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Journal du 19/09/2014
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Élections législatives en Suède : le réveil des Vikings (Présent 8192)
Conséquence directe de la victoire des sociaux-démocrates, arrivés en tête aux élections législatives dimanche avec 31,2 % des voix, le Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt, dont le Parti du rassemblement modéré n’a recueilli que 23,2 % des suffrages, a présenté lundi sa démission, après huit années passées au pouvoir. Mais, ce qui aura surtout marqué ce scrutin, c’est la percée historique des Démocrates de Suède, dont la campagne anti-immigration leur aura permis d’obtenir 12,9 % des voix, contre 5,7 % il y a quatre ans.
Avec désormais 49 députés au Parlement, contre 20 auparavant, la formation emmenée par Jimmie Akesson a ainsi réussi à s’imposer comme la troisième force politique du royaume. Et, comme s’en est félicité son chef, « nous sommes tout à fait les maîtres du jeu maintenant (…) On ne peut plus nous ignorer de la façon dont on l’a fait ces quatre dernières années. Il est évident que les autres partis devront désormais nous prendre en considération ». Les Démocrates de Suède ont même réussi à priver de majorité absolue les sociaux-démocrates, dont le chef de file, Stefan Löfven, en est aujourd’hui réduit à tendre la main à « d’autres partis démocratiques » qui souhaiteraient travailler avec lui au Parlement…
La Suède, meilleur Etat islamique
C’est là une gifle magistrale pour ce fameux modèle suédois, tant cité en exemple par nos politiques, mais dont les Suédois eux-mêmes ne veulent plus. Dans ce pays de 9,5 millions d’habitants, les étrangers et descendants d’immigrés représentent en effet pas moins de 15 % de la population, conséquence d’une politique d’asile délirante. Ici, les demandeurs sont systématiquement accueillis, peuvent faire venir leurs familles, se voient immédiatement attribué un logement, des allocations, et leurs enfants peuvent même bénéficier de cours dans leur langue d’origine afin de ne pas rompre avec leurs racines… Cette politique a bien évidemment entraîné la formation de véritables enclaves étrangères, dans lesquelles la police et autres services publics n’osent plus s’aventurer parce qu’ils sont systématiquement pris pour cible. Chacun a encore en mémoire les graves émeutes ethniques de Stockholm l’an dernier, avec ses centaines de voitures brûlées, ses dizaines d’arrestations, et même un mort.
Des quartiers entiers des grandes villes vivent aujourd’hui sous le joug de la charia et d’une communauté musulmane d’autant plus virulente et revendicative qu’on ne lui refuse rien. C’est que, comme le confiait auDagbladet Skånska Adly Abu Hajar, imam de Malmö, où les musulmans représentent plus de 25 % de la population : « La Suède est le meilleur Etat islamique.»
Franck Delétraz
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Mme Arnautu défend les chrétiens d'Orient au Parlement européen
Intervention de Marie-Christine Arnautu au Parlement Européen le 18 septembre 2014 :
Dans cette autre vidéo elle annonce qu'elle sera présente à la manifestation du 5 octobre pour défendre la famille.
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La France entre en guerre contre l'Etat islamique...
... pour François Hollande. L'avis de Jean-Dominique Merchet :
"C'était cousu de fil blanc, tant le tempo des opérations militaires est désormais dicté par l'agenda politique de François Hollande. Les premières frappes de l'armée de l'air contre des cibles de Daesh (Etat islamique) en Irak viennent d'avoir lieu, selon France 2, au lendemain de la conférence de presse du chef de l'Etat. Un communiqué de l'Elysée précise que les Rafale ont détruit ce matin à 9h40 un "dépôt logistique des terroristes" dans le nord-est de l'Irak. Cette localisation signifie que le bombardement a eu lieu non loin des lignes de front avec les Kurdes et non sur les arrières de Daesh.
Lundi, déjà, les premiers vols de reconnaissance avaient été annoncé au moment même de l'ouverture de la conférence internationale sur l'Irak à Paris.
Les abonnés à L'Opinion peuvent lire mon article Pour François Hollande, la guerre d'abord, mis en ligne hier soir à 19 heures et qui commence par ces mots : "Les premières bombes françaises ne vont pas tarder à tomber en Irak. Cela se fera «vite», a assuré le président de la République lors de sa conférence de presse, alors que les milieux militaires expliquent que ces frappes, peu intenses, dureront sans doute longtemps".
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Situation en Irak et en Syrie : offensive de l'EIIL et persécution des minorités
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Au sujet de la question palestinienne (Partie I)
Sur la question palestinienne, il a beaucoup été écrit ces dernières semaines. Le point de vue très majoritaire au sein de la mouvance consiste à refuser de faire un choix entre les deux protagonistes. Peut être en raison de l'individualisme étendu à l'ensemble d'une communauté bien frileuse. C'est ainsi que le conflit israelo-palestinien ne devrait pas nous préoccuper au motif que la Palestine n'est pas contrée européenne. C'est là oublier l'évolution technique qui a permis l'invention de missiles intercontinentaux tout comme la vitesse que permet aujourd'hui les voies de déplacement. C'est croire aussi qu'un conflit local ne peut jamais se propager. Après tout, Athènes est géographiquement très proche de Gaza. Après tout, c'est aussi oublier que les pays arabes, musulmans, sont autrement plus instables que voici quelques années.
On a de par le passé, refusé de « Mourir pour Dantzig » : cela n'a pas empêché une guerre mondiale de se déclencher par la suite, puis de nous atteindre et de nous blesser. Retenons donc la leçon.
Ni l'Europe, ni la France ne sont protégées par l'intermédiaire d'un globe de pendule. C'est tant vrai que les problèmes majeurs qui touchent la France et les Français ne sont nullement endogènes. L'hyperviolence de la délinquance, la fin de l'esprit chevaleresque, l'immigration massive ou le chômage, pour ne citer qu'eux, sont le lot commun des pays occidentaux. La France subit ses fléaux d'importation américaine et cela de plus en plus.
La France mais aussi l'Europe, de par leur passé glorieux, n'ont pas vocation à la neutralité. Considérer que l'une et l'autre doivent être des puissances majeures, ce que chacun au sein de la mouvance souhaite, c'est dès lors postuler qu'elles doivent acquérir une dimension planétaire. A se recentrer sur le terroir des origines en abandonnant ce qui fut un empire (Algérie, Indochine), la France est devenue un simple hexagone d'un petit demi million de kilomètres carrés. D'où le fait que sa voix n'est plus écoutée. D'où son impossibilité aussi de freiner ou d'accélérer des processus qui ont cours à l'échelle mondiale qui pourtant, fatalement, finissent par nous toucher. Et ce n'est certainement pas en se taisant que l'on sera écouté.Alain Rebours
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Selon un cousin de Kadhafi, Sarkozy a « ouvert les portes au djihadisme », alors que la Lybie a financé sa campagne présidentielle
Alors que Nicolas Sarkozy est annoncé sur la scène politique pour les jours à venir, l’affaire du financement de sa campagne présidentielle de 2007 revient à la Une de l’actualité. Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire l’Express, Ahmed Kadhaf al-Dam, ancien dignitaire du régime Libyen et cousin de Mouammar Kadhafi, affirme que la Libye a bien financé la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
«Le colonel Kadhafi m’a dit : « Nous devons aider Nicolas Sarkozy à devenir président.Il était prêt à engager tous les moyens pour qu’il soit élu en 2007 », affirme-t-il. Cela pour des sommes qu’il évalue en « dizaines de millions d’euros ». Il n’apporte aucune preuve de ces allégations, mais elles viennent s’ajouter aux autres nombreux témoignages déjà recueillis.
Ahmed Kadhaf al-Dam a servi ce régime pendant quarante-cinq ans, raconte l’article de l’Express. il aurait assuré le commandement de la garde rapprochée de Kadhafi, avant de devenir son diplomate attitré.
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Un islamiste, proche du groupe qui voulait assassiner des dirigeants identitaires, est membre de la filière djihadiste démantelée à Lyon
Cette semaine, six personnes ont été interpellées dans la région lyonnaise dans le cadre d’une enquête sur des filières de recrutement de djihadistes vers la Syrie.
Les interpellations ont été menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en juillet par le parquet antiterroriste de Paris. Ce coup de filet a notamment été réalisé à Meyzieu et Vaulx-en-Velin.
L’un des suspect serait lié au groupe islamiste Forsane Alizza (Les Cavaliers de la fierté), dissous en 2012. Il paraît utile de rappeler que c’est ce groupe qui avait projeté d’assassiner Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire.
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Succès d'un forum international à Moscou sur la famille
Lu sur Nouvelles de France :
"Les 10 et 11 septembre à Moscou, plus de 1 000 personnes venues de 45 pays se sont réunies pour travailler autour du thème « Famille nombreuse et avenir de l’humanité ». Ce forum international était co-organisé par Natalia Yakunina (fondation Saint André Le-Premier-Appelé) et Konstantin Malofeev (fondation Saint Basile-le-Grand). [...]
En effet de très nombreux militants, leaders, et responsables d’associations et d’ONG étaient présents durant ces deux jours, et de nombreuses personnalités aussi bien religieuses que politiques du pays ont pu s’exprimer à la tribune. C’est ainsi que le 10 septembre, au Kremlin, le Patriarche Kirill, Talgat Tadzhuddin(représentant des musulmans de Russie), et Berel Lazar(représentant des rabbins de Russie), assis à la même table, ont pu chacun leur tour expliquer leur point de vue convergeant sur la nécessité de défendre la famille traditionnelle. Le métropoliteHilarion, responsable pour les relations extérieures de l’Eglise Orthodoxe Russe a quant à lui noté la répression qui s’abat contre ceux qui défendent la famille en Europe, prenant comme triste exemple la France. Il a ensuite souligné la « crise démographique profonde » que traverse l’Europe aujourd’hui, fustigeant « l’assassinat légal, que représente l’avortement, permis en masse, sans que personne ne dise rien ». Le président du conseil pontifical pour la famille, Monseigneur Vincenzo Paglia, s’est quant à lui adressé à la foule par vidéo, rappelant que la famille est la « pierre angulaire » de toute société, nous mettant en garde contre les différentes susceptibles de l’affaiblir.
Sur un registre plus politique, Vladimir Poutine lui-même, par la voix d’un fonctionnaire de son administration, a tenu à envoyer un message d’accueil aux participants du forum, s’exprimant sur « la crise démographique à grande échelle » et sur « l’érosion des valeurs morales ». Vladimir Medinskiy, le ministre de la culture, Lyudmila Shvetsova, vice-présidente de la Douma et Madame Mizulina, la député qui avait fait voter l’année dernière, on s’en rappelle, une loi interdisant la promotion de l’homosexualité devant mineurs, aujourd’hui sur la liste noire des sanctions américaines et européennes suite au conflit ukrainien (cherchez le rapport…) ont aussi pris la parole, défendant la position de la Russie sur la défense de la famille. [...]"
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Leur dogme contre les nations
Le compte à rebours est il enclenché pour Manuel Valls? Entraîné par François Hollande dans sa chute, de plus en plus carbonisé comme le révèle les sondages, de nombreux observateurs estiment qu’il n’a pas d’autre choix à terme, s’il se veut un destin élyséen, que de quitter Matignon pour ne pas être le Premier ministre essoré de la présidentielle perdue de 2017…Quoi qu’il en soit, les Français ont contemplé d’un œil las et distrait le sketch lamentable du vote, sans surprise avant-hier à l’assemblée, de la « confiance » au gouvernement Valls II. Avec 269 voix (contre 244 et 53 abstentions), le gouvernement récolte des suffrages bien en deçà des 289 voix nécessaires pour obtenir la majorité absolue. Le 8 avril dernier, après sa première déclaration de politique générale, les députés avaient accordé 306 voix à M Valls. Mardi, les moins pitoyables dans cette affaire n’ont pas été les 31 députés baptisés « frondeurs » du PS qui se sont réfugiés dans l’abstention: « ni pour, ni contre, bien au contraire »…
Quant au député européen UMP Alain Lamassoure, ancien président de la commission des Budgets au Parlement européen, ancien ministre des Affaires européennes et du Budget, il a vendu la mèche de la pseudo-opposition de son camp à l’exécutif socialo-européiste, en expliquant que Valls II était UMP compatible. « Manuel Valls mène la politique que nous aurions dû mener » déclarait ce ténor de la droite pro-bruxelloise le 2 septembre. Merci de cet aveu…
Acculé, Manuel Valls, à l’instar d’un Sarkozy en campagne, a d’ailleurs multiplié les promesses et les annonces, notamment celles d’une baisse d’impôt sur le revenu qui concernerait 6 millions de ménages en 2015, la sortie de l’impôt pour un million de personnes supplémentaires, et l’aumône méprisante faite aux bénéficiaires du minimum vieillesse qui recevraient d’une « prime exceptionnelle »…de quarante euros. Ce coup d’esbrouffe suffira-t-il a éteindre la colère des Français tabassés aussi par les impôts indirects et les charges, victimes de l’euro, du chômage de masse, de la croissance zéro, des délocalisations et de la destruction de nos entreprises au nom de l’idéologie européiste ultra libre-échangiste?
Manuel Valls n’a pas manqué d’expliquer sa volonté d’aller quémander à Berlin et à Bruxelles un peu de souplesse et de compréhension, en agitant comme argument le spectre de l’arrivée du FN au pouvoir. Tout en précisant qu’il n’entendait pas libérer la France du carcan euromondialiste.
Cette agitation des frères ennemis Valls et Hollande est donc condamnée à l’échec. Jacques Sapirdans un article repris le 9 septembre sur le site Polemia n’y allait pas par quatre chemins: « le pouvoir présidentiel va continuer à de déliter à une vitesse accéléré. Les mois qui viennent verront François Hollande abandonné par ses alliés, que ce soit en Europe ou en France. D’ores et déjà, il est tenu pour quantité négligeable par l’Allemagne, méprisé à Londres et considéré comme un valet à Washington. Mais, c’est en France même que les coups les plus durs se préparent. Il verra dans les six mois qui viennent le Parti socialiste passer sous la coupe de ses adversaires, Martine Aubryen tête, et surtout il verra Manuel Valls le trahir. »
D’ores et déjà affirme Jacques Sapir, « tout soutien à ce gouvernement est un soutien à une politique qui est, chaque jour, plus antisociale et plus destructrice économiquement. Or les frondeurs fascinéspar ce totem appelé Union européenne, « renâclent devant la seule solution qui reste aujourd’hui.Seule une sortie de l’euro et une dépréciation des monnaies de la France mais aussi des pays d’Europe du Sud permettraient d’inverser la situation, de retrouver la croissance et donc les grands équilibres, qu’il s’agisse du budget, des comptes sociaux ou de la balance commerciale« . « Une sortie de l’euro redonnerait immédiatement un dynamisme économique à la France qui changerait du tout au tout la situation. L’euro est une vache sacrée, mais c’est dans le cuir des vaches sacrées que l’on taille les chaussures pour qui veut avancer. »
Vache sacrée qui a de moins en moins d’adeptes, même en Allemagne. Dimanche dernier, Marine Le Pen s’en est félicitée, le parti anti-euro créé en 2013, Alternative für Deutschland(Alternative pour l’Allemagne, AfD) présidé par Bernd Luke, a consolidé sa présence dans les landers. Après son entrée au parlement de Saxe, l’AFD a envoyé le 14 septembre des élus dans les exécutifs de Thuringe (10%) et du Brandebourg (12%).
Et si « l’immigration est une chance pour la France » comme l’a claironné Manuel Valls mardi devant les députés, le « modéle multiculturaliste » est lui aussi remis en cause partout en Europe par les Européens. Dimanche toujours, le parti Démocrates de Suède (SD) dirigé par Jimmie Åkesson est devenu à l’occasion des élections législatives la troisième force politique de cet Etat scandivane, avec 13 % des voix, (5,7 % en 2010), au terme d’une campagne axée principalement surla nécessité d’inverser les flux migratoires extra-européens.
Euro, ouverture des frontières à tous les flux d’hommes, de biens et de capitaux…c’est bien la philosophie libre-échangiste qui est aujourd’hui rejetée de manière croissante par les Français et les européens.
Un libre échangisme mondial qui selon la classe politicienne serait la condition obligatoire de la prospérité économique et sociale. Une libre circulation des marchandises et des flux migratoires qui, de l’aveu des grands prêtres les plus honnêtes de ce culte, nécessite à terme « l’unification des peuples », « l’instauration d’un gouvernement mondial ».
C’est dans ce contexte que s’inscrit bien sûr les (très opaques) négociations en cours sur le Grand marché transtlantique, le traité de libre échange entre les Etats-Unis et l’UE (TTIP) contre lequel le FN et notamment Bruno Gollnisch, alertent nos compatriotes depuis des années. LaCommission européenne de Jean-Claude Juncker a d’ailleurs annoncé le 10 septembre qu’elle rejetait mercredi l’initiative citoyenne de l’organisation « Stop TTIP » basée en Allemagne, au motif qu’une initiative lui demandant de ne pas soumettre un acte légal n’est pas admissible…
Pourtant, selon l’enquête de l’institut américain de recherche PEW publiée mardi aux Etats-Unis et dont Les Echos rendait compte hier sur son site, les Français et les Américains seraient les plus sceptiques « sur les bienfaits économiques du commerce international et des investissements étrangers, tranchant avec l’enthousiasme des pays en développement. »
Faisant référence au TTIP , l’institut Pew explique que « cette vague de scepticisme pourrait compliquer les efforts actuels des gouvernements visant à approfondir et étendre les marchés mondiaux.«
« Seuls 20% des Américains pensent ainsi que le commerce international est créateur d’emplois,Les Français ne sont pas en reste et sont près de 50% à voir le développement du commerce mondial comme un facteur de destruction d’emplois (…). Près d’une majorité d’entre eux (47%) pensent également que l’accélération des échanges commerciaux se traduit parune baisse des salaires. Près de 70% d’entre eux (…) affichent par ailleurs de fortes réserves sur les OPA menées par des entreprises étrangères (…) ».
Notre ami Thierry Martin le notait il ya déjà quelques années , « autrefois fondé sur des accords bilatéraux d’Etat à Etat, le commerce international était fondé par le pragmatisme. Libres d’agir, les nations, pour forger ou préserver leur prospérité, utilisaient tour à tour le libre-échangisme ou le protectionnisme, ou les deux à la fois, en fonction de leurs intérêts ou de ceux de leurs ressortissants ».
« A cette conception réaliste et naturelle des échanges internationaux a succédé, depuis la seconde guerre mondiale, une conception idéaliste et constructiviste qui fait de l’unification du marché à l’échelle mondiale, par la disparition universelle des barrières douanières, un impératif catégorique, la recette de la croissance économique ».
« Ainsi se sont mis progressivement en place, par le truchement du multilatéralisme général, les régles et organismes supranationaux chargés d’imposer aux Etats-nations la loi sacrée du libre-échangisme, crédo de toute la classe politique occidentale. Un mécanisme qui, en livrant les économies à la plus sauvage des concurrences, se révèle aujourd’hui pour les Européens comme le plus grand marché de dupes de leur histoire ».
Et ce d’autant plus, a souvent souligné Bruno Gollnisch, que les gouvernements européistes font naïvement du libre-échangisme un dogme, une vache sacrée à l’instar de l’euro dirait M. Sapir, alors que les Etats-Unis de longue date n’y ont jamais vu que le moyen d’assurer leur suprématie économique et/ou politique.
Il est impératif de changer radicalement de cap en empruntant le chemin de la raison, du retour au réel, prôné par l’opposition nationale. L’avenir de nos nations européennes, et de la France principalement réside certes dans la réhabilitation de sa souveraineté monétaire, mais aussi duprotectionnisme. Non pas la caricature qui en est faite par les Valls, Juppé, Sarkozy, Macron, Bayrou, et les relais médiatiques des officines euromondialistes qui l’assimilent, avec une réelle perversité mensongère, à une autarcie digne de l’Albanie de feu Enver Hodja. Non, mais un protectionnisme raisonnable, tempéré par des échanges équilibrés librement consentis d’Etat à Etat.
Nous allons continuer à l’expliquer inlassablement aux Français.