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international - Page 1082

  • Genève : procès contre l'Eglise à l'ONU

    L’Eglise catholique fait face, depuis hier, à un assaut de critiques et d’accusations devant le Comité de l’ONU contre la torture :

    "Pour la deuxième fois en quatre mois, l’Eglise catholique se trouve rattrapée par les affaires de pédophilie et est contrainte de rendre des comptes devant un organe onusien. En janvier dernier, les représentants du Vatican avaient déjà dû s’expliquer devant le Comité de l’ONU sur les droits de l’enfant après la publication d’un rapport accablant.

    Hier, les représentants de l’Eglise catholique ont fait face à unnouvel assaut de critiques et de condamnations, cette fois devant le Comité des Nations Unies contre la torture. Les experts onusiens ont pointé du doigt le manque de réaction et l’absence de mesures pour traiter des cas d’enfants abusés sexuellement par des prêtres. [...]

    Le nonce apostolique auprès de l’ONU, Mgr Silvano Tomasi, a expliqué que les actes commis par des prêtres en dehors du territoire du Vatican ne relevaient pas de la Convention contre la torture ratifiée par le Saint-Siège mais des Etats et des juridictions où les faits ont été commis. [...]"

    Ces accusations sont injustes quand on sait combien l'Eglise a pris ce sujet à coeur et a introduit toute une série de règles strictes pour répondre à ce problème. Aucune autre institution n'en a fait autant.

    Michel Janva

  • Le Pérou a marché en masse contre le « mariage » homosexuel – Les médias minimisent…

    Le Pérou a marché ce samedi pour la Famille et contre la dénaturation du mariage. La mobilisation fut impressionnante alors que les organisateurs disposaient de très peu de moyens. Ce sont les réseaux sociaux qui ont permis de diffuser l’information à peu de frais.

    Mais comme en France, les médias du système ont voulu minimiser la réalité en parlant de 4.000 opposants au mariage gay.

    Les photos suffisent à démontrer le mensonge des médias aux ordres…

    Voir les photos 

  • [Vidéo] Odessa : les preuves du massacre...

    Voici quelques unes des vidéos et des photos de la journée, qui circulent sur le net et bientôt je l’espère à la Cour Pénale Internationale. Elles sont souvent tournées par les pro maïdan eux mêmes, aussi stupides que violents. Ces images montrent sans contestation possible, la préméditation, l’organisation et la culpabilité des militants radicaux de "Prayvi Sector" dans le massacre d’Odessa.

     
  • A quoi ça sert Greenpeace ?

    Sans doute le Greenpeace d’autrefois – avant l’épisode grotesque du Rainbow Warrior – faisait-il rêver, lorsque des jeunes gens, généralement Nordiques, follement audacieux, tentaient avec des zodiacs en toile d’empêcher les flottes baleinières japonaises, islandaises ou norvégiennes de se déployer. Mais ce temps est révolu. David McTaggart, le fondateur charismatique est mort. Ses meilleurs compagnons se sont retournés contre Greenpeace. Patrick Moore a rallié le camp des pro-nucléaires, des OGM, de la science et de la technique. Non sans avoir violemment dénoncé les « dérives » gaucho-politiques de ses anciens amis. A charge de revanche, la direction de l’association l’accuse d’être à la solde d’Exxon, du lobby Nucléaire US, du BHP (plus grosse société minière mondiale), de Monsanto, de Weyerhauser etc. Mais l’autre a beau jeu de rappeler l’emprise de l’Empire Rockfeller sur « la machine à fabriquer des mythes ». Une jolie formule imaginée par le Canadien Paul Watson. Celui-ci est devenu la véritable figure emblématique de la protection du milieu marin. Il a créé sa propre organisation, la Sea Shepherd Conservation Society, qui s’appuie sur des réseaux mondiaux de scientifiques, d’industriels et de vedettes du spectacle qui remplissent ses coffres chaque fois qu’il est nécessaire. Il est à la tête d’une petite flotte de quatre navires peints en noir et arborant des fanions représentant des baleines et des têtes de mort. Le plus connu d’entre eux est le MV Brigitte Bardot, un trimaran de 35 mètres de long à coque mono stabilisée, à double moteur diesel, bourré d’électronique, qui réalisa un tour du monde en moins de 75 jours. Watson qui est recherché dans de très nombreux pays s’est fait une spécialité dans l’attaque des navires de pêche à la baleine, il en aurait coulé 9 ou sérieusement endommagé 24 et rendu inopérable un nombre incalculable d’accessoires de pêche. Expulsé de la plupart des organisations écologiques auxquelles il adhéra, à commencer par Greenpeace et le Sierre Club, il est considéré comme un « éco-terroriste » et est un partisan déclaré du ralentissement démographique mondial et des politiques d’immigration. 

         Le conflit qui l’oppose à Greenpeace est un conflit de fonds. Il y est en effet devenu persona non grata parce que préconisant des méthodes d’action violente il trouble l’image écologique pacifique que recherche l’organisation, ce qui remet en cause les discussions discrètes qu’elle mènerait avec les pécheurs de baleines. 

         En réalité, depuis quarante ans que Greenpeace occupe le devant de la scène on ne sache que les événements aient évolué dans son sens sur aucun de ses thèmes de campagnes. On peut même dire que ses actions ont été parfaitement stériles comme si leur but était d’occuper le terrain et de détourner l’attention des faits qui s’y déroulaient. Que ce soit sur le nucléaire, l’enfouissement des déchets, les OGM, l’empoisonnement chimique de notre environnement, le climat, les forêts tropicales, les gaz de schiste, les marées noires, la souffrance animale... il suffit d’énumérer. On ne voit pas que quoi que ce soit ait changé, hors le tintamarre des media. Là aussi Watson a vu juste : « Vous êtes ce que les media disent ce que vous êtes ». 

    Rivarol N°3134

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/a-quoi-ca-sert-greenpeace.html

  • Turquie : les nouveaux réseaux pédo-satanistes, par Laurent Glauzy

    « Le Festival Bar était fréquenté par Frits Salomonson, avocat personnel jusqu’en 1996 de la reine des Pays-Bas, Beatrix, et amant du prince Claus (le mari de la princesse Beatrix). »

    « En 1995, en Turquie, un adolescent de douze ans déclare à la police avoir été enlevé et violé sur un yacht de luxe, qui a jeté l’ancre dans un port touristique. La police est intervenue et a surpris des Européens en pleine activité sexuelle, avec des enfants. Des centaines de disques compacts pédopornographiques, produits par les « touristes », ont été saisis.

    Un gros poisson est même arrêté. Il s’agit de Joris Demmink, secrétaire général du ministre de la Justice néerlandais. Les enfants étaient fournis par un fonctionnaire de la police turque, Mehmet Korkmaz, attaché à la sécurité de Demmink pendant ses « vacances ».

    Les services turcs profitent de cette aubaine pour faire chanter le gouvernement hollandais.

    Ils demandent une faveur contre une relaxe de Demmink. La contrepartie du troc consiste à faire arrêter Hussein Baybasin, un dangereux opposant kurde. Son activité dans la vente de la drogue sert au financement de la résistance du Kurdistan. L’accord aurait été directement passé entre le Premier ministre turc et le ministre de la Justice hollandais, Winnie Sorgdrager.

    Baybasin, qui opère en toute impunité à Londres, est arrêté dès son entrée sur le territoire néerlandais. Demmink s’occupe en personne de l’inculpé pour qu’il soit tenu isolé. Même les membres de sa famille ne peuvent pas le visiter. La Justice hollandaise le condamne à une peine à perpétuité. Cependant, Ankara exerce des pressions pour se faire remettre Baybasin : le ministère hollandais de la Justice (appelons-le ainsi) y consent, mais le processus est bloqué par la Cours suprême, qui refuse l’extradition, car celle-ci signifierait une condamnation à mort par la justice d’Ankara. Ce ne serait pas politiquement correct.

    La raclure pédophile fréquente le Pinocchio Bar.

    L’affaire connaît des fuites. Demmink nie s’être déjà rendu en Turquie. La police turque des frontières, qui confirme cette version, soutient qu’il n’y a pas d’enregistrement de son passage. Néanmoins, en avril 2013, certains journaux turcs (alors que tous les journaux européens taisent le scandale) publient l’original du rapport des douanes, démontrant que Demmink ment. Demmink s’est rendu officiellement en Turquie en 1996, dans les fonctions de secrétaire aux Affaires internationales du Ministère néerlandais. Il faisait partie du Comité européen pour la question kurde. La presse découvre qu’il s’est également rendu dans le Bosphore en 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002 et 2003, et qu’il utilisait plusieurs passeports avec trois pseudonymes différents.

    Des agents de douane déclareront que Demmink est effectivement allé en Turquie durant ces années, en tant que touriste. Quant aux journalistes turcs, ils révèlent que Demmink a beaucoup voyagé dans le monde entier pour satisfaire son hobby et que sa piste est restée dans plusieurs hauts-lieux de la pédérastie comme le Pinocchio bar, à Prague, dans lequel, en 1990, affluait toute la raclure pédophile nord-européenne et britannique.

    Le chef des services secrets turc passe à tabac une victime

    En Turquie, une des victimes, qui a tenté de porter plainte contre Demmink, a été menacée et passée à tabac par le chef des services secrets, Emin Arslan. Ce haut fonctionnaire connaissait bien Demmink. Ils avaient organisé ensemble l’arrestation de Baybasin.

    L’affaire continuant de faire des vagues, il faut à tout prix empêcher que le scandale ne s’étende à l’Europe. En 2012, un journaliste d’investigation néerlandais, Micha Kat, est arrêté à l’aéroport de Schipol, à Amsterdam : il connaissait les noms des hautes autorités qui avaient couvert Demmink. Kat possédait le témoignage d’une des victimes de Demmink, qui affirmait avoir été présent lors de la réalisation de snuff movies (qui se concluent par le meurtre de la victime après son viol) à Prague, où un adolescent serait mort après avoir été sodomisé avec un vibromasseur. Un drame parmi tant d’autres : en 1998, des magistrats d’Amsterdam ont engagé des enquêtes sur le « cas Rolodex » : il s’agit de hautes personnalités mouillées dans un réseau de viols sur mineurs, impliquant notamment deux hauts magistrats. La police, qui les a tous arrêtés, a procédé à de nombreuses perquisitions. Mais l’enquête n’est pas allé plus loin. Joris Demmink donna l’ordre aux policiers de cesser leurs recherches. Le Secrétaire général de la Justice avait joué un double-jeu : il avait mouchardé des informations sur des clubs pédérastes (auxquels il appartenait) et avait sauvé sa tête en noyant l’enquête.

    Un adolescent se réveille dans un bordel de pédophiles

    Pendant ces évènements, devant le comité d’Helsinki, un jeune Hollandais de quatorze ans a témoigné de sa fugue et de la manière dont il avait été abordé à la gare d’Amsterdam par un homme lui proposant un abri, avant de se réveiller nu, dans un bordel de pédophiles. L’adolescent a été contraint de tourner des vidéos pornographiques et de participer à des orgies. Il raconte que des garçons étaient drogués pour desserrer leurs freins inhibiteurs, et qu’ils étaient loués lors de fêtes privées. L’adolescent a parlé de snuff movies. Il a relaté avoir travaillé au Festival Bar, un bordel hollandais fréquenté, depuis les années 1980, par d’importants pédérastes anglais. Certains sont établis aux Pays-Bas, car la législation y est plus souple. Le célèbre journaliste italien catholique traditionnel et anti-conspirationniste Maurizio Blondet écrit qu’en plus de Demmink, « leFestival Bar était fréquenté par Frits Salomonson, avocat personnel jusqu’en 1996 de la reine Beatrix, et amant du prince Claus (le mari de la princesse Beatrix) ».

    [Ndlr : Ajoutons que ces pratiques sont fréquentes dans la hiérarchie satanique, c’est-à-dire la « noblesse noire » qui prétend descendre de la lignée de Dan (Cf. : Robin de Ruiter, Les 13 lignées sataniques). L’écrivain le plus traduit des Pays-Bas, Robin de Ruiter, avec lequel j’ai écrit Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan, démontre dans cet ouvrage récemment traduit en français que le satanisme est la religion la plus secrète au monde. On rappellera également qu’en 1954, le prince Bernhard de Lippe-Biesterfeld, père de la reine Béatrix, a fondé le Bilderberg Club, sur l’initiative de David Rockefeller. Chaque année, une réunion du Bilderberg se tient à huis clos dans des hôtels où même le personnel est momentanément remplacé (Cf. : L. Glauzy, Illuminati)].

    La jeune victime a témoigné qu’au Festival Bar, les enfants étaient accueillis par Geer van Roon, un professeur d’université, qui les présentait à Demmink. L’implication de van Roon a été relevée par la police néerlandaise. Le professeur van Roon connaissait notamment Marc Dutroux et Lothar Glandorf. Ce producteur de film pornographique pour homosexuels, d’origine allemande, avait débuté sa carrière dans la branche import/export d’enfants d’Europe de l’Est pour les bordels hollandais.

    Des enfants loués pour des soirées.

    L’enquête révéla que des VIP influentes se rendaient fréquemment dans le Sud-est asiatique et dans les pays de l’Est, comme la Pologne et la Roumanie. Des écoutes téléphoniques démontrent que Demmink commandait des enfants pour des soirées très huppées. Malgré tous ces faits, le gouvernement de La Haye a promu ce pédo-sataniste aux plus hauts postes, jusqu’à sa nomination de premier secrétaire du ministère de la Justice. Demmink est resté à ce poste jusqu’à sa démission, en 2012.

    Devant tous ces faits accablants et le silence gardé par la presse occidentale, il serait bien temps de se demander si la pédophilie et le satanisme ne sont pas des conditions requises pour accéder aux plus hautes fonctions dans l’appareil des États. Il ne faut donc plus se demander si un ministre, un prince, un président, est franc-maçon, mais s’il est sataniste et participe à des crimes rituels sur des enfants.

    D’après le site marocain Alif Post, « la justice marocaine ferme les yeux sur les crimes sexuels des ministres français sur des mineurs marocains ». Il est fait allusion à un « ancien ministre français, que la police a pris sur le fait pendant qu’il violait des jeunes enfants à Marrakech » et dont le nom n’est pas révélé.

    Que doit donc faire le peuple contre ses assassins d’enfants, si aux Pays-Bas ou en France les pédophiles, admirateurs de Lucifer, ne sont pas condamnés par une magistrature entre les mains des loges ?

      Laurent Glauzy

    Informations tirées de l’article du 7/4/14, La rete euro-pedofila mostra la coda in Turchia (le réseau euro-pédophile montre la queue en Turquie) de Maurizio Blondet (http/effedieffe.com/index.php?option=com_jcs&view=jcs&layout=form&Itemid=133&aid=290862)

     http://www.contre-info.com/turquie-les-nouveaux-reseaux-pedo-satanistes-par-laurent-glauzy#more-32573 

  • Ils ont loué Staline, ils condamnent Poutine

    Une ostracisation médiatique

    L’ostracisation de Vladimir Poutine dans tous les médias « Main Stream » est devenue flagrante, et prend une ampleur que les événements d’Ukraine ne font qu’attiser.

    Depuis plusieurs années déjà la presse bien pensante occidentale nous présente Vladimir Poutine comme un autocrate anti-démocratique. Tout est bon pour dénigrer le maître du Kremlin : assassinat de journaliste, guerre en Tchétchénie, emprisonnement de Mikhaïl Khodorkovski, tout ça, c’est la faute à Poutine ! On le voit torse nu taquiner la truite, il est aussitôt raillé alors que Barak Obama avait suscité toute l’admiration bienveillante des magazines people lorsqu’il s’était complaisamment laissé photographier en maillot de bain. Si Poutine soutient le régime syrien, c’est qu’il est du côté des forces du mal et des dictatures.

    Les militantes de Pussy Riots qui avaient chanté une prière punk anti-Poutine dans une cathédrale à Moscou sont condamnées : fascisme. Est-ce que la France a condamné les Femens pour avoir profané Notre-Dame ? Les Pussy Riots sont amnistiées : ce n’est qu’une opération de com de Poutine. Les jeux olympiques d’hiver à Sotchi furent l’occasion d’un déchaînement des médias occidentaux. Bien avant l’ouverture nous avions été prévenus car Poutine avait averti qu’il ne laisserait pas se diffuser à cette occasion la propagande homophile. Le VRP de la propagande bien pensante, BHL, s’est déplacé à Sotchi pour exhorter les sportifs à refuser les médailles olympiques de la honte. Et puis d’ailleurs ces jeux ont coûté bien trop cher. Les événements actuels en Ukraine permettent aux médias occidentaux de comparer Poutine qui organise un référendum d’autodétermination en Crimée à Hitler qui envahit les Sudètes. Pas un mot par contre des soutiens de groupes néo-nazis aux putschistes de Kiev « pro-européens ».

    Il y a quelques années pourtant, le maître du Kremlin bénéficiait d’une extraordinaire complaisance de la part de notre intelligentzia. Derrière André Gide, Romain Rolland, André washingtonian_obama_605_605Malraux, Jean-Paul Sartre et tant d’autres « compagnons de route », toute une génération d’intellectuels a entraîné les artistes, les journalistes, les enseignants et les syndicalistes dans une complaisance affichée à l’égard de l’idéologie communiste et de son mentor Joseph Staline. A l’instar d’Yves Montand, le voyage à Moscou était un devoir militant.

    Que s’est-il passé ? Pourquoi, comment l’intelligentzia, la presse sont-elles « passées à l’ouest » ?

    Il n’aura échappé à personne que le régime communiste s’est effondré, même si Poutine s’efforce, très habilement du reste, de préserver l’unité de son pays en intégrant à la fois l’histoire orthodoxe des tsars et l’histoire communiste des vainqueurs de Stalingrad, ce qui ne devrait pourtant pas déplaire à nos « compagnons de route » staliniens. Mais ceux-ci ont basculé vers l’obamania.

    Tentons une explication.

    Le régime russe actuel tente de se guérir du communisme et de sa vision internationaliste qui ont conduit le pays à la ruine. « Prolétaires de tous les pays … », l’URSS a donné. Et la Russie actuelle a clairement abandonné les velléités internationalistes ruineuses et malheureuses du marxisme-léninisme. Elle a quitté toutes les anciennes terres d’influence soviétique qui se sont souvent effondrées avec l’URSS. Les États-Unis ont immédiatement profité de cet appel d’air pour s’implanter, ou tenter de s’implanter, dans les pays de l’ancien « bloc de l’est » : Tchécoslovaquie et Yougoslavie démembrées, l’Otan tente aussitôt d’y déployer son « bouclier anti-missiles » tandis que la Pologne achète des F16 américains et accueille des bases de l’Otan. La démarche des États-Unis à travers l’Otan est de contenir à l’ouest la Russie (voir la carte). La crise actuelle en Ukraine doit être comprise à cet éclairage.

    Les États-Unis déploient également leur contrôle militaire ailleurs qu’en Europe : Irak, Syrie, la Turquie étant déjà acquise de longue date. Mais aussi Afghanistan. Et puis aussi l’Afrique et l’Amérique du Sud.

    L’internationalisme est dorénavant assuré par les seuls USA puisque l’URSS a failli. Ayant abandonné depuis mai 68 l’idéologie anti-capitaliste, nos intellectuels se sont rangés du côté de « l’Internationale libérale » puisque « l’Internationale communiste » a échoué. A « Prolétaires de tous les pays … », succède à présent « Consommateurs de tous les pays … »

    Obama ayant été mis en place par cette « Internationale libérale », il reçoit immédiatement le Prix Nobel de la Paix ce qui permet de laver les consciences, et de guerroyer sans entrave. Sans entrave ? Jusqu’à ce que Poutine s’oppose à cet expansionnisme qui frappe à sa porte.

    Ainsi donc dans le fond, l’ennemi, ce n’est pas tant le capitalisme. Les communistes chinois s’en accommodent bien. L’ennemi, c’est l’opposant à cet expansionnisme militaire et marchand, cosmopolite et financier, aujourd’hui identifié : la Russie de Vladimir Poutine. Alors bien entendu, il gêne.

    Georges Gourdin, rédacteur en chef de Nice-Provence.info

    29/04/2014

    Source : Metamag.fr

    http://www.polemia.com/ils-ont-loue-staline-ils-condamnent-poutine/

  • Alexandre Douguine, chantre de l’eurasisme anti-américain en Russie

    Veronika Dorman est correspondante à Moscou

    Le géopoliticien inonde les médias officiels de ses thèses ultranationalistes depuis le début de la crise en Ukraine.

    «Imaginez que, dans un pays voisin de la France, la Belgique par exemple, peuplé de Français, ces derniers soient menacés de déportation et de génocide.» C’est ainsi que le géopoliticien-philosophe Alexandre Douguine explique pourquoi Vladimir Poutine n’a tout simplement pas le choix dans sa politique ukrainienne : tout comme il a été obligé de répondre à l’appel des habitants de Crimée, que la «junte de Kiev» s’apprêtait à «exterminer», de même il est forcé d’intervenir dans le sud-est de l’Ukraine pour protéger les russophones. «La manière dont les représentants de l’Ukraine de l’Ouest ont décidé de traiter les russophones de l’Est rappelle les pires moments du IIIe Reich, qui a été célébré sur le Maidan, avec des portraits de Hitler et des croix gammées. La Russie ne peut pas rester passive. Il s’agit de son peuple, près de chez elle», poursuit Douguine, qui ne s’embarrasse guère de la réalité des faits, parle neuf langues et porte fièrement une longue barbe de prophète.

    Décadent. Longtemps marginal pour ses positions extrémistes, cet intellectuel a désormais le vent en poupe et a envahi les médias officiels. Pour ce théoricien du «néo-eurasisme», le jeu de la Russie en Ukraine, certes dicté par les circonstances, obéit surtout à des impératifs géopolitiques, historiques et eschatologiques, qui dépassent de loin le Maidan.

    Intellectuel moscovite porté dans sa jeunesse sur l’ésotérisme et le mysticisme, Alexandre Douguine est le père de la version moderne et dépoussiérée de l’eurasisme, une idéologie formulée dans les années 20 par des penseurs russes en exil (Georges Florovsky, Nikolai Trubetskoï, Piotr Savitsky). Pour ces derniers, la géographie de la Russie - un «troisième continent» entre l’Occident et l’Asie - est sa destinée : tous ses dirigeants sont condamnés à conquérir puis assimiler les populations dangereuses limitrophes. Et surtout l’Etat doit être fort, centralisé, résistant aux velléités démocratiques et libérales délétères d’un Occident décadent. L’Eurasie de Douguine comprend tout l’espace postsoviétique et doit même étendre son influence sur l’Union européenne : «Le projet de réunifier la grande Russie est évidemment enclenché. Nous attirons ceux que nous pouvons par l’amitié et la paix, mais si nos intérêts sont menacés, alors l’intégration se fera par morceaux. Ceux qui sont hostiles à la Russie et à ses intérêts, comme l’avait été Saakachvili [ex-président de la Géorgie, qui a perdu des territoiresaprès l’intervention militaire russe de 2008, ndlr], ou comme aujourd’hui la junte de Kiev, doivent comprendre qu’ils ne pourront pas exister en tant qu’Etats antirusses. Tout Etat de l’espace postsoviétique, s’il décide de s’opposer violemment à la Russie, ne pourra exister que sous forme tronquée», prévient Douguine, qui précise que «l’intégrité territoriale de tous les Etats postsoviétiques sans exception dépend en premier lieu de Moscou. Ce qui ne veut pas dire que la Russie est prête à les démembrer. Mais sans accord avec Moscou (pas forcément une soumission totale au Kremlin ou à Poutine), l’intégrité territoriale ne peut être garantie.» A l’instar de ses maîtres à penser, Alexandre Douguine formule une idéologie anti-occidentale et antilibérale en prônant des valeurs sociales traditionalistes pour une Russie dont la mission est de dominer le monde, en luttant contre le «mal mondial» que représente l’Amérique. Dans cette perspective, «la crise ukrainienne n’est qu’un petit épisode d’une confrontation très complexe entre un monde unipolaire et multipolaire, entre la thalassocratie [civilisation de la mer, l’Amérique, ndlr] et la tellurocratie [la civilisation de la terre, la Russie]».

    «Inéluctable». Endossant le discours officiel du Kremlin, Douguine explique que, pour Moscou, «ce qui se passe en Ukraine est une opération spéciale américaine. Les Etats-Unis veulent conserver leur hégémonie mondiale et utilisent les Ukrainiens pour provoquer un conflit militaire avec la Russie». En vertu des lois de la Grande Guerre des continents (titre d’un ouvrage clé de Douguine), la guerre entre la Russie et les Etats-Unis aura fatalement lieu, un jour ou l’autre. «Que Poutine, Obama, les Européens, les Ukrainiens le veuillent ou non, contre le gré de tous, et même contre les intérêts de tous, c’est inéluctable», prophétise-t-il, soulignant que «la Russie et les Etats-Unis sont condamnés à la confrontation. Il ne peut y avoir de coexistence pacifique». N’en déplaise aux Européens. «Je ne voudrais pas les vexer, mais l’Europe, elle, est hors jeu dans ce choc des civilisations», insiste Douguine. Du reste, la Russie ne lui est pas hostile, a priori : «Nous partageons l’espace et l’histoire. Nous pourrions nous entendre avec l’UE, l’Allemagne, la France.» Mais, là encore, les lois historiques ne le permettent pas, car c’est l’Amérique qui tire toutes les ficelles. «En vérité, l’Europe n’a pas besoin de l’Ukraine. Ce sont les Américains qui sont derrière toute cette affaire. A Bruxelles, une grande partie de la bureaucratie est atlantiste. Au lieu d’être un pont entre la Russie et l’Europe, tenter d’équilibrer ses intérêts entre les deux, l’Ukraine est devenue une pomme de discorde», analyse le géopoliticien. Et d’aviser : «D’ailleurs, les Européens devraient faire attention : les Américains ont libéré le génie de l’ultranationalisme, du nazisme, dans le but de transférer ensuite la situation en Europe.»

    Si ses idées semblent correspondre au discours officiel et donner, du moins en apparence, quelques clés pour tenter de décrypter le jeu de Moscou depuis le début de la crise ukrainienne, le sentencieux Alexandre Douguine murmure-t-il pour autant à l’oreille de Vladimir Poutine ? Rien n’est moins sûr. En revanche, il a ses entrées dans les cercles du pouvoir. Depuis la fin des années 90, Douguine est introduit à la Douma, en tant que conseiller stratégique et politique. S’il ne remportera jamais de siège parlementaire, ses idées deviennent moins marginales à mesure que Poutine commence à formuler plus clairement sa vision d’une Russie qui n’est ni en Asie ni en Europe, mais qui doit suivre une «troisième voie». L’idéologie de Douguine offre un cadre théorique commode au conservatisme de plus en plus affirmé du maître du Kremlin, à son refus de recevoir des leçons de l’Occident, à ses penchants autoritaristes et ses ambitions expansionnistes.

    Mainmise. Aujourd’hui, Douguine est étroitement lié à l’économiste Sergueï Glaziev, l’aiguilleur du président russe sur les affaires ukrainiennes et son conseiller sur l’intégration eurasiatique. Il conseille aussi le président de la Douma, Sergueï Narychkine, qui a soutenu agressivement l’intervention russe en Ukraine. Enfin, ses multiples apparitions ces derniers temps sur les chaînes de télé fédérales, caisses de résonance du discours officiel, indiquent que le néo-eurasiste est «accrédité», sinon mandaté, par le pouvoir pour promouvoir sa vision du monde. «La géographie, c’est le destin, elle détermine l’histoire. Il y a deux Ukraine, rive droite et rive gauche du Dniepr. La première revient à l’Occident, la seconde nous revient à nous. L’Ukraine de l’Est sera russe», martèle Douguine. «Ces frontières qui nous séparent ne sont pas des frontières historiques entre deux Etats, deux peuples, elles étaient purement conventionnelles au sein d’un même Etat, d’abord l’Empire russe, puis l’URSS. Les Russes et les Ukrainiens ont toujours vécu comme un peuple unifié. L’Ukraine n’est pas un pays autonome qui serait entré en tant que tel dans l’URSS, mais une région de l’URSS, et avant cela de l’Empire russe. Pour sortir, il faut d’abord être entré. L’Ukraine n’existait pas, elle a été créée à partir de fragments par Staline et Khrouchtchev», insiste-t-il, en écho à l’argumentation du Kremlin. Ainsi, la mainmise sur la Crimée n’est qu’un premier pas dans le «rassemblement des terres russes».

    Le projet à long terme reste le retour au bercail de la Novorossiia(«nouvelle Russie», comme on désignait, du temps de l’empire, la partie orientale de l’Ukraine actuelle), mais dans l’immédiat il faut protéger «le peuple russe, les 20 millions menacés de génocide par la junte de Kiev». Dans ce sursaut patriotique, Douguine voit le renouveau de l’homme russe. «C’est le début du printemps russe, a-t-il expliqué sur le plateau de Pervy Kanal, principale télé fédérale. Nous commençons à ressentir de la fierté pour notre pays. Les Russes commencent à comprendre qu’ils ne sont pas que des objets passifs, mais des sujets de l’Histoire. Et plus nous nous soucions des Russes et des russophones au-delà de nos frontières, plus nous renforçons notre société.» Là-dessus, sans avoir besoin de se consulter, Alexandre Douguine et Vladimir Poutine sont absolument d’accord.

    souce :http://www.liberation.fr/monde/2014/04/27/alexandre-douguine-chantre-de-l-eurasisme-anti-americain-en-russie_1005913

    http://www.voxnr.com/cc/d_douguine/EFAAEZVZVFdqyBQtvK.shtml