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international - Page 1137

  • Pour une franche collaboration François Obama et Barak Hollande

    Il faut comprendre ce pauvre président François Obama.
    Il ne cesse de chuter dans les sondages. L’économie ne repart pas et il a été incapable d’inverser la courbe du chômage comme il l’avait promis. Par contre, il a fait exploser les impôts. Les manifestations dans les rues se succèdent et ses ministres se font siffler.
    Alors il cherche désespérément à l’étranger les soutiens qui manquent dans son pays. C’est pourquoi, après un voyage remarqué en Israël, puis au Vatican, il vient de se précipiter dans les bras du très puissant président Barak Hollande.
    Une déclaration commune
    Barak et François ont donc signé dans un quotidien du soir une déclaration commune intitulée « Une alliance transformée » (Le Monde du 11 février 2014).
    Quelle belle alliance en effet ! Les deux présidents n’affirment-ils pas qu’il faut « partager le poids et le prix du leadership » ? Rendez-vous compte : Barak Hollande aime tellement François Obama qu’ils sont prêts à partager leur part de leadership. Car « un pays ne peut pas à lui seul venir à bout des défis transnationaux » : quelle pensée profonde anime nos leaders ! Et voici que même la puissante France déclare ne pouvoir tout faire elle-même. Voilà assurément qui va river le clou de tous ceux qui déploraient hier l’unilatéralisme, voire l’impérialisme français !
    Et qu’il est puissant, finalement, François Obama pour signer un tel texte avec  Barak Hollande : voilà que la pauvre Amérique se met à rêver désormais de partager la puissance française.
    Vive le partenariat !
    Barak et Hollande  s’aiment tellement, d’ailleurs, qu’ils font ensemble de la publicité pour le « partenariat pour le commerce et l’investissement entre l’Union européenne et les Etats-Unis ».
    Car ce partenariat va créer – nous écrivent-ils – « plus d’échanges, plus d’emplois et plus de possibilités d’exportations, notamment pour les petites entreprises dans nos deux pays ». Ah ! C’est qu’ils ont le souci des petits, Barak et François !
    Et puis, c’est bien connu : encore plus de libre-échange va créer encore plus d’emplois ; c’est le puissant patronat français qui nous le dit. Et n’est-ce pas ce qui se passe, d’ailleurs, en Europe depuis son ouverture à l’économie mondiale ?
    La Fayette nous voilà !
    Le texte signé par Barak et François regorge d’expressions destinées à nous faire chaud au cœur : « alliance », « coopération », « partenariat », etc. Les chômeurs américains doivent se rassurer : le géant économique et militaire français – leur allié de toujours – va voler à leur secours, comme en 1781, comme en 1917 ou comme en 1944. La Fayette nous revoilà ! Car « nos intérêts et nos valeurs sont si proches », bien sûr ! Et nous devons aussi défendre « notre liberté commune ».
    D’ailleurs, Barak et François sont d’accord sur tout : sur le nucléaire iranien, sur l’Afrique (qu’il faut faire avancer sur la voie d’un « avenir démocratique » évidemment), sur le terrorisme, sur Al-Qaida, sur le réchauffement climatique, sur la Syrie et, bien sûr, sur le libre-échange. Ils sont même d’accord pour valoriser les « possibilités offertes par notre monde interconnecté » : on voit que François Obama a eu le bon ton de ne pas revenir sur la question de l’espionnage des communications par la NSA française de Barak Hollande. On est diplomate ou on ne l’est pas !
    Ami pour la vie ?
    Tout le monde a vu, en tout cas, sur les écrans Barak et François se congratuler, la main dans la main : le petit gros François avec le grand Barak et sa belle épouse, souriant à belles dents. Quel bel avenir les deux chefs d’Etat doivent nous préparer, assurément !
    D’ailleurs, cédant à l’euphorie transatlantique, le journal Le Monde titrait « Obama et Hollande détaillent les axes de leur collaboration ».
    « Axe », « collaboration » : au fait, ces mots ne vous rappellent rien ?
     Michel Geoffroy, 17/02/2014
    http://www.polemia.com/pour-une-franche-collaboration-francois-obama-et-barak-hollande/

  • Le conflit en Ukraine : moralisme et réalité

    Nous avons publié sur cet site jeudi 20 février un appel de Myroslav Marynovych, vice-recteur de l'université catholique d'Ukraine, à propos des événements se déroulant dans son pays. Xavier Moreau, géo-politicien, spécialiste de la Russie et collaborateur du site Realpolitik.tv, apporte ici en réponse une autre vision. On pourra trouver ses autres analyses sur le sujet sur Realpolitik.tv, le site de géopolitique créé par Aymeric Chauprade.

    Nous avons beaucoup écrit sur l’Ukraine, en essayant d’expliquer l’enjeu géopolitique qu’elle représente pour les États-Unis, la Pologne, l’Allemagne et la Russie. Le conflit qui secoue le pays n’est pas une lutte des gentils manifestants contre les méchants policiers. Nous pourrions, pour répondre du berger à la bergère à Myroslav Marynovych, donner les liens internet où l’on voit les policiers ukrainiens torturés, assassinés, brulés vifs…  mais se jeter les morts et les blessés à la figure ne ferait pas avancer ce débat. Nous nous contenterons donc, de rappeler à Myroslav Marynovych quelques règles de base de la démocratie française, qui pourraient inspirer ses partisans :

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  • Kiev : les prêtres en première ligne sur la place Maidan

    Des photos à découvrir ici.

    UKRAINE-UNREST-EU-RUSSIA-POLITICS

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    Michel Janva 

  • 10 morts = manifestation dans le calme selon Le Monde

    VLe Venezuela n'est pas l'Ukraine. Alors que une immense manifestation de contestation a lieu au Venezuela, Le Monde titre "Venezuela : les deux camps mobilisent en masse mais dans le calme". Et en lisant l'article, on apprend que ce calme s'est manifesté par :

    "Selon des chiffres officiels, le bilan de ces manifestations qui ont parfois dégénéré en affrontements entre groupes radicaux et forces de l'ordre, s'établit à 10 morts, presque 140 blessés (civils et forces de l'ordre) et une centaine d'arrestations."

    Le président Nicolas Maduro affronte la plus importante vague de contestation depuis son élection de justesse en avril, dans la foulée du décès de son mentor, Hugo Chavez. Mais cela n'émeut pas Le Monde comme ce qui se passe en Ukraine. Même si les médias y sont contrôlés :

    "les autorités ont d'ailleurs retiré leurs accréditations aux journalistes de la télévision américaine d'information en continu CNN, accusée de chercher à montrer que le Venezuela se trouve en état de « guerre civile », selon la correspondante de la chaîne, Osmary Hernandez. La semaine dernière, le gouvernement avait déjà interdit la chaîne colombienne NTN24 pour avoir alimenté « l'angoisse » de la population en couvrant les violences ayant suivi une manifestation."

    Pour ne pas se faire retirer son accréditation, le journaliste du Monde a donc tout intérêt à montrer que le Venezuela est calme, très calme.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Conférence du Cercle Non Conforme: Afrique du sud, la faillite de Mandela par J.C. Rolinat - 15 mars 2014

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  • De quoi j'me mèle ?

    Pascal Simbikangwa est un Rwandais, Hutu, arrêté en 2008 à Mayotte pour trafic de faux papiers, délit pour lequel il a été condamné à quatre ans de détention. Actuellement il est emprisonné à Fresnes et est traduit devant la cour d’assises de Paris accusé de complicité de génocide et de crimes contre l’humanité pour le génocide rwandais de 1994.

    Notons que depuis 1986 Pascal est en fauteuil roulant à la suite d’un accident de circulation.

    C'est face à six jurés parisiens et trois juges que cet ancien chef du service central des renseignements rwandais doit comparaître. Inconnu en France, il est pourtant « un tortionnaire réputé du Rwanda », assure M Simon Foreman, avocat du Collectif des parties civiles pour le Rwanda.

    Notons que les parties civiles ne sont pas des familles de victimes du génocide mais cinq ONG.

    Qu’il y ait eu génocide c’est bien certain et il a fait quelque 800 000 victimes, Tutsi et Hutu.

    Le curieux est que depuis 1994, siège un Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) qui traite l’ensemble du dossier du génocide.

    Or maintenant le TPIR reconnaît que le génocide n’avait pas été prémédité ni préparé mais déclenché par l’attentat contre l’avion du chef de l'Etat, Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, dans lequel il trouva la mort.

    De nombreux Hutu accusés d’avoir organisé le génocide ont depuis été acquittés.

    Or Pascal est maintenant accusé d’avoir été membre de l’Akazu, structure qui aurait programmé le génocide et avoir appartenu aux « escadrons de la mort ». L’ennui est que maintenant le TPIR reconnaît que l’Akazu et les escadrons de la mort n’ont jamais existé.

    Comment pourrait-on juger Pascal alors que l’on ne sait pas, ou on ne veut pas savoir, qui a abattu l’avion du Président Habyarimana ce qui a été la cause du génocide.

    La France instruit également ce dossier, l’équipage français de l’avion s’étant porté partie civile. Dans un premier temps le juge Bruguière attribuant la responsabilité de l’attentat à l’actuel chef de l’état, le général Tutsi Paul Kagamé, avait mis en examen neuf de ses proches. Le juge Trévidic a depuis repris l’instruction, il n’a pas encore bouclé son enquête.

    Tant qu’on ne saura pas qui a commis l’attentat contre l’avion, il n’est pas possible de savoir qui est responsable du génocide, le TPIR a en effet reconnu qu’il n’était pas prémédité mais que l’attentat avait servi de déclencheur.

    Le problème est que le TPIR se refuse, pour des raisons politiques, à instruire l’attentat, prétendant contre toute évidence que ce n’est pas dans sa mission. Quoi qu’il en soit tant que l’auteur de l’attentat n’est pas identifié, et tout montre que l’attentat a été commis par les Tutsi pour reprendre le pouvoir, toute autre recherche sera vaine et en particulier le procès mené contre Pascal qui fait partie des boucs émissaires commodes pour rejeter sur les Hutu la responsabilité du génocide.

    La justice française qui se dit surchargée aurait peut être d’autres tâches à mener.

    http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/archive/2014/02/19/de-qoui-j-me-mele-5302910.html

  • Jeux olympiques : les leçons de Sotchi

    N’en déplaise à quelques journalistes mal habitués, ces Jeux olympiques ont été un réel succès dans leur organisation.

    Tout d’abord, un grand merci à nos athlètes pour leur belle participation. Voilà des femmes et des hommes qui, pour notre plus grand plaisir, ont mis sur la table face aux juges internationaux des années de travail, souvent l’engagement de toute une vie et qui ont su faire au mieux avec peu de moyens et assez peu de soutien. Voilà des athlètes qui se sont battus pour une médaille et pour porter un drapeau. Un état d’esprit à des années-lumière de celui de certains sportifs que nous ne nommerons pas ici, plus soucieux de leurs fins de mois et de leur préoccupations matérielles que de nos trois couleurs.

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  • « Frontières souveraines » : un exemple qui nous vient d’Australie

    CANBERRA (NOVOpress via Bulletin de réinformation)
    Depuis quelques mois, les Australiens ont fini de jouer les “bons pasteurs de Lampedusa”.

    A la tête d’une coalition libérale-nationale lors des élections législatives de septembre 2013, l’actuel Premier ministre Tony Abbott a été plébiscité pour ses promesses de stopper les bateaux de clandestins. Le précédent gouvernement, de centre gauche, avait commencé à lutter contre les  clandestins venus du monde entier, mais son action avait été jugée insuffisante. Depuis 2001, tout demandeur d’asile arrivé par les voies maritimes était acheminé vers un centre de détention  situé sur l’Ile Christmas avant de rejoindre le camp de Nauru, en Papouasie. En échange de l’accueil de ces demandeurs d’asile, Nauru recevait d’importants subsides financiers de la part de l’Australie.

    Avec l’opération « Frontières souveraines », Tony Abbott entend mettre un terme définitif à l’immigration clandestine. Dorénavant, les migrants sont interceptés par des navires de guerre et n’ont d’autre choix que de retourner dans leur pays ou de rester dans un centre de rétention avant leur expulsion. On leur distribue un document expliquant qu’ils sont rentrés illégalement sur le territoire australien…

    Ces opération sont classées « secret défense » et le gouvernement se refuse à tout commentaire sur le sujet 

    Ce qui ne choque pas les Australiens, qui souhaitent, à plus de 60%, une politique encore plus sévère envers les clandestins. Selon un communiqué récent du ministère de l’immigration, aucun demandeur d’asile n’a été transféré à son département depuis le 19 décembre dernier. Concernant les arrivées de réfugiés économiques, elles auraient baissé de 80 % depuis la mise en place de l’opération « Frontières souveraines ». Les lobbies de l’immigration australiens et les défenseurs forcenés de la submersion migratoire multiplient les menaces, mais sans ébranler le ministre de l’immigration, Scott Morison, qui assume ses actes : « Qu’elle patrouille en mer ou sur les terres pour stopper les contrebandiers [terme utilisé pour désigner les passeurs et clandestins], notre marine fait un excellent travail pour notre pays ».
    Un exemple pour la Vieille Europe ?

    http://fr.novopress.info/157430/frontieres-souveraines-exemple-vient-daustralie/

  • Afghanistan (province de Paktika) : Une bombe US de 500 livres est larguée par erreur sur un poste avancé de l’infanterie américaine

  • Les homosexuels russes victimes de harcèlement... médiatique !

    Sous le titre "Les seules personnes qui harcèlent les homosexuels à Sotchi sont les journalistes étrangers, le magazine américain New Republic décrit le cirque médiatique autour de l'unique boîte de nuit pour homosexuels à Sotchi. La fuite des clients, qui aimeraient qu'on les laisse en paix, et l'incompréhension du tenancier, non concerné par la loi russe interdisant la propagance homosexuelle auprès des mineurs. Lequel conclut :

    "Chaque pays a envoyé des correspondants, sauf les Espagnols. Que Dieu les bénisse !"

    Louise Tudy