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international - Page 540

  • Crise sanitaire, crise civilisationnelle (1), par Michel Maffesoli.

    2263568875.jpegAu-delà de nos humeurs, craintes, convictions, réactions, consentement, toutes choses étant de l’ordre de l’opinion, il convient d’aller à l’essentiel. C’est-à-dire au-delà des apparences, ce que le poète nomme bellement « le clapotis des causes secondes », revenir à l’être des choses. En deçà des « médiations », de ces évidences déversées ad nauseam par l’intelligentsia, revenir à ce qui est immédiatement évident. Ce que la sagesse populaire a su formuler d’une manière lapidaire : tout passe, tout casse, tout lasse 

    En la matière, fin d’une modernité en bout de course. Saturation d’un ensemble de valeurs de plus en plus désuètes.

    Rappelons-nous, ici, une des étymologies du terme crise : krisis, comme le jugement porté par ce qui est en train de naître sur ce qui est en train de mourir. Cela, on l’oublie trop souvent, en réduisant la crise à son aspect économique. Simple dysfonctionnement de ce que mon regretté ami, Jean Baudrillard, nommait « la société de consommation », que quelques ajustements d’ordre politique ne manqueraient pas de corriger pour le plus grand bien de tous.

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  • Le Samedi Politique – Coronavirus : La mondialisation à l’agonie

    Pandémie mondiale déclarée par l’OMS, le coronavirus (Covid-19) se répand en Europe et en France progressivement. Face à cette crise sanitaire, le gouvernement d’Emmanuel Macron accumule les dysfonctionnements. Les stocks de masques ont été vidés, au détriment des personnels soignants.

    En France, la situation est sur le chemin de l’Italie, avec une progression approximative de 30% de cas de contaminations chaque jour. Alors que les médecins tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron ne prend que des « mesurettes » de précaution et maintient les élections municipales. Son obsession ? Retarder la paralysie de l’économie, au mépris du peuple français.
    L’idéologie mondialiste, telle un carcan mental, semble pétrifier les élites, incapables de prendre de réelles décisions de protection face à un virus taillé sur mesure pour attaquer l’Occident.

    Philippe Murer, économie spécialiste des questions écologiques, revient avec nous sur une situation qui semble échapper aux dirigeants français, à commencer par Emmanuel Macron.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-coronavirus-la-mondialisation-a-lagonie

  • DES LENDEMAINS TUMULTUEURS !

    Un ami me signale que tous les "instituts" phosphorent sur la prospective post-Covid_19 afin de sortir le dossier que tous les gouvernements s'arracheront. Sans être collapsologue patenté, Royal-Artillerie rejoint la meute et vous livre la substantifique analyse d'un futur à connaître. Les gouvernements étrangers pourront cliquer sur la barre de traduction en tête de gondole (fin de la blague).
    L'idée était de faire un dossier de quatre articles sur la spécialisation à outrance des fabrications qui impacte les chaînes de production partout comme on l'a vu lors du tsunami de Fukushima ; sur le rôle de l'Etat-stratège dans une société libérale ; sur le combat croissance-réchauffement climatique, et aussi, sur la fracture millénials vs. boomers. Mais le premier brouillon a laissé comprendre que la mondialisation était la mère de tous ces sujets et qu'il fallait creuser. Cela tombe à pic. Royal-Artillerie a fait plusieurs articles impliquant la mondialisation (37). Des bases existent qu'il faut actualiser et développer.

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  • Un autre mensonge anti-Trump des médias au sujet du coronavirus

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    La presse de grand chemin allemande a orchestré une nouvelle campagne mensongère contre le président Trump, relayée par les médias étrangers anti-Trump. Elle a prétendu qu’il voulait acheter derrière le dos du gouvernement allemand une société nommée Cure Vac, qui développe un vaccin contre le coronavirus.

    Les faits sont pourtant clairs : le président américain n’a fait qu’inviter le directeur général de Cure Vac à Washington pour s’informer de ses recherches, ce qui a entraîné la rage des dirigeants allemands, furieux de constater une fois de plus que Trump se préoccupe plus du bien des ses concitoyens qu’eux de celui des leurs.

    Il a fallu que la société Cure Vac démente par « twitter » le mensonge des médias, qui avait déjà été repris sans honte par les ministres des affaires étrangères, de l’économie et de l’intérieur Maas, Altmaier et Seeehofer.

    https://www.achgut.com/artikel/das_maerchen_vom_boesen_trump_und_dem_impfstoff_klau

    Traduction (Claude Haenggli) :

    «  Pour le dire encore une fois clairement : Cure Vac n’a reçu aucune offre du gouvernement des États-Unis ou d’une organisation lui étant affiliée, que ce soit avant, pendant ou après la réunion de travail à la Maison-Blanche du 2 mars. Cure Vac dément toutes les accusations de la presse. »

    Claude Haenggli, 18.03.2020

    Source(s): Les Observateurs.ch

    https://www.alterinfo.ch/2020/03/19/un-autre-mensonge-anti-trump-des-medias-au-sujet-du-coronavirus/

  • Ça n'arrive qu'aux autres

    6a00d8341c715453ef025d9b404357200c-320wiDifficile, entendant le discours de Mulhouse de ce 25 mars, de demeurer stoïque, figé au garde à vous, le petit doigt sur la couture du pantalon, un moment interminable. On restera sans doute civique, le temps de la crise. On accepte la discipline car, dans une pareille période, on doit suivre les consignes des autorités. Cela fonctionnera pour peut-être 90 % d'entre nous, car au moins 10 % des habitants de l'Hexagone s'y refusent déjà. Les princes qui nous gouvernent craignent, ou plutôt savent, que notre obéissance ne durera pas bien longtemps.

    Si l'on en croit le quotidien Le Monde "le sommet de l’État redoute de devoir rendre des comptes".[1]

    À Beyrouth, ce 19 mars dans un pays déchiré à la fois par un affrontement culturel séculaire et par une crise financière majeure, le pouvoir était "accusé de tirer profit du coronavirus pour intimider les protestataires".[2]

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  • Le megakrach qui arrive nous prépare des lendemains qui déchantent

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    Voila trois mois, j’ai publié, sur YouTube, une vidéo intitulée « Le mégakrach aura bien lieu », et un article du même titre sur Boulevard Voltaire. Je répondais, dans cet exposé, à une interview, pour le journal Les Échos, de David Solomon, patron de Goldman Sachs, qui se voulait rassurant quant à la situation financière mondiale. Selon lui, les bases étaient très solides et seules les politiques populistes de Trump et des autres risquaient de conduire à une récession.

    À travers cette interview, j’ai senti qu’il s’agissait avant tout de trouver des boucs émissaires à la catastrophe en gestation qui viendrait infailliblement, compte tenu de la situation totalement dégradée de la finance mondiale, déréglée par une spéculation débridée, encouragée par les politiques laxistes des banquiers centraux et totalement hors de contrôle des gouvernements, incapables de mettre un frein à tout cela, de réguler les activités financières. Et les populistes, abhorrés par le monde de la finance, étaient un bouc émissaire idéal.

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  • La Syrie et Erdogan : « Grâce à Soros, les mensonges vont bon train »

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    Le financier George Soros a récemment publié une tribune dans le Financial Times qui critique le rôle de la Russie en Syrie et défend le Président turc Erdogan.

    Comment s’inscrit-elle dans la communication occidentale sur ce conflit ?

    Décryptage du colonel Alain Corvez, ancien conseiller auprès des Nations unies, sur Sputnik France.

    https://fr.novopress.info/

  • Entretien avec Hubert Védrine

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    Ancien secrétaire général de l’Élysée de François Mitterrand, Hubert Védrine ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002 incarne, par son pragmatisme et son réalisme, sa finesse d’analyse et sa connaissance des dossiers internationaux, une voix qui compte dans la diplomatie, et est apprécié tant à droite qu’à gauche. Lui qui déplore depuis des années l’absence de véritable « communauté internationale » et l’effacement exagéré des États nations analyse ce que la crise du coronavirus révèle d’une mondialisation qui a été essentiellement, jusqu’ici « une déréglementation financière et une localisation des productions industrielles là où les coûts salariaux étaient les plus faibles ». Pointant du doigt un mode de vie qui se traduit par « une mobilité permanente, sans limite ni entraves » et un tourisme de masse, Hubert Védrine évoque les leçons à tirer et les changements à opérer après cette crise sanitaire inédite.

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    Source : Le Figaro 23/03/2020

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/03/23/entretien-avec-hubert-vedrine-6222861.html

  • L’effondrement d’un monde, par Charlotte d’Ornellas

    Les frontières se ferment, les nations devancent l’Union européenne, la souveraineté est louée, les services publics sont encensés, la libre circulation des personnes est contestée, la famille plébiscitée… Le coronavirus impose une remise en cause.

    «Hormis un conflit planétaire majeur, que nous jugeons improbable, une pandémie serait l’autre évènement de grande échelle qui, selon nous, pourrait stopper ce processus». En 2005, l’expert en politique internationale Alexandre Adler signait un livre à partir d’un rapport de la CIA. Un paragraphe intitulé « Qu’est-ce qui pourrait faire dérailler la mondialisation ? » donnait cette réponse. Nous y sommes. Quinze ans plus tard, Emmanuel Macron donne raison à la prévision alors que frappe le coronavirus : « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d’autres est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle. » Finie la mondialisation heureuse, place à l’éloge de la souveraineté et du protectionnisme ! La remise en cause est brutale.

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  • La date de l’explosion du Système dépendra de l’intensité de la crise sanitaire dans le monde

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    Marc Rousset

    Les Bourses européennes ont rebondi, ce vendredi, mais le Dow Jones a perdu 4,55 %, soit 17,3 % sur la semaine, pour finir à 19.173,98 points, c’est-à-dire sa pire semaine depuis la crise financière de 2008, les milliards de Trump et de la Fed, des gouvernements européens et de la BCE ne parvenant pas à éloigner les craintes d’une récession, tandis que le prix du baril de pétrole WTI continuait de dégringoler. L’indice VIX de la peur s’est élevé, le lundi 19 mars, jusqu’à 83, pour retomber à 74,8 mardi, soit un chiffre proche de 2008.

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