De nombreux volontaires étrangers sont partis rejoindre les rangs des milices kurdes en Syrie afin de combattre les jihadistes. Parmi eux des Français :
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
De nombreux volontaires étrangers sont partis rejoindre les rangs des milices kurdes en Syrie afin de combattre les jihadistes. Parmi eux des Français :
Dinan, samedi, une bande de 30 jeunes (vous aurez compris de qui il s’agit, même au cœur de la Bretagne) a pris d’assaut la gendarmerie transformée en camp retranché. Rien que dans les 15 premiers jours de juillet, ce sont 17 commissariats et gendarmeries qui ont subi les attaques de sauvageons. À coups de mortiers, de cocktails Molotov, de fusils à plomb, de pierres. Rien qu’aux Ulis, le commissariat a été assailli trois fois. À Neuilly-Plaisance, cent jeunes ont assiégé le local de la police municipale.
Ainsi, en France, gendarmes et policiers sont régulièrement insultés, pris à partie, agressés par des jeunes, souvent très jeunes, sans réaction et en toute impunité puisqu’ils savent qu’en cas d’interpellations, la justice s’empressera de les remettre dans la rue. Même nos valeureux pompiers qui ont choisi de mettre leur vie en danger pour en sauver d’autres sont l’objet d’attaques commandos, souvent même d’embuscades. Il arrive fréquemment dans nos cités que des jeunes incendient qui une poubelle, qui la voiture d’un voisin, appellent le « 18 » pour caillasser, dès leur arrivée, les soldats du feu. Aux États-Unis, de tels actes sont considérés comme criminels et conduisent leurs auteurs tout droit en prison pour quelques années de réflexion, histoire de leur apprendre qu’on ne s’attaque pas impunément à ceux dont la devise est « sauver ou périr ». Il leur faut du cran pour respecter leur autre devise, « courage et dévouement », car ils savent qu’appelés dans ces cités, ils auront à faire face à la haine brutale de ces jeunes Français de papier que la justice excuse sous prétexte que l’État ne leur a offert ni travail, ni éducation.
L’événement eut un grand retentissement médiatique il y a douze ans, des deux côtés de la méditerranée. En 2003, Richard Robert, 31 ans, alias « l’émir aux yeux bleus », était jugé par la Cour Criminelle de Rabat (Maroc). Les chefs d’accusation étaient très sévères : « atteinte à la sûreté de l’Etat » et «appartenance à une bande criminelle terroriste », en l’espèce était visée ici sa participation à l’organisation de camps d’entraînement djihadistes dans le Nord du Royaume pour lancer une campagne visant à déstabiliser la monarchie et instaurer un Etat islamiste. Le contexte était on ne peut plus défavorable. Le 16 mai de cette année-là, des attentats suicide à Casablanca avaient fait 43 morts et une centaine de blessés. L’avocat général avait demandé la peine de mort. Bien qu’exonéré personnellement de tout crime de sang, et acquitté de ce chef, Richard Robert fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Né en 1972 dans le département de la Loire près de Saint-Etienne, issu d’une famille française ordinaire, honnête, simple et laborieuse, Richard Robert s’était converti à l’islam à l’âge de 18 ans en fréquentant des ressortissants Turcs. Après un séjour à Istanbul, au cours duquel il se radicalise, puis un « voyage initiatique » en Afghanistan, où les islamistes sont à l’époque soutenus par les pays occidentaux contre les soviétiques, et où il apprendra le maniement des armes et des explosifs, il s’installe à Tanger (Maroc) au milieu des années 90, s’y marie et y vit de petits boulots. Il y fréquentera assidument prédicateurs et mosquées salafistes qui continueront à l’endoctriner jusqu’au dénouement fatal de cette dérive.
Au bout de trois années de détention, au terme d’un cheminement intérieur et avec un courage qui n’échappera à personne, Richard Robert abjure publiquement l’islam, et annonce sa reconversion à la foi catholique. Considéré dès lors comme renégat par les islamistes détenus dans les prisons marocaines, cela lui vaudra de nombreuses menaces de mort et contraindra l’administration pénitentiaire marocaine à le changer de prison.
J’ignorais tout de cette histoire jusqu’à ce que je sois contacté, en tant qu’élu de la région Rhône-Alpes, par le père et la mère de Richard Robert. Je pense que, dans leur détresse, ils ne voyaient pas le caractère paradoxal de leur démarche : s’adresser à une personnalité politique qui combat sans équivoque la montée de l’islamisme en France ! S’adresser à un élu du Front National, de surcroît combattu par le Système, et sans aucune influence, bien sûr, sur la machine judiciaire ! J’ai cependant été ému par la détresse de cette famille modeste et simple pour qui le monde s’est écroulé à la suite de la condamnation de leur fils, et qui à l’époque craignait sérieusement pour sa vie.
Grâce aux efforts de son opiniâtre défenseur Maître Courcelle-Labrousse, et sans doute du Ministère des Affaires Etrangères, nous pûmes obtenir la possibilité pour Richard Robert de purger sa peine en France, comme le prévoit la convention franco-marocaine du 10 août 1981 sur le transfèrement des personnes condamnées des deux pays. Nous obtiendrons finalement gain de cause en 2012 avec le retour du Français dans une geôle de son pays natal, d’abord à Fleury-Mérogis, puis à la Maison Centrale d’Yzeure, près de Moulins. Il restait à homologuer sa peine en France. En l’absence de crime de sang l’impliquant personnellement, les faits pour lesquels il avait été condamné n’étaient passibles, en droit français et à l’époque où ils ont été commis, « que » de dix années d’emprisonnement.
Cela laissait à l’intéressé la possibilité de refaire sa vie. Les tribunaux français, et tout récemment la Cour de Cassation, ne l’ont pas entendu ainsi, lui appliquant l’état du droit français actuel, beaucoup plus sévère, soit une peine de 30 années de prison, rarement prononcées par nos propres juridictions pour des faits commis en France, même à l’encontre des assassins les plus endurcis. Il ne m’appartient pas de commenter ces décisions. Mais il m’est permis de faire connaître le témoignage de ce condamné.
Car le cas de Richard Robert est exemplaire à plus d’un titre : celui du dévoiement de certains jeunes idéalistes dans la société française, une société qui a largement perdu ses racines, sa culture, ses valeurs spirituelles. Une société qui ne propose plus à sa jeunesse d’idéal commun. Une société dont les principaux moteurs sont le fric, le sexe, la réussite matérielle individuelle…et encore ! Car les jeunes Français savent bien qu’ils sont pour la plupart contraints de réévaluer au plus juste la réussite matérielle qu’ils escomptaient, compte tenu de l’absence de perspectives économiques, et des entraves que rencontre dans la France d’aujourd’hui toute initiative entrepreneuriale.
Voilà l’un des terreaux sur lesquels prospère l’engagement le plus radical, et pas seulement chez les jeunes déracinés issus de la folle politique d’immigration massive, mais bien chez des Français « de souche » !
Richard Robert accepte son destin avec patience, et même avec une résignation exemplaire. Il ne demande rien. Ou plutôt, une seule chose : il voudrait du moins que sa jeunesse perdue et sa vie brisée ne soient pas totalement inutiles. Il voudrait témoigner, pour éviter que d’autres suivent le même chemin de perdition. Il connaît les doctrines, les méthodes, les pratiques, les filières, des recruteurs du Djihad. Il veut mettre en garde ceux qui seraient tentés de les suivre. Il le souhaite ardemment, serait-ce au péril de sa vie, car il n’est pas certain aujourd’hui que les prisons françaises soient beaucoup plus sûres que les prisons marocaines.
Je suis de ceux qui pensent que chacun a droit à une deuxième chance. Et je souhaiterais que Richard Robert, qui a déjà accompli une durée de peine qui correspond chez nous à celle que subissent les pires criminels, puisse un jour, pas trop lointain, se voir donner la possibilité de travailler librement pour le bien de la société, et non pour sa destruction. Mais même ceux qui ne partagent pas cette opinion, trouveront intérêt aux mises en garde de Richard Robert.
Ce système terroriste, ce fanatisme à prétention religieuse étonnent à chaque fois les commentateurs. Ils ne veulent y voir que des cas individuels, des fous, des criminels sans doctrine. Richard Robert a vécu cela de l’intérieur. Il nous l’explique. Il commente, il dissuade, il avertit, il réfute les appels des fanatiques. C’est pourquoi nous publierons prochainement sur ce site les avertissements que cet homme emmuré nous fait parvenir du fond de sa cellule. C’est nous qui serions fous de ne pas les entendre.
C'est ce qu'ont crié de jeunes déséquilibrés à l'encontre de policiers venus les importuner, le 9 juillet à Reims.
Ils ont lancé des pavés, des gravats et même des haltères.
Les islamistes ne se cachent même plus pour y effectuer des quêtes illégales sur la voie publique !
Le Val-de-Marne, porte sud-est de Paris, « incubateur » du djihad ? Selon le FN-94, « terre d’import-export du djihad, il fait partie du Top 5 français » avec 130 suspects fichés. Et les islamistes ne se cachent même plus pour y effectuer des quêtes illégales sur la voie publique !
Même si 130 connus, c’est peu – 0,01 % des Val-de-Marnais -, c’est tout de même inquiétant.
Passons sur un Coulibaly qui, bien que n’habitant pas le « 9-4 », s’y promenait souvent près du bois de Vincennes. N’a-t-il pas choisi, en janvier, l’Hyper Casher de la porte de… Vincennes à Paris pour sa prise d’otages ?
Mais il n’était pas le premier à fouler le sol val-de-marnais : une enquête de la chaîne privée Val-de-Marne TV note que la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) avait interpellé en novembre 2013 à Cachan et Thiais quatre hommes d’une filière vers la Syrie…
En octobre 2014, un autre Val-de-Marnais, Salim Benghalem, 34 ans, était classé « djihadiste wanted » par les États-Unis.
Ils ont osé s’enorgueillir d’un attentat déjoué, hier, alors que l’un des traîtres est issu des rangs de l’Armée. Ils ont osé s’enorgueillir des succès de la police, alors que le cadavre décapité de notre compatriote de l’Isère n’est pas encore froid. Ils ont osé s’enorgueillir alors que 700 voitures de nos concitoyens les plus exposés (les sans-dents), sont parties en flammes rien que pour fêter le 14 juillet 2015. Plus de 27% de voitures brûlées en plus qu’en 2014! Ceci sans compter les véhicules incendiés lors de la nuit de la Saint-Sylvestre!
Ils osent se vanter, alors que les socialistes sont les plus grands pourvoyeurs d’immigrés depuis François Mitterrand en 1981 qui a naturalisé en masse les musulmans clandestins et autres. Sans cette politique immigrationniste musulmane depuis des décennies, la France ne serait pas en but aux complots et aux attentats des traîtres islamistes. .
Une immigration musulmane, dont les membres possèdent la plupart du temps la double nationalité et dont les sentiments souvent haineux envers leur nouveau pays ont sans cesse été surchauffés à blanc par les traîtres qui, à la tête de l’Etat, les ont installé en France, dans les administrations, la police et l’armée et jusqu’au plus haut niveau de l’Etat.
Attentat sur des soldats américains : notre presse officielle ne parle plus de « déséquilibré », mais de jeune homme « typique », aux motivations floues. Quand le politiquement correct oscille entre l’aveuglement et la désinformation pure et simple.
Pour le Monde : « le tireur présumé, un garçon sans histoire à l’énigmatique blog religieux »
Pour France info le tueur est un « Musulman discret, jeune Américain type ».
Pour le Parisien c’est « un tireur sans histoires au mobile encore inconnu profil type du jeune Américain».
Voici donc le nouveau profil type d’un jeune américain en 2015…
Outre qu’il s’agisse bien clairement d’un américain typique dans une famille typique sans aucun lien avec l’islam, ses motivations sont par contre obscures :
Pour Libération, il s’agit de « quatre militaires abattus par un tireur aux motivations inconnues ».
Idem bien entendu pour le Nouvel Obs qui voit là « Un acte dont les motivations restent pour l’heure assez floues ».
Il est mentionné un blog du tueur, lisible ici, mais qui est donc « énigmatique » comme pour Le Monde.
Énigmatique en effet que de répéter plusieurs fois qu’il faut que « l’Islam domine le monde », qu’« Allah vous récompensera immensément dans une prochaine vie », que cette vie sur terre n’a de sens que dans la soumission à l’islam et à ses maîtres partis faire le jihad » et qu’il ne faut pas « se laisser distraire de son but ultime» même par les lettrés ou sa propre famille.
Même les médias US, pourtant totalement soumis au politiquement correct n’hésitent pas à parler de terrorisme alors que chez nous pas question de remettre en cause le vivre-Ensemble mondial :
http://fr.novopress.info/190730/attentat-de-chattanooga-pour-la-presse-francaise-cest-flou/
L’intégration est en panne ? Nous n’avons plus les moyens de mettre au travail ces nouveaux venus ? Le terrorisme islamiste menace chaque jour un peu plus ? Pas grave, vous allez encore devoir recevoir chez vous des clandestins.
Le continent est frappé par la crise économique. Politiquement, l’Union européenne est un néant antidémocratique. Les mensonges se succèdent les uns aux autres, François Hollande assimilant l’Europe à l’Union européenne et l’Union européenne à la zone euro, omettant de préciser que de nombreux pays européens n’appartiennent ni à l’Union européenne ni à la zone euro. Mais la priorité de ces pathétiques dirigeants reste la même : faire de l’Europe un continent-monde, censé accueillir un flux migratoire d’une importance jamais vue dans l’histoire de l’humanité. L’intégration est en panne ? Nous n’avons plus les moyens de mettre au travail ces nouveaux venus ? Le terrorisme islamiste menace chaque jour un peu plus ? Pas grave, vous allez encore devoir recevoir chez vous des clandestins.
Lu sur Christianophobie Hebdo :
"Les attaques terroristes contre les chrétiens du Pakistan, comme celles qui ont touché deux églises de Lahore [Pendjab] en mars 2013 et l’attentat à la bombe contre une église de Peshawar [Khyber Pakhtunkhwa] en sep tembre de la même année, ont rendu nerveuse la communauté [chrétienne] [...].
Le gouvernement fournit une sécurité pour différentes églises dans des grandes villes, mais les actions terroristes dans le Pendjab et le Khyber Pakhtunkhwa fournissent la démonstration que les dispositifs de sécurité du gouvernement ne sont souvent pas suffisants [...].
Conséquence de cet état de fait, un groupe d’hommes chrétiens a imaginé une stratégie pour combattre cette menace terroriste au Pakistan.
Après les attaques de mars, 16 jeunes gens se sont regroupés pour constituer une équipe de sécurité, afin de défendre les églises locales. Ce qui inspire la formation de cette équipe se trouve en Luc 11, 21 : « Lorsqu’un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu’il possède est en sûreté. »
Le but de cette équipe n’est pas de dénoncer les défaillances du gouvernement, mais de défendre les églises. L’équipe a d’abord offert ses services à la Shalom Presby terian Church située dans la Bahar Colony de Lahore [...], puis a étendu son offre afin d’assurer la sécurité à six autres églises des environs [...].
La police locale et les services officiels de sécurité soutiennent totalement la mission de cette équipe estimant que cela ac croîtra la sécurité des églises, car elle est capable d’identifier les ac tivités ou les gens suspects pen dant les services religieux [...].L’initiative de ce jeune groupe de chrétiens constitue un con sidérable pas en avant pour la protection des églises et, en même temps, elle est un acte de courage de la part de ces jeunes chrétiens. Ce ne sont pas des agents de sécurité professionnels, mais leur détermination et leur persévérance à protéger les églises sont trop fortes pour pou voir être ébranlées.
La volonté de cette équipe d’étendre sa zone d’action à d’autres églises constitue un exemple parfait d’unité contre la menace."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
Source : Numérama
Si l’attentat déjoué, pour lequel quatre personnes ont été placées en garde à vue et trois mises en examen, était prévu pour la fin de l’année, voire le début de l’année 2016… pourquoi les policiers qui les avaient étroitement à l’œil ont-ils choisi cette semaine de les arrêter et de faire connaître leur arrestation, alors qu’ils pouvaient se donner le temps de consolider un dossier actuellement fragile ? Le faire en plein examen du projet de loi Renseignement par le Conseil constitutionnel est-il une pure coïncidence ?
Comment savoir si l’annonce d’un projet d’attentat déjoué et la mise en examen de ses coauteurs présumés répond à une véritable stratégie policière et judiciaire cohérente, ou s’il s’agit plus cyniquement de l’orchestration médiatique d’un projet de pieds nickelés, à des fins purement politiques ?
Étant donné qu’il se trouve réellement des hommes pour trancher la tête d’autres hommes en France, nous avions choisi de nous astreindre à un silence respectueux concernant le nouveau projet d’attentat déjoué par les services du renseignement français, qui pouvait correspondre à une réelle menace. Pas question de prêter le flanc à ceux qui accusent rapidement les opposants au projet de loi Renseignement de donner constamment dans l’interprétation paranoïaque des faits, même si le calendrier des arrestations médiatisées semblait particulièrement opportun, au moment où le Conseil constitutionnel rédige la décision qu’il rendra dans les prochains jours sur le projet de loi renforçant les pouvoirs des services de renseignement.
Certes, pensions-nous, il y a parfois des coïncidences dans le calendrier.
• Comme ce projet d’attentat au Musée du Louvre (par quelqu’un qui était en prison) révélé par le Parisien le 9 juillet 2014, le jour même où le Gouvernement présentait en conseil des ministres le projet de loi de lutte contre le terrorisme.
• Comme cette arrestation médiatisée d’un recruteur de djihadistes le 11 septembre 2014, alors que l’Assemblée débutait l’examen du texte le 15 septembre.
• Comme cette note secrète de la DGSE concernant des attentats déjoués, qui fuite le 3 novembre 2014 alors que le 4 novembre, le Sénat devait adopter définitivement une loi anti-terrorisme.
• Comme cette conférence de presse organisée par Bernard Cazeneuve le 22 avril 2015 pour annoncer des projets d’attentats déjoués par les services de renseignement, quinze jours avant le vote du projet de loi Renseignement à l’Assemblée nationale.
• Comme ces attentats déjoués à Villejuif, annoncés le 8 juin 2015, la veille du vote du projet de loi Renseignement au Sénat.
Mais ce ne sont que des coïncidences.
Et même si Bernard Cazeneuve avait expliqué sur RTL qu’il ne fallait pas parler des projets d’attentats déjoués par ce qu’il n’est pas nécessaire de parler de ce qui se fait et qui est de nature à protéger les Français
il a depuis justifié un changement de politique de communication. « Lorsqu’il y a des faits graves, il est du rôle du gouvernement d’en informer les Français. On ne peut pas cacher la vérité aux Français, c’est ce que souhaite le gouvernement, c’est ce que souhaitent le président de la République et le Premier ministre et nous le faisons, ce travail d’information, en très étroite relation avec l’autorité judiciaire et notamment le parquet », a ainsi expliqué cette semaine le ministre de l’Intérieur. Dont acte.
Ce n’est donc pas du tout pour faire pression sur un Conseil constitutionnel submergé d’argumentaires de censure de la loi sur le Renseignement que le gouvernement a permis que soient communiquées des informations sur le projet d’attentat déjoué, qui devait viser une base militaire de Fort Béar. Et que ce soit communiqué, notamment, le fait qu’ils utilisaient abondamment les réseaux sociaux et même des « forums chiffrés » pour communiquer ensemble avec des membres de l’État Islamique.
Ce n’est encore qu’une coïncidence.
Mais il y a tout de même un petit détail curieux qui nous a incités à sortir de la réserve que nous nous étions imposée. Une logique judiciaire et policière qui nous échappe. Si l’on en croit les déclarations du procureur de la République François Molins, l’attentat imaginé par de jeunes hommes de 16 à 23 ans qui étaient sous étroite surveillance aurait été prévu pour décembre 2015 ou janvier 2016. L’on croit comprendre que pour le moment aucun élément matériel de préparation de l’attentat n’a été mis au dossier. Il y a bien des paroles, beaucoup de paroles, des projets… mais rien de concret. Pas la moindre arme achetée, par exemple.
Or pour être constituée pénalement, l’infraction de préparation d’un acte de terrorisme prévue par le Code pénal demande que soit notamment démontré « le fait de détenir, de rechercher, de se procurer ou de fabriquer des objets ou des substances de nature à créer un danger pour autrui ». Dès lors, pourquoi les services de renseignement qui avaient déjà ces individus sous étroite surveillance, et qui savaient visiblement qu’il n’y avait pas de menace immédiate puisque l’attentat était prévu dans six mois, ont-ils décidé de passer à l’action maintenant et de le faire savoir, plutôt que d’attendre le moment où les armes nécessaires à l’attentat seraient effectivement obtenues ou activement recherchées ?
Vraiment, un petit quelque chose dont la logique nous échappe. Une idée ?