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international - Page 1006

  • Pourquoi le dollar monte, pourquoi il descend !

    Pendant la plus grande partie des années 70, la gestion du dollar par les autorités américaines fut tout simplement désastreuse. Toutes les erreurs furent commises au cours de ces dix années : taux d’intérêts réels négatifs presque sans interruption de 1971 à 1980 , blocage des prix et des salaires (par le président Nixon), blocage des prix de l’énergie une fois que ces derniers commencèrent à monter à cause de la dépréciation du dollar, crise politique sans précédent (Watergate), élection d’un brave homme totalement incompétent, Jimmy Carter, qui se fit rouler dans la farine par les ayatollahs iraniens après que les diplomates US eurent été pris en otage, envahissement de l’Afghanistan par les Russes, explosion de l’inflation et du chômage, cours de l’or qui passent de 35 dollars l’once à plus de 800… rien ne manquait à l’appel !

    Du coup, le dollar passait de 4,3 francs suisses par dollar en 1971 à 1,5 franc suisse en 1978 (- 65%) et de 4 deutschemark (DM) par dollar à 1,73 DM par dollar (-56 %)…. Après dix ans de gestion calamiteuse (traduire keynésienne), le consensus absolument universel était que le dollar ne pouvait que continuer à baisser, et pendant longtemps.

    Et pourtant…. De 1978 à 1985, le taux de change du dollar allait doubler vis-à-vis du franc suisse et du DM, ce que personne, mais personne n’attendait en 1978. 

    L’explication « classique » de ce rebond extraordinaire a toujours été que les arrivées de Volker puis de Reagan avaient « modifié les psychologies », et le rebond du dollar s’expliquait donc par les changements que ces deux hommes allaient amener. Explication fort paresseuse à mon humble avis, bien qu’elle ne soit pas complètement sans mérite. En effet, je ne crois pas trop aux explications « psychologiques » que beaucoup de gens utilisent pour expliquer des mouvements auxquels ils ne comprennent rien. Pour moi, l’explication, que j’ai d’ailleurs fournie en temps réel à l’époque, n’avait rien à voir avec un freudisme de bon aloi et tout à voir avec une réalité beaucoup plus simple : si le dollar montait, c’était tout simplement parce que la demande de dollars était très supérieure à son offre, ce qui est bien sûr une notion que beaucoup d’économistes ont du mal à comprendre.

    Explication.

    Si la croyance commence à se répandre dans le marché qu’un actif financier va baisser jusqu’à la fin des temps, alors la tentation devient presque irrésistible de l’emprunter (c’est-à-dire de le vendre à découvert) et d’utiliser cet argent ainsi emprunté pour acheter quelque chose qui « ne pourra pas baisser».

    Le « trade » classique pendant ces années-là fut donc d’emprunter du dollar pour acheter de l’or, de l’argent métal ou de l’immobilier, par exemple. Si, contrairement à toutes les attentes, l’or se met à baisser et le dollar à monter, panique générale, appels sur marges, liquidations forcées, faillites (des frères Hunt au Texas sur l’argent, et de quelques banques d’affaires à Londres sur l’immobilier local) …

    Tout le monde comprend ce mécanisme qui nourrit la hausse du dollar et la baisse de l’or et de l’immobilier, et qui durera jusqu’ à ce que toutes les positions spéculatives aient été liquidées. Eh bien, c’est un phénomène de cette nature, mais à la puissance 10, qui a propulsé le dollar à la hausse de 1978 à 1985. La baisse du dollar, comme je l’ai déjà dit, avait fait monter dans des proportions extraordinaires les prix du pétrole (de moins de $2 par baril à plus de $ 30 par baril en moins de 10 ans).

    Du coup, un certain nombre de pays producteurs (Arabie Saoudite, Koweït etc.) se retrouvèrent inondés de dollars et bien en peine de les utiliser. Qu’à cela ne tienne : la grande banque française « Société Lyonnaise Agricole » ou « SLA » offrit de les prendre en dépôts et de les rémunérer. Nos Saoudiens transférèrent donc des milliards de dollars à la SLA, soumise cependant à la forte concurrence de la banque de la Tamise et du Rhône et de la banque des Bataves et des Teutons réunis, qui toutes voulaient leur part du gâteau. La banque du Soleil Levant suivait avec retard, mais suivait aussi. Une fois les dépôts reçus, notre SLA nationale devait les utiliser, c’est-à-dire les prêter à quelqu’un qui en avait besoin.

    Aucun problème : le Mexique, l’Argentine, le Brésil, et bien d’autres avaient tous besoin de dollars pour acheter… du pétrole. Notre SLA leur prêta donc à 10 % par exemple, tout en empruntant aux Saoudiens à 8,5%. Que voilà de l’argent facilement gagné, et comme la banque est un beau métier…

    Pendant que tout cela se produisait, les journalistes et les économistes appelaient ce mécanisme « le recyclage des petro dollars » en essayant de dissimuler du mieux qu’ils le pouvaient l’extrême satisfaction qu’ils ressentaient à l’idée qu’ils étaient capables de comprendre une notion aussi complexe. Arrive 1979 et M. Volker commence à faire monter les taux. Du coup, le Mexique, l’Argentine, le Brésil ne peuvent plus servir leurs dettes et font faillite, c’est-à-dire appellent le FMI à la rescousse, qui comme d’habitude suit une politique visant à appauvrir les populations locales, ce qui rend le remboursement des dettes encore plus improbables. Et donc le Brésil cesse non seulement de payer des intérêts à notre SLA mais aussi cesse aussi de lui rembourser le capital…

    Mais le problème est que la SLA, elle, devait toujours payer 8,5 % aux Saoudiens et leur rembourser le principal et que notre vaillant champion national n’avait pas le moindre dollar en caisse. En fait, la SLA était « short » sur le dollar pour un montant équivalent au principal et aux intérêts à payer aux Saoudiens. Et la SLA de se précipiter sébile à la main pour demander des dollars à la Banque de France, qui n’en avait plus guère après quelques années de mitterrandisme et qui donc dut les acheter sur le marché. Or les USA avaient à l’époque des comptes courants excédentaires et qui s’amélioraient, à cause de la formidable dévaluation précédente, et offraient donc de moins en moins de dollars aux marchés.

    La demande explosa tandis que l’offre baissait et donc le dollar « passa au travers du toit ». Et tout cela se termina en février 1985 avec les accords du Plaza, où la Fed accepta de donner des « swaps » à toutes les autres grandes banques centrales, c’est-à-dire accepta de leur prêter des dollars, ce qui n’était rien d’autre qu’un massif QE pour sortir les banques européennes et japonaises du trou dans lequel elles s’étaient collées. Immédiatement le dollar s’écroule…

    Pourquoi raconter cette vieille histoire ? Parce que depuis dix ans le dollar a été géré n’importe comment et que donc tout le monde croyait qu’il allait s’effondrer jusqu’à la fin des temps. Et à l’évidence, tout un tas de gros malins ont dû emprunter massivement des dollars depuis dix ans pour acheter je ne sais quoi, du style j’emprunte des dollars et j’achète des obligations pourries en euros. Si ces « je ne sais quoi » se mettent à baisser tandis que le dollar se met à monter, nous nous retrouverons dans un monde tout à fait similaire à celui de 1982 -1985.

    Bien évidemment, je ne suis sûr de rien. Je n’ai aucun chiffre sur les positions à découvert qui pourraient exister sur la monnaie US. Je n’ai aucune information sur les intermédiaires financiers qui risquent de se faire attraper cette fois-ci. Je peux donc être en train de me tromper, ce qui m’est déjà arrivé souvent. Mais enfin, chat échaudé craint l’eau froide…

    Mon conseil reste donc de ne rien avoir dans les portefeuilles qui soit endetté en dollars ou qui ait un cash flow négatif en dollars. Et ma recommandation est de n’avoir que des actifs qui aient un cash flow positif en dollar, du style des obligations du trésor américain ou de certaines très grandes multinationales européennes ou américaines.

    La vieille malédiction chinoise dit : « Puissiez vous vivre dans des temps intéressants.» Je crains que nous ne soyons dans des temps intéressants… Qui plus est, je crains qu’ils ne deviennent de plus en plus intéressants.

    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/post/98343606416/pourquoi-le-dollar-monte-pourquoi-il-descend#.VCQxNyt_tiA

  • Islam : la mort sûre !

    Avec l’assassinat de Hervé GOURDEL, la religion dite « de paix, d’amour et de tolérance » vient encore de montrer de quoi sont capables ses « fidèles guerriers ».
    Néanmoins, dans le déni de vérité le plus total, les milieux politico médiatiques n’ont de cesse de nous rabâcher que « les actes terroristes islamiques n’ont rien à voir avec l’islam véritable. » Jusqu’où s’abaisseront-ils donc pour acheter ce qu’ils croient être « la paix sociale » ?...
    Vous trouverez sur Internet nombre de textes comme celui qui suit (Yahoo) et qui vous indiqueront ce qu’ordonne réellement le coran. Naturellement, vous y trouverez également des articles écrits par des musulmans qui, eux, vous expliqueront doctement qu’il faut « lire ce livre dans un certain contexte et ne pas prendre tout au pied de la lettre ».
    Alors, voici tout de même un petit florilège des gentillesses écrites dans le « livre sacré ».Mais, bien entendu, il ne faut pas tout prendre « au pied de la lettre » pour ne pas… discriminer !¢

    APPELS AU MEURTRE DANS LE CORAN
     
    [2:191] Et tuez-les (les incroyants, infidèles ou mécréants), où que vous les rencontriez; et chassez-les d’où ils vous on chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
     
    [4:89] Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur.
     
    [4:91] Vous en trouverez d’autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu’on les pousse vers l’association (l’idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s’ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné une autorité manifeste.
     
    [5:33] La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment.
     
    [8:12] Et ton Seigneur révéla aux anges: « Je suis avec vous : affermissez donc les Croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous (décapitation) et frappez-les sur tous les bouts des doigts.
     
    [8:17] Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n’est pas toi qui lançais : mais c’est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d’une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. Autrement dit c’est l’absolution par avance pour un meurtrier pour peu qu’il tue un infidèle au nom d’Allah.
     
    [9:5] Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salât et acquittent la Zakát, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
     
    [17:33] Et, sauf en droit, ne tuez point la vie qu’Allah a rendu sacrée. Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche [parent]. Que celui-ci ne commette pas d’excès dans le meurtre, car il est déjà assisté (par la loi : donc, selon le Coran il existe des raisons tout à fait valables, conformes au droit, de tuer).
     
    [33:61] Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement.
     
    [47:4] Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru, frappez-en les cous(décapitation). Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.
     
    HAINE CONTRE LES JUIFS, LES CHRÉTIENS ET LES INFIDÈLES DANS LE CORAN
     
    [5:51] Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.
     
    [9:30] Les Juifs disent : « Uzayr est fils d’Allah » et les Chrétiens disent : « Le Christ est fils d’Allah ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) ?
     
    [5:14] Et de ceux qui disent: « Nous sommes Chrétiens », Nous avons pris leur engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Nous avons donc suscité entre eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Et Allah les informera de ce qu’ils faisaient.
     
    « La messe est dite : Amen !... »¢
     

  • Les invasions barbares

    C’est la première victime française de cette troisième guerre d’Irak, à plusieurs milliers de kilomètres pourtant des frontières irakiennes et syriennes. L’immonde mise à mort-mise en scéne de la décapitation d’Hervé Gourdel en Algérie par un groupe se réclamant de l’Etat Islamique (EI) était redoutée de nos compatriotes. Elle a bien eu lieu, similaire à celles ces dernières semaines des deux journalistes enlevés en Syrie et revendiqués par le même groupe terroriste, l’américain James Foley, l’israélo-américain Steven Sotloff et du travailleur humanitaire britannique David Haines. Ce n’est pas un hasard, pour lui donner un retentissement mondial, l’annonce de cette décapitation a eu lieu hier, à l’occasion de  la 69e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, lors du Conseil de sécurité extraordinaire présidé par Barack ObamaUne résolution contraignante y a été adoptée qui impose aux Etats, sous peine de sanction, d’empêcher leurs citoyens de s’enrôler dans des organisations extrémistes comme l’Etat islamique.

    Depuis la tribune de l’ONU, François Hollande a indiqué hier que la France ne cédera pas au chantage des terroristes -pouvait-il dire autre chose? Plus « étonnant », le ministre Jean-Yves Le Drian a fait savoir ce matin  que des frappes aériennes de la France contre la Syrie n’étaient pas forcément à exclure.

    Une annonce qui si elle était suivie d’effet entraînerait une rupture avec la ligne définie par François Hollande lors de sa dernière grande conférence de presse à l’Elysée.

    Le Président de la République avait indiqué que la France avait pris grand soin jusqu’alors de justifier son intervention en Irak par un strict respect de la légalité, découlant de  » l’appel à l’aide » du gouvernement irakien. Or des frappes en Syrie seraient conditionnées, dans le cadre du droit international, à une résolution de l’ONU…Enfin certaines autorités morales craignent que des frappes contre l’EI en Syrie renforcent le régime laïc de Bachar el Assad dont beaucoup dedocteur Folamour, de grands démocrates atlantistes veulent toujours le scalp…

    Marine Le Pen le rappelait d’ailleurs ce matin en marge d’un hommage aux harkis, « la France est unie contre le danger« , elle est aujourd’hui « menacée directement », mais il s’agit de faire le tour des responsabilités « des uns et des autres ». La présidente du FN a pointé les interventions des gouvernements UMPS en Libye et en Syrie qui ont contribué hier  à renforcer un terrorisme qui se développe aujourd’hui. Cela n’empêche pas la classe politicienne de se lamenter et d’entonner des discours martiaux pour s’exonérer de ses fautes constate Bruno Gollnisch; ni les habituels escrocs intellectuels comme Bernard-Henry Lévy de faire le tour des plateaux.

    Fort de son prix Nobel de la paix, Barack Obama méne sa guerre au Moyen-Orient sans complexe. Ces derniers jours, nous avons assisté à une intensification des opérations menées avec les premières frappes aériennes contre l’Etat Islamique sur le sol syrien, notamment sur la ville deRacca et contre des raffineries de pétrole aux mains de l’EI, brut vendu au marché noir par les djihadistes pour financer leur guerre de terreur.

    A dire vrai, il s’agit de le souligner, le président des Etats-Unis, chouchou de boboland, entreprend depuis son accession à la Maison blanche une politique plus discrète mais  assez sanglante d’élimination des « ennemis de l’Amérique », de la Somalie au Pakistan, via des attaques de drones, d’une ampleur inégalée. Elle n’aurait pas été reniée par le « méchant » George W. Bush, le roi des dommages collatéraux …

    L’attitude de la Maison blanche vis-à-vis de la Russie n’a elle ausi guère changé et garde toujoursson parfum de guerre froide, avec son lot de déstabilisation, de manoeuvre et d’hostilité sourde.

    Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, n’a pas hésité à le dire hier depuis l’assemblée des Etats-Unis: « En ce qui concerne le discours du président des États-Unis, nous nous sommes retrouvés (les Russes, NDLR)  à la seconde place en termes de menaces à la paix internationales et la sécurité. Le virus Ebola se trouve à la première place, et l’agression russe en Europe  se trouve à la seconde place, tandis que l’Etat Islamique est à la troisième place« , a-t-il déclaré.

    Une volonté des Etats-unis d’écarter aussi Moscou de la résolution de ce conflit engagé contre la terreur islamiste alors qu’il est évident que celui-ci ne pourra être réglé sans l’aide de la Russie mais aussi de l’Iran. Moscou aurait ainsi proposé à Washington, en échange de son soutien à une résolution sur la Syrie, de prendre sous sa responsabilité, avec sa propre aviation, les frappes contre l’EI sur le sol syrien.

    En rejetant cette aide (certes intéressée) de la Russie d’intervenir militairement sur le territoire de son allié pour tenter d’y éradiquer l’EI, Obama peut mettre une croix , sans le vote russe, sur unerésolution de l’ONU légitimant les frappes en Syrie qui lui aurait peut être permis d’attirer d’autres alliés.

    Il est d’ailleurs assez frappant de constater la difficulté (prévisible) qui est celle des Etats-Unis à attirer dans cette coalition contre l’EI des pays musulmans. Même un membre de l‘Otan comme la Turquiede Recep Tayip Erdogan, qui s’était impliquée fortement, concrètement, pour faire tomber Bachar el Assad, craint désormais la déstabilisation. Entre afflux de réfugiés, retour en force de la question kurde et une opinion publique défavorable à toute intervention, Ankara s’inquiète aussi de voir ses ambitions régionales réduites à néant et se contente du « service (ultra) minimum » sans intervenir militairement.

    Sur les 22 Etats membres de la Ligue Arabe, outre l’Irak bien sûr, seuls l’Arabie Séoudite, le Qatar, Bahreïn, les Émirats Arabes Unis et la Jordanie ont répondu à l’appel de M. Obama, sans que l’on sache vraiment l’ampleur, la réalité de cette participation militaire aux frappes contre l’EI. Or, les deux premiers pays de cette liste sont des soutiens avérés au terrorisme islamique et les deux derniers en lutte depuis des années contre les menées subervsives de Ryad et de Doha…

    Notons encore que l’Etat américain démontre aussi qu’il n’abandonne pas l’objectif de mettre à bas le régime syrien« Idéalement » pour y mettre en place un gouvernement à l’échine plus souple et plus compréhensif à l’égard des menées de l’Oncle Sam dans la région. Quitte à prolonger cette guerre qui ravage et ensanglante ce pays dont les différentes communautés vivaient globalement en sécurité, en paix et en harmonie sous le régime certes autoritaire de son président.

    Le terrorisme djihadiste contre lequel se démène la Syrie ne s’attaque pas seulement aux populations civiles, ne se contente pas de violer, de torturer, d’humilier, de mutiler;  il s’attaque de la même façon  aux valeurs civilisationnelles en s’en prenant au patrimoine artistique.

    Selon un récent rapport du Fonds du Patrimoine mondial de l’Unesco, les fous d’Allah ont volontairement détruit, pillé, endommagé, des centaines de sites historiques et de musées.

    Mamoun Abdoulkarim, directeur général du Département du patrimoine culturel de Syrie a lancé un cri d’alarme: « Notre pays est en effet menacé de la destruction du patrimoine culturel (…).Aujourd’hui, au 21e siècle, des forces incultes se sont éveillées qui se permettent sans scrupules de mettre en ruines le patrimoine culturel de tout un pays (…). Leur conception du monde dogmatique n’accepte pas de respect envers des cultures anciennes. Bien des provinces historiques de Syrie ont subi de fortes destructions. Des monuments à Deïr ez-Zore ont été endommagés, les monuments assyriens dans le sud de la ville d’Al-Hasak, le sépulcre de Chach-Hamdan à Alep datant du 1er siècle avant J.-C. et beaucoup d’autres ont été détruits ».

    « Des objets d’art anciens volés de musées et des biens culturels provenant des fouilles archéologiques illicites dans les régions contrôlées par l’opposition armée sont trafiqués illégalement à l’étranger. Le Département du patrimoine culturel numérise les pièces volées afin de faciliter leur recherche internationale. Beaucoup ont été récupérées. Tandis que le butin des fouilles illicites est, probablement perdu à jamais« .

    « Seules des actions conjuguées résolues de la communauté mondiale sont en mesure de stopper ce processus », affirme M. Abdoulkarim. M. Obama s’en moque ou à tout le moins, ce n’est pas sa priorité.  Le principal n’est-il pas que Disneyland,  Monsanto et Mc Donald poursuivent leurs ouvertures de franchises à travers le monde? Cette autre invasion barbare…

    http://gollnisch.com/2014/09/25/les-invasions-barbares/

  • Menaces de l’Etat Islamique: « Nous conquerrons votre Rome, nous briserons vos croix et nous réduirons vos femmes en esclavage. »

    François Hollande, en pompier pyromane, a allumé le feu en Syrie, l’incendie a gagné l’Irak, il est à présent en train de rentrer chez nous.

    Hier lundi une vidéo de l’Etat Islamique s’adressait aux pays engagés dans les frappes contre l’Irak en ces termes, extraits :

    « l’Etat islamique ne vous a pas déclaré la guerre (…) c’est vous qui avez commencé de nous agresser, par conséquent, vous aller payer le prix ». « nous frapperons votre patrie, et vous ne pourrez plus nuire à quiconque ».

    Ensuite il s’adresse aux musulmans qui habitent dans les pays menacés:

    « La meilleure chose que vous puissiez faire est de vous efforcer de tuer tout infidèle, qu’il soit Français, Américain ou d’un de leurs pays alliés », déclare le porte-parole du groupe, Abou Mohamed al Adnani, dans un message audio diffusé lundi.

    « Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munitions, alors isolez l’Américain infidèle, le Françaisinfidèle ou n’importe lequel de ses alliés. Ecrasez-lui la tête à coup de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le« , poursuit-il.

    « Laisserez-vous l’Américain, le Français ou n’importe lequel de ses alliés se promener en sécurité sur terre tandis que les armées des croisés frappent les terres des musulmans sans faire de distinction entre un civil et un combattant ? »

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  • Algérie : l'otage français décapité

    Hervé Gourdel, enlevé dimanche en Algérie par un groupe jihadiste, a été décapité.

    Ce groupe terroriste, dirigé par Abdelmalek Gouri, alias Khaled Abou Souleimane, avait donné un ultimatum de 24 heures à la France pour stopper les frappes aériennes contre l'Etat islamique.

    RIP.

    Michel Janva

  • Suite à l'embargo russe, l'UE envoie une aide de 353,70€

    La Sica Saint-Pol (1 100 fermes, 1 500 cultivateurs) a reçu la semaine dernièreune enveloppe de l'Union européenne pour les exploitations touchées par l'embargo russe. 353,70 €. Soit une aide de 23,58 centimes par exploitation. Le président de la Sica Saint-Pol-de-Léon, Jean-François Jacob, dénonce cette absurdité

    "Cette somme en effet, 353,70 €, c'est-à-dire 23,58 centimes par exploitation, nous posait un réel problème de restitution à nos adhérents, le montant du chèque à leur adresser étant très nettement inférieur au prix d'un timbre (66 centimes)...".

    Mardi vers 18 heures, une cinquantaine de légumiers du pays de Saint-Malo ont déversés 80 à 100 tonnes de pommes de terre au rond-point de Saint-Jouan-des-Guérêts. Actuellement, c'est la RN12 qui est bloquée :

    1

    Michel Janva

  • Otage français en Algérie : le début d’une sinistre aventure…

    Une probable guerre mondiale et civilisationnelle de longue haleine. Dont une fois de plus la France éternelle sera un des champs de batailles centraux.   

    L’égorgement sera long, ignoble et rouge. La vidéo sera tremblante, la voix du commentateur baissera d’un cran. Puis, une fin d’après-midi bondée ou un matin assassin, sans doute parisien, les jambes éparpillées inonderont le sol d’un métro, les troncs seront plantés dans la carcasse fumante d’un RER. Il y aura ces cris insupportables, ces existences basculées, ces amours crucifiées. Un ministre viendra et martèlera « Plus jamais ça ». Qui sait, une marche blanche défilera entre deux saignées d’agneaux… Le principal mot d’ordre sera « Surtout pas d’amalgame », parce que Daech, pardon l’islam, pardon la religion musulmane « n’est que paix et amour ».

    Comment éviter l’inévitable ? L’enlèvement, ce lundi, d’un Français en Algérie, revendiqué par les islamistes, n’est pourtant que le début d’une sinistre aventure. Une probable guerre mondiale et civilisationnelle de longue haleine. Dont, une fois de plus, la France éternelle sera un des champs de batailles centraux. Nos services de renseignement, réputés très performants, auront beau faire : notre territoire est gavé de ces soldats fous du futur, qui choisiront le sacrifice au nom de leur cause, plutôt qu’une vie sur le canapé à mater Canal.

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  • Djihadistes dans la nature : commission d'enquête ou démisssion du ministre ?

    Lu ici :

    "L'opération devait illustrer la réactivité de Paris face à la menace djihadiste. Elle a viré au fiasco par une communication hasardeuse qui met soudain en exergue les failles du bouclier antiterroriste français. Mardi midi, le ministère de l'Intérieuravait annoncé un peu vite l'arrestation de trois individus dangereux «dès qu'ils ont posé le pied en France». Ils revenaient en principe de Turquie, où ils avaient été arrêtés en août dernier, après avoir combattu, dit-on, dans les rangs des islamistes radicaux en Syrie. [...]

    Le tableau était presque parfait. Mais voilà: le récit du ministère de l'Intérieur était partiellement faux. Les trois djihadistes sont rentrés en France par leurs propres moyens, sans être inquiétés. Ils n'ont pas été arrêtés à leur arrivée à l'aéroport de Marseille où ils se sont posés comme des fleurs, prétendant même aujourd'hui, par l'entremise de leurs avocats, se tenir à la disposition de la justice. [...]"

    Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti s'est prononcé ce matin en faveur d'une commission d'enquête parlementaire sur ce "couac impardonnable". Il a dénoncé "l'amateurisme du gouvernement".

    Une commission d'enquête ou une démission de Bernard Cazeneuve ?

    Michel Janva