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international - Page 1016

  • Russie et Chine abandonnent officiellement le pétrodollar

    "Selon RIA Novosti (1) qui cite la revue Kommersant, le gouvernement russe a d’ores et déjà expédié deux navires vers l’Europe avec à leur bord 80 000 tonnes de pétrole en provenance de Novoportovskoye, un champ d’extraction situé dans l’Arctique. Ces deux livraisons seront réglées en roubles et non en dollars, du jamais vu.

    La Russie livrera aussi du pétrole via le Pipeline Est-Sibérien / Océan Pacifique (ESOP) à destination de la Chine qui sera réglé en yuans chinois.

    Selon Kommersant, il s’agit là d’une mesure de “protection” de la Russie consécutive aux sanctions prises par les USA à son encontre.

    Il semble donc que le seul résultat tangible de la politique de sanctions contre la Russie soit un véritable ébranlement de l’hégémonie du dollar US dans les transactions internationales et une remise en question enfin ouverte de son rôle de monnaie de réserve planétaire. Une hégémonie jamais contestée depuis 1945.

    Désormais, la Chine, première puissance économique du monde à partir de 2014, et la Russie – respectivement premier et deuxième producteur de pétrole et de gaz de la planète – vont désormais réaliser leurs échanges dans leurs devises respectives. Un développement qui redéfinit complètement l’ordre politique et économique international.

    Cette attaque structurelle contre la monnaie américaine va, par nécessité, contraindre les importateurs européens de gaz et de pétrole russes à régler Moscou en roubles. Et convaincre d’autres pays producteurs d’imiter la Russie.

    Moscou entend donc, avec l’appui de la Chine, mettre un terme à l’outil de domination de la puissance américaine en le détruisant à sa base. Cette véritable déclaration de guerre est indiscutablement plus redoutable que n’importe quelle action militaire."

    http://en.ria.ru/business/20140827/192383783/Russias-Gazprom-Neft-to-Sell-Oil-For-Rubles-Yuan.html

    source :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/08/russie-et-chine-abandonnent-officiellement-le-p%C3%83%C2%A9trodollar.html

  • Il vaudrait mieux se battre contre le califat irakien que contre Poutine

    Dans un entretien à Valeurs Actuelles, Philippe de Villiers salue le président russe Vladimir Poutine :

    «Il se comporte comme un vrai chef d'État, patriote, cherchant à restaurer les valeurs politiques, culturelles et morales de la grande Russie [...]. Il est l'homme qui fait sortir la Russie de l'ère communiste et qui lui rend sa grandeur [...]. Poutine est assurément le plus grand chef d'État actuel».

     «Quitte à se battre, il vaudrait mieux le faire contre le califat irakien que contre Poutine, qui est le seul chef d'État à faire reculer l'islamisme. Mais il ne faut pas oublier la défense de notre territoire. La France devra bientôt envoyer l'armée “nettoyer” les banlieues où le djihad se prépare».

    Et sur la politique intérieure :

    «Les positions du FN sur l'Europe ou l'immigration sont justes, mais j'ai regretté son peu d'implication contre le mariage homosexuel, qui est un enjeu civilisationnel [...]. L'UMP, de son côté, est presque entièrement cadenassée par le dogme européiste, mais certains de ses représentants ont remarquablement combattu le “mariage pour tous”. Quant à Nicolas Dupont-Aignan, je regrette qu'il n'obtienne pas de meilleurs résultats car il se déploie beaucoup».

    «Je suis consterné, en revanche, que toute la droite, ou presque, défende aujourd'hui l'avortement [...]. La France ne peut pas continuer à abriter ces crimes».

    Michel Janva

  • Question de Marine Le Pen à l'ambassadeur américain près de l'UE au Parlement Européen

  • Les États-Unis et l’UE multiplient les provocations envers la Russie

     via wsws.org - Le sommet de l’Union européenne tenu ce week-end à Bruxelles représente une sérieuse escalade de l’agression des puissances occidentales envers la Russie, ce qui augmente le risque d’une guerre totale en Europe et même d’une guerre nucléaire entre l’OTAN et la Russie.

    Le président de l’Ukraine Petro Poroshenko, oligarque et dirigeant du régime de droite installé par les puissances occidentales à Kiev, a donné le ton au sommet. Il a exhorté l’UE à adopter une ligne encore plus dure contre la Russie, qui était responsable selon lui d’«agression militaire et de terreur».

    «Nous sommes bien près du point de non-retour. Ce point de non-retour est la guerre totale, qui est déjà en cours dans les territoires sous la domination des séparatistes», a déclaré Poroshenko lors d’une conférence de presse.

    Aux côtés du président de la Commission européenne Juan Manuel Barroso, Poroshenko a prétendu que Kiev espérait toujours une résolution politique au conflit, mais il a ensuite décrit une situation dans laquelle la guerre semblait inévitable.

     

    « Nous sommes trop près de ce point de non-retour à partir duquel un plan de paix sera impossible», a-t-il dit, affirmant que depuis mercredi, «des centaines de chars et des milliers de soldats étrangers sont maintenant sur le territoire de l’Ukraine. Ce n’est pas seulement la paix et la stabilité de l’Ukraine qui sont grandement menacées, mais la paix et la stabilité de toute l’Europe.»

    Des responsables de l’UE et des dirigeants européens ont repris les accusations et les menaces de guerre contre la Russie. Le premier ministre britannique David Cameron a qualifié la situation en Ukraine de «très grave», ajoutant que «Nous devons, avec une réelle détermination, démontrer à la Russie que si elle continue d’agir de la sorte, les relations entre l’Europe et la Russie, la Grande-Bretagne et la Russie ainsi que les États-Unis et la Russie seront radicalement transformées.»

    Dalia Grybauskaite, la présidente de la Lituanie, qui est membre de l’OTAN, a adopté un ton encore plus agressif: «Le fait est que la Russie est en état de guerre contre l’Ukraine. Cela signifie qu’elle est en état de guerre contre un pays qui souhaite intégrer l’UE. En pratique, la Russie est en état de guerre contre l’Europe», a-t-elle lancé durant le sommet.

    Elle a ensuite exigé que « Nous devons appuyer l’Ukraine et envoyer du matériel militaire pour l’aider à se défendre. Aujourd’hui, l’Ukraine mène une guerre au nom de toute l’Europe.»

    Ceux qui disent que les politiciens occidentaux ne font que réagir à l’agression russe contre l’Ukraine et doivent maintenant défendre l’Europe contre la Russie mentent effrontément. Cette crise a été provoquée par les puissances impérialistes, surtout l’Allemagne et les États-Unis, qui ont organisé un coup d’État, dirigé par des forces fascistes, contre le gouvernement ukrainien prorusse du président Viktor Yanoukovitch. Maintenant, l’UE et l’OTAN collaborent étroitement avec le régime fantoche qu’ils ont mis en place pour écraser militairement les rebelles prorusses en Ukraine de l’Est afin d’encercler encore plus la Russie et éventuellement l’assujettir.

    Cité par des agences de presse russes, le président de la Russie Vladimir Poutine a affirmé que les puissances de l’OTAN étaient responsables de la crise en Ukraine, les accusant d’avoir soutenu un «coup d’État» en Ukraine en février.

    «Ils devaient savoir que la Russie ne peut rester les bras croisés pendant que des gens sont abattus presque à bout portant», a déclaré Poutine. Même si elles subissent maintenant les contrecoups de leur aventure politique, les puissances impérialistes continuent de profiter de la crise fabriquée par elles en Ukraine pour aviver les tensions avec la Russie.

    Reprenant les commentaires de Poroshenko selon lesquels la Russie amenait le conflit ukrainien vers «le point de non-retour», Barroso a affirmé que les dirigeants de l’Europe allaient adopter de nouvelles sanctions, encore plus sévères, pour ramener Moscou «à la raison». Le président du Conseil européen, Herman Von Rompuy, a dit que les dirigeants européens s’étaient entendus pour «prendre d’autres mesures importantes» si la Russie ne reculait pas d’ici une semaine.

    « Tous savent très bien que nous devons agir rapidement en raison des développements sur le terrain et de la perte tragique de vies humaines ces derniers jours », a déclaré Van Rompuy.

    La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé que d’autres sanctions étaient nécessaires, car «la situation s’est considérablement détériorée dans les derniers jours», et qu’elles seraient imposées «si cette situation perdure». Malgré ses nombreux appels téléphoniques avec Poutine, Merkel a dit qu’elle ne pouvait pas porter de «jugement final» sur ses intentions et qu’elle ne savait pas si Poutine prévoyait «annexer d’autres parties du pays». Elle a soutenu que l’Allemagne n’allait «certainement pas envoyer d’armes, car cela enverrait le message que ce conflit peut se résoudre militairement», mais que d’autres pays d’Europe pourraient adopter une position différente.

    Il semblerait que les factions des gouvernements impérialistes qui avaient anticipé une réaction de la Russie aux provocations de l’Occident sont de plus en plus à la tête d’une campagne qui exige la militarisation totale de l’Europe et possiblement la guerre contre la Russie.

    L’influent magazine d’actualité allemand Der Spiegel a publié dimanche un article intitulé « Niveau 4 ». Il est écrit qu’« au sein de l’OTAN, les tenants de la ligne dure se font plus nombreux » et que ceux-ci « exigent bien plus que des sanctions économiques ».

    Der Spiegel écrit: « La Pologne et les États baltes exigent une rupture sans équivoque avec la Russie et leur position obtient de plus en plus d’appuis. Le Canada, qui a une population de plus d’un million de personnes d’origine ukrainienne, est maintenant de leur côté. “La diplomatie a atteint ses limites face à l’agression russe”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, Jean Asselborn. “Il faut se demander si une solution diplomatique est même possible avec Poutine.” Plusieurs gouvernements d’Europe de l’Est tirent les mêmes conclusions.»

    Vendredi, le Financial Times a rapporté que sept pays membres de l’OTAN prévoyaient la création d’une nouvelle « force de réaction rapide » d’au moins 1000 soldats pour renforcer l’OTAN. Cette force serait dirigée par la Grande-Bretagne. Le Danemark, la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie, la Norvège et les Pays-Bas en feraient partie. Le Canada s’est aussi montré intéressé. Selon le FT, cette force pourrait intervenir dans les airs et sur mer, et comporterait des troupes capables d’intervenir rapidement au sol et pouvant mener des exercices militaires en Europe de l’Est. Cameron devrait faire l’annonce de cette force lors du sommet de l’OTAN qui se tiendra au pays de Galles plus tard cette semaine.

    Dimanche, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS) avait à la une l’article « L’OTAN à l’est : bases militaires, dépôts d’armes et forces d’intervention » qui rapporte que l’OTAN prévoit établir cinq bases en Europe de l’Est. À chacune de ces bases, en Lettonie, Lituanie, Estonie, Roumanie et Pologne, jusqu’à 600 soldats seront déployés.

    Le journal rapporte aussi que davantage de soldats seront déployés aux quartiers généraux régionaux de l’OTAN à Szczecin, en Pologne, qui sont actuellement sous la direction de l’Allemagne, de la Pologne et du Danemark. En « cas d’urgence », ils abriteront 60.000 soldats. Le FAS note que ces mesures font partie d’un « plan de préparation » qui serait discuté en détail durant le sommet. La Russie y est décrite comme une « menace à la sécurité euro-atlantique ».

    Depuis le début de la crise, les éléments les plus agressifs de l’OTAN, qui sont près de Washington et particulièrement des néoconservateurs au sein de l’élite dirigeante américaine, tentent de transformer l’OTAN en une alliance anti-russe et de faire en sorte que l’Europe soit constamment sur le pied de guerre contre la Russie. Ces changements se font très rapidement.

    De plus, les dirigeants européens ont pris la décision lourde de conséquences de nommer Donald Tusk, le premier ministre de la Pologne, à la succession de Van Rompuy le 1er décembre. Le quotidien britannique Guardian l’a décrit comme «l’un des principaux faucons de l’UE sur la question du Kremlin et de la crise en Ukraine», et a soutenu que «la Pologne est à la tête de la campagne qui exige une politique anti-Poutine et pro-Ukraine plus énergique».

    (Article paru d’abord en anglais le 1er septembre 2014)Source :www.wsws.org

    http://fr.novopress.info/174292/les-etats-unis-lue-multiplient-les-provocations-envers-russie/

  • [Reportage exclusif pour CI] Homs : la ville fantôme


    Capture d’écran 2014-09-03 à 14.47.42
    Homs, capitale de la province qui porte son nom, a été très touchée par de multiples affrontements destructeurs entre islamistes et armée syrienne de 2011 jusqu’au printemps 2014. Reportage.

    Au terme de deux ans et demi de conflit, un accord était trouvé le 9 mai dernier entre les deux parties : les islamistes évacuaient les quartiers qu’ils occupaient dans le centre de la ville avec l’autorisation de n’emporter qu’une arme chacun.

    Les faubourgs de Homs continuent à vivre malgré les quelques magasins pillés ou brûlés que l’on devine, le quartier « arménien » (qui n’en compte plus un seul !) est dévasté, les volets baissés et l’évêque de Homs affirme qu’une voiture piégée explose tous les quinze jours. La guerre a fait son œuvre et continue à terroriser la population qui n’aspire qu’à la paix.

    Monseigneur Jean Abdo Arbach est évêque de Homs, Hama et Yabroud depuis deux ans, il avait été rappelé en pleine guerre alors qu’il vivait paisiblement en Argentine depuis des années. « Mes fidèles argentins me demandaient souvent si j’avais peur, ma réponse est toujours non. La Syrie est mon pays et il est normal que d’y sois alors que mon peuple souffre. Mon espérance dépasse ma peur et s’il faut que je sois martyr, je le serai »confie-t-il avec un sourire désarmant.

    Quelques rues plus loin, le spectacle est apocalyptique.

    Les immeubles sont effondrés et le centre-ville n’est plus qu’un enchevêtrement de poutres et de gravas. Quelques personnes vont et viennent pour constater les dégâts. D’autres, plus chanceux, remontent dans un appartement qui a été miraculeusement sauvé. Quelques bénévoles de l’association Français SOS Chrétiens d’Orient sont là, une Syrienne les interpelle : « Comment la France qui est un pays chrétien peut-elle cautionner les actes de ces monstres ? » 

     

    Capture d’écran 2014-09-03 à 14.45.54Au loin se dresse massivement la cathédrale Notre-Dame de la paix dont il ne reste que les quatre murs brûlés. Deux jours après la libération de la ville, une bombe cachée dans la cathèdre explose et détruit tout ce qu’il restait. L’iconostase, le chœur, les icônes avaient déjà été détruits, il restait les vitraux et les murs. L’un d’eux est désormais penché, le trou creusé par l’explosion est énorme… « Il faudra la raser avant de reconstruire » commente tristement l’évêque.

    Au sous-sol, les djihadistes avaient installé leur hôpital : du matériel très moderne récupéré par l’hôpital de la ville, des médicaments par milliers,« impossible de penser qu’ils n’ont pas d’aide extérieure » glisse monseigneur Arbach.

    Sur la porte, quelques inscriptions rappelle que le lieu est la propriété des islamistes et que l’accès est interdit à toute autre personne.

    « Aucun de mes fidèles n’a pu entrer dans la cathédrale pendant qu’ils l’occupaient » affirme un prêtre de la ville voisine de Yabroud, alors qu’il examine les inscriptions à la lampe de poche.

    Capture d’écran 2014-09-03 à 14.46.59Les autres églises de la ville ont toutes souffert mais il est possible de les restaurer, ce que sont entrain de faire quelques hommes de la ville : « reconstruire et reconstruire encore quels que soient les risques à venir » sourit l’un d’eux,« ils doivent comprendre que nous ne partiront pas » ajoute un autre penché sur sa brouette.

    « L’avenir est difficile à prévoir  commente monseigneur Abrach, mais une chose est certaine : les Syriens veulent tous rester chez eux, à commencer par les Chrétiens. Nous ne laisserons pas cette présence historique disparaître. Beaucoup de musulmans sont d’accord, cette présence est nécessaire pour que revienne la paix en Syrie»

    http://www.contre-info.com/homs-la-ville-fantome#more-34312

  • La guerre arrive (War is coming)

    « Les élites occidentales et les gouvernements ne sont pas seulement  totalement corrompus, ils sont aussi fous ». (Paul Craig Roberts)

    L’extraordinaire propagande conduite contre la Russie par les gouvernements états-unien et britannique et par les ministères de la propagande connus comme « médias occidentaux » va mener le monde à une guerre que personne ne  pourra gagner.

    Les gouvernements européens doivent se secouer de leur négligence, parce que l’Europe sera la première à être évaporée à cause des bases de missiles états-uniens qu’elle héberge pour garantir sa « sécurité ».

    Comme rapporté par Tyler Durden de Zero Edge, la réponse russe à la sentence extra-judiciaire d’un tribunal hollandais corrompu, qui n’avait aucune juridiction sur le cas qu’il a arbitré, sentence qui ordonne au gouvernement russe de payer 50 milliards de dollars aux actionnaires de la Youkos (une société corrompue qui était en train de mettre à sac la Russie tout en fraudant le fisc), est très significative. Lorsqu’on lui a demandé comment la Russie se comportera concernant la sentence, un conseiller du président Poutine a répondu : « Il y a une guerre qui est en train d’arriver en Europe. Croyez-vous vraiment que cette sentence ait de l’importance ? ».

    L’Occident s’est coalisé contre la Russie parce qu’il est totalement corrompu. La richesse des élites a été obtenue non seulement en razziant les pays les plus faibles dont les leaders peuvent être achetés (pour connaître comment fonctionne la mise à sac lisez Confessions of an Economic Hit Man de John Perkins), mais aussi en volant leurs propres citoyens. Les élites américaines excellent dans la mise à sac de leurs propres compatriotes et ont effacé la grande partie de la classe moyenne états-unienne du nouveau 21e siècle.

    Au contraire, la Russie a émergé de la tyrannie et d’un gouvernement basé sur les mensonges, pendant que les USA et le Royaume Uni sont immergés dans une tyrannie masquée par les mensonges. Les élites occidentales voudraient dépouiller la Russie, un prix succulent, et Poutine leur barre le chemin. La solution est de se débarrasser de lui, comme en Ukraine ils se sont débarrassés du président Yanoukovitch.

    Les élites prédatrices et les hégémonistes néo-conservateurs ont le même objectif : faire de la Russie un état vassal. Cet objectif unit les impérialistes financiers occidentaux avec les impérialistes politiques.

    J’ai recueilli pour les lecteurs la propagande qui est employée pour diaboliser Poutine et la Russie. Mais même moi, j’ai été surpris par les incroyables mensonges agressifs du journal britannique The Economist du 26 juillet. Sur la couverture il y a le visage de Poutine dans une toile d’araignée, et, vous avez deviné, le titre de couverture est « une toile de mensonges ».

    Il faut lire cette propagande pour constater soit le niveau de poubellisation de la propagande occidentale, soit l’évidente poussée vers la guerre. Pas la  moindre preuve n’est présentée pour soutenir les accusations extrêmes de l’Economist et sa demande que l’Occident arrête d’être conciliant avec la Russie et entreprenne les actions les plus dures possibles contre Poutine.

    Ce genre de mensonges inconscients et de propagande éclatante n’a d’autre but que celui de conduire le monde à la guerre. Les élites occidentales et les gouvernements ne sont pas seulement totalement corrompus, ils sont aussi fous. Comme je l’ai écrit précédemment, ne vous attendez pas à vivre encore longtemps. Dans cette vidéo, un des conseillers de Poutine et quelques journalistes russes parlent ouvertement des plans états-uniens pour attaquer la Russie :

    Paul Craig Roberts, 30/07/2014

    Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires.

    Titre original : War Is Coming, July 28, 2014

    Source : IPE (Institute for Political Economy)

    Source française : Reseauinternational.net

    http://www.polemia.com/la-guerre-est-en-train-darriver-war-is-coming/

  • Les victoires de l’Allemagne

    Au lendemain du sommet européen de Bruxelles, il importe de dresser froidement un premier bilan des brillants résultats obtenus par la chancelière allemande. C’est Jean-Claude Juncker, le candidat d’Angela Merkel, qui a été porté le 27 juin à la présidence de la Commission européenne.

    François Hollande souhaitait Michel Barnier. Il s’est incliné.

    C’est le Polonais Donald Tusk, le candidat d’Angela Merkel, qui a été élu président du Conseil européen le 30 août. François Hollande soutenait la candidature du Premier ministre danois, la social-démocrate Helle Thorning-Schmidt. Il s’est incliné.

    C’est le ministre des Finances espagnol, Luis De Guindos, qui assurera, avec l’assentiment d’Angela Merkel, la présidence de l’Eurogroupe en 2015. François Hollande ne s’y opposera pas. [...]

    La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin