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1er congrès européen de la dissidence - Partie 1 : dispositif policier
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Congrés de la dissidence : Le face à face avec la police - 4 mai 2014
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États-Unis : La plus importante faillite dans le domaine de l’énergie
Un petit « Enron » par l’ampleur. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier la faillite de l’électricien texan Energy Future Holdings (EFH), qui détient 41 milliards de dollars (29,7 milliards d’euros) d’actifs.
Le groupe, qui dispose de plusieurs centrales thermiques et d’une centrale nucléaire dans le Texas, a demandé, mardi 29 avril, sa mise sous protection de la loi américaine sur les faillites (chapitre 11) à un tribunal du Delaware (côte est des États-Unis).
Il s’agit de la deuxième plus grosse faillite dans le secteur de l’énergie (derrière Enron, donc) et de la huitième tous secteurs confondus aux États-Unis, selon le cabinet spécialisé BankruptcyData.com.
EFH tombe, victime de son endettement et des gaz de schiste. Il s’agit, en effet, de la plus grosse acquisition par effet de levier (leveraged buy-out, LBO) de l’histoire, devant le rachat de RJR Nabisco en 1989 par le fonds KKR.
C’est ce même fonds qui s’est allié, en octobre 2007, avec TPG et le fonds de capital-investissement de la banque Goldman Sachs, GS Capital Partners, pour racheter le groupe – qui s’appelait alors TXU Corporation – pour 45 milliards de dollars, dont 13 milliards de dettes.
Un montant d’autant plus colossal que le timing s’est révélé catastrophique. Racheté à la veille de la crise financière, la société a été très vite asphyxiée par la chute des prix du gaz naturel, provoquant un effondrement du tarif de l’électricité et ruinant l’avantage compétitif de ses centrales à charbon.
Warren Buffett pris au piège
La ruée sur les gisements de gaz de schiste a provoqué un effondrement du marché. Le cours du million de BTU (British Thermal Units, l’unité de référence) était monté jusqu’à 13,50 dollars en 2008 avant de plonger à 3,60 dollars fin 2013. Les 8 milliards de dollars d’investissements qu’ont réalisés les nouveaux actionnaires n’ont pas pu changer la donne.
La société a commencé à accumuler les pertes, l’empêchant d’honorer les échéances fixées par les créanciers. Même le rusé Warren Buffett s’était laissé prendre au piège, qualifiant ses 2 milliards d’investissement dans la société de « grosse erreur ».
Un plan de restructuration de la dette est en cours de mise en œuvre. Certains créditeurs vont se voir proposer une partie du capital contre l’effacement d’une ardoise de 25 milliards de dollars. « Nous sommes heureux d’avoir le soutien de nos partenaires financiers clés dans le cadre d’une restructuration consensuelle », a assuré le patron de EFH, John Young.
Au terme du plan qui reste à être approuvé par le juge, le groupe devrait, en principe, conserver une ligne de crédit de 11 milliards de dollars pour continuer à fournir l’électricité à ses clients et payer les salaires des 9 000 salariés de l’entreprise.
Le Monde
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Réinformation sur la Russie
Par Yvan Blot, ancien député européen, ici. Extrait.
"Le deuxième mythe est celui de la continuité du totalitarisme depuis 1000 ans.
Le régime tsariste n’était certainement pas un régime totalitaire. L’histoire témoigne qu’il a beaucoup plus respecté les indigènes de Sibérie que ne l’ont fait les Etats-Unis avec les Amérindiens parqués dans des réserves. Il a connu le servage, c’est vrai, mais non l’esclavage fondé sur la race, à la différence des Etats-Unis. L’église était un contre- pouvoir important. Assimiler le pouvoir tsariste à celui des nomades mongols n’est pas sérieux. La Russie a même connu des expériences de démocratie directe comme en Suisse : républiques de Novgorod et de Pskov au moyen âge, démocratie « cosaque » dans le sud-est. Certes, le Tsarisme était formellement une autocratie. Mais en réalité, la société russe vivait aussi des contre-pouvoirs que formaient ses traditions et le tsar ne pouvait ni les ignorer, ni les déraciner : aurait-il pu détruire l’orthodoxie, la famille, l’autorité des grands-mères sur la jeunesse ? Non ! Ce n’était d’ailleurs nullement son projet. Et les bolcheviks, malgré leur violence, ont aussi échoué à étouffer les traditions : Comme de Gaulle l’avait prophétisé à l’encontre de tant de « soviétologues » incapables : « la Russie boira le communisme comme le buvard boit l’encre !
Le totalitarisme est venu de l’Occident : la matrice initiale a été le pouvoir de la Terreur jacobine sous Robespierre admiré par Marx et Lénine. Le marxisme est une invention occidentale comme Lénine l’a souligné à juste titre dans son livre « l’Etat et la Révolution » : une synthèse d’économie anglaise (Ricardo), d’idéologie politique française socialiste et de philosophie allemande (Hegel et Feuerbach). L’URSS a été une rupture avec la Russie traditionnelle comme le 3ème Reich en Allemagne avec l’Empire allemand.
La nouvelle Russie n’est pas plus totalitaire que ne l’est l’Allemagne actuelle depuis la chute d’Hitler. Cela aussi, on ne veut pas l’admettre car on a besoin d’un ennemi pour se réfugier sous le parapluie américain ! L’Europe officielle ne veut pas devenir adulte ! il faut donc construire un mythe d’un ennemi éternel, la Russie !"
Par ailleurs, Alexandre Latsa, installé en Russie, nous propose l’analyse de sept mythes sur la Russie.
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Des dizaines de fonctionnaires du FBI et de la CIA à Kiev
Le journal allemand Bild, citant des sources au sein des services de sécurité allemand, affirme que des dizaines de fonctionnaires de la CIA et du FBI sont actuellement à Kiev au nom du gouvernement américain.
Officiellement, ils ne sont pas impliqués dans les combats à l'est du pays. Néanmoins le journal écrit que "Au nom du gouvernement américain, les fonctionnaires doivent aider à ce que la rébellion cesse à l'est du pays et à établir une structure de sécurité qui fonctionne".
Les autres attributions, déjà connues, couvrent la lutte contre la criminalité organisée et une unité spéciale en charge de pister les actifs des anciens dirigeants du pays. Alors que le département d'état américain et la Maison Blanche ont soutenu le droit de Kiev à "rétablir" l'ordre, il était impensable que les services américains ne jouent pas un rôle en ce sens. Les médias russes et le ministère des affaires étrangères s'étaient fait écho du déclenchement de l'opération anti-terroriste le lendemain de la visite de John Brennan à Kiev.
Si cela ne confirme pas les dires de certains médias russes ou de députés de la Rada selon lesquels un étage entier du SBU (service de sécurité) serait inaccessible en raison de la présence des agents américains, on peut néanmoins affirmer avec une quasi-certitude que les services américains sont impliqués directement, ou indirectement (mais pas trop) dans les opérations à l'est et dans les choix de sécurité du gouvernement central.
Espérons néanmoins que ces agents américains conseillent le gouvernement de Kiev avec une vision moins naïve que leurs journalistes (Désolé je n'ai plus la source, mais un envoyé spécial de Fox, ou de CNN, se déclarait très surpris de l'hostilité que manifestaient les gens de l'est ukrainien envers les États-Unis) -
Nouvelle offensive Etatsunienne contre les intérêts francais
C’est le site Infoguerre qui nous le révèle, ici. Extraits.
"Cette campagne qui comprend la « France campaign » actuellement en cours, s’appuie sur le principe d’action «Name and Shame » visant à dénoncer et menacer publiquement toute entreprise implantée ou ayant des projets d’implantation en Iran. Depuis la création de UANI plus de 21 campagnes ont été menées obligeant, selon le site de l’UANI, plus de 50 entreprises à se retirer ou à suspendre leurs activités ou projets d’implantation en Iran dont Shell, Caterpillar, KPMG, ABB, Peugeot, Renault etc. Le mode opératoire de cette campagne consiste à envoyer une lettre personnalisée aux principaux dirigeants des entreprises ciblées et à communiquer publiquement et a posteriori autour de cet envoi. L’argumentaire est toujours le même. Il rappelle les sanctions internationales à l’encontre de l’Iran et dénonce les manquements aux Droits de l’Homme du régime iranien ainsi que les liens et financements de ce dernier au terrorisme international. A travers ce qui peut apparaître comme une diabolisation de l’Iran, l’UANI souligne les risques à la réputation pour les entreprises visées et menace les intérêts et activités de celles-ci sur le territoire américain. (...)
A ce titre, certaines sources dénoncent les relations fortes de l’ONG avec l’administration américaine et l’accuse de n’être que le « bras armé » de Washington pour la préservation des intérêts économiques américains en Iran. En effet, la direction de l’UANI est principalement composée d’anciens membres de l’administration Bush et des services de renseignement américains, britanniques et israéliens. Le président, Mike Wallace, est l'ancien ambassadeur des États-Unis à l'ONU, sous le président Georges W. Bush. Parmi les membres de son conseil consultatif, se trouve notamment James Woolsey, directeur de la CIA du président Bill Clinton et sous-secrétaire de l'US Navy sous le président Jimmy Carter; ainsi que Meïr Dagan, chef du Mossad sous trois Premier ministres d'Israël. Par ailleurs, les actions menées dans le cadre de la « Corporate campaign » visent majoritairement des entreprises non-américaines. Enfin, alors que plusieurs entreprises européennes et japonaises ont annoncé leur retrait ou la rupture de leurs contrats et prospections en Iran, certaines entreprises américaines pénètrent et se développent discrètement sur le marché iranien."
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Chevènement : « L’armée d’aujourd’hui est la meilleure depuis au moins cinquante ans »
L’ancien ministre est favorable à la poursuite du contrat Mistral avec la Russie et qualifie de "gesticulations" le déploiement de Rafale en Pologne.
Lors d’une rencontre avec la presse diplomatique, l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a confié que « nous avons aujourd’hui la meilleure armée que j’ai connu depuis au moins cinquante ans ».
De retour de Centrafrique, le sénateur du Territoire-de-Belfort a été impressionné par le « doigté » dont les militaires font preuve « dans des conditions très difficiles ». Il a par ailleurs vanté « la bonne articulation entre la diplomatie et les armées » dans les crises actuelles.
Interrogé sur le déploiement de quatre Rafale en Pologne, dans le cadre des mesures de réassurance de nos alliés de l’Otan, Jean-Pierre Chevènement - qui exprime des positions favorables à la Russie - a jugé qu’il s’agissait de « gesticulations » : « C’est un entraînement, mais cela pèse sur le budget de la Défense qui n’est déjà pas terrible ». Au passage, il a rappelé qu’il s’être mobilisé pour la défense de ce budget, lors des arbirtrages de l’an dernier, considérant toutefois que les 31 milliards par an n’étaient « pas suffisants ». [...]
La suite sur Secret Défense
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Le congrès de la « dissidence européenne » à Anderlecht ?
Tandis que les associations communautaires juives (LBCA, UEJB, Consistoire central israélite de Belgique, Comité de coordination des organisations juives de Belgique,…) sont mobilisées pour faire pression sur les autorités politiques afin de faire interdire le 1er congrès de la « dissidence européenne » qui doit réunir Dieudonné, Alain Soral, Marion Sigaut, Pierre Hillard, Laurent Louis et quelques autres, la page Facebook de Debout les Belges vient d’annoncer :
L’organisateur du 1er Congrès européen de la Dissidence, Abdesselam LAGHMICH, tête de liste DEBOUT LES BELGES aux élections européennes, me demande de vous communiquer l’adresse où le Congrès se tiendra ce dimanche 4 mai. Nous rendons publique cette adresse afin de permettre aux autorités d’assurer la sécurité de tous les participants vu la volonté de nombreuses associations de manifester contre cet événement pourtant pacifique et leurs appels à la haine. Le Congrès aura lieu à la salle AKDENIZ au 385, Chaussée de Mons à 1070 Anderlecht (Bruxelles)
Compte-tenu des pressions, les organisateurs ont probablement un « plan B ». A suivre !
http://medias-presse.info/le-congres-de-la-dissidence-europeenne-a-anderlecht/9486
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Affaire Alstom : trop tard pour pleurer !
Après le dossier PSA ou la fusion Lafarge-Holcim, la séquence est vraiment mauvaise pour l’industrie française.
L’auteur de ces lignes voudrait bien qu’il existe une alternative réelle à l’offre de General Electric. Oui, la fin d’Alstom fait mal au cœur et, après le dossier PSA ou la fusion Lafarge-Holcim, la séquence est vraiment mauvaise pour l’industrie française.
Mais le procès fait aux dirigeants d’Alstom ne tient pas. Patrick Kron a redressé Alstom et gagné auprès de ses salariés une très flatteuse réputation. Aujourd’hui, il cherche à préserver l’avenir.
Le procès des grandes entreprises ne tient pas plus. Il est si facile ! Dans les grands pays industrialisés, le secteur privé et l’administration coexistent. En France, l’administration a disparu. Ses meilleurs talents sont dans le privé et ceux qui restent vont et viennent en politique. Le privé, lui, remplit sa vocation. Elle est peut-être méprisable (gagner de l’argent) mais elle était connue d’avance !
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La vente d'Alstom est le constat de faillite de la vision fausse qui gouverne la France
Christian Saint-Etienne, professeur titulaire de la Chaire d'économie industrielle au Conservatoire National des Arts et Métiers, écrit un article très intéressant dans le Figarovox :
"[...] Mais c'est une claque pour la classe dirigeante française car elle fait apparaître son incompétence collective depuis 18 ans. Voici les preuves.
En transférant la prise de décision aux États-Unis, Alstom Energie ne pourra pas décider d'investissements ou de diversifications futures sans l'accord des actionnaires américains. Or ce transfert résulte de choix stratégiques imbéciles de Serge Tchuruk qui jette à la poubelle boursière GEC-Alsthom en 1998 avant de «théoriser» en 2001 son ambition de faire d'Alcatel une «entreprise sans usines». Alstom est vendu et Alcatel est un mort-vivant alors que les entreprises industrielles intégrées comme General Electric et Siemens survivent. Tchuruk et ceux qui l'ont conseillé devraient être jugés pour haute trahison. Au passage, c'est la Gauche qui gouverne la France à l'époque.
Une Gauche qui au même moment met en place les 35 heures en 1998-2002. Il faut revenir sur l'origine de cette mesure. Elle n'est pas «prise sur un coin de table» en 1997 comme le veut la légende ni appliquée aveuglément à tout le secteur productif à cause de la seule rigidité de Martine Aubry. En fait, tout le monde était d'accord, Gauche et Droite, décideurs économiques et politiques, car s'était installée dans les années 1990 l'idée que nous étions entrés dans un monde post-industriel et post-travail. La rigidité de la Gauche n'a fait qu'aggraver les conséquences d'une vision insensée selon laquelle il fallait laisser mourir l'appareil industriel en France pour produire en Asie et partager le travail car il allait manquer. Et beaucoup de prophètes tarés continuent de véhiculer ces idées fausses. Or et c'est la clé de compréhension des malheurs de la France,l'erreur commise par nos élites dirigeantes entre 1996 et 2002 a été de confondre le passage de la deuxième à la troisième révolution industrielle avec l'entrée dans un monde post-industriel !
Car nous sommes passés, en effet, de la deuxième à la troisième révolution industrielle dans les années 1980 avec une accélération foudroyante dans les années 1990. [...] C'est exactement au moment de l'accélération de la troisième révolution industrielle que nos pseudo-élites écrasent les entreprises de charges sociales, d'impôts et de réglementation pour partager les emplois de la deuxième révolution industrielle tout en tuant la naissance des entreprises de la troisième révolution industrielle. Ces dernières émergent quand même, mais chétives et sous alimentées en profits et fonds propres.
Or la suite est la conséquence de l'intuition clé de cet article :c'est parce que la Droite partage cette idée fausse et vicieuse, ou qu'elle n'a pas la capacité intellectuelle d'en démontrer la fausseté, qu'elle ne prendra jamais réellement les mesures, entre 2002 et 2012 pour définitivement tuer les 35 heures (on les rogne à la marge), éliminer l'ISF sur les actions et fortement réduire les charges et réglementations sur les entreprises.
Puis, dans les deux premières années de la présidence actuelle, et en dépit du CICE, le gouvernement finit le travail en achevant le malade par un retour de l'âge de départ à la retraite à 60 ans, la suppression de la TVA sociale et l'alourdissement criminel de la fiscalité sur le capital qui accélère la fuite des investisseurs.
La vente d'Alstom est donc le constat de faillite de la vision fausse qui gouverne la France depuis 1996 (loi Robien du 11 juin 1996 non obligatoire mais qui s'inscrit déjà dans cette vision). De juin 1996 à juin 2014 (début de mise en œuvre du plan Valls), les élites françaises ont partagé deux idées: celle évoquée précédemment de la fin de l'industrie et son corollaire, seule la dépense publique peut encore créer des richesses et des emplois. Rien n'arrête plus la dépense publique qui atteindra son sommet en 2013 (en pourcentage du PIB). La France se réveille groggy de la plus colossale erreur stratégique de son histoire depuis la Libération qui aura gouverné la France pendant 18 ans!!! [...]"
A noter que la présidente de General Electric France et vice-présidente de GE International n'est autre que Clara Gaymard, fille du professeur Lejeune, énarque, mariée à Hervé Gaymard, l'ancien ministre de Jacques Chirac, et mère de neuf enfants.