Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 211

  • Comment l’opération spéciale a fait de la Russie la cinquième économie mondiale

    Selon la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), en 2022, la Russie a dépassé l'Allemagne pour devenir la cinquième économie mondiale. Le fait est que la perte de Moscou en tant que clé pour la prospérité économique de l'Europe a été dévastatrice pour le continent. 

    Lire la suite

  • Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (4)

    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (1)
    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (2)
    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (3)

    *

    par Fabrice Garniron

    Retour sur un mythe médiatique

    L’alliance occidentale avec le néonazisme

    Il est donc clair que l’alliance scellée entre les Occidentaux et les néonazis ukrainiens va bien très au-delà de ce qu’on appelle généralement une «alliance objective», à savoir la situation où se trouvent  parfois deux forces politiques ou étatiques qui, à un moment donné, peuvent avoir le même but sans pour autant s’être concertées ou officiellement alliées. Avec le néonazisme ukrainien, le camp occidental a été bien plus loin que ce type d’alliance : il a fait de Svoboda un partenaire fréquentable. Et, ce qui n’est guère moins déshonorant, il a menti sur sa nature pour rendre présentable auprès de l’opinion ce rapprochement avec un parti néonazi. Laurent Fabius est à cet égard un cas d’école. Acte un, il a un entretien officiel avec le chef de ce parti, Oleh Tiagnibok, et ses alliés «démocrates ukrainiens» ; acte deux, il prétend que Svoboda n’est pas d’extrême droite alors qu’il s’agit d’un parti néonazi. Politique de dédiabolisation sinon de réhabilitation d’un parti néonazi à laquelle Catherine Ashton, parmi d’autres, a elle-même participé comme nous l’avons vu plus haut. L’Occident a donc très officiellement offert aux forces nazies ukrainiennes cette récompense des plus précieuses en politique : une «respectabilité», autrement dit l’onction que représentent des entrevues officielles avec les grands du monde occidental et une alliance avec des partis que l’Occident présente invariablement comme incarnant les «valeurs européennes». Sans parler des ministères et postes sensibles sur les plans militaire et sécuritaire que le parti néonazi a obtenus une fois la victoire acquise, comme ce sera le cas après le putsch du 20 février. Ajoutons qu’une «respectabilité», ça se traduit tout naturellement par un accroissement du pouvoir politique. Sauf que lorsqu’on offre la première, on est nécessairement complice du deuxième. On nous accordera que lorsqu’un ou plusieurs États font ces faveurs à un mouvement politique, ils vont très au-delà de ce qu’on appelle une «alliance objective». 

    Lire la suite

  • Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (3)

    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (2)

    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (1)

    *

    par Fabrice Garniron

    Retour sur un mythe médiatique

    Un ballet à Maïdan

    Mais revenons aux évènements tels qu’ils se déroulent à Kiev entre la fin novembre 2013 et le putsch du 20 février 2014. A Maïdan, les manifestations redoublent en effet après le refus du président Ianoukovitch, de signer le plan de l’UE. Si ces manifestations ont un caractère massif incontestable, elles ne signifient pas pour autant que la majorité des Ukrainiens les soutiennent, même si les médias occidentaux cherchent à en donner l’illusion. En fait, seuls 35% désapprouvent la décision de Ianoukovitch de refuser le plan de l’UE. La forte mobilisation est en fait celle d’une partie de l’Ukraine, celle de l’Ouest, qui veut l’emporter contre l’autre, celle de l’Est. Quant à la décision de V. Ianoukovitch de ne pas signer ce plan, contrairement aux dires médiatiques, elle n’était pas définitive. Il s’agissait pour lui de prendre le temps d’étudier un accord complexe pour cerner les risques économiques du plan de l’UE pour l’Ukraine et évaluer les compensations européennes nécessaires pour le démantèlement des industries que le plan de l’UE aurait inévitablement provoqué. Comme l’écrit justement Jean Géronimo dans L’Humanité du 7 février 2014: «Contrairement à la rumeur médiatique, il ne s’agit pas d’un rejet de l’Europe mais d’une demande de reformulation de cet accord (qui est) politiquement non neutre et économiquement suicidaire pour l’Ukraine»1.   

    Lire la suite

  • "Je suis une chrétienne russe, et je suis blanche. Je suis le peuple russe" !

    300600322_3348781518738678_1006623518253476909_n.jpg

    A la mémoire de Darya Douguina

    Par Werner Olles

    Il y a exactement un an, le 20 août 2022, les services secrets ukrainiens ont perpétré une attaque terroriste meurtrière contre Darya Douguina, la fille du célèbre philosophe russe Alexandr Douguine. Des explosifs ont été placés sous dans sa voiture, la machine infernale s'est déclenchée à distance et a déchiqueté la jeune femme. Darya n'avait que 29 ans, elle était philosophe, journaliste et militante héroïque, et sa mort en a fait une martyre pour la vérité éternelle de la tradition, orthodoxe et métapolitique, qu'incarnent l'esprit et l'âme russes. Formée par la lecture de Platon, elle représentait, comme son père, une pensée multipolaire et une révolution qui s'exprime par le rejet radical par la Russie de "l'Occident collectif", une rupture totale avec l'impérialisme mondialiste, son marécage subversif, sa bassesse d'esprit et la haine satanique des boueux occidentalo-mondialistes pour la Russie orthodoxe. Dans toute sa personne, cette jeune femme incarnait la supériorité de la vérité, du bien et de l'esprit sur le matérialisme sans âme et sans Dieu. Sa voie était celle de la lutte métapolitique, qui est cependant toujours une véritable guerre à la vie et à la mort. Ce n'est pas sans raison que la devise de son canal Telegram était "La vie est une guerre sur terre !", et ce n'est pas sans raison que la devise de sa vie était : "Je suis une chrétienne russe, et je suis blanche. Je suis le peuple russe" !

    Lire la suite

  • «La Russie va vous écraser» : Interview de Loukachenko sur l’Ukraine

     

    Alexandre Loukachenko a accordé une longue et vive interview à une journaliste ukrainienne, dans laquelle il a évoqué les premiers jours de l’opération militaire spéciale en Ukraine, ainsi que comment elle pourrait se terminer.

    L’interlocuteur du président de la Biélorussie était Diana Panchenko : pas tout à fait une présentatrice de télévision ukrainienne typique, puisqu’elle figure sur la liste des sanctions de son propre pays. Aif.ru a rassemblé les principales citations.

    Lire la suite

  • Les céréales, enjeu de pouvoir planétaire

    09-AGROALIMENTAIRE-2.jpg

    Du réchauffement climatique qui perturbe les récoltes céréalières à la guerre en Ukraine, un des grands pays agricoles, l’alimentation devient au même titre que l’énergie l’un des grands enjeux planétaires. Et la guerre en Ukraine vient de mettre en lumière le rôle capital joué par l’Ukraine en matière d’approvisionnement céréalier d’une bonne partie de la planète. Or, Vladimir Poutine vient soudain d’interrompre le pacte qui permettait à l’Ukraine d’exporter ses grains la privant ainsi d’une de ses principales ressources. Il ne faut pas s’imaginer que les Russes vont perdre cette guerre et déserter le Donbass qu’ils occupent largement. L’Europe peut-elle se permettre une guerre longue sur son territoire pour céder au bon vouloir des Américains ? Cet article du Figaro dresse un état des lieux mondiaux de ce qu’il faut bien appeler le ballet agrologistique.

    Lire la suite ICI

    Source : Le Figaro 2/8/2023

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/08/19/les-cereales-enjeu-de-pouvoir-planetaire-6457285.html

  • Comment Macron termine de ridiculiser la France au Liban

    Comment Macron termine de ridiculiser la France au Liban

    Communiqué de Yann BALY, Président de Chrétienté-Solidarité :

    Ce que l’on ose même plus qualifier de “diplomatie” française termine, par les talents destructeurs de Macron, de ridiculiser la France au Liban.

    Depuis l’apparition médiatique de Macron à Beyrouth en août 2020, jusqu’à la récente “mission Le Drian”, en passant par l’altercation avec Georges Malbrunot (qui avait visé juste) à la Résidence des Pins en septembre 2020, le cirque macronien au Pays du Cèdre n’a cessé de jouer un triste spectacle, pour finir en fiasco, par un lamentable QCM adressé aux parlementaires libanais par Jean-Yves Le Drian. En juin dernier, Emmanuel Macron l’avait désigné comme son “représentant spécial” pour apporter une solution française à la crise libanaise.

    Lire la suite

  • Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (2)

     

    par Fabrice Garniron

    Retour sur un mythe médiatique

    Quand l’Union européenne menaçait l’unité et la souveraineté de l’Ukraine

    Mais les États-Unis n’ont pas été les seuls à la manœuvre.L’UE a de son côté parfaitement rempli son rôle de vassal zélé en relayant la stratégie de son maitre1. Comme le souhaitait Washington, elle a joué la carte de l’affaiblissement de la Russie et soufflé sur les braises du conflit interne à l’Ukraine, misant sur la victoire d’une partie de l’Ukraine contre l’autre dans la perspective, redisons-le, de prendre le contrôle du pays. Quant aux projets économiques proposés par Bruxelles, nous y reviendrons plus loin, ils ne pouvaient que transformer le pays en colonie euro-américaine. Pour la Commission européenne, la souveraineté de l’Ukraine était en effet une préoccupation pour le moins lointaine : arrimer l’Ukraine à l’Occident, ce n’était pour elle rien d’autre que la gouverner depuis Bruxelles et/ou Washington. 

    Lire la suite

  • Russie : la sonde spatiale Luna-25 rentre en orbite lunaire dans l'objectif d'un alunissage

    thumb_25215_article_sliderBig.jpg

    Moscou-Poutine : objectif Lune 

    Le vaisseau spatial lunaire russe est entré dans l'orbite de la lune, une étape importante pour la première mission russe sur la lune depuis près de 50 ans et l'ambition de Moscou d'être le premier à atterrir sur le pôle sud de la lune à la recherche d'eau gelée.

    Lire la suite