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international - Page 1007

  • Préférence nationale: les lois de la préférence en Russie et en France

    Lorsque le Front national déclare vouloir donner la préférence en France aux Français, une clameur d’indignation s’élève des rangs cosmopolites et mondialistes des médias et des partis de l’étranger. C’est pourtant le programme appliqué sans complexe en Russie où l’intérêt de la fédération prime sur tout autre intérêt.
    Selon le site des informations officielles de Russie, aujourd’hui mercredi le président Vladimir Poutine vient de signer une loi qui limite à 20% la participation des actionnaires étrangers au capital des médias russes, alors qu’il était limité à 50% jusque-là. Selon le document, les étrangers, les apatrides et les citoyens russes possédant une double nationalité, ne seront plus en mesure de créer de médias de masse en Russie. Les magazines Forbes et les quotidiens économiques Kommersant et Vedomosti, sont directement concernés par la loi. Ces medias devront se mettre en règle avec la nouvelle loi d’ici janvier 2017, c’est-à-dire que certains capitaux devront passer de mains étrangères dans des mains russes.

    Par comparaison quelle est la part admise de capitaux étrangers dans les médias français ?

    Selon JurisPedia, « les services de télévision utilisant la voie hertzienne terrestre sont régis par, l’art. 40 de la loi du 30 septembre 1986 qui limite la participation des personnes étrangères hors Union Européenne à 20% du capital social ou des droits de vote. Il n’est fait par contre aucune référence concernant la participation des personnes étrangères dans le capital des entreprises exploitant un service par câble ou satellite ». Et rien apparemment non plus concernant la presse écrite.

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  • Syrie : des chrétiens s’organisent en milices

    Aaliyat est un village chrétien en Syrie, et pour le défendre, certains habitants ont pris les armes. 88 personnes, toutes chrétiennes de rite grec-catholique, gardent le village depuis huit mois. À Pâques, l’année dernière, le Front al-Nosra et l’ASL ont attaqué Dibeh, un village voisin qui aurait, depuis, été repris par les forces gouvernementales. Les rebelles voulaient passer par Aaliyat dans la foulée, mais après un échange de tirs, ils ont changé de route. Quatre check-points ont été installés dans le village. Chaque soir, des hommes y montent la garde. Parmi eux, le prêtre.

    Aaliyat n’est pas le seul village chrétien syrien à avoir pris des mesures d’autodéfense. Les syriaques, grecs-catholiques et grecs-orthodoxes à Fayrouzeh ont, eux aussi, pris les armes. Et dans la région de Wadi el-Nasara, à l’ouest de Homs, un homme qui a de bonnes relations avec le gouvernement a armé les chrétiens. Cette région abrite de nombreux couvents, dont ceux de Mar Gerios et de Mar Élias.

    Michel Janva

  • De Saïgon à Konabé...

    Au printemps 1975, je n’étais qu’un élève de 5ème qui donnait bien du souci à mes parents. Mais je lisais beaucoup, et je suivais l’actualité avec gourmandise, trouvant tous les matins, près du bol de chocolat et des tartines préparées par ma mère, le Ouest-France du jour et, le vendredi, le Paris-Match que mon père achetait à Poitiers avant que de reprendre le train pour Rennes, après ses journées de cours à l’université : c’est par ses deux journaux que j’ai découvert « l’histoire en direct » après celle d’hier et d’avant-hier que je parcourais en dévorant les collections de L’Illustration des années 1933 à 1944 rangées dans la bibliothèque familiale.

    En ce printemps-là, je suivais la progression des troupes communistes du Vietnam du Nord qui, depuis l’hiver, semblait irrésistible. Mais j’avais l’espoir que, en définitive, l’histoire tournerait bien et que les « bons », c’est-à-dire les Sud-Vietnamiens l’emporteraient finalement, justement parce qu’ils étaient « les bons »... Naïveté d’enfant, sans doute, vite démentie par l’actualité du moment : j’apprenais, à cette occasion, que d’autres que moi considéraient les Nord-Vietnamiens communistes comme étant « les bons », ce qui me navrait et me laissait perplexe. C’est bien plus tard que je compris la complexité des engagements et la plasticité des arguments pour définir ceux qui étaient « les bons » et ceux qui étaient « les autres » ou « les mauvais » : en 1975, je n’en étais pas là ! Je sentais juste, sans doute aussi en écoutant les discussions familiales, que les communistes n’étaient guère rassurants et plutôt massacreurs...

    Bientôt, Saïgon tomba aux mains des Nord-Vietnamiens : le communisme triomphait, et j’en éprouvais un grand désappointement parce que l’histoire se finissait mal, même si j’avais encore l’espoir d’une résistance qui renverserait, un jour, le cours des choses, comme je le lisais dans les livres du Colonel Rémy.

    Aujourd’hui, c’est le sort de Konabé que je suis, jour après jour, dans la presse et sur les sites d’information : ce dimanche, cette ville kurde de Syrie à la frontière turque semble condamnée à subir le sort de Saïgon ou, pire encore, le sort de Varsovie en 1944, quand les Russes, à quelques kilomètres de la capitale polonaise, laissèrent les troupes allemandes écraser la résistance intérieure nationale avant que, une fois le « sale boulot » fait, de se décider à chasser les Allemands de l’endroit dévasté. Si les hommes de l’YPG (armée des Kurdes de Syrie) résistent encore, il semble néanmoins que les troupes de l’État Islamique (« Daech », comme l’appellent les autorités françaises) gagnent toujours du terrain, constamment renforcés par des renforts en hommes et en armes et cela malgré les quelques frappes des avions états-uniens qui apparaissent bien dérisoires et, plus grave, malhabiles au regard de leurs maigres résultats.

    Mais qui se soucie de Konabé ? Qui se rappelle encore de Mossoul ou de Qaraqosh, et de leurs habitants chrétiens, yézidis ou chiites, aujourd’hui condamnés à un exil qui risque bien d’être définitif, après, pour certaines de ses communautés, plus de 2000 ans d’installation sur ces terres désormais dévastées et occupées par l’État islamique et ses drapeaux noirs ? Les manifestations de solidarité envers ces populations déplacées et menacées de mort n’intéressent guère les médias et la SNCF, à Rennes, n’a rien trouvé de mieux cette semaine que de déposer plainte après l’occupation de quelques minutes de la gare par des manifestants kurdes qui demandaient juste un peu d’attention de la part de l’Opinion publique et des autorités politiques de notre pays... La SNCF met pourtant beaucoup moins d’empressement à se plaindre quand ce sont ses propres personnels ou des étudiants « de gauche » qui descendent sur les voies et bloquent le trafic ! Mais qui se soucie de quelques Kurdes qui, là-bas, si loin, sont massacrés par des djihadistes décidés à établir pour longtemps le règne de leur califat sur les terres d’Orient ? [...]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Vidéo – Sanctions européennes contre la Russie : qui commande en Europe ?

    Quand Joe Biden, le vice-président des USA, avoue sans détour que le Président des USA est le véritable décideur dans l’Union Européenne!

    Cette vidéo dévoile aussi le dessous de cartes économiques. Quels sont les intérêts privés sous-jacents qui font monter les enchères à propos de l’Ukraine ?

    Version anglaise sous-titrée en français 

     

    http://medias-presse.info/video-sanction-europeennes-contre-la-russie-qui-commande-a-qui-profite-le-crime/16343

  • Le faux concept liberticide d'islamophobie

    On recevait ce matin des nouvelles, ou plus exactement on découvrait que nous demeurons sans nouvelles de 219 parmi les 276 lycéennes enlevées au Nigeria le 14 avril. En juin les autorités du pays nous ont invités à nous féliciter que 57 étaient parvenues à s'enfuir. Restent donc les autres : plus de 200.

    Responsable du rapt, le citoyen Aboubakar Shekau, chef de l'organisation terroriste Boko Haram, se présente comme un musulman fanatique. En août s'est rallié au néo califat. Or, un adepte de cette religion est supposé ne jamais mentir, – sauf, dans certaines circonstances difficiles, aux infidèles. On peut donc prendre ses affirmations au pied de la lettre. Il promettait de vendre ses petites captives comme épouses ou comme esclaves, ce qui semble dans son langage existentiel vouloir dire à peu près la même chose.

    Pour dire vrai nous savons, ou nous croyons savoir, depuis la lecture de "Coke en stock", jamais démenti depuis 1957 et pas encore censuré, l'essentiel de l'esclavagisme dans les régions du Sahel, celles où précisément s'affrontent les deux Afriques. (1)⇓

    Ah comme il peut paraître commode d'évacuer le débat au nom de la lutte contre l'islamophobie, dont on cherche à faire un délit.

    Pour beaucoup d'Occidentaux la question de l'islamisme et la distinction pudique entre celui-ci, ses déviations radicales ou terroristes, le retour sans honte à l'esclavagisme, et ce que nous appelons la religion mahométane, ne sont certes apparues que tardivement.

    On peut retenir la date tournant de 2001.

    C'est alors que l'engouement pour l'achat d'un exemplaire d'un Coran, lecture vite refermée, se développe chez beaucoup de bien pensants et de faux lettrés. Inutile de dire qu'en quelques années la connaissance du sujet ne s'est pas vraiment approfondie.

    Par exemple il a fallu attendre le milieu de la guerre américaine d'Irak pour que nos dirigeants et nos "informateurs" commencent à se préoccuper de la coupure, pourtant plus que millénaire, entre Chiites et Sunnites. Certains aspects de la guerre Irak-Iran qui avait fait, de 1980 à 1988, soit 15 à 20 ans plus tôt, entre 500 000 et 1 200 000, fourchette bien large des estimations les plus courantes, ne s'expliquent que par ce schisme meurtrier remontant aux premiers califes et peut-être même à la vie de Mahomet.

    Les travaux de Henry Corbin sont publiés en France à la veille de la révolution islamique en Iran. Le premier Tome de son grand œuvre "en Islam iranien" fut imprimé à Paris en 1978. Cette année-là l'ayatollah Khomeiny tissait sa toile à Neauphle-le-Château, sans que nos décideurs lui fassent ombrage. Observons dès lors le décalage total entre le travail savant d'un grand spécialiste et la prise de décisions des gouvernants.

    À l'inverse en effet on peut dire que la recherche sur le sujet n'a jamais été interrompue dans les cercles mieux informés, de toutes tendances, aussi bien chez les catholiques, les chrétiens en général, avec des nuances non négligeables, que chez les rationalistes ou les marxistes, tous éloignés de l'islam pour des raisons très différentes. Il va de soi que l'intérêt des milieux féministes, laïques, policiers, militaires ou judiciaires les recoupe désormais tout en se retranchant trop souvent dans leur spécialité respective. Mais paradoxalement c'est peut-être à partir de leurs approches conflictuelles et concrètes que l'angle d'observation s'élargira.

    Dans un cas comme dans l’autre la question préalable, l'accusation inventée d'islamophobie, qu'on n'opposait ni à Voltaire ni à Montesquieu, est devenue objection paralysante de toute réflexion. Au lieu de professer, comme l'Angleterre d'autrefois, qu'on peut tout acheter aux cannibales excepté la viande, on a convaincu les cercles qui se veulent responsables qu'on doit importer à la fois le pétrole et les modes de pensée des émirs de l'orient.

    L'ignorance de l'Histoire peut sembler stupéfiante. On pourra s'étonner qu'un spécialiste reconnu comme Olivier Roy puisse déclarer que "l’islam politique consiste à construire cette religion comme une idéologie politique"(2)⇓

    Mais justement ! cette "religion" a toujours été construite de la sorte. Le nouveau petit livre de Henri Lammens que nous publions le souligne encore. (3)⇓

    On doit donc se prononcer résolument pour une approche libre et, n'en déplaise aux bons esprits, plus ou moins généraliste de l'islam.

    Elle doit donc se développer librement c'est-à-dire sans préjugé, et surtout pas sur un terrain affectif qui serait supposé arbitrer entre "philie" et "phobie". C'est la vérité qui nous rendra libre, et c'est la liberté qui nous permettra d'aller à sa recherche.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    1.  L'album "Coke en stock" a été publié par Hergé en 1958. On peut encore se le procurer dans toutes les (bonnes) librairies et tous les supermarchés. Les abonnés du journal Tintin avaient pu le lire en feuilleton pendant toute l'année 1957. 
    2.  cf. Libération 4 octobre 2104.
    3.  Il y a maintenant un quart de siècle je découvrais que tout ce que je croyais savoir, jusque-là, sur l'islam était entaché de conformisme et de lecture du Monde. Je suis aujourd'hui reconnaissant au vieil ami qui me fit connaître alors l'œuvre de Henri Lammens que les Éditions du Trident réimpriment ces jours-ci.
  • Un califat en Europe à deux heures de Paris ? La menace existe!

    C’est ce qui se profile à l’horizon si les mondialistes de l’OTAN continuent de jouer avec le feu en compagnie de leurs alliés sunnites du Moyen-Orient. Après le drapeau noir de l’Etat Islamique hissé théoriquement au Vatican, les Balkans risquent de s’enflammer.

    L’association Solidarité-Kosovo rapporte aujourd’hui un type d’événement qui menace de s’étendre à l’ensemble de l’Europe:

    Belgrade, lundi 13 octobre – Les trente moines de Visoki Dečani sont sous le choc depuis la découverte hier matin de graffitis et d’inscriptions en arabe et anglais annonçant l’arrivée de l’État islamique et du califat au Kosovo. Depuis samedi soir, la muraille en construction destinée protéger les moines et le monastère est recouverte de plusieurs inscriptions et sigles dont celui de l’« ISIS », l’État islamique en Irak et en Syrie et de l’ « UÇK », considérée autrefois par la communauté internationale comme une organisation terroriste albanaise.
    « Caliphate is coming – Le califat arrive » un graffiti devenu slogan
    Dépêché sur le terrain en urgence, le Lieutenant Angelo Minelli, commandant de la KFOR locale, la force armée de l’OTAN a assisté hier à une scène troublante. Alors qu’il constatait l’infraction en compagnie de l’higoumène Sava Janjić, sa visite fut chahutée par un groupe de jeunes Albanais, ameuté par les radios locales qui relayaient en boucle le motif de sa venue au monastère de Dečani. Se positionnant à tout juste quelques mètres du religieux et du militaire, une dizaine de jeunes hommes est venue crier à visage découvert et à pleins poumons les slogans tagués la veille au soir sur les façades du monastère. Une horde de soutien confirmant un peu plus l’hypothèse d’un acte de vandalisme réfléchi et délibéré.

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  • Les filles de l’État islamique… maintenant, elles veulent rentrer à la maison !

    Elles s’appellent Sabina et Samra. Elles ont 15 et 17 ans. Leur passeport est autrichien. Elles sont parties « faire le djihad » en Syrie. Ce qui, dans les faits, s’est traduit par un mariage et une grossesse. Et maintenant, guess what? elles veulent rentrer à la maison. Pas si vite !

    On connaît, grâce au témoignage de la petite Assia en France, les techniques de dissimulation enseignées aux petites : ne rien dire aux parents, avoir deux comptes Facebook – l’un innocent et l’autre de propagande islamique – et même, si les choses se corsent, prétendre que « c’est fini, j’ai compris, c’était une erreur, je me suis fait manipuler » pour pouvoir agir plus avant clandestinement.

    Ces informations sur la perversité extrême des agents traitants (qui sont des femmes lorsque la cible est une jeune fille) doivent nous alerter sur toute demande de retour. C’est ainsi que le problème se pose désormais à l’Autriche, suite à la demande de Sabina et Samra de revenir au bercail avec, dans le ventre, le fruit du djihad.

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