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insécurité - Page 990

  • Violences policières à la Manif'pour tous : les héros de Manuel Valls !

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    Admirable photographie pour le service de propagande de Manuel Valls, notre admirable ministre de l'intérieur, infatigable défenseur de la République et de ses valeurs humanistes : bouclier vivant des droits de l'homme menacés, un courageux robocop de sa police politique parvient au péril de sa vie à surprendre et à neutraliser par étranglement une dangereuse factieuse . Extraordinaire présence d'esprit de ce membru aguerri par ses innombrables reculades devant les racailles exotiques et qui non seulement a réussi à mettre hors d'état de nuire un danger public au féminin qui ne lui rendait à vue de nez que 50 kilos mais qui a su protéger son mâle et viril visage des ongles de la rebelle en l'assaillant par ses arrières. Déterminé, rusé, valeureux, hardi jusqu'à la témérité...un grand bravo à ce couillu anonyme pour cet incroyable fait d'arme digne de la poignée de main ministérielle et de la breloque du courage ! Un héros emblèmatique à faire connaître !

    france,société,famille,liberté,repression,résistance

    Ils furent innombrables ces héros anonymes de la police politique socialiste confrontés il y a une semaine à la menace subversive contre la Ripoublique. Ils gagnent pourtant à être connus et reconnus, c'est pourquoi, après le superbe Hercule terrassant une Amazone magnifié précédemment sur ce blog, c'est faire aussi oeuvre pie que de célébrer le courage inouï de deux autres francs couillus qui - nonobstant les risques encourrus pour l'intégrité de leur magnifique physique - n'ont pas hésités à alpaguer et à traîner au panier à salade le plus proche un ultra extrémiste visiblement aguerri à toutes les formes de violence. Encore un dangereux factieux de neutralisé : un fait d'arme qui fera sans nul doute la fierté de cfrance,société,famille,liberté,repression,résistancees deux zélés protecteurs des valeurs républicaines. source image Contre-Info

    On regrettera que les héroïques robocops qui sont parvenus à gazer d'importance ces mauvaises graines de subversifs que sont les enfançons et nourrissons des extrémistes de droite battant le pavé contre les droits des homos aient tenus à rester strictement dans l'ombre, une modestie certes tout à leur honneur mais qui nous prive de l'hommage que nous n'aurions pas manqué de leur rendre. 

    Il n'y a finalement que les aigris et les malfaisants pour malignement ironiser sur le peu de gloire qu'il y aurait à vaincre sans péril et pour fieller méchamment qu'il serait plus valorisant pour les preux fonctionnarisés de faire virilement face à la racaille banlieusarde africo-maghébine. Ce serait ignorer que finalement la Ripoublique n'a que les héros qu'elle mérite !  

    http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/

  • La police chinoise s’inspire-t-elle des méthodes de Manuel Valls ?

    À propos d’un fait divers sordide, rapporté par Libération, mettant en cause des directeurs d’école et des officiels chinois qui violeraient en toute impunité des fillettes, et des méthodes de la police chinoise pour faire taire ... les parents !...

    Libé ajoute :

    "La presse a été en partie muselée, et la police a déployé tout son zèle pour faire taire les parents les plus militants. Ye Haiyan, militante du droit des femmes et mère d’une fille de 14 ans, s’est montrée en photo sur son blog tenant une pancarte provocatrice rédigée ainsi : « Aux directeurs d’école : si vous voulez coucher, couchez avec moi, mais laissez nos enfants tranquilles. » Son post incendiaire a été relayé des dizaines de milliers de fois, et nombre d’internautes ont imité son exemple rebelle, posant parfois les seins nus.

    Ce défi a sans doute été jugé inacceptable par les autorités : jeudi, quatre femmes et un homme en civil se sont soudainement introduits dans le logement de Ye Haiyan, à Yulin (Guangxi), faisant pleuvoir les coups sur son corps, sous les regards éberlués de sa fille. La police chinoise a fréquemment recours à ce genre de tactique d’intimidation. Pour faire bonne mesure, Ye Haiyan a été incarcérée vendredi par la police... sous l’improbable accusation d’avoir blessé plusieurs de ses agresseurs, vraisemblablement des policiers, ou des mafieux payés par la police. Ye pourrait se voir infliger plusieurs années de prison. « Elle a pris un couteau et délibérément blessé trois femmes », justifiait ce week-end un communiqué de la police de Yulin."

    DES POLICIERS RIPOUX QUI ACCUSENT CEUX QU’ILS AGRESSENT DE LES AVOIR AGRESSÉS, ÇA NE VOUS RAPPELLE RIEN ?

    NOUS NE LÂCHERONS RIEN !

    http://www.actionfrancaise.net

  • Stare Kiejkuty : le « Guantanamo polonais »

    [article de Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info]

    La promesse du président américain Barack Obama de fermer d’ici un an la prison de Guantanamo et de mettre fin à l’usage de la torture dans les interrogatoires anti-terroristes, pourrait éclabousser la Pologne. Der Spiegel du 27/4/09 apporte de nouvelles révélations sur une prison secrète tenue par la CIA dans cet ancien pays satellite de l’union soviétique.

    L’incarcération du « cerveau d’Al-Qaïda »

    Le 7 mars 2003, 16 heures, le Gulfstream V N379P surnommé « taxi torture » se pose sur le tarmac de l’aéroport de Szymany, dans le nord-est de la Pologne, en Mazurie, la région des quatre mille lacs. L’avion transporte le plus important des prisonniers, Khalid Cheikh Mohammed, le « cerveau d’Al-Qaïda », l’architecte des attentats du 11 septembre 2001. Arrêté par une unité spéciale américaine le 1er mars 2003 à Rawalpindi dans le Penjab pakistanais, il sera transféré deux jours plus tard en Afghanistan, avant selon toute vraisemblance d’être emprisonné en Pologne. Dans des déclarations faites fin 2006 à Guantanamo à une équipe du comité international de la Croix Rouge, il rapporte : « Mes yeux étaient bandés. Ils posèrent ensuite une cagoule sur ma tête. (…) Je m’endormis. (…) C’est pourquoi, je ne sais pas combien de temps ce voyage a duré ». Jerry M., le pilote de l’avion alors âgé de 56 ans, travaillait pour Aero Contractors, une entreprise américaine assurant le transport des prisonniers dans le monde entier pour le compte de la CIA. D’après les plans de vols détenus par Eurocontrol, organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, Jerry M. a décollé à 8h51 de Kaboul. Quelques heures seulement après l’atterrissage en Pologne, l’avion repartira à 19h16 pour Washington.

    Des agents secrets polonais ont prétendu que la CIA possédait bien une prison en Mazurie. Des fonctionnaires, des ministères de la défense et de la justice ont reconnu l’existence de la base secrète américaine de Stare Kiejkuty, à une heure de route au nord de l’aéroport de Szymany.
    Cette base militaire isolée au milieu d’une épaisse forêt de pinède, bordée d’un lac et accessible par une route défoncée, était surtout connue pour être un des centres de formation des agents des services de renseignement militaire polonais, le WSI. La CIA y aurait interrogé des « High Value Detainees » (des « détenus de grande importance »). De février à juillet 2003, le Gulfstream V N379P aurait atterri au moins cinq fois à Szymany et les journaux de vols auraient été falsifiés avec l’autorisation d’Eurocontrol et du gouvernement polonais. A Varsovie, le procureur de la république a entendu un témoin attestant qu’à Szymany des personnes menottées, les yeux bandés, sortaient du même avion civil, assez loin de la tour de contrôle. Si on en croit le récit de Khalid Cheikh Mohammed, les personnes présentes à l’atterrissage étaient masquées : « Le transfert de l’aéroport au lieu d’internement dura environ une heure. On m’a assis sur le sol d’un véhicule qui m’a amené quelque part. A un certain moment, j’ai seulement pu voir de la neige par terre. Tout le monde autour de moi était vêtu en noir, portait des masques et des chaussures militaires. On aurait dit des habitants de la planètes X ».

    Khalid Cheikh Mohammed dit qu’on lui a arraché ses vêtements, qu’on l’a photographié nu et enfermé dans une cellule de 3 x 4 m dont les murs étaient en bois. Une des personnes chargées des interrogatoires lui aurait confié qu’ils avaient reçu le « feu vert » de Washington pour lui préparer un « très mauvais moment » : « Ils n’ont jamais employé le mot de torture. Ils parlaient uniquement d’un dur moment (« a hard time »). On disait qu’on voulait m’emmener au seuil de la mort et que l’on me récupèrerait à temps ». Le « cerveau d’Al-Qaïda » sera interrogé huit heures par jour. Le premier mois, il était attaché jour et nuit, nu, debout, les mains enchaînées au plafond de sa cellule. Khalid Cheikh Mohammed pensait bien être en Pologne : « Je crois que c’était la Pologne. Sur une bouteille d’eau qu’on apporta, sur l’étiquette à moitié déchirée on pouvait lire une partie de l’adresse mail terminée par « pl ». Le système de chauffage était démodé, comme on en voit seulement dans l’ancien système communiste ».

    Les services secrets polonais et la CIA

    Robert Majewski, le procureur de Varsovie enquête depuis plus d’une année sur les abus administratifs et la corruption du gouvernement de Leszek Miller qui dirigea le pays de 2001 à 2004. Il était considéré comme l’artisan de l’adhésion à l’Union européenne. Le procureur voulait savoir si le président Aleksander Kwaśniewski et son premier-ministre social-démocrate avaient mis à la disposition de la CIA une partie du camp militaire de Stare Kiejkuty. R. Majewski a interrogé des témoins ayant collaboré à l’ancien gouvernement. Wolfgang Kaleck du Centre européen pour le droit constitutionnel et les droits de l’homme à Berlin soutient ces investigations : « Aucun pays européens ne s’est investi avec autant de sérieux contre d’anciens membres du gouvernement comme c’est le cas en Pologne ». Le ministère public examine si les services secrets polonais ont mis vingt de leurs agents à la disposition de la CIA, comme l’expose le journal conservateur Rzeczpospolita. Selon un ancien membre de la CIA, il existerait un document émanant des services de renseignements prouvant bien que vingt agents du WSI ont travaillé pour les Américains sur la base militaire de Stare Kiejkuty. Fin 2005, deux responsables de la commission d’enquête parlementaire à Varsovie auraient pris connaissance de ce dossier.

    Mariusz Kowalewski, journaliste de Rzeczpospolita et deux de ses collègues cherchent à prouver l’existence d’une base secrète utilisée par la CIA en Pologne. Dans des registres de vols déclarés disparus, ils ont relevé plusieurs décollages à partir de Szymany, des récépissés sur les pleins en kérosène, la trajectoire des vols avec les changements de cap. Kowalewski possède une documentation particulièrement dense étayant la présence d’une base prêtée à la CIA dans la région de Mazurie et dans laquelle des prisonniers d’Al-Qaïda auraient été interrogés. Un des dossiers serait constitué par des déclarations concernant l’Américain Deuce Martinez, un officier chargé des interrogatoires « sans torture ». Un rapport sur les « déportations » de prisonniers d’Al-Qaïda en Europe a été présenté il y a deux ans au chargé d’enquête du conseil européen Dick Marty, d’origine suisse, qui aboutit aux mêmes conclusions : des agents du WSI auraient été employés dans la police des frontières et dans l’administration de l’aéroport pour assurer les missions de la CIA. « Les dernières découvertes faites en Pologne confirment complètement mes conclusions qui s’appuient sur des déclarations et des documents », avance D. Marty. Reste à savoir qui en Pologne a autorisé une telle coopération. « Les ordres venaient des plus hautes sphères de l’Etat, du président », affirme en 2007 un membre des services secrets militaires de l’équipe de D. Marty. Le président A. Kwaśniewski dément : « Il y a eu effectivement une coopération étroite entre les services secrets polonais et les Etats-Unis, mais il n’y eut aucune prison sur le sol polonais ». Quant à l’ancien premier-ministre, il déclare n’avoir « rien à dire ».

    Cette gêne pourrait contaminer d’autres pays européens. Selon un rapport de D. Marty publié en juin 2006, quatorze nations auraient caché un système de « sous-traitance » de la torture au profit de la CIA. L’Allemagne par exemple a donné aux Etats-Unis l’autorisation de survol du territoire. Dans l’affaire de Khalid el-Masri, notre voisin d’outre-Rhin refusa d’extrader treize agents de la CIA.

    De nationalité allemande et de parents libanais, en décembre 2003, Khalid el-Masri passe ses vacances avec sa famille en Macédoine, quand la CIA l’arrête par erreur : son nom est presque identique à celui de Khalid al-Masri, membre d’Al-Qaïda. Déclarant avoir subi des sévices sexuels, avoir été drogué, interrogé, séquestré en Irak et en Afghanistan, il sera libéré en pleine nuit en mai 2004 sur une route en Albanie. Egalement en 2003, les services secrets italiens ont assisté la CIA dans l’enlèvement de l’Imam Abou Omar à Milan. Accusé de terrorisme et d’activisme au sein du mouvement islamiste armé Jamaa Islamiya (groupe islamiste), il aurait été torturé en Egypte. Le M16, les services secrets britanniques ont livré au Maroc pour la CIA du matériel servant aux interrogatoires.

    Des prisons spéciales auraient aussi existé en Roumanie.

    Cette actualité fort troublante appuyant l’omniprésence des Etats-Unis dans un jeu diplomatique occulte et tortionnaire, met en exergue les desseins visionnaires de l’écrivain roumain Virgil Gheorghiu. Dans De la 25e heure à l’heure éternelle (1965), il dépeint une époque où des forces armées internationales composées de soldats parlant anglais terrasseront et déporteront les populations.

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com

    Extrait de l’Atlas de Géopolitique révisée (Tome I)

  • Obligés de fuir leur quartier parce que blancs : gros plan sur une famille victime d’un racisme qui n’intéresse pas les médias

    Entretien réalisé par Atlantico :

    Monsieur et Madame LETERME ont fait l’acquisition d’un appartement situé à Savigny-le-Temple, dans un quartier qu’ils savaient habité par une importante communauté maghrébine. Rapidement et régulièrement victimes d’injures à caractère discriminatoire et de menaces, ils ont dû être évacués de leur domicile avec l’aide de la police et ont porté plainte. Monsieur LETERME s’est lui aussi retrouvé sur le banc des accusés poursuivi à côté de ses agresseurs pour un coup de poing qu’il aurait donné alors qu’il se débattait contre ces derniers. Indigné par le silence des grands médias sur cette affaire, l’avocat de la famille accorde une interview exclusive à Atlantico pour révéler ces faits au grand public.

    Atlantico : Vous défendez une famille obligée de quitter son quartier parce qu’elle n’appartenait pas au groupe ethnique majoritaire. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur cette affaire ? Que s’est-il passé exactement ?

    Stéphane Maitre : Ce jour-là, une dispute a éclaté entre M. LETERME et un voisin à propos d’une dispute entre deux enfants. Rapidement, un attroupement des jeunes du quartier s’est formé autour de M. LETERME, heureusement rejoint par un ami. Ces derniers ont été roués de coups de poing, de bâtons et de planches. Ils ont été sérieusement blessés : plaie béante au niveau du crâne nécessitant 6 points de suture, traumatisme crânien, main fracturée, ecchymoses et hématomes multiples (7 et 21 jours d’ITT) ; Voyant le sang couler, les agresseurs ont pris la fuite. La police et les pompiers sont arrivés, ce qui a provoqué un nouvel attroupement. La famille LETERME s’est réfugiée dans le camion mais les jeunes du quartier hurlaient des injures et des menaces, frappant même sur le camion à coups de pied. Terrorisés, ils ont décidé de tout quitter ; en une nuit, ils ont fait leurs valises et ont déménagé le lendemain sous protection de la police.

    Pourquoi avoir choisi de rendre ces faits publics ? Avez-vous eu des difficultés à faire connaître cette affaire dans les grands médias ?

    Parce que la famille LETERME va se retrouver doublement victime, et veut témoigner d’une incroyable injustice : malgré l’agression violente dont il a été victime, M. LETERME s’est retrouvé lui aussi sur le banc des accusés, poursuivi à côté de ses agresseurs pour un prétendu coup de poing qu’il aurait donné pendant la bagarre, alors qu’il n’a fait que se débattre comme il pouvait pour se défendre contre huit personnes qui le rouaient de coups. Sous prétexte que l’un des agresseurs s’était fait délivrer un certificat médical de son médecin traitant et avait déposé plainte (deux jours après les faits), le parquet n’a rien trouvé de mieux que de convoquer M. LETERME, non seulement en tant que victime (ce qui était la moindre des choses), mais également en tant que prévenu auteur présumé de violences légères.

    Peut-on aussi parler d’un cas avéré de racisme anti-blanc ? Avez-vous plaidé en ce sens ?

    Les mots parlent d’eux-mêmes : l’un des prévenus a clairement menacé Madame LETERME en ces termes : « on va se retrouver, on va te faire la misère, on va te faire la peau, sale pute, sale blanche… on va se retrouver… on va vous trancher la gorge à toi et à ta fille ». Il ne s’en est même pas caché, tenant ces propos devant le policier qui protégeait Madame LETERME. Ce n’est pas la première fois. La famille LETERME avait déjà déposé deux mains courantes pour ce type de menaces ouvertement racistes.

    http://www.contre-info.com

  • Valls doit démissionner – Communiqué du RF

    autoc-adoption.jpgCommuniqué du Renouveau français :

    « Alors qu’ils se rendaient naturellement à la manifestation du dimanche 26 mai, un peu avant 14h, notre directeur et une dizaine de militants du RF ont été arrêtés arbitrairement dans la rue, puis emmenés illégalement au commissariat suite à ce contrôle d’identité, alors que chacun avait pu justifier de son identité !
    Ils sont restés 5 heures détenus, dans la plus parfaite illégalité, avant de pouvoir rejoindre leurs camarades aux Invalides.

    Après avoir pu constater l’immense succès de cette mobilisation populaire de la France réelle face aux délires d’une oligarchie perverse, ils ont aussi constaté l’attitude inacceptable de la police aux ordres de Manuel « Gaz », comme en témoignent diverses videos visibles sur internet.
    Les centaines de gardes à vue de ces jours derniers sont elles aussi inadmissibles.

    Devant cette avalanche de scandales – témoins d’un régime qui perd pied et qui s’en prend logiquement mais intolérablement à ses véritables ennemis, les nationalistes -, Valls doit démissionner immédiatement !
    Et il doit aussi présenter ses excuses au Renouveau français.

    Le Renouveau français considère que le nombre et la détermination des manifestants de dimanche sont un motif de consolation et de réjouissance en ces temps sordides.
    Les « heurts » sur l’esplanade des Invalides ont aussi montré que la force du Système et de ses nervis réside dans notre faiblesse, dans notre attitude parfois trop timorée et dans notre manque d’unité.
    Le combat ne fait que commencer. »

    http://www.contre-info.com

  • Rappel aux forces de l’ordre de l’interdiction d’exécuter des ordres illégaux

    Rappel aux forces de l’ordre de l’interdiction d’exécuter des ordres illégaux

    L’AGRIF communique :
    L’AGRIF et ses avocats constatent les faits suivants :
    Un peu partout, des forces de police et de gendarmerie sont détournées par le gouvernement Hollande à des fins de répression idéologique contre l’immense mouvement d’objection de conscience morale face à la loi radicalement antihumaine imposée par la dictature LGBT-OGM. (AGRIF)
    Le pouvoir provisoirement en place emploie contre ce mouvement de défense de la dignité humaine toute la panoplie des moyens des régimes totalitaires :
        – Déshonorante tentative d’instauration d’un climat de peur par le ministre des Gaz et Matraques, Manuel Valls, pour essayer, en vain, de dissuader les familles de venir clamer leur détermination de ne pas accepter une loi de désintégration de l’humanité ;
        – Arrestations nombreuses, incessantes et totalement arbitraires de personnes pacifiques, pour simple « délit de bonne gueule », ou par exemple pour simple port de vêtements siglés « la Manif pour tous », voire pour simple port d’un drapeau français, manifestement non prisés par les ministres de la dictature socialiste et de l’écologie subvertie ;
        – Cas de mères de famille attendant leurs enfants à la sortie des écoles, ignoblement embarquées dans les fourgons par de pauvres exécutants sans souci des droits des personnes et du sort des enfants ;
        – Placements sur écoutes, filatures, arrestations, rétentions, mises en garde à vue à des fins d’intimidation et de fichage et en violation flagrante du droit se succèdent ainsi comme aux époques annonciatrices des persécutions jacobines, nazies et communistes.
    Cependant, la police et la gendarmerie ne font plus face à la délinquance grandissante dont on occulte des faits très graves. Et rien n’est fait contre les actes de profanation d’églises et de cimetières qui se multiplient et contre lesquels, malgré les plaintes de l’AGRIF, les enquêtes ne sont pas diligentées.
    Les dirigeants et avocats de l’AGRIF constatent, comme des millions de Français, que l’actuel gouvernement, imposant une loi immorale de déni d’humanité par tous les moyens de manipulation et de violation d’une authentique démocratie respectueuse de la loi morale naturelle et éternelle, s’est enfermé dans l’illégitimité et sombre désormais dans l’illégalité la plus grossière. Ils vont riposter à cette situation d’iniquité par tous les moyens de justice et de droit encore subsistants et en appellent aux magistrats protecteurs de la défense des libertés.
    Les forces de l’ordre sont aujourd’hui employées à des missions de répression et d’intimidation des honnêtes gens qui ne réclament que de pouvoir s’exprimer.
    Elles savent pourtant que prévaut désormais fermement depuis 1945 dans le droit international et national la doctrine dite des « baïonnettes intelligentes ». Celle-ci dispose que les agents de l’Etat sont responsables pénalement s’ils exécutent des ordres manifestement illégaux (article 122-4 du Code pénal), notamment les atteintes arbitraires à la liberté individuelle qui sont réprimées par l’article 432-4.
    Ce dernier article fait encourir 7 ans d’emprisonnement aux auteurs et aux donneurs d’ordre portant atteinte arbitrairement à la liberté individuelle.
    Des dizaines de plaignants, notamment soutenus par l’AGRIF et assistés par ses avocats, et bien d’autres encore en concertation avec eux, vont saisir dans les prochains jours les instances judiciaires de plaintes contre les atteintes aux droits les plus fondamentaux de la personne humaine.
    Bernard Antony

    antonyb@wanadoo.fr
    28/05/2013  http://www.polemia.com

    Pris sur le vif sur l’Esplanade des Invalides :

    – « Là on voit les motivations de Vals : 30 arrestations au Trocadero…350 à la Manif du mariage pour tous …cela démontre que les casseurs venant des banlieues non rien a craindre avec ce gouvernement ….deux poids deux mesures….on s’en rappellera aux prochaines élections..n’ayez crainte… »

    Voir aussi : 

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/28-05-2013/lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-apres-la-rafle-des-champs-elysees-du-25-mai-2013

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/29-05-2013/25-mai-2013-la-rafle-des-champs-elysees-ou-comment-un-pere-de-famille-sest-fait-placer-en-garde-a-vue-pendant-24-heures-pour-une-simple-ballade-sur-la-plus-belle-avenue-du-monde

  • Valls devra-t-il répondre de ses exactions devant la justice ?

    Interpellation d’anti-mariage gay : un avocat va déposer plainte

    Et dire qu’Hollande venait célébrer l’esprit de la Résistance !

    Lu dans Le Figaro : Un avocat représentant des manifestants s’apprête à déposer plainte pour « atteinte à la liberté d’aller et venir ». Il souhaite également saisir le Défenseur des droits.

    Des lycéens, une femme enceinte, un aveugle, un prêtre, des dames catéchistes et des retraités âgés de plus de 70 ans… Quatre-vingt-treize personnes, des opposants au mariage homosexuel mais aussi de simples passants, ont été interpellés lundi après-midi, en marge d’une manifestation spontanée à proximité du lycée Buffon à Paris, où François Hollande effectuait une visite. « Un déplacement de population déguisé !, s’insurge Me Grégoire Étrillard, qui défend plusieurs personnes interpellées. L’objectif était juste de les éloigner du président de la République ». Fort de nombreux témoignages, l’avocat s’apprête à déposer plainte pour « atteinte à la liberté d’aller et venir ». Il souhaite également saisir le Défenseur des droits.

    Certes, la manifestation s’est tenue à l’appel du Printemps français, qui rassemble des opposants radicaux au mariage homosexuel. Mais la majorité des personnes interpellées n’avaient rien à voir avec ce mouvement que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, envisage d’interdire. Certains, indique l’avocat, n’ont fait que scander quelques slogans, comme « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! », d’autres se sont simplement approchés de l’attroupement. Poussettes et jeunes enfants

    Louis, 23 ans, a été interpellé alors qu’il voulait rentrer chez lui en moto, « sans aucune notification ni raison apparente ». « Ni moi ni mon amie n’avions de signes de la Manif pour tous, raconte Marie-Laure, jeune maman. Cependant, partageant ces valeurs, nous nous sommes jointes au groupe de jeunes. Petit à petit, le dispositif de CRS nous a poussé sur la place du métro Pasteur. Quelques autres mamans nous ont rejoint en attendant la sortie des classes à 16h. Certaines avec leurs poussettes et leurs jeunes enfants ».

    L’une de ces jeunes mamans a eu beau expliquer aux CRS qu’elle avait « deux enfants adoptés à récupérer », elle est embarquée, sans « aucune explication que ‘vous n’aviez qu’à pas être là’ » dans un bus bondé où il « faisait une chaleur étouffante ». « Ensuite, ils ont relevé notre identité et nous ont demandé notre filiation (père et mère) !, s’exclame cette mère de famille « pas extrémiste, mais excédée ». Nous avons attendu sous un préau bordé de barbelés pendant plusieurs heures ».

    Patrick et Brigitte accompagnaient leur tante de 80 ans faire ses courses quand ils ont repéré l’attroupement. « Nous discutions entre nous avec des passants quand nous avons réalisé que nous étions peu à peu encerclés par les CRS, raconte Patrick. On nous a alors demandé de monter dans un car de police. Ma tante n’ayant pas ses médicaments pour le coeur, le conducteur a alors dit à son collègue ’la vieille, elle descend”. Elle a ensuite été prise en charge par des passants indignés… »

    « Il n’y a aucun fondement juridique à restreindre la liberté de quelqu’un sans motif » Me Etrillard 

    Et c’est alors, poursuit Ségolène, que « le plus drôle est arrivé » : « Avec les autres femmes arrêtées, nous avons éclaté de rire !, se souvient-elle. La police venait d’arrêter des mères de famille, catholiques et catéchistes, et les avait emmenées au commissariat… rue de l’Évangile, à deux pas de la Porte de la Chapelle ».

    Me Etrillard ne « comprend toujours pas quelle a été la procédure qui a permis de garder des gens ainsi pendant plusieurs heures ». « Il n’y a aucun fondement juridique à restreindre la liberté de quelqu’un sans motif, souligne-t-il. S’agissant de gens particulièrement calmes et respectueux de l’autorité, c’est un abus de la force publique qui n’est pas acceptable ». Sa plainte est destinée à « donner un coup d’arrêt à une pratique de canalisation des manifestations, qui semble prendre de plus en plus de libertés avec la loi ».

    Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • "Manif pour tous ou garde à vue pour tous ?"

    LpCette fois, c'est le Point qui se pose la question... Ce gouvernement va commencer à se sentir bien seul.

    "Depuis plusieurs jours, les arrestations d'opposants au mariage pour tous se multiplient, et ce sans raison apparente pour certains.

    Dimanche 26 mai, après les incidents qui ont émaillé la fin de la Manif pour tous, 231 opposants au mariage homosexuel sont arrêtés et placés en garde à vue. Héloïse Pamart et Élise Marchand, amies et étudiantes, font partie du lot. Contactées par Le Point.fr, elles tiennent à dénoncer les conditions révoltantes de cette nuit passée "dans les geôles" de la République. Si toutes les deux avaient bien participé à la manifestation, elles avaient levé le camp avant le début des débordements. C'est en tentant de regagner le métro Concorde, "après avoir bu quelques bières non loin de là", qu'elles sont arrêtées.

    Héloïse tente alors de convaincre les CRS de les laisser s'en aller. "Un flic en civil" s'en mêle et menace, tout en déployant sa matraque télescopique, "de lui péter les genoux". Parquées dans un panier à salade (un bus de police, NDLR) "puant et sale", elles sont conduites dans un commissariat "glauque" du 18e arrondissement de Paris, rue de l'Évangile. Entre "deux parties de cartes", un officier de police judiciaire (OPJ) finit par les placer en garde à vue pour non-dispersion après sommation. Plus de deux heures se sont déjà écoulées depuis leur interpellation...

    Héloïse est alors contrainte par des "fliquettes" de retirer son soutien-gorge dans une pièce ouverte aux regards de tous. Des policiers rient à la vue de sa carte de membre de l'UMP (elle ne l'est plus aujourd'hui, NDLR). La jeune fille ne peut pas s'empêcher de pleurer. Mais ce n'est pour elle que le début d'une longue nuit" (suite). 

    Témoignez, faites témoigner. Il faut que la vérité soit connue...

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • [Tribune libre] J’aime pas les agents – Par Flavien Blanchon

    [Tribune libre] J’aime pas les agents – Par Flavien Blanchon

    « J’aime pas les agents », c’est la réaction du hussard bleu de Nimier quand on lui annonce l’arrivée, pour enquêter au régiment, de deux officiers des Renseignements généraux. Ç’a toujours été le fond de mes sentiments envers les forces de l’ordre, comme on les appelle, policiers en uniforme ou en civil, CRS, gendarmes mobiles. J’aime pas les agents.

    Je n’ai donc nullement été surpris, ces derniers mois, par les récits et les images des brutalités ou même des sévices infligés par ces « forces de l’ordre » aux manifestants contre le mariage dit pour tous. Je n’ai même pas été scandalisé : le régime est un scandale permanent.

    Ce qui me stupéfie, c’est que certaines victimes – et victimes directes, des gens qui ont été matraqués, gazés (image en Une), raflés, entassés dans des gardes à vue arbitraires –, s’obstinent à vanter leurs conversations avec « le sympathique gendarme » ou « le gentil commissaire » qui leur auraient assuré qu’ils étaient de cœur avec elles : nous savons bien que vous n’êtes pas des casseurs, vous êtes des jeunes bien polis vous, ça nous change, nos ordres sont absurdes, etc. etc. Certains sites catholiques conservateurs se spécialisent dans ce genre de « témoignages », agrémentés de photos attendrissantes de familles BCBG prenant la pose avec des CRS tout sourire, ou d’illuminés, sans doute diacres permanents, qui déambulent avec des pancartes : « CRS, je te pardonne, tu ne fais pas un boulot facile ». On peut même y lire des missives dégoulinantes de bons sentiments, en pur style conciliaire charismatisant, à « Frère policier » et « Sœur policière ».

    Je ne sais pas si les policiers qui affirment souffrir dans leur cœur des ordres qu’ils exécutent, peuvent être sincères, ou s’il s’agit juste de la méthode classique pour mettre les prisonniers en confiance et leur faire signer des procès verbaux falsifiés. Je ne ferai pas de casuistique pour déterminer jusqu’où il peut être légitime d’aller dans l’obéissance. La morale individuelle est ici secondaire. Il est même anecdotique que l’actuel ministre de l’Intérieur soit une sinistre brute – la plupart de ses prédécesseurs étaient-ils autre chose ? Le fait essentiel est que les « forces de l’ordre », comme tout l’appareil de l’État en France, sont ordonnées à la destruction du peuple français : destruction spirituelle, morale et même, depuis des décennies, par l’immigration de masse et le métissage imposé, biologique. Ces « forces de l’ordre » servent une entreprise qui n’est, objectivement, rien d’autre qu’un génocide.

    Je suis de ceux qui auraient rêvé, en fait de grand sursaut français contre la tyrannie, d’autre chose que la Manif pour tous : qui auraient préféré, si cela avait dépendu d’eux, que ce soulèvement se produisît plus tôt, sur d’autres enjeux, avec d’autres symboles et derrière d’autres chefs. Mais le mouvement a eu lieu, il est là et il peut être – c’est le message ultime que Dominique Venner nous a écrit de son sang – le point de départ de la Reconquista. L’aveugle dureté de la répression, les dénis de justice criants dont sont victimes les manifestants, le deux poids deux mesures qui est systématiquement appliqué à leur détriment et au bénéfice des bandes ethniques, tout cela même – qui paraît absurde et qui est éminemment logique puisque c’est la logique même du Grand Remplacement –, sera salvateur s’il déclenche une prise de conscience.

    Un reportage, malveillant mais pas inintéressant, sur les jeunes Versaillais qui manifestent, donne la parole à un curé conciliaire. Pour lui, « le rapport aux autorités » a changé :

    « Dans le public des manifs il y avait vis-à-vis de l’État, de la police, un respect, une considération, des gens qu’on considérait comme les garants de valeurs. Aujourd’hui, il n’y a plus ce principe de base. Et ça c’est un basculement vraiment surprenant chez des gens qui par nature sont consensuels, plutôt bourgeois. […] J’ai un gendarme que je connais, qui était venu me voir en me disant qu’il espérait que les gens n’allaient pas pour autant perdre le respect du gendarme, du concept. Il me disait : “J’ai conscience qu’on a pu obéir à des ordres absurdes […]. Mais surtout, dites aux gens de ne pas faire l’amalgame, de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, dites-leur de ne pas perdre ce respect du gendarme.” »

    Ce respect du gendarme, de la police, de la justice, de toutes les prétendues autorités, de toutes les institutions dévoyées et perverties, censées protectrices et devenues génocidaires, il est pourtant vital de le perdre. Il ne s’agit pas d’aller jeter des bouteilles sur les CRS – les flics en civil s’en chargent très bien tout seuls. Il ne s’agit pas de se complaire dans l’illégalité en pure perte, avec pour seul résultat de servir d’épouvantail commode aux médias du Système : le mot d’ordre de Maurras, « avancer par tous les moyens, même légaux », est plus que jamais d’actualité. Il s’agit d’une libération intérieure, préliminaire impérieux de la survie. L’irrespect, aujourd’hui, est une hygiène mentale.

    Flavien Blanchon http://fr.novopress.info/

    Crédit image : copie d’écran d’une vidéo, DR.

  • Notre avant-guerre ?

    ISLAMISTES-EN-SYRIE-BIS.jpgUn climat d’avant guerre. Pour faire oublier une crise multiforme qui cogne sec et redonner le moral aux Français (?), le ministre du droit des femmes  (sic), Najat Vallaud-Belkacem,  était présente hier à Montpellier pour assister au premier mariage entre deux hommes en France depuis  que la loi Taubira a été votée. Pendant que certains dansent au bord du précipice, la très tolérante (affaissée) sociale-démocratie suédoise découvre à Stockholm les limites de l’angélisme multiculturaliste avec les violentes émeutes immigrées de ces derniers jours. « La faute au chômage »  affirment « nos » médias… Un soldat Français, après un homologue britannique  à Londres , a été victime en début de semaine, heureusement, lui,  sans y laisser la vie, d’un jeune musulman arrêté hier qui a voulu lui trancher la gorge et qui se serait également, le mot est à la mode, « auto-radicalisé »… Pas de quoi surprendre outre mesure nos compatriotes qui subissent quotidiennement agressions et insultes anti-françaises de la part des bandes de jeunes. C’est donc de « la faute de personne », et certainement pas le résultat de quarante années de politique laxiste et d’alternance « gauche droite » à la tête de l’Etat. Pour parfaire le tableau, et de cela Bruno Gollnisch se félicite puisqu’il fut le premier à attirer l’attention sur le rôle de ce personnage, le juge Pierre Estoup a été mis en examen hier pour « escroquerie en bande organisée » dans le cadre l’affaire Lagarde-Tapie. Il souhaite que les investigations de la justice soient poussées à bout.  Mais les contribuables Français reverront-ils la couleur de leur argent ?

    Si trois excitées du groupuscule extrémiste Femen- deux Françaises et une Allemande- se sont dépoitraillées pour la première fois hier au Maghreb à Tunis (Tunisie) pour réclamer la libération d’une militante tunisienne et dénoncer la condition de la femme musulmane – provocation particulièrement imbécile et contre-productive en terre d’islam – les regards sur  le monde arabe sont surtout tournés vers  la Syrie.

    Pour renforcer sur le terrain les opposants au régime de Bachar el-Assad, et avant l’éventuelle tenue le 1er août de la conférence dite Genève 2, -à laquelle la Russie souhaite notamment  associer l’Iran-  visant à  aboutir à un règlement de ce conflit, l’Union européenne, avec le feu vert  de Washington,  a voté la  levée  de l’embargo sur les livraisons d’armes aux rebelles. Celles-ci pourraient être effectives  d’ici deux mois

    Avec quels risques ?  Contrairement notamment aux mensonges assénés par un spécialiste du genre comme Laurent FabiusFabrice Balanche, directeur de recherche et d’études à la Maison de l’Orient,   affirme sur le site JOL  que les voeux de l’UE de livrer des armes  traçables « et exclusivement à destination des groupes respectueux des valeurs de démocratie et de laïcité » étaient  dérisoires.

    « Dans la pratique, ces conditions sont impossibles à respecter. D’une part les groupes  modérés  au sens européen du terme n’existent pratiquement pas et les armes vont forcément arriver entre les mains des groupes les plus puissants, c’est-à-dire les djihadistes. Un exemple récent, les armes livrées par les américains fin 2012, en provenance de la Croatie et à des groupes modérés  ont été retrouvées entre les mains du Front Al Nosra. »

    Pour quelle efficacité? Sur le site de TF1, Didier Billon directeur adjoint de l’Iris,  note que « depuis plusieurs semaines, l’armée de Bachar el-Assad est à l’offensive et reprend du terrain. Les insurgés sont quant à eux sur la défensive, en partie car ils manquent effectivement d’armes -il ne faut néanmoins pas omettre de signaler qu’ils en reçoivent grâce au Qatar et à la Turquie. Mais ils sont surtout totalement divisés, aussi bien sur le plan politique que militaire avec une Armée syrienne libre (ASL) qui n’a d’armée que le nom et dont les homme se livrent aussi à des exactions. Résultat : dans la situation actuelle, livrer des armes ne changerait pas grand-chose. »

     Cette décision de levée d’embargo  a-t-elle été prise naïvement  au nom des « droits de l’homme »? Cela semble bien  improbable  également pour  Paulo Pinheiro,  le président de la Commission d’enquête de l’Onu sur la Syrie (formée également de Karen AbuZayd,  Carla del Ponte et  Vitit Muntarbhorn),  mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu.

    Une dépêche de l’agence Ria Novosti publiée aujourd’hui rapporte que  lors d’une conférence de presse à Paris (non couverte « curieusement  » par les médias français?),   M. Pinheiro  a affirmé qu’en Syrie  »Les combattants démocratiques historiques, qui véritablement croyaient dans la mosaïque syrienne, l’Etat laïc, l’Etat pour tous, sont aujourd’hui minoritaires (…). La majorité des rebelles est très loin de penser à la démocratie. Ils ont d’autres inspirations ».

    « Selon M.Pinheiro, la commission qu’il préside dispose de preuves de crimes affreux commis en Syrie par les deux parties en conflit. Il a également dénoncé la combinaison de sectarisme, de radicalisation et d’escalade des violations des droits de l’homme » en Syrie. »

    La volonté de l’UE de livrer des armes aux milices anti Assad, a été  dénoncée avec force par le Front National via un communiqué de Marine Le Pen,  mais aussi mercredi par  le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.   La levée de l’embargo  - illégitime par principe , le droit international n’autorisant pas de livraisons d’armes autres qu’à un État – rend la situation encore plus difficile, et met de sérieux obstacles à la tenue d’une conférence internationale sur la Syrie« , a déclaré le chef de la diplomatie de Vladimir Poutine.

     Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a  annoncé clairement hier que Moscou  ne permettra pas  un déséquilibre dans le rapport des forces entre son allié et  les rebelles soutenus par les pays de l’Otan,  le Qatar et  l’Arabie Saoudite.  Lors  d’une visite en Finlande, M. Choïgou a affirmé que « toute décision est à double tranchant. Si une des parties lève les restrictions, alors l’autre partie peut considérer qu’elle n’est plus tenue d’observer les obligations prises auparavant »… 

    Acteur central, majeur dans la région, Israël, par la voix de son Premier ministre Benyamin Netanyahu, a averti que Tsahal frapperait  de nouveau la Syrie si les fournitures d’armes au Hezbollah  se poursuivaient…tout en assurant que l’objectif poursuivi n’était pas le renversement du régime laïc en place à Damas.

    Le magazine Times  a  cité un  diplomate israélien qui  a souligné le risque pour l’Etat hébreu de  l’installation d’un régime islamiste à sa porte.  Mais selon  des  fuites  publiées (orchestrées?)  par le New York Times , Tel-Aviv  aurait averti   qu’il renverserait le régime à Damas si jamais « il osait répondre aux raids israéliens contre des caches ou des convois d’armes sur son territoire ». 

     Alors, quelle sortie  de crise en Syrie ? Le risque d’une internationalisation  accrue du conflit est il toujours majeur ? « Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays ». « Quand une guerre civile a en outre un principe religieux, elle prend un caractère international ». Cette remarque de Jacques Bainville dans sa remarquable Histoire de France,  est transposable à la situation actuelle dans ce pays.

    Pour Fabrice Balanche, cité plus haut, « La conférence de Genève 2 ne donnera aucun résultat concret. Le régime de Bachar el-Assad commence à reprendre du terrain tandis que les oppositions civiles et militaires sont de plus en plus divisées malgré les milliards de dollars d’aides en provenance des pays du Golfe et le soutien diplomatique occidental. »

    « Dans ces conditions le régime et ses alliés – la Russie et l’Iran – n’accepteront pas un compromis en leur défaveur. Les Occidentaux ne veulent pas s’engager directement dans le conflit, mais ils refusent de s’incliner trop facilement devant Moscou. Par conséquent, ils devraient continuer à soutenir l’option militaire encore quelque temps, d’autant que Qatar et Arabie Saoudite font de la chute du régime syrien un point d’honneur. »

     « Nous sommes en Syrie dans une lutte à mort. Le régime de Bachar el-Assad se bat pour sa survie et il n’acceptera pas d’abandonner le pouvoir indique-t-il encore. Il a la capacité de gagner et peut compter sur le soutien ferme de la Russie et de l’Iran. Dans ces conditions il existe peu de place pour la négociation. L’erreur des Occidentaux est d’avoir cru que le régime tomberait facilement comme celui de Ben Ali et de Moubarak. »

    « Pour les pays du Golfe, la majorité sunnite devait forcément l’emporter sur la minorité alaouite au pouvoir. C’était sans compter sur le nationalisme syrien qui transcende les communautés et la solidité d’un système de pouvoir qui, s’il est dominé par les alaouites, n’intègre pas moins beaucoup de sunnites. A partir de cette erreur d’appréciation, les anti-Bachar se sont enfermés dans un raisonnement manichéen : il doit partir parce qu’il est méchant. »

    Bref, constate Bruno Gollnisch, cette guerre en Syrie rend une  nouvelle fois visible le jeu tortueux de Washington, de Bruxelles ,  de l’Otan, bras armé du nouvel ordre mondial. Les dizaines de milliers de morts civils du conflit syrien sont aussi, comme les centaines de  milliers de morts irakiens depuis 2003, les millions depuis 1990,   de la responsabilité directe des chancelleries sous domination Etats-uniennes.

    Nos grandes consciences n’hésitent pas à maquiller leurs projets les plus infâmes sous couvert des  grands et immortels  principes. En s’appuyant en Syrie pour l’occasion  sur des régimes bailleurs de fonds du terrorisme wahhabite et du prosélytisme islamiste le plus obscurantiste, que l’on voit désormais à l’oeuvre également sur notre sol français et européen. Via l’immigration de peuplement soutenue par les mêmes…

    http://www.gollnisch.com