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international - Page 1023

  • Des vérités qui dérangent sur le crash du vol MH17?

    C'est possible :

    "L'organisation publique américaine Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) a adressé dès le mois de juillet un mémorandum à Barack Obama, l'appelant à en finir avec la rhétorique anti-russe et à dévoiler la totalité de l'information sur les circonstances de la catastrophe. L'ancien analyste de la CIA et porte-parole de VIPS Ray McGovern note que les vétérans ont été inquiétés par le refus du gouvernement de présenter à la société les conclusions faites sur la base des données du renseignement :

    « Il n'y a eu que des déclarations de John Kerry comme quoi cela avait été fait par les pro-russes. Mais aucune preuve confirmant ces déclarations n'a été présentée. Il y a un an, quand on a appris que des armes chimiques avaient été utilisées près de Damas, John Kerry a aussitôt déclaré : nous savons que c'est Bachar el-Assad. Cette déclaration était un mensonge. Aujourd'hui nous savons que les armes chimiques ont été utilisées par des rebelles. John Kerry a aussitôt déclaré sur le crash du Boeing malaisien : +ce sont les Russes+. Depuis, silence total dans tous les médias américains. Et néerlandais aussi ».

    La majorité écrasante des passagers du Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant la liaison entre Amsterdam et Kuala Lumpur, à savoir 196 personnes, étaient des ressortissants des Pays-Bas. Les Hollandais ont ouvert une enquête, formellement de concert avec la partie ukrainienne. Le Conseil de sécurité des Pays-Bas a déclaré récemment qu'il ne publierait pas intégralement les données des enregistreurs de bord du Boeing écrasé et qu'il publierait seulement l'information « ayant affaire à l'établissement des causes de la catastrophe aérienne ». On ne sait toujours pas quand sera publié le rapport des experts. Kiev, pour sa part, a expressément refusé de publier les enregistrements des conversations entre le pilote et le contrôleur aérien. Le professeur de l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève André Liebig trouve qu'un tel comportement est du moins étrange si les autorités de Kiev n'ont rien à cacher :

    « Cette composante importante de l'enquête pourrait, semble-t-il, confirmer la version ukrainienne. Mais peut-être que les enregistrements des conversations ne confirment pas la version ukrainienne. Peut-être renferment-ils une autre information qui pourrait placer les Ukrainiens dans une situation délicate ou bien qui revêt un caractère stratégique. En tout état de cause c'est un obstacle capital au processus d'éclaircissement des événements véritables ».

    Bref, tout est clair : l'affaire est renvoyée aux calendes grecques. Les raisons sont également évidentes : les faits si minutieusement cachés par Washington, ses alliés et Kiev, sont contraires à la version qu'ils ont eux-mêmes avancée" (suite).

    Le Salon Beige

  • Le nord d'Israël pilonné depuis la Syrie

    Le nord d'Israël pilonné depuis la Syrie

    Par La Voix de la Russie | Au moins cinq roquettes tirées depuis la Syrie sont tombées dans la nuit du dimanche sur la partie du plateau du Golan sous contrôle israélien.

    Cela a été rapporté par le service de presse de l'armée israélienne. Un peu plus tôt, une roquette tirée du Liban a explosé sur le territoire israélien. On ignore qui est derrière les tirs.

    Les attaques depuis le nord qui n’ont pas fait de victimes ont coïncidé avec l'escalade des tensions dans le sud, à la frontière de la bande de Gaza, à partir de laquelle des militants palestiniens ont tiré plus d'une centaine de roquettes et d'obus de mortier uniquement samedi.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_08_24/Le-nord-dIsrael-pilonne-depuis-la-Syrie-5655/

  • Une cathédrale à Bahreïn

    La cathédrale Notre Dame d’Arabie aura la forme d’une tente comme celles que les juifs montaient dans le désert pendant l’exode pour prier Dieu. Elle sera octogonale parce que le chiffre huit symbolise l’éternité. Cette cathédrale sera construite sur un terrain de près de 9000 mètres carrés offert à l’Eglise catholique par le roi du Bahreïn. Le vicaire apostolique d’Arabie du Nord, Mgr Camillo Ballin, a précisé que les travaux n’avaient pas encore commencé. Cette église pourra accueillir 2300 personnes.

    L’église sera équipée d’un parking souterrain. Pas de croix ni d’autres signes religieux à l’extérieur pour ne pas provoquer de réactions, mais il y aura un clocher qu’on pourra voir de loin. Les quelque cinquante prêtres que compte le Vicariat d’Arabie du Nord auront enfin un lieu où se rencontrer et organiser leurs retraites spirituelles. Ce Vicariat couvre quatre pays : le Bahreïn, le Koweit, le Qatar et l’Arabie Saoudite dont le territoire est interdit à toute pratique religieuse autre que celle de l’islam. Pas moins de 2,5 millions de chrétiens, essentiellement des catholiques, vivent dans ces pays.  La plupart sont des ouvriers philippins, indiens ou sri-lankais.

    Michel Janva

  • Un autre califat au Nigéria

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Boko Haram a pris le contrôle de la ville de Gwoza, dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria. En juin dernier, au prix de quelques massacres, Boko Haram avait déjà pris des villages, et la majorité des faubourgs de Gwoza. Mais cette fois les islamistes contrôlent la ville elle-même, et c’est une grande ville, de près de 300.000 habitants.

    Ce que l’on voyait arriver se précise : Boko Haram, qui a l’ambition de créer un califat au Nigeria, et qui a immédiatement apporté son soutien au califat d’Abou Bakr al-Bagdadi en Syrie et en Irak, est en train, comme l’Etat islamique, de se constituer lui aussi un territoire.

    Michel Janva

  • Ukraine : invasion russe avec des camions humanitaires

    Lu sur IHS News :

    "La Russie a perdu la tête, l’occident l’avait pourtant prédit, Moscou n’attendait qu’une chose, envahir l’Ukraine. C’est chose faite le Kremlin a lancé l’invasion…avec près de 300…camions humanitaires (sans doute que Poutine ne dispose plus de chars).

    Redevenons sérieux quelques instants! Depuis hier les médias s’offusquent et crient à l’invasion.

    Sur le fait en lui-même, le président russe a-t-il eu raison d’ordonner au convoi humanitaire de rentrer en Ukraine ou aurait-il dû attendre ?

    Tout dépend sous quel angle on se place. Sous l’angle Atlantiste, cela n’arrangera pas les relations c’est certain, mais depuis le début de la crise ukrainienne et le putsch de Kiev (n’oublions pas que le précédent gouvernement a été renversé et que les occidentaux ont applaudi des deux mains), quoi que puisse faire Moscou, et surtout ne pas faire, est détourné et immédiatement sujet à des sanctions. [...]

    Il aurait pu, c’est vrai attendre l’accord ukrainien qui ne serait sans doute jamais arrivé. L’Ukraine prétextant n’avoir pas eu le temps d’inspecter les camions, alors que ceux-ci attendent depuis une semaine… Il n’y a pas eu la même entrave pour l’aide humanitaire venant de Pologne, il faut dire qu’elle n’était pas destinée aux civils de l’est de l’Ukraine mais à l’armée ukrainienne comme l’explique le site du gouvernement polonais. Une aide humanitaire à destination de l’armée tandis que les civils connaissent famine et bombardements comme à Gaza.

    Alors la réaction du Kremlin peut se comprendre, ce n’est sans doute pas la décision la plus porteuse de paix, mais devant une situation où de toutes façons la Russie aurait été critiquée, autant s’affirmer comme un chef d’état fort et venir en aide aux civils d’Ukraine.

    Car, si l’on atteint les presque 3.000 morts à Gaza, ici on les a dépassés depuis longtemps…6.000 morts civils en quatre mois, plus de 400.000 réfugiés et tout cela à seulement 3.217 km de Paris ! Mais ceci, les médias n’en parle pas, préférant se focaliser sur les déclarations du président Porochenko qui affirme vouloir parler de paix alors qu’il bombarde le coeur de Donetsk. Ce scandale n’émeut personne en Europe, où en revanche la baisse du prix des fruits et légumes fait la Une des médias. [...]"

    Michel Janva

  • Ebola : le FN réclame la suspension des vols d’Air France

    Pour « protéger les Français contre le risque de propagation », le FN estime qu’Air France doit suspendre ses vols vers les pays affectés par le virus Ebola.

    Le Front national estime jeudi que la compagnie Air France doit suspendre ses vols vers les pays affectés par l’épidémie du virus Ebola pour « protéger les Français contre le risque de propagation », selon un communiqué. « Marine Le Pen et le Rassemblement bleu Marine pressent le gouvernement français à prendre toutes dispositions pour obtenir » d’Air France « la suspension de ses liaisons aériennes en provenance ou à destination des pays à risque, dont la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia ».

    Marine Le Pen

    Pour le FN, la France « doit prendre notamment exemple sur l’Afrique du Sud qui vient de fermer ses frontières aux vols provenant de trois pays particulièrement touchés par la maladie », évoquant la « nécessité de protéger les Français contre le risque de propagation de cette maladie contagieuse ». Le parti d’extrême droite rappelle que « seules trois compagnies internationales continuent de desservir régulièrement les pays affectés : Royal Air Maroc, Brussels Airlines et Air France ».

    Des personnels navigants d’Air France ont déjà refusé d’embarquer pour des vols vers des destinations à risque.

    source: Le Point

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/ebola-le-fn-reclame-la-suspension-des-vols-dair-france_114593.html#more-114593

  • "Parce que nous sommes chrétiens, ils veulent nous tuer"

    Dans l'avion qui les conduit jeudi en France, 2 réfugiés chrétiens d'Irak racontentla peur, la terreur, les menaces :

    "Bien avant leur arrivée, j'avais reçu trois menaces directes, sur mon téléphone portable". "Il y a huit ans, j'avais déjà dû quitter Mossoul, où nous les chrétiens n'étions plus en sécurité, pour me réfugier à Qaraqosh". "Quand ils sont arrivés aux portes de la ville, nous sommes partis pour Erbil, où nous avons été accueillis par le gouvernement kurde, qu'il en soit remercié". "Les djihadistes violent les femmes, les filles, kidnappent les gens, c'est très dur. On a des amis, des musulmans, qui sont très gentils, mais eux, on ne sait pas pourquoi ils font ça. Parce qu'on est chrétiens, c'est tout. Il y a beaucoup de chrétiens qui veulent venir en France ou en Europe, parce que c'est impossible de vivre avec les gens qui nous haïssent. Nous sommes humiliés, persécutés, on ne peut plus vivre comme ça". "On va recommencer à zéro, c'est dur, mais ce sera mieux pour nous que de vivre toujours sous la menace, dans l'insécurité, toujours, à Qaraqosh, à Mossoul, en Irak."

    "Déjà en 2005, à l'université de Mossoul, ils m'avaient menacée et obligée à porter le voile, parce que c'était le ramadan. Je l'ai porté pendant deux semaines, si je ne l'avais pas fait, ils m'auraient tuée." "Ils sont effrayants, ils veulent nous forcer à nous convertir, nous transformer en musulmans". "Parce que nous sommes chrétiens, ils veulent nous tuer. Si nous étions restés, nous avions le choix entre nous convertir ou leur payer un impôt, tous les mois. Nous avons tout quitté en quelques heures, c'était horrible. La France est notre dernière chance, nous n'avons plus rien, plus de maison, plus de travail, nous avons tout perdu. J'étais professeur, d'anglais, désormais je ne suis plus rien." 

    Michel Janva

  • Les « sauveurs » de l’Irak

    Replaçant l’actuelle opération jihadiste en Irak dans la longue période, le géographe Manlio Dinucci ne l’interprète pas comme un débordement de la guerre en Syrie, mais comme la troisième guerre états-unienne en Irak. Par conséquent, pour lui, c’est la guerre en Syrie qui est un débordement de la guerre en Irak.

    Les premiers chasseurs bombardiers états-uniens, qui en Irak ont attaqué le 8 août des objectifs dans la zone contrôlée par l’Émirat islamique, ont décollé du porte-avions baptisé Georges H.W. Bush, en l’honneur du président républicain auteur en 1991 de la première guerre contre l’Irak. Continuée par son fils, George W. Bush, qui en 2003 attaqua et occupa le pays, en accusant Saddam Hussein (sur la base de « preuves » qui se sont ensuite révélés fausses) de posséder des armes de destruction de masse et de soutenir Al-Qaïda. Après avoir employé dans la guerre intérieure en Irak plus d’un million de soldats, plus des centaines de milliers d’alliés et de mercenaires, les États-Unis en sont sortis substantiellement vaincus, sans arriver à réaliser l’objectif de plein contrôle de ce pays, de première importance par sa position géostratégique au Proche-Orient et ses réserves pétrolifères.

    C’est là qu’entre en scène le président démocrate (et Prix Nobel de la paix) Barack Obama, qui en août 2010 annonce le début du retrait des troupes US et alliées et la naissance en Irak d’une « aube nouvelle ». Aube rouge sang en réalité, qui signe le passage de la guerre ouverte à celle secrète, que les US étendent à la Syrie, frontalière avec l’Irak. Dans ce cadre se forme l’État Islamique en Irak et au Levant (ÉIIL) qui, tout en se déclarant ennemi juré des États-Unis est en fait fonctionnel à leur stratégie. Ce n’est pas un hasard si l’ÉIIL a construit le gros de ses forces justement en Syrie, où nombre de ses chefs et militants sont arrivés après avoir fait partie des formations islamistes libyennes qui, d’abord classées terroristes, ont été armées, entraînées et financées par les services secrets états-uniens pour renverser Mouamar el-Kadhafi. S’étant unis à des militants en majorité non-Syriens —provenant d’Afghanistan, de Bosnie, de Tchétchénie et d’autres pays— ils ont été approvisionnés en armes par un réseau organisé par la CIA, et infiltrés en Syrie surtout à travers la Turquie pour renverser le président Bachar el-Assad.

    De là l’ÉIIL a commencé son avancée en Irak, en attaquant notamment les populations chrétiennes. Il a ainsi fourni à Washington, resté jusque là officiellement spectateur en exprimant tout au plus de « fortes préoccupations », la possibilité de commencer la troisième guerre d’Irak (même si Obama, évidemment, ne la définit pas comme telle). Comme il l’a déclaré en mai dernier, les États-Unis utilisent la force militaire dans deux scénarios : quand leurs citoyens ou intérêts sont menacés ; quand se produit une « crise humanitaire » de proportions telles qu’il est impossible de rester à regarder sans rien faire.

    Après avoir provoqué en plus de vingt ans, par la guerre et l’embargo, la mort de millions de civils irakiens, les États-Unis se présentent maintenant aux yeux du monde comme les sauveurs du peuple irakien. Il s’agit —a précisé Barack Obama— d’ « un projet à long terme ». Pour la nouvelle offensive aérienne en Irak, le CentCom (dont l’ « aire de responsabilité » est le Proche-Orient) dispose déjà de 100 avions et 8 navires de guerre, mais il peut utiliser beaucoup d’autres forces, notamment les 10 000 soldats US stationnés au Koweït et 2 000 Marines embarqués.

    Les États-Unis relancent ainsi leur stratégie pour le contrôle de l’Irak, y compris pour empêcher la Chine, qui a établi de forts liens avec Bagdad par l’intermédiaire du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, d’accroître sa présence économique dans le pays. Dans ce cadre, Washington a tout intérêt à la partition de fait du pays en trois États —kurde, sunnite et chiite— plus facilement contrôlables. Dans ce sillage, la ministre italienne des Affaires étrangères Federica Mogherini promet un « soutien y compris militaire au gouvernement kurde », mais pas au gouvernement central de Bagdad.

    Traduction 
    Marie-Ange Patrizio

    Source 
    Il Manifesto (Italie)

    http://www.voltairenet.org/article185069.html

  • La gendarmerie algérienne fiche les chrétiens

    Lu ici :

    "La gendarmerie algérienne mène une enquête discrète sur les chrétiens de Kabylie. Elle a établi un fichier individuel dans lequel sont mentionnés: le nom, l'âge, le statut social, les ressources financières, l'opinion politique et le niveau scolaire de chaque chrétien. Les services des renseignements généraux ont infiltré tous les lieux de culte et certains lieux ont même été dévoilés. 
    Le nombre de chrétiens aurait largement dépassé celui des musulmans dans des localités comme Tizy Wezzu, Makouda, At Wagnun, Iwadiyen…
    «On nous a dit que l'Etat algérien compte ne pas nommer à des postes clés des citoyens Kabyles de confession chrétienne. C'est une ségrégation. Un chantage pour notre communauté qui pratique sa religion dans une parfaite tolérance», a confié un chrétien kabyle au journal Tamurt. Ce recensement a commencé à être dénoncé par des chrétiens kabyles depuis mai 2014".

    Le Salon Beige