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insécurité - Page 865

  • Les soldats étrangers désormais les bienvenus en Ukraine

    Le président ukrainien, Piotr Porochenko, a signé une loi, autorisant l'accès de troupes étrangères au territoire ukrainien pour assurer des "opérations de maintien de la paix".

    Piotr Porochenko a signé une loi "sur l’autorisation d’accès et les conditions de séjour des forces armées de pays tiers sur le territoire ukrainien". Le document régit les questions liées aux opérations internationales sur le territoire ukrainien et élargit les raisons permettant de laisser entrer des forces armées étrangères, annonce le service de presse du gouvernement ukrainien.

    Rappelons, que cette loi a été adoptée par la Rada suprême (parlement ukrainien) le 4 juin. La loi dispose que l'objectif du séjour des forces armées doit être "de soutenir l'Ukraine en menant une opération de maintien de la paix et de sécurité à sa demande, suite à une décision de l'ONU ou de l'UE".

    De plus, cette loi interdit la participation des pays "qui ont déclenché un conflit armé contre l'Ukraine".

    Cette loi va à l’encontre des accords de Minsk II qui devraient permettre un cessez-le-feu.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150626/1016735459.html#ixzz3eFtjiRP2

  • Maison squattée à Rennes. Dix bénévoles évacuent les détritus chez Maryvonne

    Ils sont venus de toute la Bretagne pour donner un grand coup de balai dans la maison de Maryvonne à Rennes. Les squatteurs ont laissé un véritable taudis insalubre. 
    Lorsque l'avocate des squatteurs déclarait en juin que ses clients avaient « retapé une maison à l'abandon », elle n'avait sûrement pas mis les pieds au 94 rue de Châtillon à Rennes. En effet, avant de devoir quitter les lieux ceux-ci ont entièrement vandalisé la maison de Maryvonne Thamin. 
    Ce samedi, la dizaine de bénévoles n'ont pas été trop nombreux pour évacuer les détritus de toutes sortes qui encombraient l'habitation. 
    Pas habitable avant des mois 
    Des planches cloutées, des papiers gras, des vêtements, des sacs poubelles, des immondices à la pelle. On trouve de tout dans le pavillon squatté pendant dix-huit mois. Les murs ont été copieusement tagués, souvent avec des insultes à connotation politique. 
    Il faudra plus d'une journée aux bénévoles, venus surtout du Morbihan, pour rassembler et sortir les encombrants de la maison. "Nous n'appartenons à aucune formation politique, explique Sophie, de Lorient. Nous voulions apporter une réponse citoyenne concrète en venant ici aujourd'hui." 
    Les travaux ne font que commencer. La maison de Rennes ne sera pas habitable avant des mois. Les dégradations de toute nature sont trop importantes. 

  • Syrie : contre-attaque d’Etat Islamique à Kobané

    Après plusieurs semaines de petits revers pour Daesh, l’État Islamique lance des offensives dans plusieurs villes stratégiques de Syrie, dont Kobané. Selon Euronews, les récents efforts de la coalition pourraient être ruinés.

    http://www.contre-info.com/

  • Sentinelles du 24 juin 2015

    La police politique :

    Michel Janva

  • Loi Renseignement : Altern.org quitte la France pour la Norvège

    Les boîtes noires qui se proposaient d'espionner l'activité de ses clients (et de leurs clients) grâce à des algorithmes n'étaient pas à son goût.L'hébergeur français Altern.org, qui avait annoncé dès le 17 avril dernier son intention de déménager en réaction au projet de loi Renseignement, a fait son choix. Sur son blog personnel, le fondateur d'Altern.org, Valentin Lacambre, a annoncé que les serveurs seraient déménagés en Norvège : 
    "A la recherche d’un pays d’accueil plus favorable à l’internet que la France d’après son Patriot Act pour héberger altern.org, j’ai fait mes courses", raconte Valentin Lacambre. Celui qui fut également à l'origine de Gandi.net a agrégé les classements mondiaux réalisés par Reporters Sans Frontières (pour le niveau de liberté de la presse), par les Nations Unies (pour le niveau de développement humain) et par le fournisseur de services de distribution de contenus Akamai (pour le débit internet moyen par pays), et c'est la Norvège qui est arrivée en tête devant trois autres pays nordiques, les Pays-Bas, le Danemark, et la Suède. 
    Rappelons que la France est le seul pays de l'Union européenne, et l'un des seuls pays du Conseil de l'Europe (avec la Russie et la Turquie) à avoir été placé dans la liste des "pays sous surveillance" par Reporters Sans Frontières en 2012, dans son rapport sur les pays "ennemis d'internet" (.pdf). La loi sur le renseignement ne va certainement pas l'aider à sortir de ce triste classement, bien au contraire. 
    Outre Altern.org, d'autres hébergeurs comme EU.org ont annoncé leur intention de déménager. De plus gros acteurs se sont montrés en revanche convaincus par les promesses gouvernementales de mise en œuvre limitée des boîtes noires, comme OVH, tandis que Gandi a annoncé qu'il donnerait désormais la priorité à son développement à l'étranger. 
    La décision d'Altern.org n'aura strictement aucune incidence économique pour la France, n'ayant plus qu'une activité anecdotique depuis une première fermeture en 2000. Mais sur le plan symbolique, c'est l'un des plus anciens acteurs du web français qui quitte ainsi la France. Le service était né en 1992. 

  • La mafia à nos portes

    C’est une tendance peu connue du grand public : depuis peu, le territoire européen semble devenu le nouvel eldorado du crime organisé international. Alors que le trafic de drogues à destination du continent est un commerce de plus en plus lucratif, avec des marges plus avantageuses encore que sur le marché américain, le blanchiment d’argent prospère.

    En France et en Allemagne, mafieux et trafiquants profitent de vides juridiques dans les législations nationales pour blanchir et réinvestir ces revenus illégaux. Cette enquête suit le parcours de l’argent sale : depuis Gioia Tauro en Calabre, l’un des principaux ports de conteneurs et première plaque tournante du trafic de drogue en Méditerranée, elle fait un détour par les coulisses de l’Exposition universelle de Milan, pour terminer en Allemagne.

    Aujourd’hui, on estime que 50 à 150 milliards d’euros issus du crime organisé arrivent chaque année outre-Rhin.

    Réalisé par Max Löschner et Edgar Wolf (Allemagne 2015)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Civitas manifeste pour les chrétiens d’Orient et réclame des sanctions contre l’Arabie Saoudite et les pays alliés de l’Etat Islamique

    manif-20-juin

    Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi après midi à Paris à l’appel de l’institut Civitas en soutien aux Chrétiens d’Orient persécutés. La manifestation qui visait les pays complices des persécutions est partie de la place St Augustin pour se diriger vers l’ambassade d’Arabie Saoudite. Ce rassemblement a reçu l’appui de nombreuses personnalités qui ont apporté leur concours au défilé par leur présence ou en relayant l’appel sur différents médias.

    manif-20-juin-2

    Sur une des banderoles on pouvait lire: « Il faut sanctionner l’Arabie Saoudite et les autres pays alliés de l’Etat Islamique » avec à l’extrémité une photo de François Hollande serrant la main du roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud d’Arabie Saoudite.

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  • La désétatisation de la sécurité

    Si la défaillance stato-nationale ne se décline pas dans les mêmes termes, l’État se vide néanmoins de sa substance (selon une dialectique empire/république). De nos jours en effet, les armées occidentales, plutôt anorexiques, sont désormais entièrement tournées vers les opérations extérieures – le maintien de la paix de type néolocolonial – tandis que la sécurité intérieure des sociétés européennes est confiée à des forces de police de plus en plus militarisées, dotées de moyens importants. En ce sens, la défaillance stato-nationale est devenue une réalité « proche » (au sens heideggerien) qui nous contraint aujourd’hui à raisonner également sur le monde de la suppléance et de la substitution. 
         En Occident à cet égard, on observe que les formes d’organisation se substituant peu à peu ou agissant en suppléance des armées régulières ressortent du secteur privé (SMP, SSP). Or au-delà du cliché des sociétés américaines véhiculé par les médias (Blackwater, Dyncorps, etc.) et de l’image du mercenariat entrepreneurial, la notion de secteur privé recèle une autre réalité souvent méconnue et beaucoup plus en adéquation avec une conception civique de la citoyenneté : c’est la notion de sécurité conçue comme un bien appartenant en commun à ces copropriétaires que sont les citoyens. Cette idée de « copropriété » n’est pas nouvelle et se trouve appliquée depuis le milieu du 19ème siècle dans les grandes villes comme San Francisco. Dès 1847, les commerçants de la ville s’organisent entre eux pour créer un corps de police privée afin de se protéger des hors-la-loi des bas quartiers. Depuis lors, les habitants d’une rue, en accord avec la police municipale, peuvent se constituer en une sorte de coopérative pour financer, recruter et entretenir une petite force de police locale chargée de garantir la sécurité de leur quartier : on appelle ces unités les Patriot Special Police. Le modèle a été repris plus récemment avec succès dans certaines favelas au Brésil pour éradiquer les narco-trafiquants terrorisant la population. L’Europe a également connu des expériences similaires. Ainsi dans les dernières années de la guerre froide, le Portugal a mis en place un système de défense territorial basé sur les communautés locales : un ou plusieurs villages étaient chargés d’organiser un contingent de garde local encadré et entraîné ensuite par des membres des forces spéciales de l’armée portugaise. 
         On le voit, cette conception « privée » de la sécurité se révèle d’une grande flexibilité : d’une part, elle redonne au citoyen la responsabilité de veiller à sa propre sécurité et, d’autre part, elle permet de répondre au changement d’échelle de l’équilibre de la terreur. Ce dernier en effet, à l’instar de la guerre et des autres formes de violence, s’insinue désormais à l’intérieur même du corps social : ce sont donc les individus eux-mêmes, et non plus les États, qui doivent pouvoir disposer des moyens de « dissuasion » nécessaires à assurer leur défense. De même, ce changement d’échelle de l’équilibre de la terreur et les conséquences qu’il entraîne, vient rendre à la légitime défense sa signification première, c’est-à-dire le droit fondamental de l’individu de garantir sa vie, ses biens et sa propriété en cas défaillance de l’État. 
         Par conséquent, et compte tenu des transformations macro-historiques évoquées, la réponse à notre question (gagner la guerre) pourrait bien se situer dans une telle optique – désétatisation de la sécurité, privatisation et re-légitimation de la défense en en confiant la responsabilité aux citoyens eux-mêmes. 
         C’est ce que nous dénommons en l’occurrence le concept « Swissbollah » visant la recherche d’une nouvelle légitimité pour agir et, de là, une opportunité de reconstruire l’action stratégique. Car, l’État moderne n’a plus la capacité de « faire la guerre » précisément parce qu’on ne lui en reconnaît plus la légitimité : aujourd’hui, par définition, « l’État a tort ! ». Ce concept recouvre ainsi une triple dimension – un projet collectif, un discours et un système d’arme. 

    Bernard Wicht, Europe MadMax ? Retour à la défense citoyenne

    http://www.oragesdacier.info/

  • Ambiance de guérilla urbaine à Meudon et Clamart

    La guerre des bandes vire à la fusillade dans les Hauts de Seine.

    Michel Janva

  • Les mercenaires de Daesh entraînés par le Pentagone lâchés sur la Russie

    L’État Islamique, (Daesh) l’armée terroriste entraînée par les Etats-Unis en Jordanie, tente de déstabiliser les anciennes républiques de l’ex-URSS, d’après Alexander Bortnikov, directeur du FSB russe , l'héritier du KGB.

    “Je voudrais attirer l’attention sur le processus d’activation et d’expansion de la zone d’influence du terrorisme international”, a dit Bortnikov pendant une réunion au centre anti-terroriste du CIS

    “L’EI est en son centre. Il crée des cellules dans différentes régions du monde et dit ouvertement qu’il a l’intention de déstabiliser la situation du CIS et de l’Asie Centrale.”

    Les Kurdes pensent que “80% des groupes de l’EI en Syrie sont des anciens résidents du nord-Caucase et de la moyenne Volga.

    Les remarques de Bortnikov révèlent que la véritable cible de l’EI n’est pas les Etats-Unis, ni Israël, mais bel et bien la Russie.

    En février, le leader Tchétchène Ramzan Kadirov a accusé la CIA et d’autres services de renseignement occidentaux d’exploiter les médias sociaux pour recruter des hommes russes pour l’EI.

    Kadirov a aussi dit “les leaders de ces gangs terroristes (en Syrie et en Irak) sont des agents de la CIA et d’autres agences de renseignement.”

    C’est un fait documenté, bien que totalement ignoré par les medias de masse, que la CIA a orchestré avec le Royaume-Uni, le Pakistan et l’Arabie Saoudite, les efforts de miner l’URSS et ses états musulmans durant l’occupation soviétique de l’Afghanistan et durant la guerre semée par la CIA.

    L’agent du MI6 britannique Abou Qatada a levé des fonds pour le djihad tchétchène et la tristement célèbre mosquée de Finsbury Park de l’Imam Abou Hamza al-Masri, un informateur du MI5 (contre-espionnage) britannique à Londres, a levé des fonds pour à la fois le djihad en Tchétchénie et pour le camp Darunta de Ben Laden au Pakistan.

    De plus, la CIA a aussi travaillé à déstabiliser les Balkans, un fait bien documenté par les médias en Europe mais largement ignoré aux Etats-Unis. L’effort de convertir les Balkans en un “havre de paix” pour djihadistes fanatiques fut aidé par la CIA et le Pentagone. En 1993, l’agent de la CIA Oussama Ben Laden a soi-disant installé son #2 Aïman al-Zawahiri pour gérer l’opération Al-Qaïda aux Balkans.

    En Irak où il est dit que l’EI a émergé d’Al-Qaïda en Irak, beaucoup d’Irakiens pensent que l’EI est un pur produit de la CIA, une accusation que le New York Times (NdT: la voix de la CIA ne l’oublions jamais…) a minimisé comme n’étant qu’une “théorie du complot” des plus folles.

    notes

    Sources : Infowars ; traduit par Résistance71

    source : Al manar : lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFulppklAPhSgVzEa.shtml