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insécurité - Page 858

  • Loïc Liber, tétraplégique, victime de Mohammed Merah et oublié de la République

    Loïc Liber appartenait au 17e régiment de génie parachutiste ; aujourd’hui, il a tenu à rompre son silence. Il y a trois ans, ce Guadeloupéen était la cible de Mohammed Merah, à Montauban. Ils étaient trois devant le distributeur de billets de la Société générale, situé à proximité de la caserne Doumerc, ce 15 mars 2012. Ils n’ont pas vu venir l’homme à moto qui, écartant une vieille dame, les a pris pour cible simplement parce qu’ils portaient un béret rouge. Loïc a été grièvement blessé, ses deux camarades de régiment – Abel Chennouf et Mohamed Legouad -, eux, sont morts sur ce trottoir, dans une petite ville française, sans comprendre.

    Le militaire rescapé est resté un temps entre la vie et la mort mais, finalement, cette dernière n’a pas voulu de lui : « Heureusement, la balle a traversé mon corps de travers », explique-t-il à Radio Outre-Mer. « Je me rappelle très bien de la scène, on était trois. Malheureusement cet homme – il refuse de nommer Mohammed Merah – est venu par derrière… C’est un geste lâche, parce qu’il n’a pas eu le cran de nous affronter face à face. Tirer dans le dos de quelqu’un, c’est se montrer lâche… Ça fait beaucoup de peine de savoir qu’on est le seul rescapé de cette tragédie », confie avec tristesse ce soldat.

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  • UK : des policiers accusés d’avoir couvert un réseau pédophile impliquant des politiques

    La police des polices britannique a annoncé aujourd’hui avoir ouvert une enquête à la suite de plaintes accusant des policiers d’avoir couvert les agissements d’unréseau de pédophiles impliquant des responsables politiques et des institutions publiques dans les années 1970-2000.

    Ces fonctionnaires sont soupçonnés d’avoir « supprimé des preuves, (…) ralenti ou interrompu des investigations (et) couvert des délits du fait de l’implication de membres du parlement ou d’officiers de police », écrit la commission indépendante sur les plaintes à l’encontre de la police (IPCC) sur son site internet. « Ce sont des accusations des plus graves », a jugé l’IPCC, qui compte étudier 14 plaintes.

    Une enquête de la police est par ailleurs en cours sur les abus d’enfants qui auraient été commis au cours de ces années.
    En décembre, une victime présumée, identifiée sous le nom de Nick, avait raconté aux enquêteurs comment lui et plusieurs autres garçons étaient conduits à différentes adresses de Londres et de la périphérie de la capitale britannique, y compris sur des bases militaires, où ils étaient abusés sexuellement par des groupes d’hommes.

     

    Il avait aussi accusé des députés et d’autres personnalités de premier plan d’être liées au meurtre de trois enfants, âgés entre 7 et 16 ans. L’été dernier, des révélations de presse confirmées par les ministères concernés avaient montré que 114 dossiers relatifs à des accusations de sévices sexuels infligés à des enfants entre 1979 et 1999 avaient disparu. Un de ces dossiers portait, selon la presse, sur l’implication de députés et d’autres personnalités politiques.

    Le premier ministre britannique David Cameron avait promis en juillet « de faire toute la lumière » et d' »explorer toutes les pistes pour découvrir la vérité sur ce qui s’est passé ».

    Source

    http://www.contre-info.com/uk-des-policiers-accuses-davoir-couvert-un-reseau-pedophiles-impliquant-des-politiques

  • Peine de mort ou perpétuité réelle ?

    Cela pourrait être une question que Marine Le Pen poserait aux Français par référendum :

    "Moi, à titre personnel, comme avocate (...), je pense qu'un système pénal ne peut pas tenir sans la peine capitale. Je pense que la disparition de la peine de mort a eu comme effet, en réalité, d'effondrer l'ensemble de l'échelle des peines et qu'aujourd'hui on se retrouve avec des délits ou même des crimes que je considère comme très graves et qui sont condamnés à des peines indignes au regard de la souffrance qu'ils ont pu créer chez la victime.

    J'ai dit que je ferais sur ce sujet un référendum où je demanderais aux Français de choisir entre le rétablissement de la peine de mort et la mise en oeuvre de la perpétuité réelle. La perpétuité réelle, réelle, réelle, c'est-à-dire celle où, quand on est condamné, on ne sort plus jamais de prison.

    Nous recevions au Parlement européen il y a deux jours le roi de Jordanie, qui a été encensé par les députés européens, par M. Schulz le président. Je remarque que le roi de Jordanie a mis en oeuvre la peine de mort il y a quelques jours, le jour où un pilote jordanien a été brûlé, il a appliqué la peine de mort à quelques djihadistes qui étaient dans ses prisons. Je remarque que là, pour le coup, quelqu'un qui applique la peine de mort, ça n'empêche pas l'ensemble de l'élite de l'applaudir. Les convictions de ces élites sont peut-être moins assurées qu'ils ne le disent"

    Contrairement aux idées reçues, et même si d'autres solutions sont préférables, l'Eglise n'exclut pas la peine de mort (CEC 2267) :

    "L’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie d’êtres humains.

    Mais si des moyens non sanglants suffisent à défendre et à protéger la sécurité des personnes contre l’agresseur, l’autorité s’en tiendra à ces moyens, parce que ceux-ci correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine.

    Aujourd’hui, en effet, étant données les possibilités dont l’Etat dispose pour réprimer efficacement le crime en rendant incapable de nuire celui qui l’a commis, sans lui enlever définitivement la possibilité de se repentir, les cas d’absolue nécessité de supprimer le coupable " sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants " (Evangelium vitae, n. 56)."

    Philippe Carhon

  • L’an dernier, la police a moins patrouillé et a élucidé moins d’affaires

    La police a été moins efficace en 2014.

    Les attentats de janvier en France avaient un peu occulté le traditionnel bilan du ministère de l’Intérieur pour l’année 2014. Le Figaroa eu accès aux chiffres qui ne sont plus diffusés. Des statistiques qui nourrissent le «tableau de bord» personnel du premier flic de France, Bernard Cazeneuve, pour piloter ses services. On y découvre une situation pour le moins contrastée.

    Première surprise: alors que le gouvernement assène depuis des mois que la situation s’améliore sur le front de la délinquance, pour l’ensemble des forces de l’ordre, le taux d’élucidation – c’est-à-dire la capacité à mettre un nom sur un fait – diminue pour l’essentiel des indicateurs retenus dans la propre grille d’analyse de l’hôte de Beauvau, de l’homicide au vol (voir nos graphiques). L’Intérieur a pourtant soigneusement sélectionné ces indicateurs, qui recouvrent plus de 2 millions de crimes et délits au total, en raison de leur pertinence.

    La suite

    http://fr.novopress.info/184085/an-police-moins-patrouille-elucide-moins-daffaires/

  • En 2010, le coût du crime et de la délinquance a été estimé à 150 milliards d’euros, soit 7,5% du PIB

    Le crime et la délinquance en France ont coûté 150 milliards d’euros.
    Cette estimation de l’Institut pour la justice prend notamment en compte les “conséquences de la criminalité”, les coûts “visant à l’anticiper” et le coût pour la collectivité de la lutte contre la délinquance.

    Le coût annuel du crime et de la délinquance est estimé sur 2010-2011 à 150 milliards d’euros, soit 7,5% du PIB, selon une étude publiée lundi par une association de défense des victimes. Avec cette étude, diffusée sur le site du Figaro, l’Institut pour la justice (IPJ) dit vouloir alerter les candidats à la présidentielle sur la nécessaire augmentation des dépenses publiques liées à la lutte contre la criminalité.

    “C’est tout particulièrement le cas du budget de la justice pénale, qui représente 5 milliards d’euros seulement alors que le coût économique et social du noyau dur de la criminalité (violences, crime organisé, vols, vandalisme et escroqueries) s’élève à 78,3 milliards”, estime l’association dans un communiqué. Cette étude a été réalisée par un économiste, Jacques Bichot, professeur émérite à l’Université de Lyon III et porte sur la période octobre 2010-septembre 2011.

    Elle prend en compte les conséquences de la criminalité (préjudice matériel, physique et psychologique des victimes), les coûts “visant à l’anticiper” (assurances, frais de protection privés) et le coût pour la collectivité de la lutte contre la délinquance (police, gendarmerie, justice), précise l’Institut.

    Selon lui, la méthodologie est la même que celle adoptée par les gouvernements britannique et canadien, qui ont publié des rapports sur ces questions et parviennent à des résultats comparables. L’IPJ avait déjà publié en mai 2010 une estimation du coût annuel du crime et de la délinquance, qui s’élevait alors à 115 milliards en 2008. Selon l’IPJ, la méthodologie a été affinée depuis et prend en compte notamment les infractions routières, écartées de la précédente étude.

    http://fr.novopress.info/184014/crime-et-delinquance/

  • « Les statues détruites par l’EI étaient des répliques »

     

     
    Le mois dernier, le groupe Etat Islamique avait diffusé une vidéo dans laquelle des djihadistes détruisaient des statues assyriennes dans le musée de Ninive à Mossoul. Selon plusieurs responsables de musées irakiens, ces représentations sont en fait des copies. « Nous avons encore les originales. »

    L’Etat Islamique s’est attaqué ces dernières semaines au patrimoine irakien. L’ONU n’avait pas hésité à qualifier de « catastrophe » les pillages orchestrés par le groupe terroriste. Pour l’Unesco, il s’agissait « d’un crime de guerre. »

    La vidéo diffusée le mois dernier, où on voyait plusieurs djihadistes détruire au marteau piqueur et à la massue des représentations assyriennes, avait scandalisé le monde entier.

     

    « Les originaux sont ici »

    Mais selon un responsable du musée de Badgad, interrogé par le site Al-arabiya et dont les propos ont été traduits par le Nouvel Obs, « ces statues étaient des copies. Les originaux sont tous ici. »

     

    Fawzye al-Mahdi, chef du département des antiquités de l’autorité du patrimoine culturel irakien, confirme qu’il s’agit de statues en plâtre. « Aucun des objets détruits dans la vidéo n’étaient des originaux », a-t-elle confié à la Deutsche Welle.

    Aucune confirmation officielle pour le moment mais il semblerait que les djihadistes aient raté leur coup cette fois-ci…

    Source7sur7

    http://www.contre-info.com/les-statues-detruites-par-lei-etaient-des-repliques#more-37205

  • Amalgame judiciaire en terre picarde : Communiqué de Serge Ayoub

    L’arrestation de 16 personnes lundi dernier en Picardie a été le prétexte, pour un pouvoir lancé dans son incongrue croisade contre « l’extrême-droite », de tenter de salir une nouvelle fois un mouvement, la Troisième Voie, dont la dissolution en juillet 2013 reste, à mes yeux ainsi qu’à ceux des juristes compétents, parfaitement injustifiée.

    Le site du journal Le Monde a ainsi pu écrire que les dissolutions de Troisième voie et des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires avaient été, "ordonnées après l'émotion suscitée par la mort du militant d'extrême gauche Clément Méric, le 5 juin 2013, avaient été prises sur décrets au motif que Troisième voie et les JNR constituaient des "milices privées" et "provoquaient à la haine, à la discrimination et à la violence" selon le Conseil d'Etat".

    En tant qu’ancien responsable de ces deux mouvements, il est de mon devoir de rappeler que la carte de presse n’excuse ni la paresse ni la malhonnêteté, et que le Conseil d’État n’a pas retenu dans son jugement du 30 juillet 2014 la provocation à la haine, à la discrimination et à la violence :

    Les journalistes auraient également pu rappeler, plutôt que les origines picardes d’Esteban Morillo qui n’a strictement rien à voir avec cette affaire, que ce même Conseil d’État a invalidé la dissolution de l’association Envie de Rêver qui gérait le Local, et le camouflet pour le gouvernement actuel que constitue cette invalidation. Comme le Courrier Picard évoque perfidement une éventuelle fréquentation du Local (ouvert au public) par certaines personnes mises en examen, il aurait pu rappeler que la fermeture de ce Local restera pour toujours un abus de pouvoir caractérisé et une infraction injustifiable, de la part d’un gouvernement de gauche, au principe républicain de liberté d’association.

    Par ailleurs, je m’étonne de la « reconstitution de groupe de combat », et me permets de renvoyer à l’interview du procureur d’Amiens, très hésitant lorsqu’on lui demande de justifier ce curieux chef d’inculpation : vidéo 

    De l’aveu même du procureur, les faits reprochés aux inculpés n’avaient pas pour but de financer « leur activité d’extrême-droite », mais simplement d’en vivre comme n’importe quel délinquant. Le seul élément permettant d’étayer une soi-disant activité n’est donc rien d’autre que le fait d’avoir « une idéologie » et une appartenance passé à un mouvement.

    Il est donc permis de soupçonner ici que « le délit de reconstitution de ligue dissoute ou de groupe de combat » ne serve ici qu’à dissimuler un délit d’opinion pur et simple dont l’objectif est d’apporter du grain à moudre au moulin de la croisade contre « l’extrême droite », croisade dont le pouvoir semble avoir fait le moteur de sa fuite en avant électorale.

    Pour les patriotes et les authentiques républicains soucieux du droit et de la justice, cet amalgame de mauvais aloi entre de banales affaires de délinquance et un militantisme politique contestataire, est un argument de plus pour l’abrogation de la loi de 1936.

    http://solidarisme.fr/17193-amalgame-judiciaire-en-terre-picarde-par-serge-ayoub/

  • Le Syriac Military Council enterre ses héros après la bataille de Khabour

    funérailles-syriac-military-council

    Les combattants du Syriac Military Council ont repris aux djihadistes de l’Etat Islamique une partie de la région de Khabour. Cela ne se fait pas sans pertes.

    Il y a quelques jours, le Syriac Military Council enterrait trois de ses combattants.

    http://www.medias-presse.info/le-syriac-military-council-enterre-ses-heros-apres-la-bataille-de-khabour/27558

  • Irak : la première brigade chrétienne officiellement créée

    La première brigade des forces régulières irakiennes composée uniquement de combattants chrétiens a été officiellement créée jeudi, avec pour tâche de reprendre les villes et villages chrétiens aux mains des jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

    Cette nouvelle brigade est placée sous le commandement du gouvernement de la région autonome irakienne du Kurdistan, dont les forces de sécurité, les peshmergas, jouent un rôle essentielle dans la lutte contre l’EI.

    Ses nouveaux soldats ont paradé et sauté jeudi à travers des pneus enflammés devant une rangée de responsables kurdes et assyriens à Fishkabur, dans le nord-ouest de l’Irak, près des frontières turque et syrienne, a constaté un journaliste de l’AFP.

    Une grande majorité des chrétiens d’Irak vivait dans la plaine de Ninive, une zone courant de la capitale du Kurdistan, Erbil, à Mossoul, deuxième ville d’Irak pris en juin par l’EI. Mais l’avancée des jihadistes en août a poussé à la fuite des dizaines de milliers d’entre eux.

     

    « Environ 600 frères chrétiens de la plaine de Ninive ont participé à la formation, qui consistait essentiellement en un entraînement physique, des cours d’art militaire et des exercices de tir », explique le commandant de l’académie militaire, le général Abou baker Ismail. « Tous les participants sont des volontaires, et il veulent libérer leur terre des jihadistes, puis la protéger ».
    Cette nouvelle brigade, baptisée « Les gardes du Tigre », a été fondée sur les reste d’une force assyrienne créée en 2004 pour protéger les églises de la région.

    Les chrétiens d’Irak n’ont jamais vraiment formé de milices, et ont plutôt choisi d’adopter un profil bas lorsque le pays a plongé dans les violences confessionnelles après l’invasion américaine de 2003. Et nombre d’entre eux ont choisi de quitter l’Irak.

    Mais ceux qui sont restés ont ces derniers mois décidé de prendre les armes. Plusieurs milices chrétiennes se sont ainsi formées, qui ne répondent pas du commandement militaire des peshmergas, mais sont soutenues par le Kurdistan.

    http://www.contre-info.com/irak-la-premiere-brigade-chretienne-officiellement-creee#more-37176