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international - Page 1011

  • Islamistes et mortier : quand le « Allahu akbar » ne porte pas chance

    Une autre :

     

  • Les responsabilités des autorités françaises dans la barbarie du Moyen-Orient

    Le supplice de David Haines.JPG

     Photo: le supplice de David Haines, citoyen britannique, membre d’une ONG

    On peut admirer l’air serein de cette malheureuse victime de la brutalité du terrorisme islamiste. Alors qu’il s’apprête à être décapité, rendons-lui son visage, caché sur la plupart des médias, pour d’obscures raisons de pudibonderie. Seul le bourreau a des raisons de dissimuler le sien, il n’y a aucune gloire à égorger un innocent sans défense. Mais la victime mérite d’avoir un visage pour regarder le monde en face.

    Nous sommes bien loin de l’idéal de chevalerie chrétienne qui n’admettait pas qu’on affronte un adversaire désarmé. Ici il n’y a aucun adversaire armé ni aucun adversaire du tout. Cet homme apportait ses soins à des villageois tout prés de la frontière avec la Turquie lorsqu’il a été capturé.

    C’est l’image du summum de la bestialité. Cet homme va être égorgé comme un agneau, par une bête féroce sans aucun sens de l’humanité.

    Malheureusement cette série de trois victimes occidentales dont le meurtre froid est mis en scène devant une caméra, ont été précédés et seront suivis de nombreux autres massacres. Il y a longtemps que les chrétiens sont persécutés en Syrie et en Irak au nom de la charia importée, hélas, trois fois hélas, avec la complicité de la France. La France qui fournissait, selon l’aveu de François Hollande, des armes aux djihadistes prétendument modérés. Les musulmans modérés dans ces conflits n’ont jamais existé, aucun acteur de terrain ne témoignera, s’il est honnête, qu’il a rencontré des « opposants modérés » en Syrie. Mais les massacres des chrétiens n’ont pas dérangé les bonnes consciences mondialistes jusqu’à ce que leurs bons alliés kurdes ne soient menacés. Le but était d’abattre le président Bachar el Assad par tous les moyens pour le remplacer par un pantin entre leurs mains, ainsi qu’ils le font en Ukraine et ailleurs.

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  • Des vétérans israéliens se rebellent contre les méthodes de leurs services de renseignement

    Ce sont les refuzniks de l’Unité 8200. Un groupe d’une quarantaine d’Israéliens ayant servi dans cette unité de renseignement qui dépend d’Aman (le renseignement militaire) a rédigé une lettre, envoyée au Premier ministre, au chef de l’état-major, au commandant d’Aman et au commandant de l’Unité 8200, pour annoncer leur refus d’effectuer leur service de réserve pour des raisons morales. Ils estiment que leur travail de renseignement ne vise pas seulement à protéger des attaques contre les Israéliens mais à prolonger l’occupation militaire des Territoires palestiniens.

    « Il est généralement admis que la conscription dans les renseignements militaires échappe aux dilemmes moraux et contribue uniquement à la réduction de la violence et des dommages envers des personnes innocentes. Néanmoins, notre service militaire nous a démontré que le renseignement est une partie intégrale de l’occupation militaire israélienne sur les territoires.

    La population palestinienne sous régime militaire est complètement exposée à l’espionnage et la surveillance des services de renseignement israéliens. Alors qu’il existe des limitations drastiques de la surveillance des citoyens israéliens, les Palestiniens ne bénéficient pas de cette protection. Il n’existe pas de distinction entre les Palestiniens qui sont ou qui ne sont pas impliqués dans des violences. L’information qui est recueillie et conservée fait du tort à des personnes innocentes. Elle est utilisée dans le but d’une persécution politique et pour créer des divisions au sein de la société palestinienne en recrutant des collaborateurs et en entraînant des parties de la société palestinienne contre elle-même. Dans de nombreux cas, les services de renseignement empêchent les accusés de recevoir un procès équitable dans les tribunaux militaires, alors que les preuves les concernant ne sont pas révélées. Le renseignement autorise un contrôle continu sur des millions d’individus à travers une surveillance approfondie et intrusive et envahit la plupart des secteurs de la vie d’un individu. Ce qui ne permet pas aux gens de mener des vies normales et incite à plus de violence, nous distançant toujours davantage de la fin du conflit.

     

    Des millions de Palestiniens vivent sous le régime militaire israélien depuis plus de quarante-sept ans. Ce régime nie leurs droits fondamentaux et exproprie de larges étendues de terre pour les colonies juives qui sont soumises à des systèmes légaux séparés et différents et à l’application de lois différentes. Cette réalité n’est pas un résultat inévitable des efforts de l’Etat pour se protéger mais plutôt le résultat d’un choix. L’expansion des colonies n’a rien à voir avec la sécurité nationale. De même en est-il des restrictions à la construction et au développement, à l’exploitation économique de la Cisjordanie, à la punition collective des habitants de la bande de Gaza, et du tracé actuel de la barrière de séparation.

    Au vu de tout cela, nous avons conclu qu’en tant que personnes ayant servi dans l’Unité 8200, nous devons assumer la responsabilité de notre participation à cette situation et qu’il est de notre devoir moral d’agir.Nous ne pouvons pas continuer à servir le système en bonne conscience, en niant les droits de millions de personnes. A cet effet, ceux d’entre nous qui sont réservistes refusent de prendre part aux actions de l’Etat contre les Palestiniens. Nous appelons tous les soldats servant dans les unités de renseignement, passé et présent, de même que tous les citoyens d’Israël, à dénoncer ces injustices et à prendre des actions pour y mettre fin. Nous croyons que l’avenir d’Israël en dépend. »

    http://www.contre-info.com/des-veterans-israeliens-se-rebellent-contre-les-methodes-de-leurs-services-de-renseignement#more-34510

  • Les Bordelais ont rendu hommage aux chrétiens d’Orient

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    Près d’un millier de personnes ont participé hier après-midi à un rassemblement à Bordeaux en soutien aux chrétiens d’Orient. Mgr Ricard et Mgr Aillet étaient présents. Ainsi que Joseph Fadelle qui arrivera à Paris dimanche prochain pour la manifestation nationale de soutien aux chrétiens d’Orient qui démarrera à 14h place de l’Opéra.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Pourquoi l’Amérique a besoin d’une guerre majeure en Europe ?

    Excellente vidéo qui montre les enjeux géostratégiques entre les USA, l’UE et la Russie. Les commentaires en langue russe sont sous-titrés en français.

    http://medias-presse.info/pourquoi-lamerique-a-besoin-dune-guerre-majeure-en-europe/15146

  • COUP DE THÉÂTRE EN SYRIE

    Il arrive parfois que l’on se dise en rédigeant certains articles que l’on va peut-être trop loin dans l’analyse des informations et que nos sources peuvent elles aussi se tromper. Mais si ce doute légitime et nécessaire pour tenter de rester objectif arrive de manière récurrente, il ne dure jamais très longtemps, les événements se chargeant en général de confirmer l’essentiel de nos analyses.

    Ainsi donc ,alors que l’on se demandait hier en réunion de rédaction si notre analyse au sujet de la coalition anti-EI était bonne et si nous n’avions pas trop chargé les pays occidentaux et en particulier les Etats-Unis, une série d’informations sont tombées et ont malheureusement démontré que nous étions en deçà de la réalité.

    Pour bien comprendre ce qui va suivre et qui ne nécessitera pas de commentaires particuliers, l’information étant suffisamment éloquente par elle-même, il faut juste se remettre en mémoire deux choses.

    La première touche au fait que les chrétiens ont souvent été pointés du doigt en Syrie par certains médias ou gouvernement pour une forme de connivence avec le gouvernement. Mais comme l’ont rappelé à plusieurs reprises les autorités religieuses syriennes, sans le régime de Damas il n’y aurait plus traces de chrétiens en Syrie. Nous n’allons pas refaire tout l’historique, les attaques par les djihadistes ayant débuté en Syrie ne nécessitent pas d’épiloguer.

    Dans ce contexte, des propos ont été attribués au président Barack Obama. Propos qu’il aurait tenus devant les personnalités religieuses chrétiennes, dont le patriarche Raï, réunies à Washington, selon lesquelles le chef de la Maison-Blanche aurait affirmé que Bachar al-Assad aurait protégé les chrétiens de Syrie. Face à ces propos, des sources de l’ambassade des États-Unis au Liban ont déclaré ce qui suit : « Lors de sa rencontre avec les responsables religieux chrétiens, le président a clairement fait comprendre que la brutalité du régime Assad a infligé des souffrances énormes au peuple syrien, y compris aux chrétiens. Il a en outre insisté sur le fait que Bachar al-Assad a perdu toute légitimité pour gouverner la Syrie. C’est la raison pour laquelle les États-Unis soutiennent l’opposition syrienne modérée, considérée comme un contrepoids à Assad et à l’État islamique (EI). » [....]

    La suite sur IHS News

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?COUP-DE-THEATRE-EN-SYRIE

  • [Reportage exclusif pour CI] Liban : la détresse des réfugiés chrétiens syriens

    L’évêché grec catholique de Zahlé, petite ville de la plaine de la Bekaa, dans la région libanaise frontalière avec la Syrie, s’occupe depuis le début de la guerre en Syrie des réfugiés chrétiens ayant fui leur pays. Reportage.

    Aucun chrétien ne vit dans les camps de tentes qui ont fleuri partout au Liban depuis trois ans, ils n’ont pas l’habitude de vivre comme les musulmans et vivre sous la tente leur est impossible. La plupart d’entre eux tente donc de louer une petite pièce pour toute la famille… Mais les aides aussi bien financières que matérielles n’arrive pas jusqu’à eux, si ce n’est pas l’intéremédiaire de l’Eglise locale.

    L’immense majorité de ces familles chrétienne ne reçoit aucune aide de la part des organisations internationales, puisqu’elles ne sont pas inscrites auprès des Nations Unies.

    Parce qu’ils ont peur.

    Ils sont nombreux à affirmer que les nations unies leur demande de préciser s’ils soutiennent le régime de Bachar et Assad au moment de l’enregistrement. Une réponse qu’ils refusent de donner à cause de la situation en Syrie, de la présence sur place d’une partie de leur famille et du danger que représenterait une telle prise de position pour cette minorité chrétienne qui a toujours choisi de rester loin des conflits politiques dans le pays. Mais tous regrettent que l’aide internationale soit conditionnée par une prise de position politique dans une guerre ou toute déclaration peut représenter un réel danger.
    Quelques uns arrivent à trouver des petits travaux à effectuer temporairement, à l’instar de Sameer*, qui travaille pour offrir quelques mètres carrés aux 11 personnes de sa famille.
    Ils sont originaires de Qusayr, petite ville de la province de Homs, et ont vu leur vie basculer en quelques semaines.

     

    « Tout a commencé avec les prêches d’un imam d’origine syrienne installé en Arabie Saoudite et qui parlait le soir sur la chaîne saoudienne retransmise en Syrie. Il appelait à prendre ou détruire les maisons chrétiennes et à s’amuser avec les femmes chrétiennes » explique sa femme. 

    Ils racontent comment leur ville si tranquille a sombré dans l’enfer en quelques jours : des habitants avec lesquels ils vivaient sans l’ombre d’un problème depuis des années ont commencé à devenir menaçants et à scander des slogans anti-chrétiens en venant dans le quartier dit « des nazaréens ». 
    Une jeune chrétien a été tué alors qu’il s’opposait à ces « rebelles » puis son frère, son père et les chrétiens ont commencé à fuir.
    « La vie était devenue impossible… Ces terroristes avaient occupé notre église pour y faire leurs prêches » raconte Sameer en montrant une vidéo, tournée dans l’église, d’une prêche appelant à chasser les chrétiens, à prendre leurs femmes et leurs maisons. « Ils nous poussaient à partir au Liban, nous avons souvent entendu leur slogan – Les Chrétiens à Beyrouth, les alaouites à la tombe- » 

    A la question de savoir s’ils imaginent un jour revivre avec ces voisins musulmans, ils répondent : « ce n’est pas tellement à nous qu’il faut le demander. Nous sommes chrétiens et nous acceptons de vivre avec tous ceux qui le veulent et cela se passait toujours très bien. Avec les musulmans qui le veulent bien évidemment, avec ces terroristes, c’est évidemment inimaginable puisqu’ils souhaitent notre mort ».

    Leurs enfants passent leurs journées à la maison, les écoles libanaises sont pleines et les programmes scolaires tellement différents. Les enfants de la voisine, également réfugiée non plus : « imaginez mon angoisse, cela fait deux ans qu’ils ne vont plus à l’école, c’est leur avenir qui me préoccupe le plus » confie leur mère, le petit Tony, l’avant dernier, dans les bras.

    Son travaille dans les champs quelques heures par semaine, pas de quoi vivre ailleurs qu’à Zahlé ou dans un endroit plus grand que ce deux pièces…
    Ils ne rêvent tous que de repartir chez eux… Mais la situation est encore instable même si leurs villages ont été récupérés par l’armée.
    « Regardez notre maison » sourit cette jeune mère de famille en montrant une photo de son portable, « elle est en ruine. Il n’y a plus rien à nous, où pouvons-nous aller ? Sans compter que les terroristes sont tout prêts, dans les montagnes, et que nous ne supporterions pas un deuxième exil… »

    Mais maintenant qu’ils sont au Liban, ces réfugiés syriens ont peur d’une chose : que la guerre qu’ils ont fuit les rattrape : « Il y a plus de deux millions de réfugiés syriens au Liban et nous savons que des islamistes se cachent parmi eux. Il y a eu une attaque contre l’armée libanaise il y a quelques jours dans le nord de cette région… Comment le Liban va pouvoir réagir ? » questionne Saamer.

    Depuis quelques jours, des inscriptions anti-chrétienne et des drapeaux djihadistes fleurissent à Tripoli, dans le nord du Liban, et les Chrétiens recommencent à s’armer, prêt à contrer une offensive de l’Etat Islamique…

    *Prénom changé à la demande des personnes

    http://www.contre-info.com/reportage-exclusif-pour-ci-liban-la-detresse-des-refugies-chretiens-syriens#more-34468

  • L’Europe et la Russie

    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    J’ai volontairement repris, dans le titre, la façon de s’exprimer de la plupart des journalistes et des dirigeants de l’UE et de l’OTAN, lesquels décrivent le conflit actuel comme opposant d’un côté « Kiev et les Européens » et de l’autre « Moscou ». Or rien n’est plus absurde ; la Russie fait partie de l’Europe et le conflit n’est qu’un conflit interne à l’Europe. En réalité, c’est un peu plus que cela, mais pas dans le sens que l’on croit, comme on le verra.

    Revenons d’abord très brièvement sur l’enclenchement du conflit et sur les vraies responsabilités, pour lesquels quelques commentateurs, minoritaires hélas, ont apporté malgré tout une vision éclairée. Tout a commencé quand l’UE a fait miroiter à l’Ukraine une certaine forme d’association sans englober la Russie dans sa démarche. Je passe sur la propagande et sur l’organisation de l’agitation, sur le non-respect des accords négociés à Kiev. Je passe aussi sur le rôle des USA et sur leur doctrine Brzezinski. C’est l’UE qui a commis la faute originelle et qui n’a rien fait pour corriger son erreur en maintenant toujours la Russie à l’écart. C’est elle et elle seule qui porte la responsabilité des morts d’aujourd’hui. Ce ne sont pas les USA, qui sont libres de leurs choix, les dirigeants européens n’ayant pas mission d’appliquer la stratégie d’un état qui n’est pas européen. Ce n’est pas l’Ukraine, qui est en décomposition. Ce n’est pas non plus la Russie. 

    La Russie pouvait-elle faire autre chose que réagir ? Chaque fois qu’elle s’est montrée conciliante, elle a été écrasée, humiliée. L’OTAN avait promis de ne pas s’étendre aux anciennes républiques soviétiques en échange de la réunification allemande ; la Russie n’a pas réagi quand cela s’est fait et maintenant l’OTAN envisage de s’étendre à l’Ukraine. Poutine a bien compris le message. Il a réagi en Géorgie et a fini par s’y faire respecter, même s’il est dommage que cela ait abouti à une situation bancale, avec des états non reconnus. Il a réagi de façon remarquable en reprenant une Crimée qui est russe et dont le rattachement à l’Ukraine par Khrouchtchev était justifié par la continuité géographique. Il devait réagir au Donbass. Là, on ne sait pas comment cela se terminera, mais il est peu probable que l’issue soit satisfaisante.

    Que faut-il faire du côté de l’UE ? Il ne s’agit pas non plus de laisser entendre à la Russie qu’elle peut se permettre n’importe quoi : certains nostalgiques de l’URSS voudraient l’invasion de l’Ukraine. Mais il y a des dirigeants sérieux à Moscou alors qu’il n’y a que des pantins à Kiev. Il faut donc négocier comme Nicolas Sarkozy l’a fait pour la Géorgie, en reconnaissant à la Russie une part de bon droit et en indiquant ce qu’on exigeait d’elle par ailleurs. En Ukraine, il faudrait exiger de la Russie le respect de l’Ukraine et exiger d’elle de ne plus intervenir au Donbass dès lors que l’Ukraine aurait conféré un statut d’autonomie à cette province. En même temps, il faudrait faire comprendre aux dirigeants de Kiev qu’ils ne peuvent espérer aucun soutien s’ils n’acceptent pas cette autonomie. Partant de là, la Russie prendrait à sa charge le redressement économique de l’Est et l’UE celui du reste de l’Ukraine, dans le cadre d’une formule d’association UE-Ukraine-Russie.

    Maintenant, si l’on replace le conflit dans une perspective européiste plus ambitieuse, en pensant à la future république à instaurer sur notre continent, le conflit prend une tout autre dimension. Bien sûr, on doit regretter cette guerre interne à l’Europe, qui fait des victimes dont on aurait pu se passer et qui va installer un fossé entre des Européens frères. Pourtant, étant donnée l’attitude des dirigeants de l’UE qui sont à la solde d’une puissance alliée mais étrangère, il fallait qu’elle ait lieu. Quelles que soient les réticences que l’on puisse avoir à propos des dirigeants russes, il faut reconnaître que la Russie d’aujourd’hui est le principal point d’ancrage de l’européanité sur le continent. Ainsi le conflit est-il une guerre entre l’Europe, représentée par la Russie, d’une part, et les mauvais démons de cette Europe, représentés par l’UE d’autre part. Il est donc essentiel que la Russie ne se couche pas dans cette affaire. C’est la survie d’une Europe européenne qui est en jeu.

    En attendant, comment faire confiance aux dirigeants des USA et à ceux de l’UE en matière géopolitique ? Les Américains n’ont pas compris que cela fait deux décennies qu’ils ont tout faux quant à leurs alliances. Le 11 septembre ne leur a-t-il pas suffi ? L’exécution ignoble de leurs deux otages par les islamistes d’Irak et de Syrie ne leur a-t-elle pas ouvert les yeux ? Quant aux membres de l’UE, l’exemple de la Libye ne leur dit-il rien ? Ont-ils vraiment pris conscience de ce qui va se passer quand leurs milliers de djihadistes reviendront de Syrie ? Il est vrai que les pays de l’Est de l’UE sentent moins les dangers venant du Sud. Mais comment un dirigeant polonais, par exemple, lequel a nécessairement visité Paris à plusieurs reprises, peut-il se montrer aveugle ?

    Peter EISNER (PSUNE/LBTF)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/09/10/l-europe-et-la-russie.html

  • Russie-Iran: de belles perspectives de coopération (Poutine)

    La Russie et l’Iran ont de belles perspectives de coopération économique, notamment dans le secteur énergétique, a indiqué vendredi à Douchanbe, au Tadjikistan, le président russe Vladimir Poutine.
    « Nous avons de gros projets conjoints achevés et en cours de réalisation. Nous avons également de belles perspectives de coopération économique, notamment dans le secteur énergétique »
    , a déclaré le chef de l’Etat lors d’une rencontre avec le président iranien Hassan Rohani en marge des travaux du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

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    Et d’ajouter que les relations entre Moscou et Téhéran se développaient impétueusement.

    Créée en juin 2001 à Shanghai, l’OCS est une organisation régionale qui regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. L’organisation compte également cinq Etats observateurs (Afghanistan, Inde, Iran, Mongolie et Pakistan) et trois partenaires de discussion: la Biélorussie, le Sri Lanka et la Turquie.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/russie-iran-de-belles-perspectives-de-cooperation-poutine_116409.html#more-116409