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international - Page 1080

  • Ukraine: le texte de la Déclaration de Genève (jeudi 17 Avril 2014)

    Ci-joint, une traduction de la Déclaration de Genève (1), adoptée, le jeudi 17 Avril 2014, par les États-Unis, la Russie, l’Union européenne et l’Ukraine.
    « La réunion de Genève sur la situation en Ukraine a convenu d’étapes initiales concrètes pour désamorcer les tensions et rétablir la sécurité pour tous les citoyens .
    Toutes les parties doivent s’abstenir de toute violence, intimidation ou provocation. Les participants ont fermement condamné et rejeté toutes les expressions d’extrémisme, de racisme et d’intolérance religieuse, y compris l’antisémitisme .
    Tous les groupes armés illégaux doivent être désarmés; tous les bâtiments occupés illégalement doivent être restitués à leurs propriétaires légitimes; toutes les rues, places et autres lieux publics occupés illégalement dans les villes ukrainiennes doivent être évacués.
    Une amnistie sera accordée aux manifestants et à ceux qui ont quitté les bâtiments et autres lieux publics et remis les armes, à l’exception des personnes reconnues coupables de crimes capitaux.
    Il a été convenu que la mission spéciale de surveillance de l’OSCE devrait jouer un rôle de premier plan en aidant les autorités ukrainiennes et les collectivités locales dans la mise en œuvre immédiate de ces mesures de désescalade partout où elles sont le plus nécessaires, à commencer dans les prochains jours. Les États-Unis, l’Union européenne et la Russie s’engagent à soutenir cette mission, y compris en fournissant des observateurs.
    Le processus constitutionnel annoncé sera inclusif, transparent et responsable. Il comprendra l’établissement immédiat d’un large dialogue national, ouvert à toutes les régions de l’Ukraine et groupes politiques, et permettra la prise en compte des commentaires du public et des amendements proposés.
    Les participants ont souligné l’ importance de la stabilité économique et financière en Ukraine et serait prêts à discuter d’un appui supplémentaire lorsque les étapes ci-dessus sont mises en œuvre. »

    François d'Alançon

    (1) http://eeas.europa.eu/statements/docs/2014/140417_01_en.pdf

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAAVlZFyVTFtDYciC.shtml

  • Etats-Unis : les fermiers armés font reculer les forces armées fédérales ! version intégrale

    C’est une affaire qui a été littéralement censurée dans les grands médias alignés, mais qui provoque un buzz et une onde de choc historiques aux Etats-Unis et au-delà :

    En effet, des citoyens armés étasuniens, armés jusqu’aux dents, sont parvenus à faire reculer les Fédéraux armés eux aussi jusqu’aux dents dans une sombre affaire de bétail et de redevance au Névada, dans le Grand Ouest des Etats-Unis où les milices armées sont autorisées.

    Bundy-Ranch
    Le Ranch Bundy

    Tout a commencé lorsque le fils d’un puissant fermier dirigeant le « Bundy Ranch » s’est opposé physiquement, en pleine steppe désertique du Névada à la saisie de plusieurs centaines de têtes de bétail par le BLM, le Bureau fédéral en charge du prélèvement de la taxe sur le fermage :

    Cliven Bundy, 67 ans, rancheur au Névada, refusait de longue date de verser un droit pour faire paître ses bêtes au BLM (Bureau of Land Management), estimant qu’en bon patriote américain il n’a pas à entretenir des fonctionnaires « étrangers » à sa terre, jusqu’au moment où la police fédérale est venue saisir des centaines de bêtes sur le terrain : A ce moment, le fils a décidé de bloquer le passage du convoi qui emmenait ses bêtes et a été attaqué par un chien policier lancé contre lui.

    Tout a très vite dégénéré, puisque les habitants du secteur ont immédiatement afflué pour apporter leur soutien au Ranch Bundy, obligeant la police Fédérale à déployer des blindés et des hélicoptères pour tenter d’imposer le calme.

    Face à ce déploiement de force fédérale particulièrement démonstratif, des milices armées ont décidé à leur tour de s’inviter dans ce face à face sans précédent, affluant par dizaines de tout le pays, avec notamment le site anti-NWO Infowars.com comme médiateur (au sens attalien du terme) de cette affaire :

    Très vite des snipers armés jusqu »aux dents ont été déployés par la police fédérale, tandis qu’en face d’autres snipers « citoyens », eux-mêmes armés jusqu’aux dents, se déployaient autour des policiers et les tenaient en joue.

    En haut : sniper et spotter du BLM tenant en joue les protestataires
    En bas : sniper et spotter miliciens en position de tir vers les forces paramilitaires du BLM

    Crainte d’un nouveau Wacco et recul des Feds

    La tension est devenue extrêmement vive entre les agents fédéraux représentant le gouvernement US et les milices armées représentant les citoyens US, au point qu’à la moindre étincelle, tout pouvait dégénérer et provoquer un drame pire peut-être que la tragédie de Wacco.

    C’est pourquoi le gouvernement d’Obama a semble-t’il capitulé face à la démonstration de force des citoyens rassemblés autour du Ranch Bundy, décidant non seulement de quitter les lieux, mais aussi de laisser paître les animaux saisis puis repris de force par les fermiers locaux !

    Cette capitulation historique des agents fédéraux face à des citoyens étasuniens organisés et armée a été totalement censurée dans les médias alignés US comme européens : il faut dire qu’elle illustre de manière spectaculaire la défiance de plus en plus grande et déterminée des populations étasuniennes « de base » face au Pouvoir et aux élites US. »

    Source: Contre-info

  • Etranges conservatismes américains

    En dépit des impulsions culturelles venues des Etats-Unis via Hollywood et la Pop culture, le paysage idéologique et politique de la seule puissance globale (dixit Zbigniew Brzezinski) demeure « terra incognita » pour la plupart des Européens. Les césures spécifiquement américaines, qui séparent les « liberals » des « conservatives » ne se perçoivent jamais clairement, tant et si bien qu’on les classe en Europe de manière binaire : entre une gauche et une droite. Les problèmes s’accumulent lorsque l’on cherche à établir une bonne taxinomie des écoles politiques et idéologiques américaines : les slogans et mots d’ordre sont si nombreux, reçoivent tant de définitions particulières qu’on ne s’y retrouve plus, surtout si l’on évoque une ancienne droite et une nouvelle droite, soit des paléo-conservateurs et des néo-conservateurs.

    Pour définir les camps politico-idéologiques américains, les définitions habituelles ne sont guère de mise (sauf quand il s’agit, par exemple, du conservatisme tel que l’a défini jadis un Russell Kirk). Européens et Américains ont une expérience différente de l’histoire, nomment donc les choses politiques différemment, ce qui conduit aux confusions et quiproquos actuels. « Cum grano salis », on peut distinguer quelques différences majeures entre conservatismes européens et américains : d’abord, les conservatismes européens sont devenus sceptiques quant à l’histoire à venir ; les conservatismes américains sont nettement orientés vers le futur, sont, dans le fond, anti-historiques, dans la mesure où ils entendent maintenir l’idée fondamentalement américaine d’une société contractuelle (ils n’envisagent pas d’autres modèles). Ensuite, les conservatismes américains sont fiers de leur tradition historique continue, non brisée, que les Européens jugent « courte » ; les conservatismes européens, eux, sont contraints de tenir compte d’une longue histoire, marquée par des ruptures successives. Enfin, les conservateurs américains perçoivent de façon positive le rôle de puissance mondiale que joue leur pays, alors que les Européens se souviennent constamment du « suicide de l’Europe » (dixit Paul Ricoeur) en 1914. Et, last but not least, les conservateurs américains acceptent sans hésitation l’idée libérale d’un libre marché sans entraves, alors que les conservatismes européens critiquent tous le libéralisme.

    Adhésion sans entraves au libre marché

    La genèse des notions de « liberal » et de « conservative » nous ramène à l’ère Roosevelt (1933-1945). Les partisans de la politique social-réformiste et interventionniste / étatique du New Deal rooseveltien se dénommaient « liberals ». Les adversaires de Franklin D. Roosevelt venaient d’horizons divers : parmi eux, on trouvait des libéraux au sens économique le plus strict, qui se posaient comme les seuls véritables libéraux ; il y avait ensuite des critiques de la bureaucratie (du « big government »), en train de devenir pléthorique à leurs yeux. Enfin, du moins jusqu’à l’attaque japonaise contre Pearl Harbor, il y avait les défenseurs de l’isolationnisme. Murray Rothbard, un « libertarien », soit un extrémiste du marché, désigne cette coalition hostile à Roosevelt sous le nom de « Vieille Droite » (« Old Right »). D’après Rothbard, le terme « conservateur » n’était guère usité aux Etats-Unis avant la parution en 1953 de « Conservative Mind », le grand livre de Russell Kirk.

    Les « conservateurs », qui suivaient la forte personnalité de Robert A. Taft, sénateur de l’Ohio (de 1939 à 1953) et rival républicain de Dwight D. Eisenhower en 1952, renonçaient à toute élévation du débat intellectuel en politique. Attitude qui n’a guère changé en dépit de l’émergence de courants de pensée conservateurs mieux profilés. Libéral et théoricien peu original, Peter Viereck, dans « Conservatism Revisited » (1949) s’est posé comme critique des idéologies totalitaires, le « communazisme ». Russell Kirk (1918-1994) fut donc le premier à se positionner comme explicitement conservateur et à être reconnu comme tel par l’établissement « libéral ». En se référant à Edmund Burke, le critique de la révolution française de 1789, perçue comme rupture de la Tradition, Kirk mettait l’accent sur l’origine « conservatrice » de la révolution américaine. Dans ses écrits, Kirk citait, en les comparant à Thomas Jefferson, les pères fondateurs « conservateurs », tels John Adams et les auteurs des « Federalist Papers », se référait également aux critiques européens de la révolution comme Burke ou Tocqueville. Kirk se posait également comme un conservateur écologiste, pratiquant la critique de la culture dominante, ce qui fit de lui une exception parmi les conservateurs américains, optimistes et orientés vers le futur.

    « On pourrait, pour simplifier, résumer comme suit l’histoire du conservatisme américain : Russell Kirk l’a rendu respectable ; William Buckley l’a rendu populaire et Ronald Reagan l’a rendu éligible » (citation de J. v. Houten). En effet, les conservateurs doivent à William F. Buckley, né en 1925, d’avoir pu accroître leurs influences au sein du parti républicain et d’avoir percé pendant l’ère Reagan. Ils doivent ces succès au réseau de revues et de « think tanks » que Buckley a tissé dès les années cinquante, dont l’ « American Heritage Foundation », créé en 1973.

    Buckley, comme le rappelle son livre « God and Man at Yale » (1951), était un catholique fervent. Il débarque un beau jour à Yale dans le bastion du « liberalism » à l’américaine, dominé par les agnostiques, les athées et les unitariens post-chrétiens, variante du protestantisme aligné sur l’idéologie des Lumières. En 1955, ce fils d’un millionnaire du pétrole fonde la « National Review », autour de laquelle se rassembleront des personnalités très diverses, toutes étiquetées, à tort ou à raison, comme « conservatrices » : des libertariens à Kirk lui-même. Dans ces années-là, où la « New Left » connaissait son apogée, le groupe « Young Americans for Freedom », lancé par Buckley, constituaient déjà un contrepoids politique. Et puisque Buckley, récemment, a critiqué les stratégies de Bush, quoique de manière très modérée, on peut le considérer aujourd’hui comme un représentant des « paléo-conservateurs ».

    Le conservatisme américain, nous l’avons constaté, est un champ fort vaste dont les idéologèmes et les stratégies ne se sont cristallisés que depuis quelques décennies, contrairement à ce que l’on observe chez les conservateurs européens. Aujourd’hui, c’est évidemment George W. Bush qui domine l’univers conservateur américain. Bush se déclare « conservateur », plus exactement le continuateur de l’œuvre politique de Reagan que tous vénèrent en oubliant qu’il était au départ un « liberal ». Les Républicains doivent leurs succès électoraux depuis Reagan à un courant profond, agitant toute la base aux Etats-Unis, courant qui englobe le patriotisme (la fierté de s’inscrire dans une tradition de liberté) et les « valeurs » conservatrices (la famille, la religion, la morale, l’assiduité au travail, etc.).

    Les hommes politiques qui veulent réussir en tant que « conservateurs » sont dès lors contraints de chercher le soutien de la « droite chrétienne ». Par ce vocable, il faut entendre cette immense masse d’électeurs liés aux mouvements religieux du renouveau protestant, animé par les « évangélisateurs ». Ce conservatisme théologien, partiellement fondamentaliste, rassemble des groupements où l’on retrouve les « Southern Baptists », le plus grand groupe protestant organisé, les pentecôtistes (notamment les « Assemblies of God ») et, bien sûr, les « méga-églises » des télé-évangélistes. Tous ensemble, ces mouvements évangéliques alignent quelque 80 millions de croyants, ce qui les place tout juste derrière les catholiques, qui restent le groupe religieux chrétien le plus nombreux aux Etats-Unis.

    Certains évangélistes toutefois, et pas seulement les Afro-Américains, estiment que leur foi peut s’exprimer chez les démocrates. Religion et race se mêlent souvent : ainsi, Pat Robertson, étiqueté de « droite », et Jesse Jackson, étiqueté de « gauche », appartiennent tous deux au mouvement qui soutient les Baptistes et le sanglant « seigneur de le guerre » Charles Taylor au Libéria.

    Malgré la très forte pression que la « droite religieuse » exerce aux niveaux locaux, voire dans certains Etats, elle n’a presque aucune influence au niveau fédéral. Ainsi, le candidat à la Présidence, Mitt Romney, appartient à la secte des Mormons, considérée comme éminemment conservatrice, ce qui ne l’a pas empêché d’être élu gouverneur du Massachusetts, Etat à majorité « libérale ». Le pentecôtiste John D. Ashcroft, représentant notoire de la « droite religieuse », fut ministre de la justice dans le premier cabinet de George W. Bush. Il serait faux, toutefois, de dire qu’après le choc du 11 septembre 2001, le bellicisme de l’actuel président américain, qui prétend être un « chrétien re-né » tout comme son adversaire Jimmy Carter, découle en droite ligne de sentiments religieux qui lui seraient propres.

    La politique extérieure américaine est marquée depuis longtemps par les néo-conservateurs, comme on le constate sous le républicain Reagan avec Jean C. Kirkpatrick ou sous le démocrate Bill Clinton avec Madeleine Albright. Sous Bush Junior, les « neocons » tirent toutes les ficelles seulement depuis le retrait de Colin Powell. L’exécutif qui a programmé la politique moyen-orientale et déclenché la seconde guerre d’Irak alignait des hommes comme Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz et Richard Perle.

    Tous ceux qui ont forgé le vocable « neocons » viennent à l’origine, comme d’ailleurs aussi bon nombre de paléo-conservateurs, du camp de la gauche (des « liberals ») ; on trouve dans leurs rangs des intellectuels de la gauche progressiste, issu des milieux juifs, qui se sont détachés du Parti démocrate au cours des années 70. Les meilleurs plumes de ce groupe furent Irving Kristol, avec sa revue « The Public Interest », Norman Podhoretz, avec « Commentary », et le sociologue Daniel Bell (« La fin des idéologies », 1970).

    La définition usuelle du néo-conservatisme nous vient de Kristol : « Un conservateur est un homme de gauche, qui a été frappé de plein fouet par le réel ». Ce bon mot ne nous révèle que la moitié de la « réalité » : il pose le néo-conservateur, ex-homme de gauche, simplement comme celui qui n’accepte plus et critique les programmes sociaux pléthoriques lancés par les Démocrates. En fait, le néo-conservateur veut surtout une politique étrangère musclée : ainsi, le fils d’Irving Kristol, William Kristol (revue : « The Weekly Standard ») veut que cette politique étrangère américaine instaurent partout une « démocratisation », selon des critères déterminés depuis longtemps déjà par la vieille gauche interventionniste.

    Pat Buchanan : vox clamans in deserto

    Les « anciens conservateurs », ou paléo-conservateurs, qui avaient jadis forcé la mutation sous Reagan, entre 1981 et 1989, ont perdu depuis bien longtemps toute influence. Ainsi, Pat Buchanan n’est plus qu’une voix isolée dans le désert depuis des années, alors qu’il fut l’un des rédacteurs des discours de Nixon, puis conseiller de Reagan. Il tenta, rappelons-le, de lancer un parti réformiste et échoua dans sa candidature à la présidence en 2000. Il est redevenu républicain par la suite. En politique intérieure, Buchanan, catholique traditionnel, dont on se moque en le traitant de « conservateur paléolithique », lutte contre les « libertés » nouvelles que veulent imposer les « liberals » et les libertariens (avortement, mariage homosexuel, euthanasie).

    Buchanan est protectionniste, s’oppose à la société multiculturelle et à l’immigration qui modifie de fond en comble le visage de l’Amérique. Sur le plan de la politique extérieure, il défend un isolationnisme modéré et s’inquiète des pièges que recèle l’interventionnisme global voulu par les « neocons ».

    Il me reste à mentionner –et à saluer-  un combattant isolé, qui pourfend le « culte de la faute » choyé par de nombreux « liberals » (et par leurs homologues allemands), culte qui sert à promouvoir l’idéologie de la « correction politique » (les « Gender studies », les codes anti-discriminatoires de tous acabits, le multiculturel, etc.) : ce combattant n’est autre que l’historien des idées Paul Gottfried. Mais, malgré Buchanan et Gottfried, les paléo-conservateurs n’ont plus aucun influence notable, ni dans les universités ni dans les médias, a fortiori dans l’établissement politique.

    Quelles conclusions peut-on tirer de la topographie que je viens d’esquisser ici ? Après la disparition graduelle des paléo-conservateurs, les nationaux-conservateurs allemands auront bien des difficultés à trouver des alliés Outre-Atlantique. Sans doute, seuls les chrétiens à la foi très stricte trouveront des frères en esprit pour toutes les questions morales chez les évangélisateurs ou les conservateurs catholiques.

    Personnellement, je ne trouve, dans ce camp conservateur américain (toutes tendances confondues), aucune position qui me sied. Si je suis éclectique, je trouverai peut-être quelques points d’accord avec Russell Kirk, mais seulement quand il appelait en 1976 à voter pour le « démocrate de gauche » Eugene McCarthy. Quand je pense à l’idéologie qui domine la RFA aujourd’hui, je suis souvent d’accord avec Paul Gottfried, qui avait dû quitter, enfant, le IIIième Reich national-socialiste. Enfin, je lis toujours avec beaucoup d’intérêt les textes des intellectuels américains qui s’opposent à l’interventionnisme.

    Vu que nous assistons à une orientalisation, soit une islamisation croissante de l’Europe occidentale les analyses clairvoyantes de nos temps présents par Samuel P. Huntington méritent que nous y consacrions toute notre attention ; Huntington nous annonce le déclin de l’Occident en général et la perte d’identité européenne des Etats-Unis. Aujourd’hui âgé de 80 ans, ce professeur de Harvard n’est toutefois pas étiqueté « conservative » mais considéré comme un représentant du « liberal establishment ».

    S’intéresser aux relations intellectuelles transatlantiques est une bonne chose et permet de se comprendre réciproquement. Jusqu’ici, le monde universitaire s’est limité à importer en Allemagne et en Europe le prêchi-prêcha du « politiquement correct » des « liberals », y compris les expressions du mépris que vouent les gauches à Bush qui, quand elles sont satiriques, satisfont leur orgueil blessé. Une poignée de conservateurs allemands critiquent aujourd’hui l’idéologie importée des « liberals » (qui s’expriment en Allemagne sous des oripeaux «écologistes ») mais cette démarche est insuffisante. Face à l’immigration de masse qui menace directement l’existence du peuple allemand, en tant que peuple porteur d’histoire et en tant que nation historique et politique, et l’avenir même de l’Europe toute entière, nous devons, en première instance, procéder à une analyse factuelle et objective de la situation et ne pas ergoter et pinailler sur nos préférences intellectuelles ou rêver à d’hypothétiques coalitions qui ne viendront jamais.

    La politique extérieure américaine se caractérise depuis l’immixtion des Etats-Unis dans la politique mondiale (au moins depuis 1917) par la double nature de la puissance et de la morale qu’elle révèle. La conscience qu’ont les Américains de mener à bien une « mission » inspire cette politique globale ou planétaire, et vice-versa, dans la mesure où les démarches concrètes de cette politique étayent la vision messianique que distille la religiosité américaine.

    Henry Kissinger était une exception : il se posait comme « réaliste » et les notions de « mission » ne l’intéressaient pas vraiment. Depuis la montée en puissance des « neocons », qu’ils soient adhérents des démocrates ou des républicains, l’aspect idéologique et para-religieux de la politique extérieure des Etats-Unis est passé à l’avant-plan. Force est de constater que les assises fondamentales de la politique extérieure des Etats-Unis réconcilient, in fine, les « liberals » et les « conservatives » : il nous suffit d’énumérer les grands événements de ces quinze ou vingt dernières années, avec l’élargissement de l’OTAN aux pays d’Europe centrale et orientale, avec la politique balkanique (de Madeleine Albright), avec l’appui qu’apporte Washington à la candidature turque à l’UE, aux conflits qui ensanglantent le Proche- et le Moyen-Orient, etc.

    Par ailleurs, la politique extérieure américaine se montre souvent fort dépendante des fluctuations de l’opinion publique intérieure. Hillary Clinton et d’autres candidats à la Présidence commencent à caresser cette opinion dans le sens du poil, en songeant à l’investiture de 2008, car, en effet, si les troupes américaines doivent se retirer d’Irak aussi peu glorieusement qu’elles se sont retirées du Vietnam, la politique extérieure américaine se trouvera confrontée à ses propres misères, aux monceaux de ruines qu’elle aura provoquées.

    Quel rôle jouera la Turquie dans ce scénario ? Rien n’est certain. Quoi qu’il en soit, la paix entre Israël et la Palestine sera, une fois de plus, remise aux calendes grecques.

    Herbert AMMON.

    (article extrait de « Junge Freiheit », n°29/2007). 

    http://vouloir.hautetfort.com/index-2.html

  • Le 1er mai de Jean Marie Le Pen avec TV Libertés


    Interview réalisée par Arnaud Soyez et Élise Blaise au domicile de Jean Marie Le Pen, président d’honneur du Front National.

    Thèmes abordés : le FN en tête des sondages pour les européennes, la situation en Ukraine, le rôle joué par BHL, Manuel Valls, l’affaire Alstom, la droite populaire au sein de l’UMP, l’affaire Buisson, le SMIC Jeunes proposé par Pierre Gataz.

    http://www.tvlibertes.com/

    https://www.facebook.com/tvlibertes

    https://twitter.com/tvlofficiel

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/1er-mai-jean-marie-pen-interview-tv-libertes_107030.html

  • Djihadistes “français” en Syrie : combien sont-ils ?

    08/05/2014 – PARIS (NOVOpress) - Selon les informations qui ont été communiquées à Novopress, confirmées par plusieurs sources, près de 300 “français” se battent ou se sont battus au sein des groupes de djihadistes en Syrie, contre Bachar-El-Assad. Seulement 25 d’entre eux sont morts dans les combats. Une centaine d’entre eux sont malheureusement revenus du voyage et leur présence est confirmée dans l’hexagone : cela fait autant de Mohamed Merah potentiels. Menace terroriste oblige, une initiative, menée par le Bloc identitaire, et relayée à l’Assemblée nationale par le député Jacques Bompard, vise à interdire de séjour les djihadistes de retour de Syrie.

    http://fr.novopress.info/165737/djihadistes-francais-en-syrie-combien/

  • Le martyre des chrétiens d’Orient vu par un chrétien… d’Occident

    Il va sans dire, la situation actuelle des chrétiens au Moyen-Orient est dramatique. Depuis notre relatif confort de chrétiens de France, et malgré les brimades à répétitions que nous subissons nous-mêmes et à notre échelle, l’oppression qu’ils vivent au quotidien ne peut que nous horrifier. D’ailleurs, qui d’entre nous n’a jamais vécu cette tentation lancinante à la lâcheté qui nous ferait presque dire : « Ouf ! Je suis bien content de ne pas y être ! » C’est l’éternel malaise des chrétiens face à toutes les formes de misère qui leur passent sous le nez. 

    Malaise bien humain qui ne traduit pas nécessairement de la lâcheté comme on pourrait le craindre, mais le réveil progressif d’une conscience amorphe. Evidemment, si l’on reste passif malgré la secousse, notre conscience, brièvement éveillée, se rendort aussitôt et le malaise s’avère effectivement lâcheté. Mais si l’on entretient ce réveil par des moyens à notre portée, si l’on passe à la réflexion, puis à l’acte, alors, le malaise se consume dans le feu de l’action pour renaître sous les traits de l’espérance. Ce qui était déséquilibre devient élan, ce qui était opprimant devient porteur.

    Si je renvoie ainsi des chrétiens d’Orient vers nous, chrétiens de France, c’est non seulement que nos sorts sont liés, mais surtout que les premiers ont énormément à nous apprendre. Et avant de s’intéresser au sort que leur réservent les médias occidentaux, objet de ce papier, il me paraît primordial de poser la question qui suit: « Comment doit-on vivre, en tant que chrétiens, le martyre des chrétiens d’Orient ? ». C’est la première étape pour vaincre le malaise évoqué en introduction : s’interroger sur ce que nous enseigne la foi à ce sujet. Le père Teilhard de Chardin, éminent théologien, distinguait deux sortes de mal : 1) le mal, corruption d’un bien et 2) le mal, ébauche d’un bien (1). En d’autres termes, il existerait un mal qui blesse et un mal qui édifie. On peut voir les deux à l’œuvre en Orient.

    Le mal qui blesse. C’est celui qui saute le premier aux yeux et à la gorge de tous. C’est le plus facile à relever parce qu’imprimant sa marque directement sur le corps et sur l’esprit. Sur le corps, d’abord : par le martyre des fidèles au sortir des églises en Egypte ; par le martyre des chrétiens engagés en politique au Pakistan ; par le martyre des minorités pacifiques en Syrie. Sur l’esprit, ensuite : par les multiples humiliations subies au quotidien ; par les vexations entretenues au niveau du politique ; par les innombrables injustices, enfin, qui gangrènent la vie des chrétiens d’Orient, mémoire vivante de ces mêmes contrées. C’est la dhimmitude en plein exercice : principe coranique de protection et d’assujettissement dicté par la sourate 9 verset 29 du Coran en ces termes : « Combattez ceux qui n’adhèrent pas à Allah […] jusqu’à ce qu’ils donnent, humiliés, le tribut de leurs mains.» Ce mal-là, il faut le pleurer. Il est bon de le pleurer. Il blesse l’homme avant même le croyant. Rappelons qu’il n’est pas lieu ici de tirer des jugements de valeurs sur telle ou telle religion, mais seulement de s’attacher à la réalité des faits et aux revendications qui les précipitent.

    Vient ensuite le mal qui édifie. Celui-ci est moins intuitif. Il demande recours à l’interprétation et donc à la foi qui nous anime tous puisque l’interprétation même implique qu’il y ait un sens impulsé à la réflexion au préalable. Or, que pouvons-nous tirer comme enseignement du martyre des chrétiens d’Orient dans le respect de cette foi ? La réponse repose dans l’étymologie du mot martyre qui signifie témoin en grec ancien. Ainsi, qualifier cette tragédie de martyre enrobe, de fait, les évènements d’une signification toute particulière, qui relève du mystique. Comment ne pas reprendre à notre compte la phrase célèbre de Tertullien, premier théologien de langue latine : « Le sang des martyrs est semence de chrétiens ». Voir les chrétiens mourir sur la croix à l’image du Christ en ce XXIe siècle, c’est un rappel éclatant de ce à quoi nous sommes tous appelés à vivre et qui fait la merveille de notre foi, c’est-à-dire l’amour ou le don total de soi, jusqu’au bout. Même les croyants, c’est-à-dire nous-mêmes, ont besoin d’être continuellement raffermis dans leur foi, non pas par la parole et la raison qui nous laissent toujours au seuil de la foi, mais par l’exemple de saintes et de saint qui vivent leur foi au-delà même des mots, jusque dans leur chair. S’il est bon de pleurer le mal qui blesse l’homme, rendons grâce pour ces témoignages qui édifient le croyant.

    A la lumière de ce qui vient d’être dit sur la manière de vivre dans la foi ce drame venu d’Orient, le temps est venu, je crois, d’aborder sa répercussion médiatique en Occident, et tout particulièrement en France. Une fois cette deuxième étape franchie, nous pourrons mieux appréhender la réaction à avoir en tant que chrétiens et citoyens.

    Concernant l’analyse de la répercussion médiatique en France, deux axes majeurs se détachent assez aisément : 1) le quantitatif qui concerne le volume effectif d’informations relayées, et 2) le qualitatif qui s’intéresse, quant à lui, au contenu de l’information relayée ainsi qu’à son orientation. Vous vous en doutez bien, l’analyse du contenu qui se révèlera en réalité complètement biaisé, expliquera directement celle du volume infinitésimal d’informations relayées et ce dans la mesure où le mépris et l’insouciance provoquent difficilement l’excès de zèle journalistique.

    Commençons par reprendre quelques-uns des faits les plus récents. Vendredi 28 mars 2014, il y a un mois, dans une banlieue du Caire, les Frères musulmans affrontaient les forces de l’ordre. Des échanges de tirs fauchèrent mortellement trois innocents, dont une jeune journaliste. Survint alors une voiture abritant Mary Sameh George, une copte de 24 ans sortant à peine de l’Eglise voisine pour livrer des médicaments aux nécessiteux. La foule en hystérie aperçut une croix suspendue au rétroviseur et s’amassa sur la voiture pour l’engloutir. Le toit s’écroula. Mary fut trainée dehors et violemment molestée avant qu’un poignard ne se fige dans son cœur, par derrière. Elle mourut ainsi et son corps désarticulé fut laissé gisant, là, en pleine rue, nu… comme s’il n’avait suffi de la tuer, comme si son martyre lui laissait trop d’envergure et qu’il leur avait fallu étendre l’humiliant forfait jusqu’à souiller sa mémoire même. Il y a quelques mois encore, deux autres coptes, aussi prénommées Mary, moururent dans leur église, sous les balles des Frères Musulmans…

    Et de tout cela, rien n’est dit. De tout cela, rien ne sort. Le peu de gens au courant des faits n’ose piper mot. Les grands médias sont muets comme des carpes qui nagent épanouies dans la lie de la bien-pensance. Pour connaître la vérité sur ces drames et plus largement sur les tenants et aboutissants dudit « printemps arabe », seuls nous sont proposés les sites indépendants de ré-information, qui sont par ailleurs, régulièrement piratés : le Salon beige notamment, il y a de cela quelques jours. Moi-même, je n’ai connu le martyre des trois Mary évoqué ici qu’en préparant ce papier et grâce au site de l’AISCE (2).

    « l’heure est peut-être venue de tirer les enseignements de nos frères et sœurs chrétiens d’Orient, de se rappeler qu’il existe aussi un mal sur lequel on peut construire, que leur martyre est témoignage et qu’il nous raffermit dans notre foi. »

    Et les quelques fois où répercussion il y a, l’information est systématiquement édulcorée. Les exemples foisonnent à tel point qu’il suffit de piocher au hasard parmi les articles des grands médias traitant du sort des chrétiens d’Orient pour être sûr de n’avoir plus qu’à retranscrire. Chose dite, chose faite ; je vous propose ici la conclusion d’un article du Monde sur le sujet, le premier qui me soit tombé sous la main :

    « Surtout, prétendre que les révolutions arabes portent en elles la fin des minorités chrétiennes revient à effacer le passé. […] L’exode chrétien au Proche-Orient est un phénomène long et permanent. En Palestine, il a largement précédé la naissance du Hamas. En Irak, il a pris son essor pendant la guerre contre l’Iran et s’est accéléré à la faveur de l’impitoyable embargo occidental (1991-2003). En Syrie, enfin, il a débuté dès le XIXe siècle, et c’est de cette diaspora qu’est issu l’ancien président argentin Carlos Menem. » Christophe Ayad, Les Chrétiens d’Orient dans le tourbillon des révolutions sur lemonde.fr, le 18 décembre 2013
    Après la quantité infinitésimale d’informations relayées par les grands médias, voici qu’on constate son parti pris lamentablement probant. Peu satisfaits de relayer l’information tragique qui veut que les chrétiens fuient en masse leurs terres d’origine, c’est ainsi que cet article se clôt sur une conclusion toute en nuances, cherchant à relativiser, ou mieux ! à euphémiser le drame. C’est symptomatique de ce qui est devenue comme une seconde nature du journalisme dominant : la méfiance hostile à tout ce qui touche à la chrétienté, de près ou de loin.

    Difficile, ici, de ne pas partager le point de vue de Raymond Ibrahim, auteur américain né de parents égyptiens et coptes, ayant beaucoup travaillé et écrit sur l’oppression des chrétiens en Orient. Dans un article datant du mercredi 2 avril dernier et publié sur le site de l’AISCE (3), il s’interroge, au-delà du simple constat : pourquoi un mutisme tel des médias ? Face à des faits aussi têtus, pourquoi persistent-ils à ne rien dire ou, au mieux, à en parler du bout des lèvres ? C’est que les faits tels qu’ils sont infirment le paradigme mis en place il y a des années par le spectre mortifère de la bien-pensance. Ce paradigme qui consiste à vouloir expliquer les exactions des intégristes musulmans, à une échelle internationale, par leur situation géo-politique difficile et à une moindre échelle, par les rapports de force toujours en leur défaveur. Le peuple opprimé se voit alors excuser ses caprices, aussi meurtriers soient-ils. Dès lors, reconnaître l’oppression effective et systématique des minorités chrétiennes en terre d’Islam serait ravageur pour la rhétorique misérabiliste adoptée par les médias.

    Encore une fois, il ne s’agit aucunement de mettre en difficulté la communauté musulmane en général, mais bien au contraire, de remarquer en quoi la défense intempestive des médias à leur égard ne les honore en rien parce qu’aveu de faiblesse. L’on ne peut cautionner le mal où qu’il soit. Et le faire ne mène à aucun bien. Les médias auraient tout à gagner de dire la vérité – eux qui souffrent du désamour croissant des Français, eux qui n’ont jamais autant manqué de crédibilité. Concédons-leur qu’ils sont loin d’être bêtes et qu’ils savent tout cela. Mais alors, pourquoi cet acharnement propagandiste qui les mène droit au mur ? Avec la défense de l’islam modéré en guise d’oriflamme, celle-ci étant – on l’a vu – tout à fait contreproductive et desservant la cause même des musulmans, on se doute que la rhétorique ostentatoire et facile des médias recèle autre chose qu’une simple cause altruiste. Quelque chose de plus insidieux, de plus dérangeant… L’antichristianisme primaire hérité de ce que la postérité retint, non sans idéologie, sous le nom de Lumières.

    Cet antichristianisme sous-jacent explique à la fois le contenu biaisé des analyses journalistiques et le faible nombre d’articles qui y est consacré. Compte tenu de la qualité des articles et de leur inadéquation à la réalité des faits, il est presque heureux qu’il n’y en ait pas davantage de proposé. Si la qualité, qui exprime le désintérêt patent des médias pour le sort des chrétiens d’Orient, explique la faible quantité de relais qu’offrent les médias sur ce sujet, réjouissons-nous de cette corrélation. Avoir en plus de la mauvaise qualité, une intensification des articles propagandistes serait, en effet, une catastrophe de plus.

    Me voici arrivé à l’ultime étape de mon développement où je vous propose d’aborder la question suivante : « Une fois le constat du mutisme médiatique fait, comment agir, en tant que chrétiens, pour y remédier ? » Question essentielle que je ne pouvais omettre sans tomber dans le misérabilisme maladif et orienté que je reprochais il y a un instant aux médias eux-mêmes. La réponse se trouve, à mon sens, dans l’identification de la cause de ce mutisme. Cette cause étant l’antichristianisme dénoncé plus haut et qui est bel et bien à la racine du problème, il touche tous les pans de notre société et tout particulièrement le milieu fermé du journalisme. Milieu où l’on avance à mesure d’antichristianisme militant, à de rares exceptions près.

    A cet antichristianisme, je n’ai aucune brillante solution politique, économique ou sociale à proposer. Seul Dieu peut convertir les cœurs. Il n’est donc certainement pas de notre ressort de chercher à le faire. En revanche, l’heure est peut-être venue de tirer les enseignements de nos frères et sœurs chrétiens d’Orient, de se rappeler qu’il existe aussi un mal sur lequel on peut construire, que leur martyre est témoignage et qu’il nous raffermit dans notre foi.

    Forts de ce renouveau spirituel qu’ils nous inspirent, nous devons faire notre l’aphorisme de Tertullien et voir éclore les semences annoncées. Réinvestissons les champs du journalisme et de la culture, relevons le défi d’André Malraux qui tonne encore sous les voûtes du Panthéon : « le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas », étendons nos réseaux jusqu’au cœur intellectuel de la France qu’est l’Université, restituons le Beau entre les mains de l’Art et enfin ! nous pourrons raisonnablement espérer avoir éradiquer l’antichristianisme et ses relents.

    Ne renouvelons pas l’erreur de nos parents et grands-parents, ne restons pas passifs, à regarder amèrement l’époque toute entière partir en quenouille. Mais ça, la jeunesse française, celle qui inonda les avenues de Paris et de province tout au long de l’année 2013, l’a bien compris, et ce mieux que quiconque. Sans doute est-ce jusqu’ici le plus beau des fruits spirituels qu’engendra le martyre des chrétiens d’Orient. Car n’en doutons pas, rien n’est hasard en matière de foi. J’appelais tout à l’heure à voir éclore les semences promises par le martyre de nos frères et sœurs dans la foi, j’appelais dans la foulée à un renouveau culturel et spirituel, eh bien ! je ne puis m’empêcher de voir un lien spirituel s’établir entre chrétiens d’Orient et d’Occident. Comme si le sang versé n’était pas perdu et qu’il redonnait vie à une culture de mort par-delà même les monts et les mers.

    1. Entrée datant du 9 mai 1920 du « journal » d’après-guerre de P. Teilhard de Chardin
    2. Association Internationale Solidarité Copte – Europe
    3. Why the Media doesn’t cover Jihadist Attacks on Middle East Christians sur copticsolidarity.org, le 2 avril 2014

    Melchior de Solages est candidat sur la liste Force-Vie d’IDF pour les européennes.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/martyre-chretiens-dorient-vu-chretien-doccident_107232.html#more-10723

  • Crucifixions en Syrie : le silence coupable des musulmans

    Qui a condamné les très récentes crucifixions de chrétiens en Syrie par les rebelles, d’abord racontées par une sœur, puis confirmées par des photos horribles ?   

    Je n’ai rien contre l’islam. Mais je vois régulièrement sur Internet les atrocités commises au nom de cette religion. Et il y a le silence des autorités musulmanes, grand mufti, imams et autres responsables religieux. C’est ce silence qui me gêne.

    Qui a condamné les très récentes crucifixions de chrétiens en Syrie par les rebelles, d’abord racontées par une sœur, puis confirmées par des photos horribles ? Les musulmans n’ont pas, il est vrai, un chef comparable au pape pour les catholiques. Leur seul guide, c’est un livre saint, élaboré il y a 14 siècles.

    La foi chrétienne accorde une grande liberté, basée sur l’amour du prochain. Il y eut, évidemment, des périodes sinistres où catholiques et protestants s’entretuaient. Un temps où l’on brûlait en place publique les sorcières. Il y eut le temps de la Reconquista.
    Il y eut des centaines de milliers de martyrs tout au long des siècles et de toutes les religions.

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