État postmoderne, cet espace post-étatique livré à la foule et aux réseaux de tous ordres sous la surveillance de milliers de caméras. -
Attentats albanais, manifestations de rue… que se passe-t-il vraiment en Macédoine ?
Plusieurs milliers d’Albanais, de Turcs et de Macédoniens ont manifesté ce 17 mai contre le gouvernement et, comme à Kiev en Ukraine, ils campent devant le Parlement.
Le 9 mai dernier, un commando d’Albanais armés envahit la ville de Koumanovo dans l’ex-République yougoslave de Macédoine et sème la terreur. Le bilan est sanglant : 22 morts, 30 arrestations et un quartier complètement dévasté par les combats. Le terrorisme albanais sévit dans le sud de la Serbie, au Kosovo et en Métochie, depuis la fin des années 90, et a provoqué même une guerre civile en Macédoine en 2001. Depuis, il faisait moins de bruit mais, à la petite semaine, poursuivait son œuvre dévastatrice de purification ethnique sur les terres qu’il réclame au nom de la Grande Albanie.
Il est primordial de se rappeler que ce sont des pays de l’OTAN qui ont financé, formé et soutenu ces terroristes afin de faire exploser la Serbie, qui avait eu le mauvais goût de ne pas vouloir intégrer le giron atlantiste. Si certains terroristes ont troqué, depuis, leurs treillis pour des costumes de politiciens, d’autres poursuivent le combat à l’ombre et tous reçoivent leurs ordres des mêmes mécènes occidentaux.
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Zyed et Bouna: Maréchal-Le Pen évoque la "racaille"
La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a estimé lundi que la relaxe des deux policiers poursuivis après la mort de Zyed et Bouna "prouvait" que "la racaille" avait mis "par plaisir" les banlieues françaises "à feu et à sang".
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USA : la vie des Noirs compte, celle des Blancs n’intéresse personne
La police de Bardstown (Kentucky, Etats-Unis) a tenu une conférence de presse pour revenir sur l’incident pendant lequel un jeune Blanc de 25 ans, John Kennedy Fenwick, a été grièvement blessé par la police. Alors que les journalistes demandaient si la police craignait la réaction de la communauté, le shérif a simplement répondu que la police était soulagée que la victime soit blanche. Cette déclaration se situe après 12’30.
« Nous ne voulons pas de troubles. Nous sommes heureux qu’il soit Blanc, et que nous n’ayons pas à nous soucier de cela » a déclaré le shérif de Nelson County, Ed Mattingly.
John Kennedy Fenwick blessé par la police : le shérif « heureux qu’il soit Blanc » : cela limite le risque d’émeutes
« Nous ne voulons pas de répercussions ou de violence dans cette communauté simplement parce que les gens auraient été mal informés. Je pense que le public doit savoir comment fonctionne le système de justice pénale et ce que les policiers ont le droit de faire », a-t-il aussitôt précisé. Mais il avait déjà dit l’essentiel : il est très peu probable que la communauté blanche se déchaîne violemment contre la police à cause de cet incident.
Le jeune John Kennedy Fenwick était au volant d’une camionnette volée lorsqu’il a été pris en chasse par la police. Celle-ci affirme qu’il a volontairement percuté une voiture des forces de l’ordre en faisant marche arrière au moment où il était rattrapé et qu’un officier était en train d’en descendre, continuant d’accélérer malgré les coups de feu de la police qui l’ont blessé. Repartant vers l’avant, il a lancé sa voiture à forte vitesse, percutant une autre voiture de police qui s’est aussitôt enflammée. Plus loin un policier d’une troisième équipe qui avait réussi à immobiliser sa voiture a alors tenté d’en sortir le jeune homme, mais John Kennedy Fenwick, assure-t-il, a cherché à le désarmer : c’est alors que le policier lui a tiré dessus. La victime a été conduite à l’hôpital dans un état critique mais il devait survivre à ses blessures.
Si la vie des Noirs compte, celle des Blancs ne semble intéresser personne
Pendant le week-end, la famille du jeune homme a pris contact avec un avocat et réclamé une évaluation mentale : selon elle, l’incident était lié à la santé mentale détériorée de John Kennedy Fenwick qui n’aurait rien d’un criminel violent.
Quelles que soient les conditions de la mort d’un suspect provoquée par un policier, si la victime est noire, le tollé est immédiat et la campagne « Black lives matter » est immédiatement lancée sur les réseaux sociaux.
Pour John Kennedy Fenwick, le silence des réseaux sociaux règne – même si Sputnik, média russe, prend un malin plaisir à déformer les faits pour faire croire à l’insupportable violence de la police américaine.
« Nous sommes heureux qu’il soit Blanc », a osé l’officier de Bardstown, ce qui épingle bien la situation médiatique. Peut-on seulement imaginer les conséquences d’une telle déclaration à propos d’un Noir, quelle que soit la raison ?
Depuis janvier 422 personnes tuées par la police aux Etats-Unis, plus de Noirs que de Blancs
Depuis janvier 2015, selon killedbypolice.net, 423 personnes ont été tuées par la police.
Entre 15 et 19 ans, les jeunes Noirs sont plus facilement victimes que les jeunes Blancs, mais la violence est aussi nettement plus forte parmi les premiers.
Violence à laquelle s’ajoute le fait que les gros médias s’abstiennent d’informer correctement la population dans ce genre de situations. Ils ne relayent vraiment que les cas qu’il est possible d’instrumentaliser racialement.
Source : Reinformation.tv
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Première condamnation d’un terroriste Français pour actes commis à l’étranger
Le djihadiste français Gilles Le Guen condamné à 8 ans de prison ferme
Gilles Le Guen, 60 ans, avait été interpellé en avril 2013 par les forces françaises présentes à Tombouctou (Mali), dans le cadre de l’opération Serval, alors qu’il se trouvait dans un pick-up bourré d’explosifs. Remis aux autorités maliennes, il avait été extradé puis immédiatement arrêté à son retour en France. Il a écopé hier de 8 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir rejoint le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali de 2012 à 2013. Il était notamment apparu sur plusieurs vidéos de propagande de ce groupe.
Cette condamnation est une grande première en France. Pour la première fois, un citoyen a ainsi pu être jugé et condamné pour des soupçons d’actes terroristes à l’étranger ou pour y être parti s’entraîner, comme le permet une loi votée fin 2012. -
La loi protège mieux les squatteurs que les propriétaires
Suite à l'affaire Maryvonne, cette octogénaire à la rue suite au squat de sa propriété, Marion Maréchal-Le Pen attire l’attention du ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur l’occupation illégale d’une propriété :
"La loi n°2007-290 du 5 mars 2007, « instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale », s’avère porter de graves préjudices pour le droit du propriétaire d’un domicile. En effet, lorsqu’un propriétaire n’a pas entrepris de démarches dans les 48 heures suivant l’installation de squatteurs, ces derniers peuvent invoquer la loi DALO.
L’article 38 de la loi suscitée est censé faciliter l’expulsion des squatteurs. Or il est matériellement très difficile pour le propriétaire de réunir toutes les conditions inscrites dans l’article sous 48 heures pour mettre fin à l’intrusion illicite. Passé ce délai, le flagrant délit ne peut plus être caractérisé et la police ne peut plus procéder à l’expulsion immédiate des squatteurs. Dès lors, les occupants illégaux ne peuvent être contraints de libérer les lieux, selon l’article 61 de la loi du 9 juillet 1991, uniquement via une décision de justice. Les délais de décision de justice, le recours des squatteurs et l’application de la décision par le préfet engagent le propriétaire spolié de son bien dans un marathon judiciaire d’une à deux années. Ainsi, ces derniers jours une retraitée âgée de 83 ans n’a pas pu rentrer chez elle après que des individus aient dégradé sa demeure en abattant des cloisons, en taguant les murs, en érigeant des barbelés grâce à un scandale juridique leur permettant de se déclarer occupants légaux. Si la propriétaire avait pénétrer dans sa propre maison, cela lui aurait valu d’enfreindre la loi en commettant une violation de domicile.
Le propriétaire se retrouve à la rue, le plus souvent sans proposition d’hébergement d’urgence et sans aide juridictionnelle, pourtant nécessaire au regard de la longueur et de la complexité de la procédure. Les squatteurs étant insolvables, il revient à la victime du préjudice de financer le coût des réparations. Au combat juridique, s’ajoutent des préjudices moraux et financiers dévastateurs.
C’est pourquoi elle demande s’il est prévu de revenir sur le délai de flagrant délit d’occupation sans titre d’un logement afin de faciliter l’expulsion des squatteurs. De même, elle demande s’il est envisagé de revoir la politique du logement afin que les individus entrés par effraction ne puissent plus se targuer d’être dans la légalité."
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L’Etat islamique lance un appel international au djihad
On le donnait pour mort, à tout le moins grièvement blessé : le voilà qui réapparaît. Dans un message audio qui paraît authentique, Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’Etat islamique et calife auto-proclamé, appelle les musulmans à rejoindre l’Etat islamique, ou, au minimum, à se battre pour la cause dans tous les pays où ils se trouvent, ce qui constitue ni plus ni moins qu’un appel universel au djihad.
Alors que l’Etat islamique menace l’antique cité syrienne de Palmyre (et ses inestimables trésors artistiques), qu’il étend son emprise jusqu’au Sahel (où le mouvement armé Al-Mourabitoune, dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, vient de lui prêter allégeance), qu’il poursuit ses massacres au Pakistan, que ses séides menaces de mener également une « guerre électronique » dont ils sont bien incapables, Abou Bakr al-Baghdadi vient de lancer un appel à l’ensemble des musulmans du monde.
Le djihad dans tous les pays, dans le monde entier
« Nous appelons chaque musulman dans n’importe quel endroit à émigrer dans l’État islamique ou combattre sur sa terre où qu’il soit », déclare-t-il au cours d’un message d’une trentaine de minutes. Un appel qui n’est pas un simple conseil, mais bien une obligation.
« L’islam n’a jamais été la religion de la paix, l’islam est la religion de la guerre », continue-t-il. « N’est-il pas venu pour vous le temps de savoir qu’il n’y a ni puissance, ni honneur, ni sécurité ni droit si ce n’est à l’ombre du califat ? (…) Revenez sur vos terres, restez dans vos maisons et tournez-vous, après Allah, vers vos frères de l’État islamique. »Islam ou Etat islamique : quelle distinction ?
Pendant ce temps-là, en Europe, et notamment ensemble, on nous vante le « vivre ensemble », selon la logorrhée maçonnique d’une époque déboussolée. On en pourrait citer bien des exemples. L’un des derniers en date est celui donné par le Conseil des conférences épiscopales d’Europe, qui vient de tenir, ces derniers jours, une rencontre en Suisse sur le dialogue avec l’islam, au terme de laquelle le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux, a voulu témoigné du « dialogue de vie » entre chrétiens et musulmans.Tout en constatant, néanmoins, un certain radicalisme islamique qui prend diverses formes, pacifiques ou violentes, chez certains musulmans désorientés par la modernité et la culture européenne sécularisée.
Deux questions simples, Eminence ! Peut-on chanter les louanges de la laïcité à la française, et pleurer une culture européenne sécularisée ? Et à quoi pourrait bien ressembler le dialogue avec l’islam, si les catholiques s’avouaient autant catholiques que les musulmans se confessent musulmans ?
http://www.contre-info.com/letat-islamique-lance-un-appel-international-au-djihad#more-37933
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Éric Zemmour Vs Emmanuel Todd : le terminus du prétentieux
Le brûlot anti-Charlie d’Emmanuel Todd fait hurler ses pairs de la gauche antiraciste. Et si son auteur posait de bonnes questions mais donnait de mauvaises réponses?
Charlie est un salaud. Un xénophobe, un islamophobe, un raciste. Charlie est un minable. Marche mais ne sait pas vers où et dit le contraire de ce qu’il pense; défend la liberté pour mieux combattre l’égalité; clame «pas d’amalgame» pour mieux écraser l’Arabe. Comme naguère David Vincent dans la série Les Envahisseurs, Emmanuel Todd sait. Devine tout, comprend tout, révèle tout. Emmanuel Todd est un universitaire, un anthropologue, un historien. Il est la Science. L’homme se croit libre, mais il est dans la main de Todd.
Notre savant a reconnu dans les foules du 11 janvier les groupes sociaux qui avaient voté oui au référendum sur Maastricht. Il sait lire une carte, Todd; mais n’est pas le seul à avoir remarqué que les pays de l’ouest et de l’est de la France, autrefois catholiques et antirévolutionnaires, avaient été les plus fervents européistes. Et que les classes populaires qui votent pour le Front national sont issues des terres historiquement révolutionnaires. Philippe Séguin ne l’avait pas attendu pour deviner que «1992 serait l’anti-1789». Partant de cette intuition juste, Todd règle ses comptes avec la gauche européiste sans mesure ni rigueur scientifique. Bien sûr, la caste se cabre. On compte les coups en attendant que les deux boxeurs s’épuisent.
Todd estime depuis longtemps que les modèles familiaux déterminent le positionnement politique. Et que les vagues d’immigration ne changent rien à l’affaire. On est de son pays avant que d’être de ses origines. «La terre, elle ne ment pas». Mais Todd est aussi un homme de gauche, un progressiste, qui croit que chaque individu peut s’émanciper de ses déterminismes. Il jongle depuis toujours avec cette contradiction originelle au gré de ses besoins et de ses engagements politiques, avec une mauvaise foi teintée d’arrogance. Pour Charlie, sa religion (!) est faite: «Le droit au blasphème sur sa religion ne doit pas être confondu avec le droit au blasphème sur la religion d’autrui. Blasphémer de manière répétitive, systématique, sur Mahomet, personnage central de la religion d’un groupe faible et discriminé, devrait être, quoi qu’en disent les tribunaux, qualifié d’incitation à la haine religieuse, ethnique ou raciale.»(…) Le Figaro
http://www.fdesouche.com/597623-eric-zemmour-vs-emmanuel-todd-le-terminus-du-pretentieux
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Coup d’éclat de l’Egypte qui sauve 27 otages chrétiens éthiopiens détenus par l’EI en Libye
Le président d’Egypte et maréchal Président Abdel Fattah al-Sisi élu à la tête de l’Egypte le 8 juin 1914- avec 96% des suffrages, suite à la confusion générée par le mouvement du Printemps arabe-, a déclaré que l’Egypte avait « sauvé » 27 chrétiens Ethiopiens capturés en Libye. La télévision égyptienne a retransmis l’accueil du groupe à l’aéroport du Caire jeudi.
La Présidence a déclaré que le groupe des otages a été « libérée par les services de sécurité égyptiens et libyens. » « Tous les efforts ont été faits pour amener les Ethiopiens en Egypte en toute sécurité … les services égyptiens ont participé à cet effort pour protéger, sauver et sécuriser nos frères éthiopiens », a déclaré aux journalistes à l’aéroport du Caire le maréchal al Sissi, où le groupe est arrivé à bord d’un appareil d’une compagnie égyptienne privée.« L’Egypte, en coordination avec la Libye et l’Ethiopie, a libéré les citoyens éthiopiens qui ont souffert de conditions très difficiles en Libye », a expliqué la présidence dans un communiqué séparé. « Nous étions préoccupés par le sort de nos frères éthiopiens après les décapitations criminelles, » a précisé M. Sissi en référence à la vidéo de l’EI. Tous les efforts ont été menés pour ramener sains et saufs les Ethiopiens en Egypte. (Source)Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, international, religion 0 commentaire -
104 églises profanées en 4 mois : et nos gouvernants parlent d’islamophobie ?
Du 1 janvier au 15 février, 45 églises ont été visitées par des infidèles indélicats. Une par jour.
Le site lagauchematuer.fr a relevé que, du 1er janvier au 15 février, 45 églises ont été visitées par des infidèles indélicats. Une par jour. Cela va du tabernacle vandalisé à l’église incendiée, en passant par des tags démoniaques défigurant chœur et autel. Le site propose « un panorama de cette christianophobie ordinaire ».
Mais il y a pire statistique encore. Sur un autre site spécialisé dans l’observation des actes de christianophobie, dirigé par Daniel Hamiche (www.christianophobie.fr), sont répertoriés l’ensemble des actes commis contre des églises, des lieux de culte, de dévotion, des écoles et des sites Internet chrétiens en France. La synthèse mensuelle de ces actes est tout simplement ahurissante ! Et totalement ignorée du gouvernement et de ses complices les médias. Pendant les quatre premiers mois de l’année, ce sont 170 actes qui ont été relevés par cet observatoire, dont 104 concernent des églises ! Une interruption de messe aux cris de Allahu Akbar, le caillassage de l’église de Lacanau, une sacristie incendiée, des tags anarchistes sur une église de Tours. Car ces actes christianophobes ne sont pas toujours le fait des adorateurs d’Allah mais souvent, aussi, celui de jeunes satanistes ou de cette secte des antifas, les milices armées de notre Premier ministre, qu’il ne veut surtout pas dissoudre pour entretenir un certain désordre sur notre sol. Et c’est peut-être bien là son seul bilan positif.
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