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international - Page 1012

  • Les Palestiniens étaient poussés à sortir de chez eux, ce qui permettait de les abattre avant même de leur laisser une chance de se rendre

    Au-delà de cette manœuvre [traverser les murs], la casbah de Naplouse a été le laboratoire d'une expérience radicale à bien des égards. Plusieurs officiers avaient déploré que l'invasion éclair et l'occupation de zones urbaines palestiniennes comme Balata aient permis aux combattants palestiniens de disparaître pour refaire surface juste après le retrait des forces israéliennes. Lors d'une réunion tenue fin mars 2002 Q.G. du commandement central des FDI pour préparer l'opération Rempart, Kochavi avait insisté sur la nécessité d'axer l'opération sur l'élimination physique des membres des factions armées palestiniennes, plutôt que de les laisser disparaître ou même se rendre. Kochavi n'avait pas simplement l'intention de prendre et de tenir la casbah, mais d'y entrer, de tuer autant de résistants que possible, puis de se retirer. La procédure prévue à cet effet était surnommée la "veuve de paille" : un groupe de soldats prenait position dans une maison, tandis qu'un autre lançait une opération dans une partie de la ville visible et contrôlée depuis cette maison. Les Palestiniens étaient poussés à sortir de chez eux, ce qui permettait de les abattre avant même de leur laisser une chance de se rendre. Ce type d'opération militaire, dont l'unique objectif était de tuer, répondait également à des directives claires, fixées au niveau politique. En mai 2001, deux mois à peine après son arrivée à la tête du gouvernement, Sharon convoqua en urgence dans sa ferme privée le chef d'état-major Shaul Mofaz, le chef de la sécurité intérieure Avi Dichter et leurs adjoints. Le Premier ministre fut on ne peut plus explicite : "Les Palestiniens [...] doivent payer le prix fort... Tous les matins en se réveillant, ils doivent découvrir que dix ou douze des leurs ont été tués, sans savoir ce qui s'est passé... A vous d'être créatifs, efficaces, ingénieux."

    Eyal Weizman, A travers les murs. L'architecture de la nouvelle guerre urbaine

    http://www.oragesdacier.info/

  • "Le vice obscur de l'Occident" par Massimo Fini - Entretien exclusif avec "Le Retour aux Sources"

    Célèbre journaliste italien depuis plus de 30 ans,  Massimo Fini est l'auteur de 17 livres dont la ligne directrice s’inscrit dans une critique radicale du modernisme. Il y montre les limites du modèle de développement occidental, dénonce ses paradoxes et déconstruit ses mythes fondateurs. Les éditions "Le retour aux sources" ont traduit et publié deux ouvrages en un : Le vice obscur de l'Occident et la démocratie et ses sujets.

    Les équipes des Non-alignés et de Scriptoblog ont rencontré Massimo Fini pour un entretien exclusif : (Traduction et montage : Agence Info Libre)


    "Vice obscur de l'Occident et la démocratie et...par agenceinfolibre

    http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/90-videos/1549-le-vice-obscur-de-l-occident-par-massimo-fini-entretien-exclusif-avec-le-retour-aux-sources

  • 41 enfants tués dans un attentat contre une école de Homs

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    Syrie – L’attentat monstrueux commis mercredi contre une école de Homs a tué au moins 41 enfants âgés entre six et neuf ans. L’école d’Akrama est située dans un quartier majoritairement alaouite de la ville de Homs, troisième ville de Syrie, sous contrôle des forces militaires de l’Etat syrien.

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    Sept autres personnes (quatre civils et trois membres des forces de sécurité) sont mortes dans un second attentat commis par un kamikaze dans la même ville.

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  • Le gouvernement a peur de tuer des immigrés aux papiers français en Syrie et en Irak

    Alors même que les immigrés bénéficient de passe-droits en France (CMU, logements, justice clémente etc…) voila que le blogSecret Défense spécialisé dans l’univers militaire français lâche cette petite bombe :

    « Ne pas prendre le risque de tuer avec des bombes françaises des citoyens français partis faire le djihad. C’est le grand non-dit des hésitations de l’Elysée quant à une intervention militaire en Syrie contre l’Etat islamique. D’autres arguments, plus ou moins convaincants, sont mis en avant. Mais de celui-ci, personne ne veut parler. Le sujet est politiquement explosif. Au plus mal dans l’opinion publique, le pouvoir est-il prêt à assumer que des jeunes Français, pour la plupart d’origine immigrée, soient tués par l’armée française aux ordres d’un gouvernement socialiste Pour l’instant, la réponse est négative – d’où les atermoiements de la position de Paris telle qu’elle a encore été exprimée jeudi par un communiqué de l’Elysée à l’issue d’un conseil restreint de défense. »

    http://www.contre-info.com/le-gouvernement-a-peur-de-tuer-des-immigres-aux-papiers-francais-en-syrie-et-en-irak

  • La Turquie d'Erdogan : un islamisme dépourvu d'ambiguïté

    Ce 2 octobre la Grande assemblée nationale d'Ankara s'est prononcée sur ce que les occidentaux considèrent comme un ralliement à leur coalition dirigée contre les islamo-terroristes.

    Or, en application de l'article 92 de la Constitution, il s'agissait en faitde l'autorisation donnée aux forces armées d'intervenir hors de leurs frontières, sans que l'on sache trop contre qui les soldats turcs seront appelés à combattre au sol.

    On nous présente cette opération comme destinée à sauver les Kurdes de Syrie et à épauler leurs cousins d'Irak. Mais ce sont précisément les députés kurdes de Turquie qui ont le plus clairement dénoncé le projet et ils ont voté contre…  (1)⇓ Car ils savent pertinemment le peu de fiabilité que l'on peut accorder à Erdogan dans la lutte contre l'islamisme.

    Le 10 août à la veille d'une élection présidentielle qui allait bientôt triomphalement le conduire à Ankara en sa nouvelle résidence de Çankaya Köskü le candidat Erdogan se rendait respectueusement chez un maître de l'islamisme, à Istanbul. On l'appelle ordinairement le cheikh Mahmud Effendi. (2)⇓ Depuis la disparition de l'ancien grand maître de la confrérie Naqshbandiyya, son compatriote et ami Nazim al-Haqqani (1922-2014), ce vieil homme demeure la figure incontournable de l'islamisme sunnite.

    La communauté qu'il dirige est nommée d'après la mosquée de Ismaïlaga. Dès 2006 les kémalistes pouvaient dénoncer le régime en cours d'installation comme une "république d'Ismaïlaga". Or, elle joue désormais un rôle considérable dans ce pays que l'on nous a si souvent vanté pour son indéfectible sécularisme. La bénédiction du chef religieux paraissait donc nécessaire au nouvel homme fort du pays.

    Pour mieux mesurer cette réalité, on peut se reporter à l'article totalement cynique de l'ambassadeur turc publié par Le Figaro du 29 septembre : Hakki Akil présente son pays comme un "allié fidèle contre le terrorisme", et les terroristes comme des méchants, pas des bons musulmans.

    Pas très originale cette "opinion". Pas très éclairante non plus.

    Car, comme Erdogan il souligne aussi que, pour son pays, le "terrorisme" s'identifie d'abord au PKK dont la guérilla, aujourd'hui en sommeil, a occasionné plus de 30 000 morts. Et le journal met en exergue une citation du diplomate qui dit, mot pour mot la même chose que le chef de l'État : "nous n'avons malheureusement pas rencontré le même esprit de coopération dans notre lutte contre le terrorisme du PKK".

    Or, comme aujourd'hui les forces du PKK, et celles de sa succursale syrienne, combattent aux côtés des forces du gouvernement autonome du Kurdistan irakien, il ne s'apprête certainement pas à prêter main-forte de gaîté de cœur aux défenseurs de la ville kurde de Kobané en territoire syrien…

    Faut-il s'étonner de voir nos responsables et communicants refuser de considérer le président de la république Erdogan et son régime, le premier ministre Davutoglu et son gouvernement comme clairement islamistes ? Et, à ce titre fort peu désireux de combattre vraiment et durement les islamo-terroristes du pseudo-Califat.

    L'ambiguïté permanente de leurs déclarations à cet égard se révèle à la longue dépourvue… d'ambiguïté. Dans la nuit tragique du 6 août où le président kurde Barzani vit les terroristes aux portes d'Erbil il reçut en 48 heures l'appui des États-Unis, de la France, etc. mais pas de la Turquie. Le 11 septembre à Djeddah ce pays avait été le seul à ne pas vouloir se joindre à la déclaration des dix pays du Golfe alliés des États-Unis.

    Il s'agissait alors de ne pas mettre en danger les 49 otages capturés à Mossoul par les terroristes, et notamment le consul qui, par 3 fois, le revolver sur la tempe nous dit-on, refusa très courageusement, – car c'est souvent courageux un Turc, – de faire la déclaration demandée par ses ravisseurs. Au lendemain de leur libération, dont les conditions n'ont pas été révélées, le gouvernement d'Ankara est resté très discret sur sa condamnation de l'islamisme. Et pour cause.

    Ainsi le 26 septembre était votée une loi qui permettra aux jeunes filles de porter le hijab dans les lycées publics. Dénoncée par quelques juristes, cette nouvelle disposition démantèle un peu plus l'héritage du kémalisme et l'occidentalisation de cette nation.

    Plus adroit certes que ses amis les catastrophiques Frères musulmans, eux-mêmes incapables de gouverner l'Égypte, l'actuel homme fort de la Turquie a su jusqu'ici procéder par étapes. Tout d'abord, malgré des désordres monétaires et des faits de corruption qui se feront sentir un jour ou l'autre on doit reconnaître qu'en 12 années de gouvernement l'AKP est parvenue à hisser la Turquie au rang de puissance économique internationale.

    Le gouvernement islamiste au Caire avait non seulement achevé de ruiner le pays mais il avait "réalisé en 10 mois ce que ses homologues turcs avaient accompli en 10 ans". C'est cette précipitation qui l'a condamné.

    En fait, on ne comprend rien à la politique extérieure turque si l'on ne tient pas compte de ce mélange de religion et de nationalisme qui domine désormais le pays, de plus en plus, depuis les élections de 1997.

    Toute application des critères consuméristes prévalant en Europe s'y heurte à cette volonté identitaire. Elle se révélera d'autant plus forte qu'elle repose sur un artifice non-dit, celui de l'unité nationale du pays, laquelle suppose la mise au pas de ses minorités non-sunnites.

    Faut-il d'ailleurs s'attendre à ce que les soldats turcs défendent en dehors de leurs frontières ceux en qui ils voient leurs principaux ennemis à l'intérieur ? Qu'on me permette d'en douter.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  L'assemblée se compose de 536 députés. Elle se répartit en quatre groupe : l'AKP gouvernementale dispose de 312 sièges, les kémalistes du CHP de 130, les nationalistes du MHP de 52, les "pro-kurdes" HDP de 27. Ont voté pour 298 députés, contre 98.
    2.  Né en 1929 dans la province de Trébizonde, son nom à l'état civil est Mahmut Ustaosmanoğglu 
  • Un employé suisse de la Croix Rouge tué à Donetsk où les attaques de la junte se poursuivent

    « Une équipe de l’AFP a vu le corps de la victime, gisant dans une mare de sang face contre terre, à l’extérieur du bâtiment où le CICR a ses bureaux. » Selon l’AFP.
    Le chef du Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) et président de l’OSCE Didier Burkhalter s’est dit« consterné » et « bouleversé ».

    La victime était âgée de 38 ans; un responsable des services de secours, Andriï Livtchenko, a indiqué qu’il s’agissait «d’un citoyen de Genève qui faisait partie de la mission locale du CICR» qui a été tué jeudi lors d’un bombardement dans le centre de Donetsk. La victime faisait partie de la mission locale Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

    L’agence de presse russe Interfax a également confirmé qu’un bâtiment du CICR sur place avait été pris pour cible. Un peu plus tard, un porte-parole du CICR, Ewan Watson, a confirmé à l’agence Reuters «qu’un de nos collègues, un ressortissant suisse, a été tué à Donetsk. Nous sommes bouleversés par cette perte».

    L’information, donnée dans un premiers temps par les services de secours, a été confirmée à la RTS par Yves Daccord, le directeur général la Croix Rouge.

    « L’employé tué travaillait dans notre organisation depuis plus de cinq ans. Il était arrivé en Ukraine voici six semaines », a encore précisé la Croix-Rouge, jeudi soir dans un communiqué. Cet agent a été tué par un obus tombé près du bureau de l’organisation situé à moins d’un kilomètre du quartier général de la Sécurité publique de de la République de Donetsk, où se situent d’autres sites stratégiques de la ville.

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  • Bachar al-Assad : « Ceux qui ont propagé le terrorisme ne peuvent vaincre les djihadistes »

    « Combattre le terrorisme ne peut être le fait de ces pays qui ont aidé à créer des groupes terroristes en leur donnant un soutien logistique et financier et en ayant propagé le terrorisme à travers le monde », a déclaré le président syrien, cité par l’agence de presse officielle Sana.

    M. Assad a tenu ces propos lors d’une entrevue à Damas avec Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême iranien de Sécurité nationale, arrivé mardi en Syrie. Les deux hommes ont estimé que les États-Unis abordaient la question de la lutte contre les extrémistes « avec des objectifs cachés qui ne servent pas les peuples de la région« , selon les propos rapportés par Sana.

    Damas qualifie de « terroristes » tous les mouvements qui cherchent à renverser le régime, comme les rebelles modérés soutenus par les États-Unis et d’autres membres de la coalition anti-djihadistes, dont des pays du Golfe. Le régime de Bachar al-Assad n’a pas particulièrement réagi au lancement le 23 septembre des frappes de la coalition contre l’EI en Syrie, où ce groupe radical a pris le contrôle, à la faveur de la guerre civile, de larges pans de territoires dans le Nord et l’Est.

    Il a insisté sur le fait qu’une action militaire contre l’EI ne pourrait réussir si la coalition n’était pas élargie à la Syrie et à l’Iran, son allié clé dans la région.

    Source : Levif.be

    http://www.contre-info.com/