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international - Page 652

  • Le « scandale Facebook » - dit aussi « scandale des données »

    Mark Zuckerberg

    Le « scandale Facebook » - dit aussi « scandale des données » - fait la « une « des médias du monde entier. L'indignation est générale.

    Comme si l'objet du scandale était une surprise. Alors que de fait l'exploitation commerciale des informations personnelles ou non imprudemment mises en ligne sur Facebook par des multitudes d'internautes des cinq continents est au principe même de ce réseau mondial tentaculaire. C'est d'ailleurs là aussi son principe financier qui a produit ses profits colossaux et engendré sa puissance, égale ou supérieure à nombre d'États ... 

    Autour de deux milliards d'utilisateurs se sont ainsi vautrés dans l'étalage vulgaire de leur intimité, de leur mode de vie, de leurs opinions, de leurs comportements privés, et même de leurs pulsions les plus diverses, voire les plus scabreuses, abandonnant cette pudeur ancestrale, ce silence jaloux sur les « misérables petits tas de secrets* » qui avaient prévalu depuis la nuit des temps. Comme si, dans le monde virtuel, l'homme de l'ère numérique s'était senti soudain libéré de cette sorte de retenue qui est naturelle aux rapports humains, charnels, du monde réel. Retenue qui est pourtant l'un des fondements de la vie en société, de la civilisation elle-même. 

    Facebook a vendu très cher ces données. Elles seraient « le pétrole » de l'ère postmoderne, la richesse immatérielle de cette société liquide, cette « civilisation » de l'impudeur où ne subsistent plus que l'individu réduit à l'état de consommateur hyperconditionné, et le marché qui l'encadre et l'exploite. Cette emprise d'un 3e ou 4e type s'exerce notamment grâce à la maîtrise sophistiquée d'une masse considérable de données sans qualités autres que mercantiles. Ses champions d'origine US sont les GAFA. 

    Et voici que le scandale Facebook s'amplifie. Qu'il prend des proportions inouïes. Que son titre perd 15% à Wall-Street. Qu'il est introduit dans l'aire politique et judiciaire. En France, des caisses de retraite ou de Sécurité Sociale ferment leurs pages Facebook - et / ou leurs comptes Twitter. Nombre de particuliers ou d'institutions en font autant. De multiples plaintes sont déposées. Notamment auprès de la CNIL. Aux Etats-Unis le Congrès est saisi de la question et doit procéder aujourd'hui à l'audition de Mark Zuckerberg. Il ne faut pas trop s'attendre, nous semble-t-il, à ce que, malgré les quatre-vingt sept millions de membres américains de Facebook lésés par ses pratiques, les Institutions fédérales états-uniennes s'aventurent à porter sérieusement atteinte à la puissance et à la richesse de ce fleuron hégémonique de leur « industrie » numérique.  

    La repentance tardive de Mark Zuckerberg, son actuel président, égal ou supérieur à nombre de chefs d'État, semble activer l'incendie plutôt que de l'éteindre, au point que son prédécesseur, Sean Parker vient d'accuser le Facebook de Mark Zuckerberg d'exploiter « la vulnérabilité humaine ». C’est parler d'or. 

    Mais il y a plus grave, nous semble-t-il que le dévoilement mercantile de ces millions de « misérables petits tas de secrets » dont seuls les intéressés s'imaginent qu'ils ont un intérêt. 

    En premier lieu, l'affaire Facebook met en marche, par réaction, une volonté affichée de reprise en mains et de contrôle par la police de la pensée, des espaces de vraie liberté qui ont pu se développer sur Internet. Gare aux sites, blogs et autres qui divergeront avec le politiquement correct ! Gare aux fermetures à venir. Sur Facebook et ailleurs. Le moment est peut-être venu pour la cléricature des systèmes dominants de réduire les insupportables médias qui échappent encore à son contrôle. 

    Il y a en second lieu, s'agissant de l'addiction d'un grand nombre de gens, surtout jeunes, â la fréquentation trop exclusive de Facebook et des réseaux parents, le reformatage débilitant de nos catégories mentales et intellectuelles. A la fois cause et symptôme, parmi d'autres, du terrible affaissement culturel de nos sociétés. Sommes-nous condamnés à n’être plus qu’un peuple d'ilotes ? C'est une grande question.   

    * Expression de François Mauriac reprise par André Malraux dans les Antimémoires.

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’armée russe bloque les signaux des drones américains en Syrie

    L’armée syrienne « en état d’alerte » face à la menace d’une riposte militaire occidentale

    L’armée russe a brouillé des drones militaires américains en Syrie, perturbant gravement les opérations militaires américaines, a annoncé la chaîne NBC, citant des responsables américains anonymes.

    Selon des responsables américains, les Russes avaient commencé à bloquer quelques drones américains plus petits il y a quelques semaines après une « série d’attaques présumées d’armes chimiques contre des civils dans la Ghouta orientale ».

    Les sources du réseau NBC ont déclaré que l’armée russe craignait que l’armée américaine se venge des attaques et a commencé à brouiller les systèmes GPS des drones opérant dans la région.

    « Les récepteurs GPS de la plupart des drones peuvent être assez facilement bloqués », a déclaré le Dr Todd Humphreys, directeur du laboratoire de radionavigation de l’Université du Texas à Austin.

    Le département de la Défense ne peut certainement pas dire si le brouillage est la cause de l’écrasement des drones, selon la sécurité opérationnelle.

    « L’armée américaine maintient des contre-mesures et des protections suffisantes pour assurer la sécurité de nos avions et  de nos drones, de nos forces et des missions qu’ils soutiennent », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Eric Pahon.

    almasdarnews.com

    Adaptation Yandex

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/04/10/larmee-russe-bloque-les-signaux-des-drones-americains-en-syrie/

  • Donald Trump nomme des faucons à la Maison Blanche…et veut quitter la Syrie

    Analyse d'Antoine de Lacoste :

    Les deux dernières nominations de Donald Trump à la Maison Blanche rappellent les pires heures de l’ère Bush et de la criminelle invasion de l’Irak.

    La promotion de John Bolton comme conseiller à la sécurité nationale est à cet égard particulièrement symbolique. Il avait en effet milité, avec ses amis du courant néoconservateur, pour cette « invasion préventive ». Il était alors membre important du département d’Etat, l’équivalent de notre ministère des Affaires étrangères. Très proche du vice-président Cheney, chef de file de ces faucons qui parviendront à convaincre l’opinion américaine que l’Irak disposait d’armes de destructions massives.

    Cette nomination est tout à fait surprenante car le candidat Trump, n’avait pas eu de mots assez durs contre la destruction de l’Irak : « La pire des pires décisions jamais prises », « Nous avons rendu un très mauvais service au Moyen-Orient et à l’humanité ».

    Depuis, jamais John Bolton n’a émis le moindre regret sur ce mensonge d’Etat qui a directement engendré l’Etat islamique.

    L’autre nomination n’est pas moins surprenante : il s’agit du patron de la CIA, John Pompeo, qui sera nommé Secrétaire d’Etat, dès que le Sénat aura ratifié la décision de Trump. Quand on sait que la CIA a livré de nombreuses armes aux islamistes syriens, dont certaines se sont retrouvées entre les mains de Daesh et d’Al Nosra…

    Ces deux nominations semblent liées à l’accord nucléaire iranien que Trump veut dénoncer, malgré l’opposition très forte de ses alliés européens et, bien sûr, de la Russie. Trop de conseillers du Président étaient hostiles à cette dénonciation, notamment Rex Tillerson, qui s’est, semble-t-il fait limoger pour cela.

    Avec Bolton et Pompeo, Trump aura deux alliés de poids, deux faucons revendiqués.

    Mais nous ne sommes jamais au bout de nos surprises avec Donald Trump : quelques jours après, il annonçait, à la stupéfaction des deux faucons en question, qu’il fallait « quitter la Syrie. Laissons d’autres s’en occuper maintenant. »

    Toutefois, bien malin qui peut dire si cette annonce va se concrétiser. Il se pourrait en effet que ce soit une menace envoyée à l’Arabie Saoudite, qui veut que les Américains restent en Syrie pour contrer l’Iran. Et pour cela Trump veut de l’argent : 4 milliards sont demandés à Ryad qui, jusqu’à présent, rechigne.

    On croit rêver ? Pas tant que cela.

    Trump n’est pas un homme politique : c’est un homme d’affaires qui a décidé de devenir président. Il a su parler à ses clients, les petits blancs d’Amérique qui l’ont élu. Il a ses filiales, l’Europe notamment. Et ses concurrents : la Russie et la Chine. Un ami, Israël et donc un ennemi l’Iran. L’Arabie Saoudite est une filiale, bien sûr : elle doit faire remonter des dividendes, c’est la règle.

    Il ne faut donc pas analyser les décisions ou les annonces de Trump en fonction de nos habituels critères géopolitiques ce qui rend toute prévision très aléatoire.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • C’est du brutal

    pinochio-768x509.pngCela fait bien longtemps que les Français un peu éclairés ne prennent plus pour  argent comptant les bobards déversés par la peu finaude propagande occidentaliste et autres fake news atlantistes,  que ce soit au sujet de la Russie, de l’Iran ou de la Syrie. Trois pays de l’axe du mal que les occidentaux sont instamment priés de détester et de de craindre, la peur étant sensée engendrer la haine… Autant dire que nous  accueillons avec la plus grande circonspection les informations  délivrées par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) , officine basée à Londres, dirigée par un Frère Musulman et   financée par le Qatar et par  les casques blancs, islamistes eux aussi téléguidés par les services secrets britanniques. Deux entités selon lesquelles la Syrie se serait livrée à une attaque chimique dans la ville de Douma,  une enclave encore tenue par des  terroristes djihadistes dans la région  de la  Ghouta. Toutes choses démenties avec force par les autorités de la République Arabe Syrienne et la Russie. Les réussites sur le terrain de Damas, de ses alliées russes et iraniens  dans la lutte contre la fléau djihadiste  semblent ne pas faire que des heureux. Les menaces de frappes aériennes anglo-saxonnes  et  françaises ont été brandies comme un moyen de riposte et pour venger les civils qui auraient été gazés.  Selon le site information sputnik,  l’aviation israélienne aurait déjà  bombardé hier un base aérienne syrienne à Tyas.

    Nous pensons  comme à peu près tous les esprits rationnels et qui ne sont pas guidés par la volonté de détruire le gouvernement syrien  (pour le remplacer par qui? par quoi?) ou qui ne  s’inquiètent pas outre mesure   du retour de influence  russe au Levant,   région dans laquelle cette puissance orthodoxe  a noué des  liens anciens qui se sont maintenus pendant l’intermède soviétique,  qu’il n’est  bien évidemment pas dans l’intérêt de Damas  de recourir à l’utilisation armes chimiquesUne accusation déjà proférée au début du conflit, sans que la preuve en ait été là aussi apportée, sachant que  l’utilisation  de ces dernières, a fortiori  aujourd’hui  dans cette phase des combats,  ou la défaite militaire  des islamistes sur le terrain est quasiment actée,  n’aurait absolument  aucun sens, ni tactique, ni politique.

    Ajoutons que ce n’est pas la pudeur et la franchise qui étouffent les donneurs de leçons es droit de l’homme de nos démocraties avancées qui pour renverser Bachar el-Assad ont armé,  financé, entraîné,  instrumentalisé - à tout le moins jusqu’à une date très récente -  les milices d’égorgeurs islamistes rejetées et combattues par l’immense majorité du peuple syrien.  Ce que nous enseigne l’histoire proche de cette région  c’est aussi  que ce sont  les Etats-Unis, les occidentaux et leurs alliés qui n’ont pas hésité à tuer un million de civils  irakiens, dont un grand nombre de bébés et d’enfants,   en décrétant le blocus sur l’Irak dans les années 90. Tout a été fait pour détruire  cet  Etat laïc, moderniste, Baasiste  comme la Syrie, créant ainsi après le coup de grâce final administré  lors de la seconde guerre contre l’Irak en 2003,  les conditions du chaos  actuel. Irak de Saddam  Hussein  dont  le développement  rapide contrariait  les plans  de Washington et  de ses vassaux. Ce sont eux   pourtant  qui avaient très largement   contribué par leur coopération technique, économique, militaire   à faire de l’Irak  une puissance qu’ils se sont ensuite employés à annihiler,  comme l’ont  rappelé et dénoncé  en leur  temps , un  Jean-Marie Le Pen, un  général Gallois,   un Jean-Pierre Chevènement

    Hypocrisie, double-langage, rouerie que certains prêtent aussi, certes dans un registre different,  à Emmanuel Macron qui intervenait  hier soir au Collége des Bernardins  pour s’adresser  aux catholiques et à l’Eglise. Une initiative qui a fait hurler la gauche et l’extrême gauche qui ont dénoncé  un crime de lèse-laïcité. Plus prosaïquement, note Bruno Gollnisch, il n’est pas aberrant  que le chef de l’Etat  s’adresse aux fidèles d’une religion consubstantielle à l’identité française  qui a structuré,  irrigué en profondeur et souvent magnifiquement notre civilisation depuis le baptême de Clovis en 496.   Pour autant, invitée de matin de RTLMarine Le Pen a remis utilement  ce  (long) discours du président de la république  en perspective. La présidente du FN a noté qu’il s’agissait ici pour M. Macron d’une vaste operation électoraliste dans la perspective des élections européennes, lui  qui espère  pouvoir compter sur la mobilisation du vote catholique.  Construction européenne   qui a  historiquement  le soutien du Vatican, d’une  très large fraction de la hiérarchie catholique, même si le Pape François trouve parfois que les instances bruxelloises et leurs affidés ne font pas encore  assez pour  le vivre-ensemble, l’accueil  de l’islam et de  l’immigration planétaire…

    Marine a relevé que ce discours  macronien ouvre de manière très problématique la voie à une compétition entre les différentes religions présentes sur notre sol qui demanderont chacune des signes de reconnaissance équivalents ,  et ce dans un but pervers, celui d’anesthésier les  catholiques pour s’attaquer  au final à la loi de 1905.  Or, les catholiques français ne seront pas les bénéficiaires de ces changements qui  visent à faire de la place pour d’autres…

    D’un hypocrisie l’autre, l’Etat a bombé le rose et a montré ses muscles en procédant  hier  au démantèlement  de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. 2500 gendarmes ont été déployés pour évacuer  les 250 néo-babas, néo-ruraux sincères,  ultra-gauchistes et autres marginaux  qui  s’y  trouvent toujours et qui avaient reçu   un accueil mitigé de la population locale. Il est  certes  plus facile de dégager manu militari – sur le plan pratique comme médiatique-   des petits blancs même  hargneux, des zadistes  encapuchonnés  que de régler le problème de l’invasion de Mayotte comme Marine l’a dit aussi ce matin.

    C’est pareillement  beaucoup plus  difficile  de s’attaquer  aux  centaines voire aux milliers  de zones de non-droit  droit qui pourrissent la vie de nos compatriotes.   Quartiers pluriels livrés aux trafics, à la loi des caïds ou des  barbus,  ou des deux à la fois, aux  racailles qui narguent la  loi républicaine, crachent sur la France et agressent les  gaulois.   Mais la république sait être sévère…avec les lanceurs d’alerte: pour avoir utilisé   le terme d’« invasion migratoire » dans un tweet,  Nicolas Dupont-Aignan  a été condamné hier   à la demande  de la Licra par   la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris  à 5000 euros d’amende…

    Nous le savons bien,  pour s’attaquer aux vrais  troubles à   l’ordre public,  aux  problèmes gravissimes d’insécurité, qui sont le fruit  de l’immigration  massive, du masochisme antinational, du laxisme  et de la fabrication à la chaîne de Français de papier, il faut un tout autre courage et une  toute autre volonté politiques que  ceux de M. Macron. D’ailleurs, quand bien même en aurait-il les moyens, le voudrait-il vraiment? Ou n’est-ce pas  selon  lui le prix à payer  pour l’avènement d’un multiculturalisme communautariste  qui reste un des objectifs de transformation  de la société  du courant  libéral-transnational auquel il appartient?

    Dans Causeur, Edouard Lombard souligne que  « lors de son discours en faveur de l’intelligence artificielle, le 29 mars, au Collège de France, Emmanuel Macron a regretté l’omniprésence de  mâles blancs quadragénaires  comme lui dans ce domaine des sciences. Un  dérapage  contrôlé symptomatique de sa vision de la France» ,  affirme ce journaliste. Il souligne au nombre des fautes macronienne,   « l’invitation faite à Sherin Khankan, femme imam danoise aucunement représentative de sa religion, à s’asseoir dans le fauteuil du président de la République sous l’objectif d’un appareil photo, donnant lieu à une flagrante démonstration de prosélytisme»;  « la nomination au Conseil présidentiel des villes de Yassine Belattar,  comique  proche du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et donc des Frères musulmans », « le maintien il ya quelques  mois  de (l’islamiste) Mohamed Saou, finalement « blanchi », en tant que référent LREM dans le Val-d’Oise. C’est un  radical mais un type bien  disait Emmanuel Macron…»

    Et le journaliste de conclure:  Emmanuel Macron  « ne conjugue en réalité la conduite d’une des plus vieilles démocraties occidentales qu’à l’application d’une idéologie anglo-saxonne communautariste contraire à nos traditions politiques.» «Les tenants du progressisme à bride abattue, auréolés de bonne volonté, ne veulent pas voir que leurs excès pavent la voie du retour brutal, à terme, d’un conservatisme qu’ils abhorrent. » Brutal peut-être, nous verrons,  mais nécessaire assurément pour conserver ce qui peut l’être. 

    https://gollnisch.com/2018/04/10/cest-du-brutal/

  • Syrie : les mensonges jusqu’au bout - Journal du Lundi 09 Avril 2018

  • Considérer la Russie telle qu'elle est, et non telle que nous voudrions qu'elle soit

    6a00d83451619c69e201b8d2e92a1e970c-320wi.jpgLa Russie sous Vladimir Poutine exerce une véritable fascination sur les milieux intellectuels qui s'efforcent de lutter contre la désinformation globale, alors que l'oligarchie tente un dernier effort pour nous enfermer dans la prison mentale de l'Occident (TM) libéral-libertaire. Cette tendance se justifie notamment par l'impression qu'a la droite nationale d'avoir trouvé en quelque sorte un "champion" des principes qu'elle défend, champion qui parvient à rompre quelques lances adverses sur la scène internationale. Cette tendance est porteuse d'illusions intellectuelles, et donc, à terme, pratiques, car elle risque d'entretenir une certaine auto-intoxication sur la réalité russe, et sur les limites du champion proclamé. Un observateur américain ami de la Russie, relayé par le site "le saker francophone", nous ramène très opportunément à la réalité. L'article est long, mais s'attache à des points très concrets, et mérite qu'on le lise jusqu'au bout.

    La « glorification politiquement correcte » par les médias alternatifs de tout ce qui est lié à la Russie est une réponse « bien intentionnée » mais instinctive à la russophobie rampante des médias traditionnels ; elle génère néanmoins une vision « trop parfaite » et donc inexacte du pays, vision qui contredit la réalité et qui a été démystifiée par nul autre que le président Poutine lui-même.

    Mal comprendre la Russie

    Le discours du président Poutine à la nation la semaine dernière a naturellement attiré l’attention des médias internationaux, les médias traditionnels intensifiant leur campagne incessante de peur en exagérant et en décontextualisant ses déclarations  sur le programme d’armes hypersoniques russe pendant que les médias alternatifs se pâmaient devant l’annonce du président et la présentaient comme un autre « mouvement d’échecs de haute volée » mettant pour toujours un terme aux agressions de l’Amérique à l’étranger selon le « plan directeur » de leur héros. Les deux réactions sont hyperboliques à leur manière et se fondent sur l’attrait de leurs publics respectifs. Les MSM ont intérêt à pousser le récit de la « menace russe » parce qu’il renforce la paranoïa autour du « russiagate » et « justifie » le budget militaire gargantuesque de Trump qu’il a dévoilé plus tôt dans le cadre de sa politique étrangère América First centrée sur le Pentagone. En ce qui concerne la communauté des médias alternatifs, beaucoup de ses membres occasionnels, des personnalités officielles et ses outils de communications (qui ne dépendent pas des financements publics) ont déjà « déifié » le président Poutine, ces deux derniers faisant appel aux fantasmes de « vœux pieux » des masses désespérées pour rester pertinent en renforçant la « massification » de leur pensée de groupe .

    Ni les MSM ni les médias alternatifs, cependant, n’ont accordé beaucoup d’attention à la majeure partie du discours du président axé sur les questions nationales, car ils semblent tous être arrivés indépendamment à la même conclusion que ces sujets ne sont pas assez « sexy » pour leur auditoire et n’intéressent que les Russes en Russie. En un sens, la Russie aurait pu esquiver une balle parce que le discours de son chef pourrait être exploité par les MSM de la même manière que la partie sur les armes hypersoniques. Dans le même temps, cependant, l’argument peut également être avancé que des médias alternatifs ont par inadvertance privé leur auditoire d’entendre parler de faits, de citations et de stratégies clés qu’ils ne connaîtraient pas autrement s’ils n’avaient pas lu la transcription de ce vaste discours, mais qui aurait pu leur donner une vision plus précise du pays que beaucoup d’entre eux ont jusqu’alors placé sur un pied d’égalité avec le « paradis». C’est dans l’intérêt de tous de rapporter et d’analyser des faits objectifs, quelles qu’en soient les conséquences sur notre propre perception de la Russie. C’est ce que la présente analyse va faire.

    Pourquoi les médias alternatifs se trompent-t-ils sur la Russie?

    La Russie, comme n’importe quel pays du monde, n’est pas « parfaite », mais tout comme l’objet du désir de chacun, ses adeptes ont tendance à la voir ainsi malgré tout, surtout s’ils n’en sont pas eux-mêmes citoyens mais plutôt attirés par elle pour des raisons géopolitiques ou simplement comme une déclaration d’opposition de principe aux politiques de leur pays d’origine. Quelle qu’en soit la raison, et il n’est pas pertinent dans ce contexte d’effectuer une psychanalyse de cette tendance, le résultat final est que beaucoup de gens à travers le monde apprécient vraiment les efforts de la Russie pour forger un ordre mondial multipolaire plus juste et plus honnête que la version unipolaire qu’elle cherche à remplacer. Cela se passe souvent en négligeant certaines des réalités désagréables du pays. C’est le plus souvent dû à une combinaison de dissonances cognitives dont le refus d’accepter que leur « modèle » déifié ne règne pas sur le « paradis ». C’est même une action délibérée pour éviter de tomber involontairement dans la russophobie dominant le débat général. Pour « noble » que cela puisse être ou ne pas être, cela a néanmoins alimenté une industrie artisanale en ligne en expansion qui décrit à tort la Russie comme n’ayant aucun problème.

    Ce récit artificiel est devenu viral au point qu’un nombre croissant de personnes dans la communauté des médias alternatifs y adhère comme s’il s’agissait d’une « religion » avec ses propres « églises » (certains sites et forums) ; ses « prêtres »(écrivains et promoteurs) ; ses « congrégations » (leurs frères « croyants ») ; et des «païens » (ceux qui par « sacrilège »remettent en question le « caractère sacré » de « l’infaillibilité » de la Russie). Il n’y a rien de « mal »intrinsèquement à cela tant que les « membres de la secte »gardent leurs croyances pour eux et ne font pas de « prosélytisme ». Mais c’est un vrai problème quand ils essaient d’imposer leurs points de vue agressivement et/ou tentent de les disséminer comme des « vérités » indiscutables qui forment axiomatiquement la base des relations internationales. La perception déformée de la Russie qui commence à prendre forme dans la communauté des médias alternatifs en raison de la popularité grandissante de cette « religion laïque » (provoquée dans une large mesure par la russophobie des médias) doit être corrigée avant qu’elle échappe à tout contrôle et crée une réalité alternative complètement détachée de la vie réelle. Si ceux qui veulent vraiment comprendre et aider la Russie n’ont pas une idée précise de ce qu’elle est, alors leurs plans et leurs efforts ne serviront à rien.

    Prenez-la telle qu’elle est

    Les témoignages personnels de Russes et d’étrangers vivant dans le pays à propos de certaines lacunes de l’État ne sont pas non plus efficaces pour communiquer la vérité, car ils sont simplement qualifiés de « propagande Soros » de « fausses nouvelles » ou de « préjugés ». Les reportages factuels sur les médias russes financés par des fonds publics comme TASS ne sont pas non plus suffisants dans cette tâche. La seule façon de détruire la pensée dogmatique et finalement dangereuse de l’infaillibilité de la Russie qui s’est emparée de la communauté des médias alternatifs est d’utiliser les propres mots du président Poutine pour démonter ce faux récit une fois pour toutes, car il s’ensuit que les « croyants » sont forcés d’accepter tout ce que leur « divinité » leur dit, peu importe à quel point ils résisteraient autrement si le message venait de quelqu’un d’autre. En conséquence, étant donné la richesse des documents présentés dans le récent discours marquant du président Poutine à la nation et l’attention mondiale que cet événement a produit, il convient de citer l’homme lui-même en attirant l’attention sur certains des problèmes du pays qui sont complètement ignorés par la Communauté des médias alternatifs.

    Il devrait être préfacé que le texte qui va suivre se concentrera intentionnellement sur les critiques constructives que le président Poutine a faites au sujet de son pays afin de sensibiliser sur la situation réelle en Russie, même si le chef du pays a énuméré de manière impressionnante une quantité stupéfiante de faits et de stratégies en prouvant que beaucoup de progrès ont déjà été faits depuis le début du siècle. Afin de ne pas « prêcher avec la chorale » et en comprenant que l’auditoire des MSM ne lira probablement jamais cette analyse, il a été décidé de pratiquer une « thérapie de choc » en citant les passages du discours du président Poutine qui vont paraître probablement « surprenants » et « incroyables » aux masses des lecteurs des médias alternatifs qui ont « déifié »l’homme et proclamé son pays « parfait ». Encore une fois, l’intention est de rétablir la vérité sur la Russie afin que ceux qui en suivent les affaires puissent se faire une idée précise de la réalité dans laquelle elle opère. Accepter ses lacunes est essentiel pour comprendre ses limites actuelles et prévoir ainsi ses actions les plus probables à l’avenir.

    Après avoir écarté ces « mises en garde » voici les messages les plus « politiquement incorrects » et « sacrilèges » que le président Poutine a transmis dans son dernier discours et qui brisent puissamment les illusions des médias alternatifs sur « l’infaillibilité » de la Russie.

    Plus de procrastination

    Extrait :

    « Nous n’avons pas le droit de permettre qu’une situation, lorsque la stabilité a été atteinte, conduise à l’autosatisfaction, d’autant plus qu’il reste tant de problèmes non résolus (…). Il est grand temps de prendre un certain nombre de décisions difficiles qui se font attendre depuis longtemps. Nous devons nous débarrasser de tout ce qui entrave notre développement et empêche les gens de libérer pleinement leur potentiel. » 

    Lire la suite "Considérer la Russie telle qu'elle est, et non telle que nous voudrions qu'elle soit"

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Sixième Œil

    3554695800.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Certaines nouvelles passent inaperçues. Dans quelques mois, le premier niveau d’habilitation de sécurité nationale, le « Confidentiel Défense », sera supprimé. Il est pour l’instant encore accordé aux détenteurs d’informations dont la divulgation nuirait à la défense nationale ou favoriserait la découverte d’un fait classé « Secret Défense » ou « Très Secret Défense ». En pratique, il porte sur les opérations militaires extérieures, la lutte anti-terroriste, la traque des réseaux criminels transnationaux, la protection d’installations sensibles (les sites nucléaires) ainsi que les études en matière stratégique.

    Le motif officiel de cette suppression est une meilleure rationalisation des critères de confidentialité. Or, le n° 447 de la lettre fondée par Emmanuel Ratier, Faits et Documents (du 15 au 28 février 2018) donne la véritable raison. Le retour de la France dans l’OTAN voulue par Nicolas Sarközy et poursuivie par François Hollande implique l’alignement des services secrets de l’Hexagone aux normes et coutumes de leurs homologues anglo-saxons. Faits et Documents explique qu’en décembre 2015, Paris a signé un accord à Washington qui associe la France au système des « Cinq Yeux » bien connu depuis l’affaire Echelon au milieu des années 1990.

    En 1946, les États-Unis et la Grande-Bretagne adoptaient un accord de communication des renseignements : le traité UKUSA. Y adhérèrent ensuite le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ainsi le monde anglo-saxon a-t-il pu espionner tous les continents au moyen d’une surveillance électronique généralisée. Les « Cinq » deviennent les « Six Yeux » avec l’arrivée de la France dans l’« Anglosphère » planétaire. Ainsi l’Hexagone perd-il toute liberté nationale effective. Quant à son indépendance nationale, elle est déjà bien évanescente, voire ectoplasmique.

    Cette intégration risque toutefois de poser quelques problèmes dans la transmission prochaine de renseignements essentiels avec des États exclus de cette coopération renforcée. La France a en effet conclu une quarantaine d’accords avec les États-Unis, l’OTAN et ses membres (hormis le Canada et l’Islande), mais aussi avec l’Australie, le Japon, le Brésil et la Russie. Jusqu’à présent, la France gardait une relative latitude avec ses partenaires. Ce ne sera désormais plus le cas. Le principal risque de cette inclusion est que les terroristes islamistes soient moins ciblés que les opposants au CETA, au TAFTA, à l’atlantisme et au mondialisme.

    Si cette collaboration touche en priorité les forces armées, il faut enfin craindre que se renforcent les connivences étroites entre les États profonds hexagonal et yankee au moment où Washington met son veto à la vente de Rafales à l’Égypte. La minable classe politicienne française a choisi l’appel de l’Atlantique. Cela ne présage rien de bon pour l’avenir des Européens.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°73, diffusée sur Radio-Libertés, le 6 avril 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Brésil – L’armée prête à prendre ses responsabilités

    Au Brésil, l’armée semble prête à prendre ses responsabilités. Le général Eduardo Villas-Boas, chef de l’armée brésilienne, a publié mardi soir sur Twitter un message dans lequel il indique que les militaires « partagent le sentiment des Brésiliens qui répudient toute impunité« . Même si le général ne cite pas explicitement l’ex-président Lula, condamné pour corruption, son message est clair pour qui doit l’entendre.

    Et, jeudi, la Cour suprême du Brésil a rejeté la demande d’habeas corpus de Lula, signifiant que son arrestation devrait être imminente. Ce qui irrite profondément la gauche et l’extrême gauche qui espéraient bien revoir Lula aux commandes de l’Etat à l’issue du prochain scrutin présidentiel et plaidaient pour qu’il échappe à sa condamnation.

    Car Lula, 72 ans, a été condamné à une peine de douze ans et un mois de prison pour avoir reçu un luxueux appartement en bord de mer de la part d’une entreprise de bâtiment en échange de faveurs dans l’obtention de marchés publics.

    Cette condamnation est l’aboutissement du travail des procureurs de l’opération « Lavage-Express », qui ont mené une enquête aux ramifications tentaculaires, dévoilant un gigantesque scandale de corruption impliquant des hommes politiques de tous bords.

    Mardi soir, veille du jugement, plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient manifesté dans les plus grandes villes du pays pour réclamer l’incarcération de Lula.

    Et l’armée entend bien faire respecter ce jugement et voir l’ex-président corrompu derrière les barreaux. Sur les réseaux sociaux, des appels surgissent d’ailleurs pour demander à l’armée d’intervenir si nécessaire pour protéger le pays du communisme.

    http://www.medias-presse.info/bresil-larmee-prete-a-prendre-ses-responsabilites/89793/

     
  • Trump envoie la Garde nationale à la frontière du Mexique en annonçant qu’il bloquera la caravane des « migrants », et ça marche !

    Trump caravane migrants Garde nationale frontière Mexique C’est ce que les Européens auraient dû faire mais n’ont pas fait en 2015. Confronté à une arrivée massive de « migrants » accompagnés par une ONG immigrationniste, Donald Trump, au contraire du chancelier allemand Angela Merkel qui avait ouvert ses frontières, a annoncé le 3 avril sa décision d’envoyer la Garde nationale à la frontière avec le Mexique et de stopper l’invasion. Quelques jours après, comme le constate le New American, la « caravane » d’immigrants illégaux venant coloniser le Nord, organisée par l’ONG gauchiste Pueblo Sin Fronteras (Peuple sans frontières), se disperse.

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