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international - Page 1135

  • Les mères porteuses sont des esclaves

    Sylviane Agacinski, philosophe, professeur à l'EHESS, épouse de Lionel Jospin, était interrogée sur France Info à l'occcasion de la reparution de son livre "Corps en miettes", dans une version enrichie.

    "La désinformation et la propagande sont massives". "La question des mères porteuses revient sans arrêt sur le tapis et il m'a semblé nécessaire de redonner au citoyen tous les arguments et de l'appeler à résister."

    Michel Janva

  • L’“école Hillary” (Clinton): du féminisme au Système

    Ex: http://www.dedefensa.org
    Dans un article sur PressTV.ir (le 9 novembre 2014), Finian Cunningham, scientifique britannique devenu journaliste et commentateur de combat, et antisystème certes, aborde un thème intéressant : celui des femmes en position de pouvoir (exécutif) dans l’ensemble de sécurité nationale du système de l’américanisme, singulièrement rassemblées ces dernières années au sein du département d’État. Ces femmes se révèlent d’un extrémisme extraordinairement agressif et impudent, un extrémisme exprimé furieusement et sans frein, un extrémisme illégal par les actions qu’il engendre mais présenté avec ce qui peut paraître une sorte de “bonne conscience” et de certitude de la légitimité de leur action qui laissent loin derrière celle de leurs pairs masculins.
    Cette présence de femmes dans des postes de responsabilité à la tête de la diplomatie US est évidemment une nouveauté, due aussi bien jusqu'il y a peu à l’aspect “machiste” et unisexe de cette grande démocratie moderne, particulièrement dans les affaires diplomatique et de sécurité nationale, qu’aux exigences “sociétale” désormais impératives du féminisme avec sa philosophie des quotas et du politically correct. Cunningham prend comme argument de départ l’intervention extraordinaire de Victoria Nuland (ou Nuland-Fuck : voir le 7 février 2014) dans une conversation avec l’ambassadeur Pyatt à Kiev, interceptée par des moyens techniques qui n’ont pas fini d’étonner et de préoccuper les spécialistes du genre du bloc BAO ; il ajoute celui de Wendy Sherman, n°3 du département d’État, dans la même veine de l’extrémisme, cette fois contre l’Iran.
    «What is it about America's women diplomats? They seem so hard and cloned – bereft of any humanity or intelligence. Presumably, these women are supposed to represent social advance for the female gender. But, far from displaying female independence, they are just a pathetic copy of the worst traits in American male politicians – aggressive, arrogant and completely arrant in their views.
    »Take Victoria Nuland … […]
    »Next up is Wendy Sherman, the Under Secretary for Political Affairs, who is also Washington's top negotiator in the P5+1 nuclear talks with Iran. Sherman is another flinty-eyed female specimen of the American political class, who, like Nuland, seems to have a block of ice for a heart and a frozen Popsicle for a brain. Again, like Nuland, Sherman aims to excel in her political career by sounding even more macho, morose and moronic than her male American peers.
    »Last week, Sherman was giving testimony before the US Senate foreign affairs committee on the upcoming negotiations with Iran over the interim nuclear agreement. The panel was chaired by the warmongering Democrat Senator Robert Menendez, who wants to immediately ramp up more sanctions on Iran, as well as back the Israeli regime in any preemptive military strike on the Islamic Republic.
    »Sherman's performance was a craven display of someone who has been brainwashed to mouth a mantra of falsehoods with no apparent ability to think for herself. It's scary that such people comprise the government of the most nuclear-armed-and-dangerous state in the world…»
    Le cas de Nuland est suffisamment documenté. Celui de Wendy Sherman peut être largement renforcé par un rappel d’un article récent sur les USA et l’Iran, où nous introduisions comme exemple de l’argument développé, une intervention de Sherman particulièrement extraordinaire par son aspect suprématiste (plutôt que raciste), exposée devant une commission sénatoriale impavide, ès qualité dans son importante fonction de n°3 du département d’État. Nous écrivions le 25 novembre 2014 :
    «On peut rappeler à cet égard le cas éclairant, y compris pour la façon dont sera traité cet accord avec l’Iran, de Wendy Sherman, sous-Secrétaire d’État et représentante permanente des USA aux négociations P5+1, qui se trouvait au côté de Kerry lors des négociations qui ont conduit à l’accord. Les époux Leverett, ces excellents commentateurs des questions iraniennes, avaient relevé, le 3 novembre 2013 sur leur site, l’intervention de Wendy Sherman, en octobre, au Congrès, parlant des Iraniens, “Nous savons que la tromperie fait partie de leur ADN” (“We know that deception is part of the DNA.”). Enchaînant sur cette très-édifiante illustration à la fois de notre haut niveau civilisationnel et de l’état d’esprit présidant aux relations avec l’Iran, les Leverett observaient ceci : “This statement goes beyond orientalist stereotyping; it is, in the most literal sense, racist. And it evidently was not a mere ‘slip of the tongue’: a former Obama administration senior official told us that Sherman has used such language before about Iranians.»
    »If a senior U.S. government official made public statements about “deception” or some other negative character trait being “part of the DNA” of Jews, people of African origin, or most other ethnic groups, that official would—rightly—be fired or forced to resign, and would probably not be allowed back into “polite society” until after multiple groveling apologies and a long period of penance. But a senior U.S. official can make such a statement about Iranians—or almost certainly about any other ethnic group a majority of whose members are Muslim—and that’s just fine...»
    Il s’agit bien, ici, de mettre en évidence l’extrémisme affiché, déclaré et développé officiellement par ces hauts fonctionnaire du genre féminin dans l’appareil de la diplomatie/de la sécurité nationale US. Les exemples sont nombreux depuis la fin de la guerre froide : Madeleine Albright, secrétaire d’État lors du deuxième mandat de l’administration Clinton, avait ouvert la voie, et de cette présence féminine, et de cet extrémisme cruel dont on parle en répondant quelque chose comme “le jeu en vaut la chandelle” à un journaliste qui l’interrogeait sur les évaluations de 500.000 enfants et nourrissons morts en Irak des suites de l’embargo de l’ONU initié par les USA. Condoleeza Rice, directrice du NSC puis secrétaire d’État montra plus de retenue entre 2001 et 2009, – on reviendra sur la signification de la chose, – mais c’est vraiment avec Hillary Clinton devenue secrétaire d’État en 2009 que s’établit la situation qu’on décrit ici. (Cela, au point qu’on peut parler d’une véritable “école Hillary” à cet égard.) Les femmes maximalistes, extrémistes, occupant des postes important au département d’État (ou au NSC, qui est dans ce cas une organisation similaire), sont en nombre respectable aujourd’hui : Susan Rice (ambassadrice à l’ONU puis directrice du NSC), Samantha Powers (ambassadrice à l’ONU), Nuland passant de la position de porte-parole à celle d’adjointe au secrétaire d’Etat pour les affaires européennes et caucasiennes, Wendy Sherman… Il s’agit de postes à haute visibilité, disposant de pouvoirs considérables, traitant d’affaires extrêmement importantes et agitées par des crises de première importance.
    Un point remarquable est le mélange des genre : le féminisme, qui est d’inspiration de gauche et surtout développée chez les démocrates comme affichage de leur prétendue option progressiste et humanitaire, et l’extrémisme de tendance à la fois belliciste et humanitariste. (L’“humanitaire” désigne une forme conceptuelle vertueuse dans ce cas, l’humanitarisme devient une doctrine d’interventionnisme armée au nom de l’humanitaire que des esprits soupçonneux verraient comme un faux-nez pour l’interventionnisme pathologique et illégal, et complètement déstructurant, du bloc BAO.) Le cas Condoleeza Rice, qui était loin d’être la plus extrémiste dans l’administration Bush et qui avait été choisie essentiellement pour sa proximité avec le président, échappe au schéma général. De même ne peut-on guère la placer dans le courant “belliciste-humanitaire” (ou liberal hawks), qui est absolument la marque d’Hillary Clinton et de l’“école Hillary”. Même une Nuland, cataloguée comme neocon, et donc en théorie proche (tactiquement) du courant de l’administration Bush, ne l’est pas vraiment et doit plutôt entrer dans ce moule “belliciste-humanitaire” qui prétend absolument afficher sa philosophie “sociétale” renvoyant au féminisme et à une opinion “libérale” (“progressiste”). (Cela rejoint parfaitement le jugement de William S. Lind sur les USA (voir le 12 février 2014  : «The world has turned upside down. America, condemning and even attacking other countries to push “democracy” and Jacobinical definitions of human rights, is becoming the leader of the international Left.»)
    Cette “école Hillary” est donc cantonnée à la “diplomatie” et à la nébuleuse du département d’État, mais contribuant à faire de ce département d’État un foyer extrémiste et belliciste absolument remarquable. Au contraire, il n’y a pas eu et il n’y a pas de femmes aux vrais postes de responsabilité au Pentagone, – secrétaire à la défense, adjoint au secrétaire et sous-secrétaire, les n°1, 2 et 3  – les plus hautes fonctions atteintes par des femmes étant les sous-ministères des trois armes, USAF, Army et Navy, sans réel pouvoir et aucun pouvoir politique, ou celui de sous-secrétaire pour la politique qu'occupa Michèle Flournoy, de 2009 à 2012. (Il y eut aussi le cas de Darleen A. Druyun, occupant dans les années 1990 un poste très important de direction de l’attribution des contrats, mais celui-ci restant très technique quoique d'un pouvoir important, et l’aventure de la pauvre Druyun se terminant dans la corruption et une condamnation à la prison, – comme un vulgaire “mec” [voir le 25 novembre 2004].) On a parlé un temps de Hillary Clinton comme secrétaire à la défense, mais cela n’alla pas loin ; le Pentagone est beaucoup trop soft pour ces dames, beaucoup trop prudent et réticent vis-à-vis des interventions extérieures...
    En Europe, il y a quelques équivalents aux positions US dans le domaine de la sécurité nationale, mais les cas montrent un comportement d’une certaine modération, – comme Bonnano en Italie, aux affaires étrangères, – traduisant un reste de comportement traditionnel des genres, quand ceux-ci étaient encore victimes des différenciations de “sexes”. Le cas le plus remarquable à cet égard est la française Alliot-Marie (MAM pour Michelle) à la défense, qui fut une “première française” en la matière d’une femme à la tête d’un ministère régalien ayant dans son inventaire des forces nucléaires. Elle se montra excellente administratrice des forces, imposant son autorité, mais surtout elle montra une maestria diplomatique dans un sens opposé à ses consœurs US : c’est elle qui mata Rumsfeld le belliciste lors d’un échange fameux à la Wehrkunde de Munich en février 2003 (voir le 9 septembre 2003) et c’est pourtant elle qui réussit à raccommoder en bonne partie les relations France-US en allant voir au Pentagone, en 2005, le même Rumsfeld, qu’elle avait manifestement subjugué sinon charmé, ce qui est un exploit qu’il est juste de saluer. MAM n’est guère aimée des féministes et n’est nullement brandie comme un fanion de l’émancipation du genre.
    Ces développements montrent une différence entre les cas US et ceux qu’on rencontre en Europe. (Mais nous dirions aussi bien que la tendance en Europe, si elle a le temps de s’affirmer, devrait se “durcir” selon les canons du féminisme pour cause d’américanisation-Système et de radicalisation sociétale, – deux expressions qui désignent d’ailleurs une même évolution.) La tradition occidentale, exclusivement européenne, qui existe et qui est solide malgré l’absence désespérante du féminisme dans ces temps reculés et affreusement rétrogrades, était liée au système de succession ou de régence allant avec le régime monarchique, montra le plus souvent des dirigeantes du genre féminin habiles, maniant le compromis et la fermeté d’une façon équilibrée, bâtissant une autorité et une légitimité remarquables en usant des caractères féminins, sans jamais dédaigner ni le cynisme ni l’arbitraire quand cela s’imposait ; en mettant à part le cas de Jeanne, qui est si singulier et hors des normes, on cite les deux Médicis et Anne d’Autriche en France, la Grande Elisabeth d’Angleterre, la Grande Catherine de Russie, Christine du Suède, etc., qui déployaient des qualités d’affirmation d’autorité sans qu’il soit nécessaire du soutien du féminisme dans sa dimension idéologique liée à la phase terminale du postmodernisme démocratique. Aujourd’hui, c’est manifestement cette force d’origine “sociétale” mais en réalité complètement idéologisée qui est le moteur de cette affirmation du genre féminin. S’il a pris la tournure qu’on voit aux USA, belliciste sans le moindre frein, furieuse sinon hystérique, etc., – alors que le féminisme en politique était d’abord annoncé comme l’apport d’une sagesse réaliste et d’une retenue pacificatrice qu’on attribuait aux femmes dans les temps anciens, – c’est parce qu’il se marie complètement avec l’américanisme, d’une part avec ses tendances matriarcales revues par la modernité, d’autre part par sa psychologie si particulière que nous rappelions dans le texte du 7 février 2014 sur Victoria Nuland-Fuck, mais sans utiliser pour ce cas l’argument pour le féminisme et dont on découvre qu’il lui va si parfaitement :
    «Cette attitude relève moins d’une sorte d’hypocrisie ou d’une tactique délibérée, ou d'une arrogance suprématiste, ou de l’hybris enfin, – même si tout cela est présent à doses diverses, – que d’une conviction absolue, comme le suggère Malic. Nous avons depuis longtemps identifié ce qui, selon nous, constitue le moteur de l’attitude des USA dans ce sens, c’est-à-dire une psychologie spécifique qui oriente absolument la pensée, le jugement, l ‘orientation de l’action, etc., en recouvrant tout cela d’un onguent d’une moralité absolument impeccable et indestructible –dito l’inculpabilité et l’indéfectibilité (voir aussi le 7 mai 2011), comme fondements de cette psychologie. Il s’agit de l’incapacité absolue pour la psychologie américaniste de concevoir qu’elle puisse faire quelque chose de mauvais (de moralement mauvais), et l’impossibilité pour la même de concevoir que l’américanisme ne puisse pas être victorieux. (D'autre part, on peut aussi considérer que ces traits divers s'opérationnalisant dans la “conviction absolue” mentionnée plus haut n'est rien d'autre que l’hybris devenue partie intégrante de la psychologie. Cela n'étonnerait en rien, en offrant une interprétation complètement satisfaisante de l'essence même de l'américanisme et de tout ce qui en découle.)»
    Cette description correspond encore plus pour les dames dont nous parlons, ce qui montre leur parfaite adéquation aux exigences du Système, avec le mariage du fait sociétal du féminisme et de la psychologie américaniste, comme si l’un était complètement accompli avec l’autre. Par ailleurs, on sait que, pour nous, cette psychologie américaniste est en fait la psychologie-Système par définition (voir le 28 janvier 2013). Certains craignent avec le féminisme une “féminisation” de la politique (c’est la thèse d’Eric Zemmour), mais nous aurions une autre analyse. Quelles qu’aient été au départ les bonnes intentions du féminisme et une certaine justification objective, ce n’est pas à une “féminisation” de la politique qu’on assiste avec son application mais à un degré de plus de l'intégration de ses adeptes dans le Système. Cette fréquentation intégrée ôte à celles qui en usent toute réflexion de doute, toute mesure du monde et des possibilités d’actions harmonieuses et équilibrées (ce qui était le cas pour les grandes souveraines du passé), au profit d’une assurance aveugle et d’une arrogance impérative qui ne peuvent s’expliquer que par le caractère de surpuissance, également aveugle et impératif, du Système. On ajoutera, pour le genre en question, une capacité remarquable d’adaptation à l’affectivité et à l’infraresponsabilité.
    Ainsi la démonstration est-elle faite que l’évolution sociétale, qui pourrait revendiquer le titre de “révolution sociétale” est devenue, presto subito, une arme du Système (voir le 30 avril 2013), – si elle ne le fut dès le départ, pour mieux soumettre les sapiens en employés-Système, et dans ce cas en employées-Système. Piètre situation de l’émancipation des femmes, – vraiment, l’épaisse Victoria Nuland (elle a pris du poids, à l’image de son époux Robert Kagan) n’est même pas en-dessous de la cheville de la massive et considérable Catherine de Médicis dans l’exercice et la finesse de l’art de la politique. Notre chance est que le Système rend stupide, à l’image de sa propre stupidité. (Référence obligée à René Guénon, déjà cité : «On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s’empêcher de laisser échapper toujours quelque sottise, qui est comme sa signature…»)
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/02/21/l-ecole-hillary-clinton-du-feminisme-au-systeme.html

  • Comment sont nés les 40 Days for Life

     

    Le numéro du 1er mars de L'Homme Nouveau propose un entretien avec David Bereit, fondateur du mouvement américain : 40 Days for Life. Extraits :

    B"[...] Margaret [son épouse] me raconta beaucoup d’histoires sur des jeunes adultes de Corpus Christi (Texas). Tous les samedis, leurs familles se rendaient devant des cliniques d’avortement pour y prier en compagnie de centaines d’autres chrétiens. Au bout de quelques années, ils virent ces cliniques fermer les unes après les autres pour ne plus jamais rouvrir. J’ai alors commencé à prendre conscience que l’on pouvait faire quelque chose pour contribuer à résoudre le problème de l’avortement et là était mon devoir. Mais ce qui a vraiment poussé ma décision, c’est quand j’ai appris que Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortoirs aux États-Unis, allait ouvrir sa première clinique d’avortement dans la ville où j’habitais : College Station. C’est cette information qui m’a poussé à m’impliquer activement dans le sauvetage de vies, à aider à changer les cœurs et les esprits, et à travailler pour mettre un terme à l’injustice que constitue l’avortement dans notre société.

    Pourquoi et quand avez-vous décidé de lancer les 40 Days for Life ?

    Après plusieurs années d’efforts pro-vie à College Station, nous avons constaté que rien ne marchait aussi efficacement que nous l’avions espéré et que le nombre d’avortements continuait à grimper. Quatre membres de notre petit groupe se réunirent un jour de l’été 2004 autour d’une table dans notre local pro-vie, et nous décidâmes de prier pendant une heure, car nous reconnaissions que si mettre un terme à l’avortement était humainement impossible, à Dieu tout est possible. Pendant notre prière, la première chose que Dieu mit dans nos cœurs fut cette période de quarante jours, une période que Dieu utilise, tout au long de l’histoire biblique, pour mettre en évidence la transformation dans le monde. Les trois choses que nous décidâmes furent : 1. Prière et jeûne pour obtenir la fin de l’avortement, en reconnaissant qu’avec Dieu, tout est possible. 2. Organisation de vigiles pacifiques de prière ininterrompue, 24 h sur 24, devant des cliniques d’avortement pour témoigner de l’injustice qui s’y déroulaient, et offrir de l’espérance et de l’aide aux mères risquant de prendre la pire décision de leur vie. 3. Une approche communautaire, en diffusant le message pro-vie aux membres de nos communautés, en faisant du porte à porte, en prenant la parole dans les églises et les écoles et en nous impliquant dans les médias. Ces trois actions – prière et jeûne, vigiles pacifiques et approche communautaire – constituèrent la structure des 40 Days for Life. Deux semaines après cette heure de prière, nous lancions la première campagne des 40 Days for Life. Plus d’un millier de personnes s’y engagèrent localement. Cette année-là, le taux des avortements diminua de 28 % dans notre communauté.

    [...] En démarrant les 40 Days for Life, nous pensions qu’une douzaine voire une quinzaine de villes participeraient de manière coordonnée à cet effort national. Or, lors de cette première campagne, ce furent 89 villes de 33 États différents qui se mobilisèrent ! Désormais, ce sont des centaines de villes et de nombreux pays qui participent aux campagnes des 40 Days for Life. [...] Plus de 600 000 volontaires ont participé à nos campagnes et nos informations confirment que 8 245 enfants à naître ont été in extremis sauvés de l’avortement à cause de tous ces gens priant devant des cliniques d’avortement, dont 44 ont définitivement fermé leurs portes, tandis que 88 employés d’avortoir touchés au cœur ont quitté l’industrie de l’avortement. [...]

    Le mouvement pro-vie doit être mondial dans son étendue et sa convergence. L’avortement est la cause numéro un de mortalité dans le monde, il tue plus de vies que les maladies cardiovasculaires, le cancer, le sida, la faim ou toute autre cause. Pour combattre cette crise, nous devons mener cette lutte ensemble, nous devons nous mobiliser indépendamment des divisions entre nations, langues ou cultures, nous devons tous travailler ensemble pour faire admettre que la vie d’un enfant est sacrée aux yeux de Dieu et mérite d’être protégée. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ukraine, les partis d'extrême droite contrôle Kiev

    Des militants, notamment de « Secteur droit », contrôlent toujours la mairie de la capitale ukrainienne, alors que le pays semble encore largement désorganisé.

    Des journalistes gauchistes de France 2 (pardon pour le pléonasme) y font un véritable voyage en enfer et n’en croient pas leurs yeux.
    Il est vrai qu’il y a un côté un peu surréaliste.

  • Ouganda : un pays à contre-courant

    Le président ougandais Yoweri Museveni a promulgué lundi cette loi qui durcit la pénalisation de l’homosexualité et qu’il avait un temps renoncé à signer (à cause des pressions de l’Occident). Une décision qui a bien sûr provoqué des réactions politico-médiatiques très négatives à travers le monde.

    Les relations homosexuelles sont déjà passibles de la prison à vie en Ouganda. Mais la nouvelle législation, adoptée mi-décembre par le Parlement, interdit notamment toute « promotion » de l’homosexualité et rend obligatoire la dénonciation de quiconque l’étant.

    Les dispositions les plus controversées, prévoyant la peine de mort en cas de récidive ou de rapport avec un mineur ou en se sachant porteur du virus du sida ont toutefois été abandonnées.

    Les politiques ougandais ne veulent pas que ce pays, majoritairement catholique, ne ressemble à l’Occident dégénéré.

    L’Afrique a-t-elle dépassé l’Occident en termes de (vraie) civilisation ?

    http://www.contre-info.com/

  • Et si l’extrémisme des Femen nuisait plus aux femmes qu’il ne les libère ?

    C’est l’Église qu’elles combattent. Sauf que l’Église n’a pas le pouvoir. Elles se sont trompées soit de cause, soit de pays, soit les deux.

     
     

    À l’heure où, en France, la cohue à l’entrée de Notre-Dame ne s’explique que par les cars de touristes, un mouvement qui laisse pour le moins perplexe nous arrive tout droit de l’Est, scie à la main.

    C’est jour de carnaval pour adultes, sortez les déguisements, les marqueurs, et c’est parti pour se taguer le corps de slogans antireligieux que la décence nous empêchera de citer. Direction la Bastille, pour une révolution interdite aux moins de 18 ans.

    Il fut un temps où, en effet, la nudité était subversive. Mais aujourd’hui, elle est la banalité la plus banale de notre société. Ne sommes-nous pas à l’époque où l’on prend appui sur des photos de femmes nues, en attendant gentiment notre bus tous les matins ? À bien y réfléchir, n’est-ce pas actuellement le voile, la véritable subversion ? Parenthèse fermée.

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  • La Bolivie refuse de légaliser le crime de l'enfant à naître

    BLa Cour constitutionnelle de Bolivie vient de confirmer la validité de sa législation protégeant la vie de l’enfant à naître, cela malgré les pressions exercées par les experts de l’Onu. L’affaire a été très commentée en Bolivie. Le suspense a duré deux ans, pendant lesquels le pays a attendu le jugement. Le président Evo Morales a pesé dans le débat l’année dernière en déclarant que « tout avortement est un crime ».

    Les arguments de la Cour sont originaux : elle déclare en effet que selon les anciennes croyances cosmiques indigènes, la vie est perpétuelle, elle n’a ni commencement ni fin. Dès lors, tout ce qui est vie ou « peut potentiellement donner la vie » est protégé par la Constitution bolivienne. L’avortement à la demande ne pourrait jamais être permis ; c’est même un crime en fin de la grossesse.

    La Cour n’a pas tenu compte des recommandations de deux comités de l’Onu de l’année dernière, qui demandaient à la Bolivie de dépénaliser l’avortement.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vladimir Poutine, fou de rage contre Ianoukovitch…

    Entretien avec Pierre-Alexandre Bouclay

    Au vu des événements en Ukraine, Vladimir Poutine va-t-il lâcher Ianoukovitch pour jouer la carte Timochenko ?

    Poutine est un pragmatique, qui souhaite avant tout la stabilité à ses frontières – principalement avec l’Ukraine, pièce centrale de sa géopolitique vers les mers du Sud et l’Europe, notamment pour l’acheminement des hydrocarbures.

    Il est fou de rage contre Ianoukovitch, qui a saboté les Jeux olympiques auxquels il accordait la plus grande importance, en précipitant la révolution par des maladresses en cascades. En faisant tirer sur le peuple, Ianoukovitch a déclenché une crise irréversible. Poutine a refusé de lui accorder une audience la semaine dernière, se contentant de le saluer entre deux tribunes, dans un stade, alors que le président ukrainien avait fait le déplacement à Sotchi. Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev l’aurait engueulé, le traitant d’incapable et lui demandant où étaient passés les milliards d’euros versés à l’Ukraine par la Russie. De fait, au lieu d’être employé pour prendre des mesures sociales d’urgence dans ce pays au bord de la faillite, l’argent s’est volatilisé.

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