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insécurité - Page 929

  • Police impériale, guerre sociale

    La violence policière est une production rationnelle, structurée par des rapports de force économiques, politiques et sociaux, dont l’Etat assure la régulation technique. Elle est au centre d’une mécanique de gouvernement des indésirables et des misérables, des damnés et des insoumis. 

         L’Etat français déploie ses troupes et expérimente la guerre policière aux côtés d’autres armées impériales en ex-Yougoslavie, en Afghanistan ou en Libye. L’extension et la restructuration sécuritaire des grandes villes françaises constituent la dimension intérieure de ce phénomène à l’œuvre dans l’ensemble des grandes puissances impérialistes à travers le réseau des villes mondiales. « Avec leurs marchés boursiers, leurs technopoles, leurs salons de l’armement et leurs laboratoires d’Etat dédiés à la recherche sur les nouvelles armes, ces villes sont les cerveaux du processus actuel de mondialisation dans lequel la militarisation joue un rôle majeur » indique Stephen Graham. La géographie critique de l’impérialisme montre que le processus qui se développe sur le sol français procède effectivement d’un phénomène global. Les travaux de Lorenzo Veracini mettent en évidence l’emploi récurrent de techniques et d’imaginaires coloniaux dans les modes de gestion et de développement des villes mondiales d’Europe et d’Amérique du Nord. Ils mettent en question la « distinction classique entre le visage extérieur et le visage intérieur de la condition coloniale » dans les grandes puissances impérialistes. Stephen Graham fournit plusieurs observations décisives pour intégrer le cas français dans la situation globale. « Alors que les espaces et les réseaux de la vie urbaine sont colonisés par les technologies de contrôle militaire et que les notions de guerre et de maintien de l’ordre, de territoire intérieur et extérieur, de guerre et de paix, sont de moins en moins distinctes, on constate la montée en puissance d’un complexe industriel englobant la sécurité, la surveillance, la technologie militaire, le système carcéral, le système punitif et le divertissement électronique ». Graham précise : 

    Le fait que ces complexes industrialo-sécuritaires fleurissent parallèlement à la diffusion des idées d’organisation sociale, économique et politique chère aux fondamentalistes du marché n’a rien d’accidentel. Les inégalités extrêmes, la militarisation urbaine et l’obsession sécuritaire alimentées par le néolibéralisme se nourrissent mutuellement. 

    La conjugaison d’une industrie de la violence militaro-policière et de la restructuration urbaine semble elle aussi relever d’un processus global où les puissances impérialistes s’allient ou rivalisent entre elles. Kanishka Goonewardena et Stefan Kipfer parlent « d’urbicide » pour désigner la démolition systématique au bulldozer de maisons et de villes palestiniennes par l’Etat israélien, l’anéantissement de Falloujah et d’autres villes résistantes en Irak par la coalition occidentale, ou la démolition de campements, bidonvilles et quartiers populaires, partout dans le monde. 

         Mais les classes populaires ne se laissent pas balayer ou exploiter sans combattre. Nous avons vu comment, partout où elle frappe, la violence policière se montre incapable de soumettre les damnés complètement et durablement. Elle n’est pas la manifestation d’un Etat tout puissant mais celle d’un pouvoir illégitime que les insoumissions mettent dans l’impossibilité récurrente de gouverner sans contraindre. Ce pouvoir illégitime doit s’étendre et se renforcer pour ne pas s’effondrer et pour surmonter ces crises politiques et économiques. L’économiste Michal Kalecki a analysé dans les 1970 le phénomène de keynésianisme militaire qui consistait à restructurer le capitalisme sur la base des dépenses militaires, du développement de l’industrie et des marchés de la guerre et des armes. Nous pouvons considérer les aspects intérieurs de la restructuration contemporaine comme une forme de keynésianisme sécuritaire, un programme de résolution des crises du capitalisme, investissant dans l’industrie du contrôle, de la surveillance et de la répression. 

         L’impérialisme sécuritaire est conduit à poursuivre une expansion dangereuse pour lui-même. Son discours pacificateur est à la fois une propagande, une publicité et mise en scène ; ce système multiplie en réalité les champs de bataille et ses nouvelles prisons deviennent elles-mêmes des fronts de la guerre sociale. 

         Le géographe David Harvey observe ce phénomène sur la scène internationale : 

    La poursuite des politiques néolibérales au niveau économique [...] implique une poursuite si ce n’est une escalade de l’accumulation par des moyens différents, c’est-à-dire de l’accumulation par dépossession. Le développement permanent de la résistance globale, auquel le pouvoir étatique répond par la répression des mouvements populaires, est certainement son corollaire externe. Cela implique la prolongation du conflit de basse intensité qui domine l’économie mondiale depuis une vingtaine d’années, voire plus, à moins qu’une issue au problème de la suraccumulation globale puisse être trouvée. 

    Mathieu Rigouste, La domination policière

     http://www.oragesdacier.info/2014/04/police-imperiale-guerre-sociale.html

  • Deux affaires, deux libérations d’otages : y a-t-il une relation de cause à effet ?

    Certains ont trouvé une étrange coïncidence : après chaque affaire qui touche l’Elysée, nous avons une libération d’otages importante. C’est ainsi qu’en avril dernier, après l’éclatement de l’affaire Cahuzac, l’Elysée annonce que  la famille Moulin-Fournier, enlevée au Cameroun en février 2013, a été libérée. Le 2 avril, le ministre des finances reconnait détenir de l’argent sur un compte étranger et demande « pardon » au Président de la République d’avoir menti. Le 16 avril, il formule des excuses dans une interview télévisée à BFTM TV. La libération d’otages est annoncée le 19 avril.

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  • Mieux vaut être une femme dans « l’enfer » catholique que dans les « paradis » socialistes

    Si l'on en croit une analyse parue dans le New York Times du 10 mars :

    Nous apprenons que les  violences faites aux femmes sont les plus élevées dans les pays « modèles » d’Europe de nos amis socialistes : la Finlande 47 % et la Suède 46%, la France 44% … La Pologne, pays catholique, a le taux le plus bas avec 19%.

    Michel Janva

  • Nouveau record de surpopulation carcérale avant l'examen de la réforme pénale

    Avec 68.859 personnes incarcérées, le nombre de détenus atteint un nouveau record au 1er avril, une tendance que Christiane Taubira voudrait précisément inverser avec son projet de réforme pénale dont l'examen est prévu en juin.
    En la matière, les records succèdent aux records -le précédent remontant au 1er juillet 2013 avec 68.569 personnes incarcérées- alors que la question des moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre la surpopulation pénale oppose la gauche et la droite.
    Au 1er mars, la capacité des établissements pénitentiaires était en effet de 57.680 places soit un taux d'occupation de 119,38% par rapport au nombre de places disponibles.
    Alors, quelles solutions? Développer les peines alternatives à l'emprisonnement comme le propose la gauche qui dénoncent l'inefficacité des peines planchers et du tout carcéral des années Sarkozy ou construire de nouveaux établissements pénitentiaires comme le martèle la droite qui taxe la garde des Sceaux de laxisme.
    Le débat devrait à nouveau enflammer l'assemblée nationale en juin à l'occasion de l'examen du projet de loi Taubira sur "la prévention de la récidive et l'individualisation des peines".
    Mais en attendant, le malaise grandit dans les prisons autant chez les détenus, avec une multiplication d'incidents et de prises d'otages, que pour le personnel pénitentiaire qui juge de plus en plus difficile sinon impossible d'exercer sa mission dans les conditions actuelles.
    Selon les derniers chiffres de l'administration pénitentiaire, l'accroissement du nombre des détenus a été de 0,6% par rapport au 1er mars lorsque 68.420 détenus avaient été comptabilisés et de 2% sur l'ensemble de l'année.
    Parmi eux, le nombre de mineurs incarcérés, au nombre de 778 soit 1,1% des personnes détenues, a également connu une augmentation de 4% en avril par rapport au mois précédent.
    "Battus ou frôlés chaque mois, les records de surpopulation carcérale nous sont familiers". Mais, pour" combien de temps encore" et "à quel prix" cette situation peut-elle durer", interrogeait mercredi le syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP-CFDT) qui appelait la garde des Sceaux a réagir sans attendre face à cette situation.

    -"Le plus grand danger"-

    "La surpopulation pénale, dont nous souhaitons une statistique mensuelle et plus annuelle à l'instar de celle des publics écroués, est le plus grand danger pour la population en général", met en garde le syndicat.
    "Confrontés au défi du nombre, nous n'avons plus assez de temps pour dialoguer, expliquer, rassurer parfois (...) pas assez de temps pour connaitre les détenus (...) la surpopulation est l'échec de nos missions", proclame-t-il.
    "Nous sommes usés, nos personnels sont fatigués par des journées à flux tendus", insiste le SNDP-CFDT, qui évalue le personnel manquant à 1.000 surveillants et au moins une trentaine de directeurs. "Nous ne pouvons travailler correctement (...) et nous le ferons savoir à la nation", préviennent les représentants des directeurs de prison.
    Pour le syndicat, il faudrait non-seulement créer de nouvelles places de prison mais aussi développer les aménagements de peine pour les petits délinquants, assurer une politique dynamique de réaffectation des détenus dans des établissements disposant encore de places, mais aussi aller "rapidement et courageusement" au bout de la réforme pénale.
    Le texte de loi controversé prévoit la suppression des peines planchers et la création d'une contrainte pénale, une peine de probation exécutée en milieu ouvert pour des délits passibles de cinq ans de prison au maximum (80% des condamnations pour délits).
    Selon une étude du groupe de réflexion Terra Nova, proche du PS, les peines planchers mises en place sous Nicolas Sarkozy auraient suscité en trois ans une augmentation de 4% du niveau moyen des peines d'emprisonnement prononcées, soit 4.000 années de prison supplémentaires par an.
    En revanche, pour l'Institut pour la justice, association de droite hostile à la réforme pénale, la seule solution pour les prisons réside dans la construction de 20.000 places supplémentaires.
    Christiane Taubira a obtenu pour l'heure la construction de 6.500 places financées à l'horizon 2018. 133 postes ont été créés en 2013 au sein de l'administration pénitentiaire, essentiellement de surveillants, et 432 sont budgétisés pour 2014.
    Le Premier ministre Manuel Valls a confirmé mercredi la sanctuarisation des investissements prévus pour la justice et l'administration pénitentiaire.

    Pierre Rochiccioli

    Source : https://fr.news.yahoo.com/68-859-d%c3%a9tenus-au-1er-avril-nouveau-record-071241817.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAZlpypZyvIWgTJHt.shtml

  • Haine de Dieu, haine de ses disciples : des chrétiens crucifiés

    La "conversion" à l'islam ou la mort : le disciple du Christ choisit la mort. Le martyre, comme cet enfant crucifié par des musulmans sous les yeux de son père. Cela se passe aujourd'hui en Syrie dans l'indifférence d'un occident renégat de ses racines chrétiennes et qui distille la même haine anti-chrétienne sous une autre forme bien préparée également en diffusant chaque année pendant la semaine Sainte des "pseudos" documents historiques visant à contredire la foi catholique et dont on n'entend jamais plus parler.

    "Un chrétien sur dix dans le monde doit être prêt à payer le simple fait d’appartenir au Christ. Des chrétiens qui sont quotidiennement humiliés et persécutés. C’est le constat fait par l’AED, l’Aide à l’Eglise à détresse. Pour leur rendre hommage, l’AED organise depuis six ans la « Nuit des témoins ». Pendant plusieurs jours, de grands témoins d’Irak, de Centrafrique, ou encore d’Egypte ont rencontré les fidèles à Strasbourg, Marseille, et Bordeaux. Ce vendredi ils sont à Paris où l’évènement se terminera par une messe et une veillée à la cathédrale Notre-Dame.

    Parmi eux, il y a la religieuse syrienne Raghida. Docteur en sciences de l’éducation, elle a été à la tête de l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas, la capitale syrienne. Aujourd’hui, elle vit en France. Sa mère et ses six frères et sœurs sont toujours en Syrie, où leurs vies sont tous les jours en danger et où ils subissent de nombreuses pressions. Elle est interrogée par Audrey Radondy.

    "Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés,les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane, ndlr) soit la mort. Quelques fois, on demande une rançon. Donc, c’est entre la chahada, la rançon ou la mort. C’est impossible de renier leur foi donc, ils subissent le martyr. Et le martyr d’une façon extrêmement inhumaine, d’une extrême violence qui n’a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent «
    alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés
    ». Et bien non, on sera crucifié. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s’est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas. Au fur et à mesure où on entrait dans la ville, on commençait à tuer les hommes, les femmes et les enfants. Etaprès le massacre, on prenait les têtes et on jouait au foot avec leurs têtesEn ce qui concerne les femmes, on prenait leurs bébés et on les accrochaient aux arbres avec leurs cordons ombilicaux. Heureusement, l’espérance et la vie est plus forte que la mort. Après une accalmie et la reprise de l’armée de la ville, on fait des messes de requiem, on continue et la prière se fait encore plus intense. 


    Et donc face à ces atrocités, comment arrivent-ils à vivre au quotidien ? 
    Ils vont dans des endroits un peu plus calmes parce que les combats se concentrent dans des régions ou dans des villes. Les gens se dirigent vers des zones plus calmes, soit chez des parents soit chez des amis. Les denrées alimentaires manquent. Dans certains endroits, il y a quelques légumes mais ils sont hors prix parce que la vie a augmenté de 500%, pour ne pas dire plus. Il y en a certains qui touchent encore un petit salaire. Il y a encore certains fonctionnaires qui se rendent à leur travail à leurs risques et périls. Ils ne savent pas si en allant à leur travail, ils retourneront vivants ou pas. Et c’est la même chose pour les jeunes qui vont à l’école ou à l’université, puisque pour ne pas laisser les gens dans le sentiment d’attendre la mort, il y a des institutions qui continuent avec ceux qui peuvent y accéder. Il y a une solidarité qui s’est créée entre les personnes. Lorsque le carburant, le gaz, l’électricité et même le pain manquent, les voisins se prêtent entre eux. Le plus grand souci, c’est le souci des enfants" (suite). 

    Le Salon Beige

  • Le chef de l’armée suisse conseille de stocker eau et conserves

    « Dans une interview sur les nouvelles menaces en Europe et la dégradation de la situation ukrainienne, le chef de l’armée suisse est revenu sur sa traditionnelle armée de milice et son fonctionnement. Au delà de la formation militaire de ses citoyens, il a insisté sur la résilience nécessaire à la population en cas de crise.

    Au vu de la situation de sécurité plus incertaine ces dernières années, le chef de l’armée André Blattmann s’est remis aux réserves de guerre. Il stocke chez lui de l’eau minérale, des conserves et du bois de cheminée. Dans une interview au « Schweiz am Sonntag », il a dévoilé ses réserves privées.

     

    « Je suis sensible aux nouvelles menaces depuis deux ou trois ans », a indiqué le chef de l’armée. Le responsable, interrogé sur des questions de sécurité et l’achat du Gripen, rappelle l’importance des réserves de guerre.

    L’important, c’est l’eau. L’eau non gazéifiée. Il en a 30 ou 40 six packs de bouteilles en plus d’une citerne à eau. Une personne a besoin d’au minimum huit litres d’eau par jour pour boire, cuire et laver. « Imaginez ce dont a besoin une famille pour tenir quelques jours », dit-il.

    André Blattmann aimerait bien que son exemple serve aux citoyens: « Peut-être n’est-il pas inutile de dire aux gens qu’il est bon d’avoir quelques réserves pour un cas d’urgence à la maison ».

    Source : Tribune de Genève via fdesouche

    http://www.contre-info.com/le-chef-de-larmee-suisse-conseille-de-stocker-eau-et-conserves#more-32386

  • Des islamistes enlèvent une centaine de lycéennes au Nigeria

    Une centaine de jeunes filles ont été enlevées dans un établissement d’enseignement secondaire du nord-est du Nigeria par des islamistes lourdement armés, qui sont arrivés en motos et dans des camions. Selon des habitants, ses jeunes filles devaient passer  cette semaine un examen annuel donnant accès à un diplôme commun à plusieurs pays d’Afrique anglophone, le WAEC. Ces derniers temps, le mouvement Boko Haram s’est souvent illustré au Nigeria s’en prenant aux écoles ou aux églises.

    http://medias-presse.info/des-islamistes-enlevent-une-centaine-de-lyceennes-au-nigeria/8810

  • Ukraine/Slaviansk: Kiev lance une guerre contre son propre peuple

    En lançant une "opération antiterroriste" à Slaviansk, les autorités de Kiev ont en réalité entamé une guerre contre leur propre peuple, ce qui pourrait être classé comme un crime contre l'humanité, a estimé dimanche le rédacteur en chef de la revue russe "Défense nationale" Igor Korotchenko.

    "Tout ce que se passe actuellement à Slaviansk, démontre que le régime de Kiev a lancé une guerre contre son propre peuple (…). L'opération antiterroriste ne peut être menée que contre les terroristes, alors qu'à Slaviansk il y a des actions des habitants qui revendiquent simplement leur droit de décider du sort de la terre qu'ils habitent. A Slaviansk, une opération de forces de l'ordre est lancée contre la population pacifique, impliquant des unités spéciales, des blindés et des hélicoptères de combat", a indiqué à RIA Novosti M.Korotchenko.

    L'expert a estimé que les responsables qui dirigent l'opération, à savoir le chef du Service de la sécurité ukrainien Valentin Nalivaïtchenko et le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov, étaient en train de commettre "un crime contre l'humanité" et de ce fait devaient être traduits devant la justice internationale.

    "Il faut obtenir que Nalivaïtchenko et Avakov soient traduits devant la Cour pénale internationale de La Haye. Pour cela, il est extrêmement important d'enregistrer par documents les crimes commis par eux sur le territoire de l'Ukraine de l'Est. A cette fin, une commission internationale devrait être formée sans délai qui procéderait d'urgence à enquêter sur les événements à Slaviansk", a souligné l'expert russe.

     http://fr.ria.ru/world/20140413/200962076.html

  • Merville : il couche avec sa fille, le tribunal le relaxe.

    Ce sordide fait divers nous rappelle que les relations sexuelles incesteuses, en France, sont légales !
    Et que, pour qu’il y ait condamnation, il faut montrer qu’il y a eu contrainte !

    « Christophe est un Mervillois âgé de 40 ans dont les experts psychiatriques affirment qu’il a une intelligence au ras des pâquerettes. Liminaire, dit-on, en langage juridique. Son addiction à l’alcool n’arrange rien.

    Le 16 avril 2011, il a bu, comme souvent, et regarde la série « Agence tous risques », sur le canapé, avec un copain.

     

    Les deux décident ensuite de regarder un DVD porno. Christophe, ça lui donne des idées. Il monte dans la chambre de sa fille, à l’époque âgée de 17 ans, la réveille, pour avoir une relation sexuelle complète avec elle. Il ne l’a jamais nié.

    Jugé ce mardi par le tribunal correctionnel pour agression sexuelle par ascendant sur mineur de plus de quinze ans, Christophe a été relaxé.

    Pourquoi ? Parce que l’enquête ne démontre pas l’absence de consentement de sa fille. « Le tribunal ne dit pas pour autant que ce que vous avez fait, c’est bien », s’est tout de même senti obligé de préciser le président. La fille, aujourd’hui majeure, ne s’est pas présentée à l’audience du tribunal.  » (la Voix du Nord)

    Le terme d’inceste avait déjà disparu du code pénal après que les républicains ont fait leur révolution de 1789.

    http://www.contre-info.com/merville-il-couche-avec-sa-fille-le-tribunal-le-relaxe#more-32356

  • Balkans : des processus d’éclatement réactivés

     

    Au cœur de l’Europe du sud-est, des processus d’éclatement sont réactivés depuis quelques mois. Derrière une révolte sociale étendue aux Républiques de Bosnie-Herzégovine, du Monténégro et de Serbie, on voit poindre plusieurs mécanismes :

    - le rejet par les populations locales des privatisations effrénées et des abus de pouvoirs par les autorités régionales et locales dans chacune des républiques ; 

    - la reconfiguration politique des entités créées aux accords de Dayton en 1995, et le pouvoir d’attraction de leur matrice respective (Croatie, Serbie, Turquie) ; 

    - la renaissance de la question d’orient, avec l’essor de la politique néo-ottomane, l’action des ONG états-uniennes et l’ingérence croissante de l’UE.

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