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insécurité - Page 862

  • Ethnographe néerlandaise : ce sont les « jeunes » les mieux « intégrés » qui se radicalisent

    Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les jeunes d’origine immigrée les moins bien intégrés dans leur environnement occidental qui présentent le plus grand risque de « radicalisation », mais au contraire ceux qui ont vécu à la manière occidentale, éventuellement issus de familles aisées. C’est l’avis d’une ethnographe néerlandaise, Marion van San, qui devait témoigner ce lundi devant la commission « radicalisation » du Parlement flamand de ses recherches au sein de familles belges ou néerlandaises qui ont vu un enfant partir pour se battre en Syrie. Elle va même jusqu’à dire que ce sont « les jeunes les mieux intégrés qui se radicalisent », elle qui suit le problème sur le terrain depuis 2009. Elle a publié une tribune dans le quotidien belge De Standaard à l’occasion de son audition.

    A l’heure où les gouvernements occidentaux aux prises avec la fascination de leurs jeunes « ethniques » (et quelques autres) par rapport à l’islam imaginent trouver une solution dans l’intégration laïciste, le constat de Marion van San mérite d’être entendu. Elle ne craint pas de dire que ce ne sont pas des jeunes de milieux pauvres, qui ont pratiquement lâché l’école avant l’adolescence, ou qui se sentent exclus de la société, qui fournissent les plus gros bataillons des recrues étrangères de l’Etat islamique. Ils sont nombreux à provenir des « classes moyennes ou aisées ».

    Les stéréotypes de la radicalisation

    Et de combattre quelques « stéréotypes ». En Flandres, on a tendance à croire que les candidats au djihad en Syrie proviennent d’environnements socio-économiques défavorisés. Faux, dit Marion van San. « Que les jeunes qui prennent le chemin de la Syrie depuis l’Europe soient les victimes d’une société qui ne les accepte pas et où ils n’ont pas de chances de réussir est démenti par les faits. »

    Ils ne sont pas non plus mal « intégrés », assure-t-elle. Il s’agit souvent de jeunes qui sont fortement tournés vers la société belge : des jeunes qui sortaient, qui buvaient de l’école – souvent consommateurs de « drogues douces »… Notons-le au passage : si l’intégration, c’est ça, on comprend qu’elle ne puisse pas combler une soif d’absolu, pour dévoyée qu’elle soit.

    Souvent, aussi ils ont un diplôme de fin d’études ; leurs cercles d’amis sont « ethniquement diversifiés ».

    Intégrés sans l’être, les jeunes se tournent vers l’aventure de l’Etat islamique

    « Ils sont assoiffés de reconnaissance sociale et font tout ce qu’ils peuvent pour s’intégrer. Il s’ensuit qu’ils ont des attentes sociales plus fortes et qu’ils sont plus sensibles à l’exclusion et une (supposée) discrimination. Une expérience négative peut les pousser à se détourner de la société et à chercher leur salut dans le cadre d’une identité de groupe déviante » : pour la chercheuse, cette « discrimination » est loin d’être établie, elle n’en a pas rencontré de nombreux exemples sur le terrain. Pas plus qu’elle n’a dressé le portrait de jeunes « radicalisés » parce qu’ils se sentent « frustrés » dans leur environnement occidental. Mais ces jeunes, enfants ou petits-enfants d’immigrés, sont nés et ont grandi « ici » et se montrent beaucoup plus susceptibles.

    Marion van San est en relation étroite avec quelque 90 familles dont l’un des enfants a fait le voyage de Syrie depuis 2009 – aujourd’hui pour rejoindre l’Etat islamique. Ce sont des familles très « diverses » mais souvent « harmonieuses », note l’ethnographe : des familles où les parents ont essayé, en vain, de retenir leur enfant et de faire abandonner ses nouvelles convictions. Sa « conversion », même, puisque généralement il s’agit d’un jeune qui a goûté à la culture occidentale – dans ce qu’elle a de pire, faudrait-il ajouter pour compléter le propos de la chercheuse.

    Ne pas chercher à « intégrer » pour mettre un terme à la radicalisation

    En ne tenant pas compte de ses constats, avertit en tout cas Marion van San, en imaginant que l’« intégration » accrue va régler le problème de la radicalisation, on se trompe. Ce sont des solutions illusoires. « Je ne plaide pas pour qu’on touche aux fondements de la politique contre la pauvreté ou pour qu’on cesse de s’occuper de la discrimination, bien réelle, sur le marché du travail. Mais il ne faut pas se bercer d’illusions : ce ne sont pas ces mesures-là qui contreront le radicalisme et l’extrémisme. »

    Alors quoi ? Marion van San ne donne pas la réponse. On pourrait cependant en ébaucher une, à partir même de son expérience.

    D’abord, ces jeunes apparemment si bien « intégrés » qui choisissent la radicalisation, le djihad, l’Etat islamique… sont des déracinés. Ils vivent au milieu d’une culture qui n’est pas la leur et qu’ils ont adoptée dans ses travers et ses décadences plutôt que dans les richesses qu’elle aurait pu leur apporter. Richesses immatérielles, s’entend : une foi, une civilisation, une exigence bienfaisante qu’elle est largement incapable de transmettre faute de croire en elle-même.

    « Intégration » à l’Occident décadent

    Ils sortent, ils boivent, ils se droguent : amusements de gosses de riches, finalement, en ce sens que ces « divertissements » détournent leurs habitués du sens du travail, de l’effort, et plus encore des réalités les plus profondes. On peut, avec Marion van San, appeler cela de l’intégration. Et si c’était de la désintégration ?

    Face à ce vide entretenu soigneusement par un enseignement laïc et un relativisme de rigueur, la rébellion n’est pas si étonnante. Et les prédicateurs de l’islam, du djihad, savent sans aucun doute jouer sur ce sentiment et sur ce manque d’absolu.

    Le plus urgent, face à la tentation de l’islam viril et conquérant, est sans nul doute de retrouver la véritable identité de l’Occident. Qui n’est pas une identité « racialiste » ou « ethnodifférenciée » : c’est un amour de la vérité et du bien qu’il nous appartient de faire découvrir – la seule « intégration » qui vaille.

    Source

    http://www.contre-info.com/ethnographe-neerlandaise-ce-sont-les-jeunes-les-mieux-integres-qui-se-radicalisent

  • Les chrétiens du Niger portent la croix de Charlie Hebdo

    L'Observatoire de la Christianophobie :

    "Très intéressant reportage africain sur les communautés chrétiennes du Niger après le choc terrible qu’elles ont subi. Des déclarations peu diffusées en France et des images inédites, certaines montrant les résultats des violences contre les églises catholiques et protestantes de Niamey. Un document à voir et à méditer."

     

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Grande Bretagne : la traite des adolescentes blanches à ciel ouvert !

    Courant août dernier, une enquête du Times révélait que pendant 16 ans, de 1997 à 2013, 1400 jeunes filles blanches, souvent des mineures, ont servi d’esclaves sexuelles à des bandes appartenant à la communauté pakistanaise de Rotherham, une cité du Yorkshire.

    Des centaines de nouveaux cas ont été rapportés depuis, comme l’a révélé hier un article d’un média en ligne britannique. « Ils sont intouchables » déplore l’une des victimes…
    Pendant ces 16 années, les viols de Rotherham avaient déjà été volontairement étouffés par la police et les services sociaux de la ville, qui craignaient de passer pour racistes. Comme le note le rapport de police qui a finalement révélé l’affaire« Les victimes sont en quasi-totalité des enfants britanniques, blancs. Quant aux auteurs, ils appartiennent à des communautés ethniques minoritaires ». Et le rapport de poursuivre : « Les membres des équipes d’investigation sont très souvent réticents à préciser les origines ethniques des auteurs, de peur de passer pour racistes ».

    Autrement dit, mieux valait laisser des adolescentes, parfois des enfants, être, comme on le lit dans le rapport, « victimes de viols collectifs, enlevés, battus et intimidés », plutôt que de risquer d’être catalogués de racistes…

    Rotherham n’est pas la seule agglomération de Grande Bretagne concernée. A Bradford, les forces de l’ordre n’ont pas osé arrêter les membres d’un réseau ethnique de proxénètes qui prostituait des adolescentes blanches, par crainte de provoquer des violences raciales et de perturber ainsi la campagne électorale locale. Entre 2008 et 2009, à Rochdale, près de Manchester, 47 jeunes Anglaises de souche, âgées de 13 à 15 ans, ont été violées et obligées de se prostituer par des gangs composé de huit Pakistanais et d’un Afghan. En 2008, une des victimes avait dénoncé ses tortionnaires à la police, qui a délibérément ignoré son témoignage. Pour l’ancienne députée travailliste Ann Cryer, les autorités étaient, là aussi, pétrifiées à l’idée d’être accusées de racisme.

    Mais il semble qu’on vienne de franchir un degré de plus dans la servitude

    Selon un article de l’édition en ligne du média britannique Sky News, publié avant-hier, c’est en toute impunité que les violeurs ethniques poursuivent leurs activités criminelles. Une des victimes, gardant naturellement l’anonymat, constate que ses agresseurs continuent à « cibler » des jeunes filles, sans être le moins du monde inquiétés par la police. « C’est encore pire à présent, affirme-t-elle, parce que, maintenant, ils ne se cachent plus (…) Il sont devenus intouchables ». La dhimmitude des Européens, c’est maintenant…

    http://fr.novopress.info/

  • Proche-Orient, ces catholiques persécutés

    C'est le dernier numéro hors-série de l'Homme Nouveau, de 68 pages, comprenant notamment des entretiens avec les évêques orientaux :

    • Couv-HS18Mgr Youssef-Thomas Mirkis, archevêque de l'Église chaldéenne de Kirkouk et Souleïmaniyé (Irak)
    • Mgr Michel Youssef Chafik, recteur de la Mission copte-catholique de Paris
    • sa Béatitude ignace Joseph III Youman, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient de l'Église syro-catholique
    • Mgr Nasser Gemayel, évêque de l'éparchie maronite Notre-Dame du Liban à Paris et visiteur apostolique des maronites en Europe
    • Mgr Jean Teyrouzian, éparche des Arméniens-catholiques de France
    • sa Béatitude Grégoire III Laham, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem de l'Église grecque-melkite
    • sa Béatitude Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem

    Philippe Maxence, directeur de l'Homme Nouveau, explique :

    Michel Janva

  • Le 20 novembre 2013, à la Rada (parlement) le député Oleg Tsarev faisait d’étonnantes révélations…

    TRANSCRIPTION :
     
    - Le député Oleg Tsarov a la parole! 
     
    Honorables collègues,
    Honorable Vladimir Vasilievitch,
     
    Dans mon rôle en tant que représentant du peuple ukrainien, des militants de l’organisation se sont adressés à moi et m’ont fourni des preuves claires que sur notre territoire, avec le soutien et la participation directe de l’ambassade américaine à Kiev le projet « TechCamp » est mis en place en vertu duquel des préparatifs sont en cours pour une guerre civile en Ukraine. 
     
    Le projet « TechCamp » prépare des spécialistes pour une guerre de l’information utilisant les médias modernes pour discréditer les institutions étatiques et des révolutionnaires potentiels pour organiser des manifestations et le renversement de l’État de droit. 
     
    Le projet est actuellement supervisé et sous la responsabilité de l’ambassadeur américain en Ukraine: Geoffrey R. Pyatt. 
     
    Après ma conversation avec l’organisation « Volya », j’ai appris qu’ils ont réussi à accéder aux installations du projet  » TechCamp » en se faisant passer pour une équipe de spécialistes de l’informatique.À leur grande surprise, des séances d’information sur les particularités de l’utilisation des médias modernes ont eu lieu.
     
    Des instructeurs américains leur ont expliqué comment les réseaux sociaux et les technologies de l’Internet peuvent être utilisés pour la manipulation ciblée de l’opinion publique ainsi que pour activer le potentiel de protestation et pour provoquer des troubles violents sur le territoire de l’Ukraine par la radicalisation de la population et le déclenchement de luttes intestines.
     
    Les instructeurs américains montrent des exemples d’utilisation réussie des réseaux sociaux pour organiser des manifestations en Égypte, Tunisie et Libye.

     

    Les représentants de « TechCamp » délivrent actuellement des conférences à travers toute l’Ukraine.

    Un total de cinq événements ont eu lieu jusqu’à présent.

    Environ 300 personnes ont été formées comme agents, et sont maintenant actifs dans toute l’Ukraine.

    La dernière conférence « TechCamp » a eu lieu les 14 et 15 Novembre 2013 en plein cœur de Kiev sur le territoire de l’ambassade des États-Unis!

    Vous me dites quel pays dans le monde permettrait à une ONG de fonctionner à l’ambassade des États-Unis? C’est irrespectueux envers le gouvernement ukrainien et envers le peuple ukrainien !

    Je lance un appel aux autorités constitutionnelles de l’Ukraine avec la question suivante:

    Est-il concevable que des représentants de l’ambassade des États-Unis organisent les Conférences « TechCamp » en abusant ainsi de leur mission diplomatique ?

    Laissez-le parler!

    continuez!

    La Résolution de l’ONU du 21 Décembre 1965 réglemente le caractère inadmissible de toute ingérence dans les affaires intérieures d’un État de façon à protéger son indépendance et sa souveraineté conformément aux paragraphes un, deux et cinq.

    Je vous demande de considérer cela comme une requête de mener une enquête sur cette affaire.

    Merci!

    Source -
  • Stop Djihadisme ? Vraiment ?

    Pour lutter contre le terrorisme, notre gouvernement ouvre... un site internet. Il est ici. Il s'agit de "comprendre, agir, décrypter et se mobiliser". Dans le décryptage, se trouve la lutte contre la propagande sur internet. Et le site gouvernemental rappelle que

    "La  loi du 13 novembre 2014 prévoit la possibilité de fermeture administrative de ces sites par l’État."

    Soit. Mais comme le note l'Observatoire de l'islamisation, les livres djihadistes sont toujours en vente dans les librairies.

    "L'Etat Islamique peut se féliciter d'avoir son livre de chevet vendu à la FNAC. Malgré le reportage de LCI , malgré la Une du Figaro en Juillet, l'enseigne persiste: le livre "La Voie du Musulman" , best-seller écrit par le cheikh algérien al Djazairi (né en 1921) connu pour ses prédications à la mosquée du Prophète à Médine, est toujours en vente ce mercredi 28 janvier à la Fnac rue de Rennes à Paris. Que lit-on à l'intérieur (avec cette édition aussi vendue en Fnac) ?

    [...] "Il faut que tous les musulmans, formant un seul ou plusieurs états séparés, s'équipent de toutes sortes d'armes. Ils doivent aussi se perfectionner et s'améliorer dans l'art militaire défensif et offensif, pour défendre ou attaquer au moment opportun pour que le verbe de Dieu triomphe" page 267

    "Avant d'entreprendre la guerre contre les infidèles, il faut les convier à l'islam, s'ils refusent on les invite à payer un tribut, s'ils refusent finalement, on recourt aux armes" page 269

    "Celui qui renie les décrets divins concernant la prière, le jeûne, le pèlerinage, l'obéissance aux parents ou le Jihad est un renégat (…) Peines infligées aux renégats: Durant trois jours, on incite le renégat à renoncer à sa croyance et à demander grâce à Dieu, s'il n'accepte pas, il est passible de la peine capitale " page 395

    "Kharaj ou impôt foncier: C'est un tribut que les musulmans imposent sur les terres conquises par la force" page 273

    "Le Prophète est formel: "On ne doit ni édifier d'églises en terre d'islam ni les restaurer" page 271

    "Dieu veut que les musulmans exterminent les polythéistes sans leur donner l'avantage d'être considérés comme prisonniers" page 274"

    Sans parler des prêches dans les mosquées, souvent construites grâces aux municipalités.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • “Jean-Luc Mélenchon, est-ce que les intégristes catholiques tuent les humoristes ?”

    Samedi dernier dans l’émission Les grandes questions sur France5, Jean-Luc Mélenchon emploie de nombreuses circonlocutions pour ne pas prononcer le mot d’islamistes ou encore moins de musulmans, à propos des tueries des frères Chérif et Saïd Kouachi et d’Amedy Coulibaly du 7 au 9 janvier.

    Eliette Abecassis lui pose alors la question “Est-ce que les intégristes catholiques tuent les humoristes aujourd’hui ?” et ajoute “Il s’agit bien de l’intégrisme musulman”.

    http://fr.novopress.info/181647/jean-luc-melenchon-ce-les-integristes-catholiques-tuent-les-humoristes/

  • Christiane Taubira est-elle toujours ministre de la Justice ?

    Impassible. Intouchable. Imperméable aux événements. Incapable de la moindre remise en cause.

    Fort de la (relative) confiance retrouvée des Français, ce gouvernement s’agite et se bouge. C’est très net. On apprend ainsi que 80 fouilles viennent d’être menées dans des cellules d’islamistes radicaux. Et qu’ont-elles permis de découvrir ? Des téléphones portables, des cartes SIM, des clés USB. Notamment chez quelques « cerveaux » du terrorisme islamique, comme Djamel Beghal, mentor des frères Kouachi et de Coulibaly.

    RTL.fr parle de « saisies hallucinantes », et de « découvertes qui interrogent ». C’est bien cela. On hallucine et on s’interroge.

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  • La haine monte…mais d’où vient-elle ?

    Lundi soir à Cracovie (Pologne), le cinéaste engagé Steven Spielberg et créateur de la Fondation de la Shoah, aux côtés du président du Congrès juif mondial Ronald S. Lauder, a fustigé « les efforts qui montent pour bannir les Juifs d’Europe ». Le même jour à Prague (Tchéquie), le président du Congrès juif européen, Moshe Kantor, estimait que « la communauté juive d’Europe est très proche d’un nouvel exode ». Selon des statistiques qui viennent d’être divulguées par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le nombre d’actes antisémites aurait doublé (+101%) en 2014 par rapport à 2013 (851 actes antisémites répertoriés l’année dernière, contre 423 l’année précédente). Le nombre d’actes avec violences physiques serait ainsi passé de 105 en 2013 à 241 en 2014, soit une augmentation de 130%.Un climat anxiogène, que l’attentat sanglant commis par l’islamo-délinquant Coulibaly contre l’hypermarché casher de la Porte de Vincennes ne fait que renforcer. Les antisémites s’en réjouissent peut être mais cela fait aussi les «affaires» de Benjamin Netanyahou et l’Etat israélien: plus de 7000 juifs ont quitté la France en 2014 pour faire leur  Alyah (« montée ») vers l’Etat hébreu.

     Le gouvernement israélien a d’ailleurs annoncé officiellement que, pour la première fois, la France fournit le plus gros effectif, à l’échelle de la planète,  devant les Etats-Unis et la Russie, de l’émigration vers Israël. L’Agence juive prévoit que ce sont 10 000 juifs venus de France qui s’installeront en Israël en 2015. Une force d’appoint non négligeable dans le combat démographique, la guerre des ventres qui opposent aussi Israéliens et Palestiniens…

     Selon le Crif, « cette tendance confirme bien malheureusement la persistance, voir le renforcement des préjugés antisémites en France, parfois leur radicalité croissante qui fait qu’on passe de l’insulte à la violence, de la violence au terrorisme ».

     Certes, tout aussi controversé que le Crif de Roger Cukierman, Abdallah Zekri, Président de l’Observatoire National contre l’Islamophobie, dénombrait de son côté, depuis les attentats des 7 et 9 janvier derniers, 116 actes anti-musulmans , dont 28 actions contre les lieux de culte et 88 menaces,  soit une hausse de 110 % par rapport à janvier 2014.

    Ce qui est cependant certain, et il faudrait être bien aveugle ou partial pour le nier, c’est que le vivre-ensemble est de plus en plus (particulièrement)  problématique, entre les communautés juives et musulmanes sur notre sol, dans les zones où les populations  maghrébines, musulmanes, sont majoritaires.

    Le phénomène n’est pas si nouveau mais il s’est accentué. Cela a entraîné le départ de très nombreuses familles juives des banlieues plurielles,  trajectoire qui est aussi suivie par  des familles de gaulois, d’européens,  voire d’immigrés, chassées de certains territoires perdus de la République par la violence, la tiers-mondisation de leur environnement, ou une manière de vivre qui n’est pas la leur…C’est cela la réalité de cet apartheid dont Manuel Valls impute la responsabilité aux méchants Français…

     Il est tout aussi évident que ce sont dans les établissements scolaires babélisés que l’enseignement de l’histoire officielle s’avère le plus difficile. Cela est vrai notamment pour l’histoire des religions, et donc de la foi mahométane, de certains épisodes de notre histoire conflictuelle avec l’islam, de la colonisation, ou encore  celle de la seconde guerre mondiale et de la Shoah. Cette dernière est  assimilée à de la propagande sioniste par des jeunes arabo-musulmans, chez qui les idées révisionnistes circulent assez largement et rencontrent un véritable écho.

     Le site du quotidien  La Croix en faisait état hier, «un certain nombre de professeurs doivent, depuis des années, faire face à des contestations ou à des provocations à connotation antisémite quand ils abordent cette partie du programme (le dernier conflit mondial, NDLR) ». « Le président de la République  avait promis, le 21 janvier, qu’à l’école,  aucun incident  ne serait laissé  sans suite»  et « Najat Vallaud-Belkacem souhaite des sanctions, des suites éducatives  en cas de perturbation de l’enseignement de la Shoah. Mais, poursuit-elle, la fermeté ne saurait suffire (…), le fait d’avoir inscrit l’holocauste dans les programmes n’a pas toujours permis de vaincre ce que la ministre appelle  le relativisme et la perte de repères  observés chez un certain nombre d’élèves. Beaucoup d’élèves ne sont pas perméables à ces enseignements,  s’inquiète Najat Vallaud-Belkacem. Le défi (…) est  d’éveiller leur humanité, résume-t-elle » car  « enseigner la Shoah est  une responsabilité qui augmente au fur et à mesure que les voix des témoins disparaissent… ».

     Dans ce contexte, François Hollande est aujourd’hui avec les présidents allemand Joachim Gauck et ukrainien Petro Porochenko,  le secrétaire américain au Trésor Jack Lew, ou encore les familles royales belge et néerlandaise, à Auschwitz (Pologne) dans la cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de sa  libération par l’Armée rouge. Le président Vladimir Poutine, n’a pas été officiellement invité c’est pourquoi la Russie est représentée par le chef de l’administration présidentielle Sergueï Ivanov.

    M. Hollande l’a répété ces dernières heures, il entend profiter du climat pour brider un peu plus la liberté d’expression de tous les Français, en renforçant les sanctions contre le racisme et l’antisémitisme (dont les définitions ambiguës laissent souvent place à l’arbitraire) et étendre leur champ d’application.

     Un vœu qui s’inscrit dans le cadre des trois propositions formulées par le ministre de la Justice Christiane Taubira mi- janvier. D’abord la possibilité de bloquer de sites internet que l’on accuserait de propager une  « haine raciste ou antisémite ». Haine à laquelle  pourraient être assimilées demain,  par quelques zélés serviteurs de l’idéologie dominante, toutes contestations de l’immigration invasion, de la société plurielle, ou toute critique du « sionisme » ?

     Ensuite, la généralisation de la circonstance aggravante de racisme « comme les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, le harcèlement moral, la séquestration, la traite des êtres humains, le bizutage, l’atteinte aux biens et le chantage notamment ».

     Enfin, le vœu de sortir les injures et diffamations du droit de la presse (loi du 29 juillet 1881) pour les introduire dans le code pénal « lorsqu’elles sont aggravées par une circonstance liée au racisme, à l’antisémitisme ou à l’homophobie ».

     Autant dire que nous sommes très circonspects et dubitatifs sur cet arsenal là, qui vise (sciemment ?) à côté, qui, loin de s’attaquer à la racine du problème entend museler aussi, dans l’esprit des Torquemada et Fouquier-Tinville socialistes, ceux qui le dénonce. Plus largement encore, Bruno Gollnisch est convaincu, il l’a souvent dit, que les inconvénients d’un excès de libertés sont moindres que ceux d’un excès de censure.

     Ce que nos compatriotes constatent aussi c’est que les premiers visés dans leur foi, dans leur identité comme en convenait il y a  quelques années déjà  un membre du Crif comme Me Gilles-William Goldnadel, ce sont les Français de souche, nos  églises, nos édifices, nos  cimetières catholiques. Participant à la Marche pour la vie ce dimanche, Bruno Gollnisch a aussi été interpellé sur ce sujet.

    Notons aussi,  par ailleurs, que ce ne sont pas des barbus (pas invités dans les médias !) mais des membres du show-biz qui ont multiplié dernièrement les déclarations malveillantes et agressives. Ainsi en est il du comédien Jacques Weber  vendredi sur LCI qui a traité sans surprise l’humoriste Dieudonné de  « voyou », de « gangster », d’ «enfoiré » et  Marine Le Pen de «danger public»,  de «grande menteuse, extraordinairement habile ».

     Un autre « comique», Stéphane Guillon, s’est lui réjoui hier du début d’incendie qui  a (fort heureusement seulement  légèrement) brûlé au visage le président d’honneur du FN  à son domicile, déplorant qu’il  en réchappe. Dans son tweet le citoyen Guillon écrit : «Jean-Marie Le Pen sort indemne de l’incendie qui a ravagé son appart. Pour une fois qu’un hommage à Jeanne d’Arc nous aurait fait plaisir… »

     Alors de quel côté se trouve la haine ? Il se trouvera toujours des imbéciles, des obtus, des petites âmes mesquines, des gamellards honteux pour reprocher au FN, non pas tant ses idées politiques, qui comme telles sont toujours discutables,  que son extrême droiture, la  justesse de ses avertissements, sa fidélité à des convictions.  Là aussi les Français jugeront.

    http://gollnisch.com/2015/01/27/la-haine-montemais-dou-vient-elle/

  • Risque d’infiltration d'islamistes en Europe, cachés parmi les réfugiés

    S’adressant à des journalistes italiens au cours du Forum économique mondial de Davos, l’ancien ministre des Finances libyen Ali Tarhouni, actuellement président de l’Assemblée constituante de la Libye, a affirmé quel’UE sous-estime le risque d’infiltration de militants de l’Etat Islamique en Europe, cachés parmi les réfugiés.

    L’ancien ministre a dit que l’EI gère efficacement les passages de migrants

    « L’Europe a sérieusement sous-estimé la possibilité que des militants s’infiltrent  à Lampedusa, en Sicile ou à Malte». « Les risques augmentent à un rythme spectaculaire. »

    Les militants de l’EI, qui ont pris le contrôle de la ville orientale de Derna en Libye l’année dernière, se déplacent vers l’ouest et prennent des points d’appui tout au long de la côte libyenne

    Le politicien libyen a expliqué que la plupart des bateaux de migrants qui quittent la Libye pour l’Europe partent de cette partie du littoral.

    «Cette région a sombré dans l’anarchie, un terreau idéal pour les contrebandiers, trafiquants d’êtres humains et des militants islamistes. La police et l’armée ne s’aventurent plus dans ces régions ».

    L’EI lorgne vers les pays voisins de la Libye – l’Égypte, la Tunisie et l’Algérie – dans le but d’élargir son califat.

    Lors d’une réunion de la coalition anti-EI à Londres, le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni a également averti du risque d’infiltration par des militants islamistes. Il a affirmé que les services de sécurité italiens ont été mis en garde contre le risque :

    « Ce serait une grave erreur si un pays démocratique ignore la possibilité que des militants armés de kalachnikovs se cachent derrière les bateaux de migrants abordant les côtes d’Europe».

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html