C’est ce que les Européens auraient dû faire mais n’ont pas fait en 2015. Confronté à une arrivée massive de « migrants » accompagnés par une ONG immigrationniste, Donald Trump, au contraire du chancelier allemand Angela Merkel qui avait ouvert ses frontières, a annoncé le 3 avril sa décision d’envoyer la Garde nationale à la frontière avec le Mexique et de stopper l’invasion. Quelques jours après, comme le constate le New American, la « caravane » d’immigrants illégaux venant coloniser le Nord, organisée par l’ONG gauchiste Pueblo Sin Fronteras (Peuple sans frontières), se disperse.
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Trump envoie la Garde nationale à la frontière du Mexique en annonçant qu’il bloquera la caravane des « migrants », et ça marche !
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Société • Vu du Québec : La provocation par le voile
Dans cette tribune du Journal de Montréal [7.04] Mathieu Bock-Côté traite du voile comme provocation. Une provocation qui correspond à un programme politique. C'est vu du Québec mais c'est tout aussi applicable à la France et à l'Europe. Et tout aussi vrai. LFAR
Avant-hier, Le Devoir consacrait un papier incroyablement louangeur, presque une infopub, à Eve Torres, une militante que plusieurs jugent islamiste, mais qui cherche à se faire passer pour féministe. Elle sera candidate pour Québec solidaire.
Islamisme
La dame est voilée et on comprend bien que jamais elle ne se dévoilera. C’est une question de principe. Très bien. Mais ce qui est amusant, c’est qu’elle présente cela comme un non-enjeu. Elle veut se voiler à tout prix, mais nous interdire de réfléchir à la signification politico-culturelle de son geste.
Mieux : elle a le culot de nous dire qu’elle veut en finir avec la question identitaire dans le débat public. Comme si le fait de revendiquer le droit au voile en toutes circonstances et de militer pour cela n’avait rien « d’identitaire ». Comme si cela ne consistait pas à faire la promotion active du multiculturalisme, une idéologie soutenant que la société d’accueil doit s’effacer pour accueillir la diversité.
On l’oublie souvent, mais le voile, loin d’être une stricte marque de spiritualité personnelle, est un symbole utilisé par les islamistes pour marquer leur présence dans l’espace public et l’occuper selon le principe de la visibilité maximale.
Étrangement, derrière la promotion du voile, les médias ne veulent pas voir une stratégie identitaire militante, mais le simple éloge de la « diversité ». Les minorités ont toujours raison ! En d’autres termes, nos élites médiatiques ne peuvent pas s’imaginer de « crispation » identitaire ailleurs que dans la société d’accueil.
Hypocrisie
C’est toujours elle qu’on suspectera de fermeture à l’autre. On se pose trop rarement la question suivante : est-ce que l’autre veut s’ouvrir à nous ? S’il ne le veut pas, sommes-nous en droit de manifester notre insatisfaction ?
Qu’on en soit bien conscient : vouloir imposer le voile à tout prix dans l’espace public n’est pas anodin. Cela correspond à un programme politique. La moindre des choses est de le reconnaître.
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).
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Alain de Benoist a raison : « Pour les libéraux « occidentalistes », c’est plus que jamais la Bérézina »
Cet entretien donné à Boulevard Voltaire [26.03] est intéressant à divers titres. Notamment parce qu'il traite de plusieurs sujet avec justesse, lucidité et pertinence. Il relève à juste titre la généralisation des régimes autoritaires, nationalistes et en un sens traditionalistes. Chacun selon sa tradition, naturellement. Et ceci, parmi les pays les plus puissants du monde. Les systèmes politiques faibles et sans réel soutien populaire d'Europe de l'Ouest - dont le nôtre - font seuls exception, ce qui explique leur déclin. Nous partageons globalement l'analyse d'Alain de Benoist sur ce point. Reste sa prise de position in fine pour l'indépendance de Mayotte. Au risque de choquer certains lecteurs, nous dirons que ce n'est pas pour nous une solution frappée d'interdit. Le patriotisme français a aujourd'hui de tout autres priorités que la défense de Mayotte. Donc, selon nous, cela se discute. LFAR
Une fois n’est pas coutume, il s’agit d’un tour d’horizon de l’actualité et non point d’un sujet spécifique. Que penser de la triomphale réélection de Vladimir Poutine, avec 76,6 % des voix dès le premier tour ?
Je m’en réjouis, bien entendu. Mais le plus important, c’est de constater que les seuls concurrents de Poutine étaient les communistes de Pavel Groudinine (11,7 % des voix) et les ultra-nationalistes de Vladimir Jirinovski (5,6 %), tandis que l’unique candidat libéral, Ksenia Sobtchak, a décroché le score mirobolant de 1,6 % des suffrages : à peu près le score de Philippe Poutou à la présidentielle de 2017 ! Pour les libéraux « occidentalistes », c’est donc plus que jamais la Bérézina. Emmanuel Macron (24 % des voix au premier tour, trois fois moins que Poutine) se trouve maintenant face à un nouveau tsar en Russie, à un nouvel empereur en Chine, à un nouveau sultan en Turquie, tous trois au summum de leur popularité. Partie inégale.
La tentative d’assassinat de l’ex-agent double Sergueï Skripal, dont les Anglais, immédiatement soutenus par Macron et par Donald Trump, ont immédiatement attribué la responsabilité à la Russie, n’a apparemment pas nui au maître du Kremlin ?
Elle a, au contraire, encore renforcé sa popularité. Les Russes savent mieux que personne que si Poutine a sans doute des défauts, il est difficile de le considérer comme un idiot. J’ai, pour ma part, beaucoup de mal à imaginer que Vladimir Poutine n’avait vraiment rien de plus pressé, à la veille d’une élection présidentielle (pour ne rien dire de la Coupe du monde de football), que d’aller faire tuer un individu inactif depuis plus de cinq ans, en utilisant un gaz neurotoxique pointant vers le Kremlin. Comme l’a écrit Slobodan Despot, autant laisser sur place sa carte d’identité ! Je comprends, en revanche, fort bien comment pareil coup monté pouvait être utilisé contre lui, afin de servir la russophobie des gouvernements et des médias. Quant au sort de Sergueï Skripal, il m’indiffère : je n’ai pas de sympathie pour les traîtres.
Nicolas Sarkozy mis en examen dans l’affaire d’un présumé financement libyen de sa campagne électorale ?
Sarkozy s’est, à mon avis, déjà déshonoré deux fois : la première en réintégrant la France dans le giron de l’OTAN, dont le général de Gaulle l’avait fait sortir, la seconde en déclenchant contre la Libye une guerre criminelle dont nous n’avons pas fini de subir les conséquences. Sur l’affaire dont vous parlez, je ne suis pas dans le secret de l’instruction. Je ne ferai donc de procès d’intention à personne, non par respect de la présomption d’innocence (ainsi dénommée par antiphrase, puisque c’est au contraire quand on est suspecté d’être coupable que l’on est mis en examen), mais parce que je n’ai qu’une confiance très mesurée dans la Justice de mon pays. En tout état de cause, si les charges étaient avérées, ce serait un scandale d’État sans précédent.
Le projet de réforme de la SNCF, incluant la remise en cause des privilèges des cheminots, et l’imposant programme de grèves annoncé par les syndicats ?
Les grèves des transports ne sont jamais très populaires, ce que l’on peut comprendre. Mais arrêtons de prendre pour boucs émissaires des cheminots dont les « privilèges » ne sont qu’une goutte d’eau face à ceux des grands patrons du CAC 40 ! Ce n’est pas la faute des cheminots si les trains n’arrivent plus à l’heure et si les lignes de chemin de fer ne sont plus entretenues. Ce ne sont pas eux qui sont responsables de la gestion désastreuse qui a transformé la SNCF en tonneau des Danaïdes (47 milliards de dettes). La seule vraie question qui se pose dans cette affaire est de savoir si la SNCF va rester un service public au service de tous les usagers, où qu’ils habitent, ou si l’on va s’orienter progressivement vers une privatisation dont les conséquences inéluctables seront une hausse des tarifs (+27 % en Angleterre depuis dix ans) et la suppression programmée de centaines de petites lignes à la rentabilité insuffisante, ce qui accentuera encore la coupure entre les métropoles et la France périphérique.
Macron n’aurait jamais été élu sans le soutien massif des retraités et des fonctionnaires, deux catégories l’une et l’autre protégées jusqu’ici des effets de la mondialisation. Dès son élection, il s’est attaqué aux premiers, il s’attaque maintenant aux seconds, qui représentent 22 % du salariat. Il scie donc lui-même la branche sur laquelle il est assis. Le jour où la classe moyenne, qui se trouve déjà en état d’insécurité culturelle, se retrouvera en état d’insécurité sociale, les choses basculeront.
Les dernières élections italiennes ont vu la victoire massive des populistes de tous bords. Pour le moment, seule la France semble « résister » à cette vague en Europe. Pourquoi ?
Elle n’y résiste pas tant que ça, puisque les grands partis de gouvernement ont déjà presque disparu, et que c’est pour faire face à la déferlante populiste que Macron a saisi cette occasion d’engager une recomposition générale du paysage politique. Mais vous avez raison : la déferlante en question pourrait être plus ample. Ce qui manque, c’est un homme (ou une femme) susceptible de l’incarner.
Mayotte se trouve en première ligne face à l’immigration clandestine. Que faire ?
L’indépendance me semble être une bonne solution.
Intellectuel, philosophe et politologue
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier -
Etats-Unis : Donald Trump veut déployer “entre 2 000 et 4 000 militaires” à la frontière mexicaine
Donald Trump avait annoncé, mardi, qu’il souhaitait déployer l’armée le long de la frontière sud des Etats-Unis.
Après les mots, les chiffres. Pour la première fois, jeudi 5 avril, le président américain Donald Trump a quantifié le déploiement qu’il souhaite à la frontière avec le Mexique pour endiguer l’immigration clandestine : “Entre 2 000 et 4 000 militaires.” Dès mercredi, il a ordonné l’envoi de la Garde nationale, mais sans fournir de précisions.
A bord de l’avion présidentiel Air Force One, il a expliqué jeudi qu’il“garderait probablement” ces milliers de militaires sur place, “ou au moins une grande partie”, jusqu’à ce que le mur qu’il a promis pendant sa campagne présidentielle de 2016 soit construit.
“Manque de respect” pour le président mexicain
Le financement du mur, dont le coût est évalué à 18 milliards de dollars, a déjà donné lieu à un bras de fer entre républicains et démocrates lors de l’examen au Congrès du budget fédéral. Seulement un peu moins d’un dixième du coût a été accordé. En envoyant la Garde nationale, le président républicain souhaite contenir l’immigration clandestine mais aussi accroître la pression sur le Mexique pour qu’il s’implique davantage en la matière.
La relation entre les deux voisins “est intense et dynamique et présente naturellement des défis”, estime le président mexicain, Enrique Peña Nieto, dans un communiqué. “Mais ces défis ne peuvent en aucun cas justifier des attitudes menaçantes ou un manque de respect entre nos deux pays”.
Enrique Peña Nieto, qui a déjà annulé deux déplacements à Washington, lance ensuite une pique à Donald Trump : “Si vos récentes déclarations puisent leur origine dans une certaine frustration liée aux affaires de politique intérieure, de vos lois ou de votre Congrès, adressez-vous à eux, et non aux Mexicains.”
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Johnny Hallyday et la loi du sang
Par Eric Delcroix, juriste, essayiste, écrivain ♦
L’affaire de l’héritage de Johnny Hallyday fait les choux gras de la presse française. Cette triste bataille juridique a vite remplacé la communion de la France périphérique qui avait envahi Paris pour clamer son amour du chanteur à succès. Pour Eric Delcroix, cette affaire est aussi l’occasion de revenir sur la transformation progressive de l’adoption et ce que ces modifications signifient.
Décidément on n’en sort pas, la presse bruissant du conflit qui oppose David Hallyday et Laura Smet à Laetitia, veuve de leur père. Or, en arrière plan se profile les droits concurrents des deux fillettes asiatiques adoptées par le couple formé par Laetitia et Johnny, après que ceux-ci aient convolé en justes noces.
La question réside dans la point de savoir si la loi applicable à la succession du rocker est la loi française ou la loi américaine (et plus particulièrement californienne). Ce qui commandera la solution sera l’effectivité ou la non effectivité de la résidence californienne du défunt, question de fait très disputée…En effet, pour la loi américaine, d’esprit libéral, tout parent peut tester librement alors que dans la loi française, fidèle à la lignée, une réserve successorale est obligatoirement dévolue aux enfants, insusceptibles d’être déshérités sauf indignité grave. Cette réserve est de la moitié en présence d’un enfant, des deux-tiers s’il y a deux enfants et des trois-quart s’il y a trois enfants ou plus. Le reste seulement, appelé quotité disponible, peut être donné ou légué librement.
Tout le monde à pu lire cela dans la presse, aussi, ce rappel fait, mon propos est-il d’un autre ordre.
Les raisons de la réserve successorale
La réserve successorale susdite a deux raisons d’être, s’agissant d’une part de pallier le risque d’un retour au droit d’aînesse après la chute de l’Ancien Régime, mais d’autre part aussi de protéger le patrimoine familial, la famille ne pouvant exister sans un minimum de vision holiste. Voilà qui mérite d’être rappelé en ces temps d’individualisme libéral exacerbé. Le principe régissant la famille dans le Code civil, depuis 1804, est d’abord la loi du sang. Enfin était …
En effet à l’époque où Johnny Hallyday était devenu père l’adoption n’était possible que pour suppléer l’absence de d’enfant légitime. Aussi la loi exigeait-elle, de la part de tout adoptant, une condition d’âge (50 ans à l’origine, puis 35) mais, au surplus l’adoption par un couple marié était différée (8 ans) sauf s’il était prouvé que l’épouse ne pouvait pas enfanter. Bref, l’adoption, il y a encore quelques décennies, supposait une forte vraisemblance de l’absence, même future, de toute descendance légitime ; l’adoption n’était donc qu’une solution palliative en absence avérée de descendance légitime.
Naguère, à la naissance de David Smet-Hallyday (1966), Johnny Hallyday se serait vu interdire d’adopter, avec son épouse, ses deux fillettes d’importation.
Adoptions libres et gestation pour autrui
Jusqu’en 1923, il était même impossible d’adopter des enfants mineurs. Les personnes ayant élevé des orphelins, devaient attendre les 21 ans (âge de la majorité à l’époque) et obtenir l’assentiment de leur pupille pour adopter. En 1923, il est devenu possible d’adopter des enfants mineurs, en raison du très grand nombre d’orphelins de guerre.
Mais l’institution a été peu à peu dévoyée, et de loi en loi, on est passé du souci de l’intérêt de l’enfant à celui de la satisfaction du mal d’enfant ressenti par des adultes insusceptibles de procréer. On va maintenant de par le monde satisfaire le mal d’enfant en allant quérir, tout fait, sur une gondole de supermarché, des enfants librement adoptables … Le libéralisme, la loi du marché, est en marche, comme pourrait le dire M. Macron,
Logique progressiste, dès lors que l’on a commencé à céder sur les principes, l’entraînement conduit à la phase suivante. La prochaine sera la gestation pour autrui (GPA), en cours de reconnaissance (déjà pour l’état civil français).
La famille, comme conservatoire de la loi du sang, était célébrée par Céline dans Les Beaux draps. Bien avant Jean-Claude Michéa, il célébrait la gratuité de l’institution (« Le gratuit seul est divin ») contre les impératifs économiques. Ils ne seront pas réédités en France, Gallimard ayant cédé aux pressions que l’on sait.
Tout se tient, non ? Le choix progressiste de société est bien clair.
Éric Delcroix 06/04/2018
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Inhumain mondialisme
Le premier avril, journée traditionnellement dévolue à la diffusion de bobards plus ou moins énormes pour faire rire, reste un concept à manier avec précaution. Caroline Cayeux, maire LR de Beauvais en a fait les frais par manque de jugeote (pour rester poli). Dimanche elle annonçait sur sa page facebook l’installation d’ un magasin Ikea dans la zone d’activités Beauvais-Tille Novaparcest. «Une excellente nouvelle pour le dynamisme et l’emploi à Beauvais », écrivait-elle, ce qui serait à l’évidence le cas dans un territoire très touchée par le chômage. Mais Mme Cayeux a précisé quelques temps après que c’était une blague… qui n’a fait rire qu’elle et certainement pas les demandeurs d’emploi qui n’ont certainement pas été les seuls à trouver que ce poisson avait mauvais goût. En Israël, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou qui n’a pas l’excuse du 1er avril, et qui n’est pas spécialement connu pour son tempérament blagueur, a menti lui aussi (en toute connaissance de cause?) dans le dossier de l’expulsion des immigrés clandestins présents sur le sol israélien. Disons à sa décharge qu’il n’a certes pas la partie facile, obligé de composer avec les membres les plus intransigeants de sa coalition gouvernementale.
En début d’année, le gouvernement israélien s’auto-congratulait de sa fermeté en annonçant que les clandestins africains seraient emprisonnés ou expulsés vers le Rwanda et l’Ouganda au terme d’accords conclus en ce sens avec ces deux pays…qui ont formellement démenti. Lundi 2 avril, Benyamin Nétanyahou annonçait un deal avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), prévoyant que plus de la moitié des 39 000 immigrés clandestins Érythréens et Soudanais installés en Israël, auxquels le statut de réfugié politique n’a pas été accordé et dont l’installation a entraîné de vives tensions dans certains quartiers de Tel-Aviv, seraient autorisés à rester en Israel. Quant aux autres, précisait encore le dirigeant d’extrême-droite lors d’une conférence de presse à Jérusalem, « cet accord va permettre de faire sortir d’Israël 16.250 migrants vers des pays développés comme le Canada, l’Allemagne et l’Italie. »
Le hic c’est que l’Allemagne et l’Italie, dont les gouvernements doivent composer avec des opinions publiques très majoritairement hostiles à la poursuite de nouvelles arrivées de migrants, ont démenti l’existence d’un tel l’accord avec Tel-Aviv.
Le HCR indiquait encore que le gouvernement israélien s’était engagé à mettre en place des formations professionnelles pour ces immigrés, mais aussi l’octroi d’un statut et leur emménagement dans des zones moins conflictuelles qu’auparavant. De tout cela il n’est plus question également puisque le Premier ministre a fait marche arrière devant la bronca de ses alliés politiques qui ne veulent pas entendre parler d’un maintien des clandestins en Israel. En conséquence de quoi, Benyamin Nétanyahou a dit tout le mal qu’il pensait d’une Union européenne –dont la cote d’amour n’est pas bien grande au sein de la droite dure et de l’extrême-droite israéliennes- et de l’organisation américaine dite de défense des droits de l’homme, New Israel Fund. Il a accusé l’UE et cette officine d’avoir exercé « une énorme pression » sur le Rwanda pour qu’il refuse d’«absorber les infiltrés d’Israël » après leur expulsion.
Notons pour l’anecdote (mais pas que) que New Israel Fund est financé grassement par le trouble George Soros, un des bêtes noires de M. Nétanyahou. Ce dernier avait méchamment taclé ce milliardaire sans-frontièriste en apportant son soutien à la Hongrie de Viktor Orban qui dénonçait les menées de ce dernier. Une prise de position qui est tout sauf anodine (le Premier ministre israélien s’est rendu en juillet 2017 en Hongrie pour un voyage officiel) sachant l’accusation d’antisémitisme qui a été faite à M. Orban au motif qu’il contestait tout simplement la propagande immigrationiste de l’UE, de George Soros et l’implantation d’une université financée par ce dernier.
Un Soros dont l’ombre plane également derrière les ONG qui font profession de faciliter l’arrivée en Europe des immigrés qui embarquent depuis les côtes libyennes dans de frêles esquifs.L’ONG SOS Méditerranée qui affirme sans plus de précisions que les opérations menées par elle sont financées à 98 % par des dons de particuliers (mais qui avait aussi bénéficié en 2016 de la réserve parlementaire de 16 députes du PS et du PRG), s’est indignée , dixit une dépêche Afp du 3 avril, de n’avoir pu obtenir le droit d’évacuer que « les cas les plus vulnérables » sur son navire l’Aquarius. Elle se serait vue « interdire de secourir les autres passagers du canot », tout en «déplorant une nouvelle fois que le renvoi des personnes en détresse vers la Libye est priorisé au lieu de leur mise en sécurité »…en Europe.
«L’Aquarius est-il précisé, est l’un des derniers navires d’ONG à patrouiller régulièrement au large de la Libye. La plupart ont suspendu leurs opérations en raison de menaces libyennes, de la baisse des départs (-60 % depuis l’été 2017)… ou de la saisie de leur bateau, comme cela a été le cas fin mars pour le navire d’une ONG espagnole placée sous séquestre par la justice italienne.»
Clandestins ou non, les flux migratoires restent bien un sujet de préoccupation très important pour les Français, ce que les députés de LREM semblent ignorer en maintenant grandes ouvertes toutes les délirantes pompes aspirantes de l’immigration. Nouvelle illustration de cet aveuglement proprement criminel, un amendement émanant du groupe des députés macroniens a été déposé dans le cadre du projet de loi asile et immigration visant à étendre les bénéfices du regroupement familial aux frères et aux sœurs mineurs des jeunes migrants qui ont obtenu le statut juridique de réfugiés.
Certes, est-il expliqué au bon peuple, il faut faire preuve d’humanité d’autant que ce statut n’a pas été (pour l’instant) accordé en masse aux 25000 mineurs clandestins présents sur le sol français. Mais c’est encore une fois un bien mauvais signal qui est envoyé en ce qu’il ne peut qu’encourager les centaines de milliers, les millions de candidats au départ des pays du sud vers la France et l’Europe.
Dans un entretien accordé au site communautaire dreuzinfo le 3 avril, Renaud Camus affirme que ce combat pour la défense de l’identité française ne peut être menée par le le Front National au motif que celui-ci serait « désormais rallié aux statu quo ethnique et religieux ». En fait de statu quo, M. Camus campe peut-être sur une ligne plus radicale que la notre mais l’honnêteté lui commanderait tout de même de souligner que le FN est le seul mouvement politique de tout premier plan à prôner l’inversion des flux migratoires.
Pour le reste, l’écrivain décèle en Emmanuel Macron la figure emblématique de « l’homme de Davos (qui) instaure à grandes enjambées (…) la davocratie directe , la gestion directe du parc humain par les banques, par la finance hors-sol, par les multinationales (…) L’État est détruit pierre à pierre au bénéfice des grands investisseurs.» Questionné sur l’assassinat de Mireille Knoll et l’éventuelle hypocrisie de la lutte contre l’antisémitisme, Renaud Camus affirme que « l’Europe n’en finit pas d’expier ou de croire expier les horreurs infligées aux juifs durant la dernière guerre en important sur son territoire des peuples par millions qui, sitôt dans la place, n’ont rien de plus pressé que d’infliger des horreurs aux juifs. Le racisme avait fait de l’Europe un champ de ruines, l’antiracisme en fait un bidonville haineux. Et, dans les deux cas, les premières victimes sont les juifs. »
Plus globalement, il n’y pas de victimes premières ou secondaires de la davocratie directe,d’un mondialisme qui ne profite qu’à une infime minorité, et dont l’immigration sauvage est une des conséquences les plus mortifères. La réalité c’est que les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles sauf en toute hypothèse à se replier sur le communautarisme le plus strict, le règne du chacun chez soi sur un même territoire… qui n’est pas pour autant, très loin s’en faut, un gage infaillible de paix civile et qui est en contradiction avec notre modèle français .
La vérité c’est que l’énorme majorité des habitants de notre planète souhaitent vivre, travailler, aimer, mourir sur la terre de leurs ancêtres et qu’immigrés comme européens sont pareillement victimes de ce système à tuer les peuples et les nations enracinées .C’est pourquoi le discours des nationaux de défense positive du fait national, des frontières, des identités charnelles, des valeurs traditionnelles est combattu par l’élite oligarchique mais approuvé et jugé légitime par tous les peuples du monde.
Bruno Gollnisch a maint fois rappelé que les nationaux, les patriotes et souverainistes européens sont liés ensemble par une même exigence salvatrice, celle du refus des «invasions » en Europe : celle des capitaux de la finance vagabonde qui la déstabilise ; celle des produits de consommation fabriqués à vils prix hors de nos frontières qui la paupérise, et enfin l’invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers mondise. Loin d’être une bataille d’arrière-garde et perdue d’avance, c’est au contraire un combat d’avenir et d’une nécessité plus actuelle que jamais.
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Affaire Skripal : les Britanniques auraient menti - Journal du jeudi 5 avril 2018
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Promis, juré. Editorial du n° 17 de Conflits
C’est promis, juré. Nous ne nous y attendions pas du tout. Mais revenons au départ.
Nous avons établi un classement de la puissance globale. Le mérite en revient à toute la rédaction de Conflits et tout particulièrement à Jean-Marc Holz. Son travail méticuleux et ingénieux permet de mesurer la puissance dans tous ses aspects, géographique, démographique, économique, technique, militaire, politique, social… Ce qui justifie la formule « puissance globale ».
Ne soyons pas modestes. Nous avons bâti cet indice en nous démarquant d’autres classements qui nous ont semblé insuffisants. Certains se contentent de comparer les PIB, ce qui ne permet d’appréhender que l’économie, et encore. Le Composite Index of National Capability construit en 1963 part de six données, dont la production d’acier, un produit qui était l’un des fondements de la puissance au XIXe siècle et qui ne l’est plus aujourd’hui. Le moins que l’on puisse dire est que le CINC date ! Le Power Index du Global Fire Power prend essentiellement en compte la dimension militaire (de façon précise et réaliste) à laquelle il ajoute quelques éléments (territoire, ressources, main-d’œuvre) ; il n’en sous-estime pas moins les dimensions économiques, techniques et sociales. Il n’est pas étonnant qu’il place en tête les États-Unis devant la Russie, la Chine et l’Inde : les faiblesses économiques de la Russie ou de l’Inde ne sont pas prises en compte. Originaire de Chine, le Comprehensive National Power Index développé par plusieurs instituts de ce pays paraît le plus complet. Il inclut différents types de ressources (humaines, géographiques, économiques, technologiques, militaires, internationales) ; l’index de l’Académie des Sciences Sociales chinoise intègre même la stabilité politique. Mais il sous-estime le soft power et privilégie l’économie. Après les États-Unis et la Chine en rattrapage rapide, il place donc le Japon malgré ses manques militaires, la Russie arrivant cinquième.
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MÉLINA BOUGHEDIR, CETTE CITOYENNE FRANÇAISE QUI RISQUE LA PENDAISON EN IRAK
On ne sait pas grand-chose de l’immense souffrance qui frappe les familles des victimes des crimes islamistes commis à Trèbes, Marseille, Nice, Paris, etc. On ne connaît déjà plus les noms de ces victimes, si l’on excepte le père Hamel et le colonel Beltrame. Des époux, des épouses, des parents, des enfants, condamnés à souffrir à vie parce qu’un jour, un djihadiste a décidé de frapper au hasard dans la foule immense. Et l’on remonte alors désespérément l’arbre terrible des causes, l’enchaînement des banalités qui conduit à la tragédie : s’il avait fait ses courses une heure avant, si elle n’avait pas raté son train, si…
Aujourd’hui, on apprend que Mélina Boughedir, une citoyenne française de 27 ans, mère de quatre jeunes enfants – dont un bébé âgé de moins d’un an -, devrait être rejugée en Irak pour terrorisme, alors qu’il y a un mois à peine, son retour en France était considéré comme imminent. La justice irakienne avait ordonné son expulsion après l’avoir condamnée pour entrée illégale sur le territoire irakien. Elle risque, aujourd’hui, la peine de mort par pendaison.
Cette jeune femme avait rejoint la zone irako-syrienne en 2015 avec son mari. Ce dernier, Maximilien Thibaut, était un radicalisé bien connu de la Justice et des services de renseignement français, notamment pour avoir fait partie de l’organisation Forsane Alizza, un groupuscule islamiste dissous en 2012. Maximilien Thibaut a probablement été tué durant la bataille de Mossoul. En février dernier, l’avocat de Mélina Boughedir, Me Vincent Brengarth (coauteur du livre Les Dérives de l’état d’urgence), déclarait à RTLque sa cliente (qu’il n’avait pas encore rencontrée !) « regrettait son départ » et qu’« elle était sous l’influence de son compagnon ». L’arbre terrible des causes prenait forme. Si elle n’avait pas été sous influence, si…
Le 8 juillet 2017, Mélina Boughedir avait été arrêtée à Mossoul avec ses quatre enfants par les forces irakiennes. Les trois aînés (huit, cinq et trois ans) furent rapatriés en France en décembre 2017, le nourrisson étant resté avec sa mère. Évidemment, on peut imaginer l’immense souffrance de ces jeunes enfants. Quelle va pouvoir être la vie de ces innocents ? Il faudrait être un barbare pour ne pas y penser une seconde. Il fallait y penser avant, diront des âmes moins compatissantes.
Leur mère devait donc être expulsée d’Irak. Mais voilà, la Justice irakienne vient de faire appel du jugement. Elle devrait maintenant examiner l’éventuelle participation de Mélina Boughedir à des activités terroristes. En février dernier, France Info relayait une information de l’agence américaine Associated Press : des sources irakiennes affirmaient que la Française avait appartenu aux brigades féminines de la police morale de l’État islamique. Cette brigade, créée en 2014, entièrement composée de femmes, avait pour mission de contrôler la bonne application de la charia et parfois de punir, par le fouet. Le Centre international pour la paix et les droits de l’homme (CIPADH) avait publié, en avril 2017, un focus sur cette brigade d’amazones voilées qui, à l’évidence, n’avait rien d’une gentille ligue de vertu. Cela explique peut-être pourquoi Mélina Boughedir, cette « femme au foyer » qui « n’avait pas participé à des actes de violence », selon son avocat, doit aujourd’hui rendre des comptes à la Justice irakienne.
Mélina Boughedir va probablement bénéficier de la visibilité médiatique de son avocat, qui ne manquera pas d’essayer de faire pleurer dans les chaumières françaises. Pas certain qu’il y réussisse, la compassion de nos compatriotes allant plutôt, aujourd’hui, vers les malheureux qui n’ont pas eu le choix lorsque l’arbre terrible des causes s’est abattu sur eux.
http://www.bvoltaire.fr/melina-boughedir-cette-citoyenne-francaise-risque-pendaison-irak/
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De nombreuses expulsions d’immigrés délinquants empêchées par leur pays d’origine
La Loi française veut que des mesures d’éloignement soient prises à l’égard d’immigrés illégaux, de clandestins, de déboutés du droit d’asile ou d’étrangers délinquants. Les textes sont complexes et bourrés de chausse-trappes. Les procédures sont longues, bureaucratiques et propres à tous les recours imaginables avec l’aide des associations immigrationnistes et grâce à la complaisance d’une partie des pouvoirs publics.
Par ailleurs pour éloigner un individu susceptible de l’être, il faut qu’il puisse être accueilli par son pays d’origine. Pour ce faire celui-ci doit le reconnaître comme tel et délivrer un Laisser Passer Consulaire (LPC). Sinon l’« éloigné » restera en France.
Force est de constater que plusieurs pays sur lesquels la France ne manque pourtant pas de moyens de pression ou de rétorsion, désignés en novlangue administrative comme « peu coopératifs », contribuent d’une manière consciente à l’invasion que nous connaissons et considèrent la France comme le dépotoir de leurs délinquants.La problématique des éloignements
Qu’est-ce qu’une mesure d’éloignement ?
Un étranger non-européen peut faire l’objet de plusieurs mesures administratives d’éloignement : obligation de quitter la France, expulsion, reconduite vers un autre pays européen … Ces mesures sont prises en cas de séjour irrégulier, menace à l’ordre public, etc.
L’obligation de quitter le territoire français (OQTF) est la principale mesure d’éloignement qui concerne les étrangers. La décision est prise par le préfet, notamment en cas refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier en France. Elle oblige l’étranger à quitter la France par ses propres moyens dans un délai de 30 jours.
Depuis la fin des années 1970, l’effectivité des mesures d’éloignements est affichée par les pouvoirs publics comme un objectif prioritaire. Malheureusement force est de reconnaître que ce dispositif représente aujourd’hui une des faillites de l’administration française. C’est ainsi qu’environ 90% des mesures d’éloignement décidées à la suite de refus de droit d’asile ne sont pas exécutées et ce malgré les demandes de coopération formulées auprès des pays d’origine des « éloignés ».
Le sésame indispensable : les demandes de laissez-passer consulaires (LPC)
Les « éloignés » et autres expulsés manifestant la plus grande réticence à quitter la France, notamment en ne présentant pas leur passeport aux autorités préfectorales françaises, celles-ci sont contraintes de se tourner vers leur pays d’origine et de demander à leur consulat en France de coopérer. Soit le consulat accepte de rencontrer l’étranger qui y est conduit sous escorte policière pour un entretien visant à « reconnaître » celui-ci comme son ressortissant soit il refuse purement et simplement d’apporter son concours et ne délivre aucun LPC. Ce cas est malheureusement trop fréquent et plusieurs pays sont considérés comme « peu coopératifs ».
Un constat de failliteDes chiffres consternants
En 2017, selon les statistiques de la Direction Générale des Étrangers en France (DGEF), il a été délivré 1 097 019 visas en forte augmentation pour le Maroc, mais aussi, il faut le noter, pour le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh. Les mesures d’éloignement prononcées se sont élevées à 33 388.
Pour la même année les LPC demandées ont été de 2982. Il convient de souligner la disproportion entre ce nombre de demandes et celui des mesures d’éloignement prononcées. D’autant plus que seulement 1452 demandes ont donné lieu à reconnaissance, soit un taux de 49% et que, très modestement, 1221 LPC ont été délivrés soit un taux 41%.
Au final, en 2017, sur 33 388 mesures d’éloignement, 3766 ont été exécutées soit un ratio de 11%qui démontre à lui seul l’échec d’une politique et d’un système.
Les pays les moins coopératifs et dont le taux d’exécution est le plus faible sont des pays d’Afrique noire comme le Mali, la Cote d’Ivoire et la Guinée, mais également le Bangladesh, l’Inde et l’Afghanistan.
Un exemple démonstratif
Azzedine B., algérien, est un délinquant multirécidiviste. Il a été condamné en 2010 à 6 mois de prison pour extorsion avec violence puis, en 2011 à 3 ans de prison pour le même motif par le même tribunal de Saint-Etienne, en 2012 à 6 ans d’emprisonnement pour vol avec arme par une cour d’assises du Loiret, en 2016 à 3 mois d’emprisonnement pour violence dans un local administratif. Il commet de nombreux incidents en détention. Une vraie « chance pour la France ».
Le 15 décembre 2016, l’autorité préfectorale du Loiret prend un arrêté d’expulsion. Coup de chance, le garnement est aisément identifiable grâce à son passeport algérien délivré par le consulat d’Algérie à Saint-Etienne et un extrait d’acte de naissance établi en Algérie. Ce pays peut donc le « reconnaître ». La préfecture saisit alors le consulat d’Algérie aux fins de délivrance d’un LPC .
Par courrier du 6 juin 2017 le consulat d’Algérie refuse d’établir un LPC pour « des motifs familiaux » et indique qu’il a transmis le dossier à son ambassade et à son ministère qui répondront, s’ils le jugent nécessaire. Au bout du compte le refus de LPC est confirmé malgré des échanges de courriers entre ambassades.
Finalement Azzedine B. a été, à la fin de sa période détention le 21/09/2017, assigné à résidence dans le département de la Loire chez sa maman qui, à l’évidence, ne manquera pas d’exercer sur son fiston une influence bienfaisante de nature à le transformer en honnête homme !
Des conséquences graves
Tout cela coûte cher, épuise les magistrats et les policiers, bafoue la Loi et le sens commun. Surtout notre pays et nos institutions sont traités sans égards et ridiculisés.
Enfin s’entassent en France, à l’affût de la moindre opportunité de mal faire, des délinquants multirécidivistes qui n’ont pas leur place chez nous .
Et pourtant il y aurait des solutions si on le voulait vraiment.
C’est François-Noël Buffet, sénateur LR du Rhône qui, à Bourdin Direct, a préconisé des mesures de rétorsion :
– Menaces de refus de titres de séjour ;
– Limitation des visas de tourisme ;
– Limitation des accords de regroupement familial.
Ces propositions s’inscrivent cependant dan le système actuel de l’immigration. D’autres mesures sont envisageables à caractère financier :
– Restrictions sur les transferts financiers des ressortissants des pays tiers vers leur pays, leur village , leur famille. En 2016 la Banque de France a estimé les envois de fonds à l’étranger par des travailleurs résidant en France à 10Md€. Les trois pays du Maghreb en représenteraient 40% soit 4,4Md€. Et Dieu sait qu’un pays comme l’Algérie en a besoin.
– Réduire voire bloquer ponctuellement l’aide publique au développement.
ConclusionDans un pays soucieux du respect de ses Lois et attaché à sa dignité de telles dérives seraient inacceptables. Mais, comme l’a dit François-Noël Buffet, la mise en œuvre de solutions ne peut marcher que s’il existe une volonté forte.
C’est justement là que le bât blesse. En réalité il existe deux volontés qui concourent pour que cette dérive perdure. Celle des pays tiers qui ne souhaitent pas récupérer leurs malfrats et, au fond, sont bien contents de bafouer la France. Et celle du pouvoir politique de favoriser par tous les moyens l’invasion de notre pays quel qu’en soit le prix pour notre sécurité et notre vie quotidienne.André Posokhow
Texte repris du site Polemia