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international - Page 757

  • A Marseille : le Bastion social avec la Syrie de Bachar

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    Samedi après-midi des militants marseillais du Bastion social ont manifesté leur soutien à la Syrie baassiste en lutte à la fois contre l'islamisme terroriste et contre la coalition mondialiste menée par les Etats-Unis.

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    Ce fut aussi le cas à Lyon devant le consulat américain.

  • Pactes de l’ONU sur l’immigration : Non au grand remplacement !

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    Intervention de Marie-Christine Arnautu au Parlement européen de Strasbourg le 17 avril 2018 sur le pacte de l’ONU sur l’immigration. Non au grand Remplacement au détriment des identités et de la sécurité et de la pérennité des peuples européens.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/pactes-de-lonu-sur-limmigration-non-au-grand-remplacement/90528/

  • Russia Today, un danger pour la France… ou pour Macron?

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    Xenia Fedorova, la patronne de Russia Today France, janvier 2018. SIPA. AP22151430_000001

    La chaîne de télévision est peut-être surtout coupable de sa différence par Martin Pimentel

    En commençant à émettre ses programmes en français en décembre dernier, la chaîne d’information en continu Russia Today (RT) se lançait dans un paysage audiovisuel saturé. Sa diffusion est pour l’instant confidentielle et elle ne communique pas ses audiences : on ne peut la recevoir que sur Free ou via son site internet. Dans ces conditions, on aurait presque envie de dire ironiquement aux Russes : « Bonne chance… » C’était sans compter sur la « macronie » et ses médias !

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  • [Vidéo] Il y a 50 ans, la prophétie d’Enoch Powell sur les ravages de l’immigration

    C’était il y a tout juste 50 ans, alors que l’Angleterre et l’Europe ne subissaient que les tous premiers assauts d’une crise migratoire qui culmine aujourd’hui avec l’arrivée massive d’extra-européens sur le continent européen.

    Le 20 avril 1968, Enoch Powell, brillant homme politique britannique promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays. Dans un discours passé à la postérité, il les avertissait des conséquences néfastes d’une ouverture à l’immigration extra-européenne :

    Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant.

    Celui qui était alors député de Birmingham aura payé de sa carrière politique ce discours résolument visionnaire. Aujourd’hui, le Royaume-Uni est attaqué par les terroristes islamistes et miné par un changement de population qui modifie en profondeur son identité et provoque de nombreux drames.

    Enoch Powell avait raison. Honneur au diabolisé.

    Il y a 1 à 2 semaines, je discutais dans ma circonscription avec un homme d’une quarantaine d’années qui travaille dans l’une de nos entreprises nationalisées. Après quelques mots sur la pluie et le beau temps, il me dit soudainement : « Si j’avais les moyens, je quitterais le pays. » Je lui fis quelques reproches, lui faisant remarquer que le gouvernement actuel ne durerait pas éternellement. Mais il n’y prêta pas attention et poursuivit : « J’ai trois enfants. Ils ont tous le bac [grammar school], deux d’entre eux sont mariés et ont une famille. Mais je ne serai heureux que lorsque je les aurai tous vu partir à l’étranger. Dans ce pays, dans 15 à 20 ans, les noirs domineront les blancs. »

  • JO 2024 : arrangements avec la loi, exigences du CIO... Les dessous de la fièvre olympique dévoilés

    http://www.oragesdacier.info/2018/04/jo-2024-arrangements-avec-la-loi.html

  • Un garçon de Douma révèle des détails sur le tournage de la vidéo sur «l’attaque chimique»

    Le garçon syrien Hassan Diab, présenté par les Casques blancs comme une personne touchée par la présumée attaque chimique le 7 avril à Douma, a raconté à un journaliste russe comment la vidéo sur «l’attaque» a été filmée.

    Il n’y a eu aucune «attaque chimique» à Douma, une banlieue de Damas, le 7 avril dernier et les personnes qui «auraient été touchées par un agent chimique» ont été invitées par les Casques blancs, a annoncé mercredi Hassan Diab, un garçon de 11 ans qui figurait dans la vidéo.

    «Nous étions dans un sous-sol. Maman m’a dit qu’il n’y avait rien à manger et qu’on mangerait demain. Nous avons entendu des cris dans la rue, on criait "Allez à l’hôpital". Nous avons accouru à l’hôpital et dès que j’y suis entré, on m’a attrapé et on a commencé à m’asperger d’eau. Ensuite, on nous a mis sur des lits à côté d’autres personnes», a indiqué le garçon à la chaîne de télévision Rossiya 24.

    Le correspondant de guerre de la chaîne, Evguéni Poddoubny, a noté qu’on avait obligé le garçon à tourner dans cette vidéo.

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  • Les financiers du Monde, Pigasse et Niel, soutiens des antifas

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    Thierry Bouzard Présent cliquez ici

    Directeur au Monde, Aris Papathéodorou héberge le réseau des antifas de La Horde qui s’en prend au « grand capital » sans que cela ne gêne ses employeurs, le titre est la propriété de Matthieu Pigasse (directeur à la banque Lazard) et du milliardaire Xavier Niel, voici pourquoi.

    Au Monde, on connaissait déjà Mestre et Monnot, les préposés à la surveillance des “droites extrêmes” qui animent le blog poussif du même nom. Plus hargneux qu’efficaces, ils font diversion. L’arrière-cour est plus musclée au point de faire du quotidien la base arrière de toute l’ultra gauche.

    La Horde est un site « antifasciste » dénonçant avec haine et violence ceux qui ne plaisent pas à leurs commanditaires. En totale illégalité, les administrateurs de La Horde revendiquent un anonymat militant. Sauf que le site est hébergé — avec d’autres de la mouvance (No Pasaran, Reflex, Solidarité Résistance Antifa, Sud Education, Association RaDAR, …) — par Samizdat1dont le gestionnaire n’est autre qu’Aris Papathéodorou, directeur artistique du quotidien Le Monde depuis 2011. Un artiste pas uniquement recruté pour ses compétences graphiques car il ne dispose, d’après son profil Linkedin, que d’une simple licence « jamais complétée »… en sciences sociales. Né en 1959, Papathéodorou est un pionnier du militantisme sur le Net. Son aventure avec Samizdat débute quand les mouvements autonomes, anarchistes et libertaires imaginent utiliser les réseaux d’ordinateurs à des fins militantes2. Samizdat.net a attendu 2000 pour se transformer en association loi 1901.

    On sent chez Papathéodorou la frustration de l’idéologue fasciné par l’action, mais tranquillement cantonné dans l’intendance, moins exposée et plus lucrative. On le trouve en 1994 dans le soutien à Florence Rey et Audry Maupin, les deux tueurs de la Fusillade de Vincennes (5 morts, 6 blessés). Avec d’autres libertaires, il cosigne une déclaration attestant de leur proximité avec les terroristes : « Oui ce sont des camarades, oui nous avons milité ensemble ». Ce ne sont pas les seuls car on découvre dans son orbite un ancien d’Action directe, Claude Halfen dit “Casquette”. En 2015 et bien qu’il le récuse, Halfen a été clairement identifié par Rodolphe Crevelle, du Lys noir3, comme étant l’administrateur de La Horde. Soupçonné d’avoir participé, le 31 mai 1983, à la fusillade de l’avenue Trudaine à Paris4, dans laquelle deux policiers sont tués et un troisième grièvement blessé5, il est acquitté faute de preuves. Au cours du procès en diffamation qu’il intente, en 2011, contre l’ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, il ne renie rien. A la question du président du tribunal : « Avez-vous des regrets ou des remords ? », Halfen répond : « On aura à tirer le bilan critique » d’Action directe quand tous seront sortis de prison. Effectivement, plusieurs sites hébergés par Samizdat, comme No Pasaran6 ou NeLaissonsPasFaire7, militent pour la libération des terroristes d’Action directe ainsi que de l’assassin communiste Cesare Battisti, et les soutiennent.

    Si Halphen récuse son activité sur La Horde, on sait qui opérait avant lui. En 2015, dans l’hommage que ses amis lui rendent après sa mort, ils désignent Jean-Pierre Masse, un « antifasciste de longue date (au sein de Solidarité Résistance Antifa et de La Horde) »8. Il était aussi concepteur de sites pour Science Po et le CNRS, et entretenait une fantasmatique « cartographie de l’extrême droite contemporaine ». Masse et Papathéodorou ont été de vieux complices, puisqu’ils étaient les principaux administrateurs de Samizdat, dixit Jean-Marc Manach9. Ce journaliste spécialisé d’Internet et des questions de surveillance et de vie privée10, est une autorité dans son domaine : il intervient dans les grandes écoles du journalisme français pour former nos futures “élites” médiatiques. Tout naturellement, son blog consacré aux libertés numériques11 est hébergé par Le Monde. On retrouve Papathéodorou et Manach en mars dernier à Marseille autour des travaux d’une cyberféministe.

    Dans une présentation du projet Samizdat parue sous forme d’entretien dans la revue universitaire Matériaux pour l’histoire de notre temps (n° 79, 2005)12, « l’infatigable activiste » Papathéodorou explique comment ses engagements antérieurs « autonomes et libertaires » l’ont conduit à devenir l’hébergeur, ou plutôt un « opérateur de communication alternatif » des mouvances les plus radicales de la gauche. Le principe est « de ne pas donner d’informations sur les gens que l’on héberge, et de ne jamais enlever aucun contenu tant que nous n’y sommes pas obligés par une décision de justice — mais nous nous réservons aussi la possibilité de ne pas obtempérer dans certains cas, si nous l’estimons nécessaire ». En 2000, Papathéodorou clamait déjà haut et fort dans feu la revue Transfert : « Ils pourront toujours se brosser avec leurs lois ». Un identique mépris de la législation est affiché sur le site de La Horde : « La Horde est un site de communication au public en ligne consacré à l’antifascisme. Il est édité à titre non professionnel au sens de l’article 6, III, 2° de la loi 2004-575 du 21 juin 2004.Conformément aux dispositions de cet article, son éditeur a choisi de rester anonyme. Il est hébergé par Samizdat. »13 Alors que des administrateurs de sites sont condamnés pour défaut de mention légale permettant leur identification, ceux de Samizdat bénéficient d’une étonnante complaisance des autorités de contrôle. Dans ces conditions, on peut se demander comment est gérée la grosse boutique en ligne de La Horde14.

    Le Monde a lancé le Decodex pour « aider à vérifier les informations qui circulent sur Internet » s’arrogeant ainsi le droit de dire qui diffuse de la bonne et de la mauvaise information. Alors ministre de l’Education nationale, Belkacem avait même recommandé l’outil dans les écoles. Ainsi le Decodex du Monde met sévèrement en garde contre TV Libertés, Polémia et tous les sites de la dissidence, mais n’a évidemment rien contre les sites hébergés par Samizdat, pas inquiété par les appels à la haine et au meurtre ni par les soutiens au terrorisme. Logique : il ne faudrait quand même pas balancer des collègues !

    Les contradictions n’étouffent pas Papathéodorou, issu d’une famille de communistes grecs réfugiés en France il sert de portefaix à Pigasse, celui qui restructure la dette grecque pour le compte de la banque Lazare dans les années 2000-2010, plongeant le pays dans la misère. Ils ne se cachent même plus. Finance, médias, politique et terrorisme, les liens mis à jour entre la grande finance, les idéologues de l’ultra gauche et les antifas au sein d’une institution comme Le Monde illustrent une communauté d’intérêts : éliminer les résistances de la population française au mondialisme à n’importe quel prix et par tous les moyens, légaux et illégaux.

    Notes

    1      http://www.samizdat.net

    2      https://www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_2005_num_79_1_1043

    3 https://ilfaudrabienvousyfaire.wordpress.com/2015/06/17/lys-noir-n27-celui-qui-se-cache-derriere-la-horde/

    4      http://le.raid.free.fr/action-direct.htm

    5      http://policehommage.blogspot.fr/1983/05/emile-gondry-claude-caiola-trudaine-1983-action-directe.html

    6      http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article1282

    7      http://nlpf.samizdat.net/spip-41904.php.html

    8       Culture & conflits, 2015/3 (n° 99/100), pp. 7-10.

    9      http://transfert.net/Ils-pourront-toujours-se-brosser

    10    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Manach

    11    http://bugbrother.blog.lemonde.fr/

    12     Revue éditée par la BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine) avec le concours du Centre national des Lettres et de l'Université de Paris X, du Ministère de la Défense, de la Ville de Nanterre et du Conseil général des Hauts-de-Seine.

    13    http://lahorde.samizdat.net/la-horde-cest-quoi/

    14    http://lahorde.samizdat.net/materiel/#disques

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/04/19/les-financiers-du-monde-pigasse-et-niel-soutiens-des-antifas-6044859.html

  • Inquiétant voisinage ... Un opposant algérien prédit « une implosion chaotique » de l’Algérie

    Saïd Saâdi

    1964773036.jpgIl y a longtemps que nous nous inquiétons de la situation en Algérie en raison des conséquences graves qu'une « implosion chaotique » de ce pays pourrait avoir pour nous, en France et hors de France. On peut les imaginer assez aisément sous l'un et l'autre de ces deux aspects. L'Algérie est à nos portes, de l'autre côté de la Méditerranée. Osons dire que de toutes sortes de manières elle est aussi chez nous. Enfin, elle est un élément important de la situation de toute l'ère sahélienne où nos Armées sont engagées. Le Maroc aussi s'inquiète, en voisin, de l'instabilité algérienne. Voici ce qu'en dit notre confrère marocain en ligne, le360 sous la signature de M'Hamed Hamrouch |15.04] à la suite d'importantes déclarations récentes de l'opposant algérien Saïd Saâdi.   LFAR

    Saïd Saâdi, fondateur du Rassemblement pour la culture et la démocratie (opposition), qu’il a quitté définitivement en février dernier, n’exclut pas un cinquième mandat pour le président Bouteflika, estimant que les ingrédients d’ «une implosion chaotique » de l’Algérie sont réunis. 

    Invité par la Fédération des Amazighs d’Amérique du Nord (FAAN), hier samedi, à l’occasion du Festival amazigh de Montréal, Saïd Saâdi, fondateur du Rassemblement pour la culture et la démocratie, qu’il a quitté définitivement le 9 février dernier, a largué une bombe : « la nation algérienne peut aller vers une implosion chaotique ». 

    Pour l’ancien patron du RCD, tous les ingrédients de cette « implosion chaotique » sont là et le risque, qu’à Dieu ne plaise, ne viendrait pas de la Kabylie, contrairement à ce que l’on pourrait penser.

    « Il y a des forces centrifuges qui sont en mouvement. On parle souvent de la Kabylie mais ce n’est pas vrai, ce n’est pas par là que risque de venir le grand danger. Il faut voir ce qui se passe au Sud. J’étais à Tamanrasset et à Djanet au mois de décembre, il y a le M’zab qui est en train de bouillir, le Sud-Ouest. C’est une erreur de croire que nous sommes dans un pays normal et qu’il s’agit de gérer une élection à venir», dira-t-il, cité par un confrère algérien.

    Et ce n’est surtout pas le spectre d’un 5e mandat pour Bouteflika qui va éviter le chaos à l’Algérie. « Il ne faut pas se leurrer, sauf miracle, pourvu qu’il advienne. C’est parti pour un cinquième mandat », a-t-il averti.  

    A ceux qui mettent encore en doute la candidature de Bouteflika pour un 5e mandat, il a répondu sur le mode de l’ironie : « Ce n’est pas nouveau tout ça. C’était vrai aussi en 2014, je ne vois pas pourquoi on ne continuerait pas à élire une chaise roulante cette fois aussi » ! 

    Soit. Mais la crise en Algérie serait beaucoup plus profonde et complexe pour la circonscrire à une question de parti ou de personnes. « Je crois que vous prenez l’affaire par le mauvais bout. Si on commence à s’enfermer dans des agendas électoraux dans une crise comme celle-là, on est cuits. Nous n’avons pas une crise de programme ou une crise qui affecte un parti. Nous avons une crise qui est fondamentale sur la construction de la Nation. Et si on ne remet pas tout à plat, je ne le souhaite pas mais je le redoute, on peut aller vers une implosion chaotique de la nation », a-t-il encore averti. 

    Un avertissement qui n'est pas nouveau, bien d'autres, provenant d'Algérie ou de renseignements occidentaux, ont été lancés. Sauf que ce n'est pas de cet oeil inquiet que des apparatchiks algériens en rupture de ban le voient. Et évidemment c'est le peuple algérien frère qui va payer les frais de la politique suicidaire de ces dirigeants qui n'ont d'yeux que sur leurs intérêts et ceux de leurs familles.  

    M'Hamed Hamrouch

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Caroline Galactéros : « Pourquoi la France ne (devait) pas s'associer aux frappes en Syrie »

    Croit-on le peuple syrien dans son ensemble à l'unisson des opinions occidentales ? 

    Une analyse de Caroline Galactéros

    444940988.jpgAlors que la France vient de frapper la Syrie, en représailles aux attaques chimiques supposées, Caroline Galactéros plaide pour un sursaut d'indépendance nationale. Selon elle, la France ne doit pas s'aventurer dans une nouvelle coalition. Cette tribune brillante écrite avant que les frappes aient eu lieu [Figarovox, 11.04] apporte un éclairage dont le champ est vaste, très complet, comme toujours réaliste et solidement documenté. Le tout conduit avec un remarquable courage intellectuel. Sur un sujet où les intérêts de la France et de la paix sont évidemment engagés.  LFAR  

    La messe semble dite et une atmosphère de veillée d'armes plane sur Paris, tandis que le jeune prince d'Arabie Saoudite quitte la capitale et que notre président est en étroit dialogue avec son homologue américain. La France pourrait, en coordination avec Washington, frapper de manière imminente les forces du régime syrien en représailles d'une nouvelle attaque chimique imputée de manière «très probable» mais en amont de toute enquête, aux forces de l'abominable tyran Assad soutenu par les non moins affreux régimes russe et iranien.

    Il faudrait agir vite, se montrer ferme, intraitable, juste ! Il s'agirait là d'un « devoir moral » ! On a bien entendu et lu. Le discours moralisateur sur la sauvegarde des civils innocents, pourtant inaudible après sept ans de guerre et de déstabilisation de la Syrie, est toujours le même. C'est là le comble du cynisme en relations internationales, que nous pratiquons pourtant sans états d'âme depuis des décennies. Pendant ce temps, la guerre silencieuse du Yémen continue. Ces civils-là n'existent pas, ne comptent pas.

    Mais certaines images de guerre et de civils otages d'une sauvagerie généralisée irritent plus que d'autres nos consciences lasses d'Européens déshabitués de la violence et gonflés d'une prétention à connaître, dire et faire le Bien. Soit.

    Mais agir contre qui ? Qui faut-il punir ? Le régime de « l'animal Assad », comme l'a appelé Trump ? L'Iran ? La Russie ? Vraiment ? Et si ce trio noir que l'on désigne exclusivement depuis des mois à la vindicte populaire internationale n'était qu'un leurre, proposé à notre indignation sélective pour ne pas réfléchir à nos propres incohérences ?

    Personne ne se demande pourquoi cette nouvelle attaque chimique arrive maintenant, au moment même où la Ghouta orientale repasse sous contrôle gouvernemental syrien et parachève sa reconquête territoriale, face à des groupuscules rebelles rivaux globalement en déroute et plus que jamais prêts à se vendre au plus offrant pour survivre et espérer compter ? Personne ne s'autorise à douter un instant, quand le ministre russe des affaires étrangères rapporte que les observateurs du Croissant rouge syrien envoyés sur place n'ont rien vu ressemblant à une attaque ? Serguei Lavrov ment-il carrément au Conseil de Sécurité des Nations unies ou bien faut-il penser que Moscou ne contrôle pas tout ce qui se fait au plan militaire sur le théâtre ? Ou que des éléments de l'armée syrienne elle-même agiraient en électrons libres ou auraient été « retournés » ? À qui profite le crime ? C'est cette vieille question, mais toujours pertinente, qui paraît désormais indécente.

    Quel serait pourtant l'intérêt de la Russie de laisser perpétrer une telle attaque, alors que, ne nous en déplaise, bien davantage que notre « Coalition internationale », elle cherche la paix, l'organise pragmatiquement, et est la seule depuis sept ans à engranger quelques résultats qui évidemment contreviennent à nos intérêts et à ceux de nos alliés régionaux ?

    On semble aussi avoir totalement oublié une donnée fondamentale du conflit : les malheureux civils de la Ghouta, comme ceux des ultimes portions du territoire syrien encore aux mains des « rebelles » djihadistes ou de Daech, sont des boucliers humains, peut-être même, en l'espèce, sacrifiés par ces mêmes apprentis démocrates suppôts d'al-Qaïda et consorts pour entraîner l'Occident dans une guerre ouverte avec Moscou et Téhéran.  

    Car si l'on quitte le microscope pour la longue-vue, il est permis de décrire à partir de cette dernière séquence syrienne un contexte stratégique global infiniment préoccupant pour l'Europe, et singulièrement pour la France, qui risque de prendre les avant-postes d'une guerre qui n'est pas la sienne, dont elle fera les frais et qui neutralisera durablement l'ambition présidentielle affirmée de prendre le leadership politique et moral de l'Union européenne. Nos amis allemands ou italiens sont d'ailleurs moins cynico-idéalistes, mais plus prosaïques que nous. Ils avancent prudemment, vont et viennent entre Beyrouth et Damas pour pousser leurs pions en cette phase douloureuse et recueilleront les fruits de notre marginalisation radicale quand la reconstruction syrienne arrivera.

    La ficelle est si grosse et la pelote si bien déroulée depuis des mois qu'on ne la voit plus en effet. On punit la Russie. On la punit d'être la Russie, déjà, et d'avoir réussi son retour sur la scène mondiale. On la punit de vouloir la paix en Syrie et de chercher à la mettre en musique politiquement à Astana ou à Sotchi. On la punit d'avoir sauvé Damas et son régime diabolisé du dépècement qu'on leur promettait et qui s'est fracassé sur la résilience populaire et gouvernementale syrienne et a déjoué partiellement au moins la confessionnalisation des affrontements politiques et sociaux que l'Occident encourage, sans en comprendre le danger insigne pour ses propres sociétés, et notamment en Europe.

    La guerre en Syrie a été gagnée militairement par l'armée gouvernementale. Militairement, mais pas politiquement. Cette victoire sur le terrain au prix d'une guerre brutale (comme toutes les guerres, même celles menées depuis les airs et qui n'ont de chirurgicales que le nom), nous est proprement insupportable car cela nous force à faire la paix, ce que nul ne veut mis à part… Moscou. Ah, Moscou ! L'impudent Vladimir Poutine trop bien réélu qui nous nargue avec sa coupe du monde, où des millions de gens vont découvrir un visage de la Russie qui ne les terrifiera pas.

    Et puis derrière Moscou, on vise évidemment Téhéran, dont Israël, en pleine idylle officielle avec le centre mondial du salafisme - l'Arabie saoudite - qui a toutefois opportunément décidé de faire peau neuve, ne peut tolérer l'émergence régionale, tant le niveau sociétal, culturel, technologique et commercial de ce pays lui fait de l'ombre bien au-delà de la seule crainte d'un (dés)équilibre stratégique modifié par sa nucléarisation ultime.

    Bref, nous sommes en train de tomber dans un vaste piège qui se joue sur plusieurs fronts, et de nous ruer, en croyant ainsi exister, sur le premier os qu'on nous jette. De ce point de vue, l'affaire Skripal pourrait bien n'avoir été que le hors-d'œuvre de la séquence actuelle. Elle a posé le premier étage d'une repolarisation politique et sécuritaire de l'Europe autour de Londres, et surtout sous la bannière de l'OTAN. Car c'est là l'ultime manœuvre : remettre au garde-à-vous les Européens qui, depuis l'arrivée de Donald Trump et le Brexit, s'étaient pris à rêver d'une autonomie européenne en matière de politique et de défense… Péril suprême pour le leadership américain sur le Vieux Continent, heureusement contrebalancé par les rodomontades de quelques nouveaux Européens qui refusent leur arasement identitaire et mettent à mal tout projet d'affranchissement sécuritaire collectif. Le Secrétaire américain à la défense, le général Mattis, a d'ailleurs été très clair : les Européens doivent en effet consacrer 2 % de leur PIB à la défense, mais pour acheter des armes américaines et demeurer dans l'orbite otanienne évidemment, l'Alliance constituant le cadre naturel et nécessaire de la défense de l'Europe. Fermez le ban !

    Nous sommes donc en train d'être clairement repris en main par l'OTAN, mais on ne s'en rend pas compte car on nous vend la nécessité d'une solidarité sans failles, donc manichéenne, face à une « offensive russe » pour diviser l'Europe (comme si nous n'étions pas assez grands pour nous diviser nous-mêmes) et dominer le Levant. C'était probablement l'objet de l'affaire Skripal comme de la présente montée au front sur la Syrie. La volte-face aujourd'hui même d'Angela Merkel sur le projet Northstream-2 ne fait qu'amplifier cette polarisation. Moscou est poussé à se crisper donc à s'isoler par tous les moyens. Par les sanctions, par les vrais faux empoisonnements d'espions en plein Londres et jusqu'à cette décision allemande qui ne peut que durcir la position russe en Syrie et assurer la montée des tensions, le Kremlin n'ayant plus d'autre alternative que de jouer le tracé Qatari qui passe par la Syrie… Redoutable manœuvre anglo-américaine donc, à laquelle Paris et Berlin semblent ne voir que du feu.

    Il faut donc s'y résoudre : l'Amérique d'Obama a vécu. Celle de Trump et de ceux - néoconservateurs de toutes obédiences - qui l'environnent très fermement désormais, a radicalement changé de posture. Certes le président américain annonce son souhait de quitter la Syrie, mais il avoue pouvoir changer d'avis si l'Arabie saoudite payait le coût de cette présence ! On ne peut être plus clair et c'était aussi tout le sens de son premier voyage à Riyad au printemps dernier: réassurer l'allié du Quincy (dont le Pacte éponyme était rendu caduc par la nouvelle indépendance énergétique américaine) contre 400 milliards de dollars de contrats pour l'économie américaine. Et puis, tandis qu'il déclare au grand dam de ses généraux et pour tromper son monde qu'il veut partir, il se consolide une vaste zone d'influence américaine à l'est de l'Euphrate avec les FDS arabo-kurdes.

    Washington, dans le vaste mouvement de repolarisation du monde, entend en tout état de cause demeurer le môle principal d'arrimage d'un Occident qui doute face à une Chine qui structure à son rythme et via un affrontement de basse intensité mais tous azimuts, un véritable « contre-monde ». L'Amérique, fébrile, joue son va-tout pour renverser la vapeur d'un ordre international qu'elle ne contrôle plus mais qu'elle veut encore dominer coûte que coûte. Elle veut l'affrontement pour réinstaller sa préséance face à Moscou, Téhéran et Pékin, cible ultime de l'intimidation. C'est là pourtant un combat profondément à contresens de l'évolution du monde. Affligés du syndrome postmoderne de la vue basse et celui de l'hybris technologique, nous oublions que la vie est longue.

    Au-delà, cette affaire, comme d'innombrables autres, met en évidence une évolution dangereuse : la substitution à la réalité non d'une image déformée, mais carrément d'une autre réalité et le retour de la tentation de la guerre préventive préemptive, qui évite d'enquêter. La question est vraiment très grave pour l'essence même de la politique internationale. Préfère-t-on l'image au réel, les fake news à l'analyse, le sensationnalisme à la rigueur ?

    Alors que voulons-nous ? Ce sera bientôt clair : si nous voulons sauver la Syrie, il nous faut surtout ne pas nous joindre à une coalition qui agira hors de tout mandat de l'ONU et qui portera le poids d'une guerre dont le peuple syrien est la dernière roue du carrosse et sera la victime immédiate. La grande question est donc : mais que vient faire Paris dans cette galère ? On se trompe comme souvent d'ennemi, d'allié, de posture, de tout en somme. Et si l'on essayait l'audace, le courage et la singularité ? Notre siège au Conseil de Sécurité, que guigne l'Allemagne de plus en plus ouvertement, en serait relégitimé. Nous posons-nous seulement la question de notre intérêt national (qui ne se réduit pas à des contrats d'armement) et des raisons pour lesquelles on nous sert ainsi l'injonction d'un alignement sur le thème du Bien contre le Mal et de la guerre préventive ?

    La France est désormais, en Syrie comme ailleurs, au pied du mur. Elle a l'occasion inespérée de faire valoir une approche prudente et rigoureuse, une voix pour la paix, une singularité. Nous avons déjà une influence au plus bas dans la région. Si nous voulons compter de nouveau, nous devons regarder la réalité dans les yeux et admettre que « nous avons eu tout faux » depuis 2011. Il n'est jamais trop tard et notre président peut encore choisir de compter véritablement au regard de l'Histoire et dans le cœur des peuples

    Une guerre contre l'Iran et la Russie n'est pas la nôtre. Elle ne correspond nullement aux intérêts stratégiques français, ni à ceux de l'Europe. Nous avons déjà si naïvement collé aux Britanniques qui veulent quitter l'Union, sans preuve et par principe, dans l'affaire Skripal. Pourquoi cette fuite en avant ?

    Dans ce nouveau grand jeu, la France a encore l'opportunité inespérée de compter plus que son poids démographique ou même économique ne le lui permet, en affirmant une singularité et une cohérence. Plus que jamais le réalisme, aux antipodes du cynisme, doit être le bouclier et la lance de notre nouvelle posture internationale. Il nous rapproche non d'une justice abstraite mais de l'équité et de la clairvoyance. La France n'a pas le droit et aucun intérêt à être malhonnête dans son interprétation des faits. Elle a tout à gagner à la lucidité et elle doit d'urgence montrer au monde comme aux peuples et pouvoirs du Moyen-Orient qu'on ne l'égare ni ne la soumet si facilement.  

    Docteur en science politique et colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées, Caroline Galactéros est présidente du think tank Geopragma. Auteur du blog Bouger Les Lignes, elle a notamment publié Guerre, Technologie et société (éd. Nuvis, 2014).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Irak: plus de 300 condamnés à mort pour appartenance à l’EI

    Plus de 300 personnes, dont une centaine d’étrangères, ont été condamnées à mort en Irak, et autant d’autres à la prison à perpétuité, pour appartenance au groupe Etat islamique (EI), a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Deux tribunaux jugent les affaires de terrorisme en Irak, l’un à Tel Keif, près de Mossoul (nord), l’ancienne “capitale” irakienne du “califat” autoproclamé de l’EI, et l’autre à Bagdad, où la Cour pénale centrale s’occupe notamment des étrangers et des femmes.

    Depuis janvier à Bagdad, 97 ressortissantes étrangères ont été condamnées à mort, 185 à la prison à vie, 15 à trois ans de prison et une à un an de prison, selon une source judiciaire.

    La plupart des condamnées sont Turques, ou originaires des anciennes républiques de l’Union soviétique. Une Allemande a également été condamnée à la peine capitale, tandis qu’une Française a été condamnée mardi à la perpétuité.

    A Tel Keif, “815 personnes ont été jugées: 212 peines de mort et 150 peines de prison à perpétuité ont été prononcées”, indique dans un communiqué le porte-parole du Conseil suprême de la magistrature, le juge Abdel Sattar Bayraqdar.

    Selon lui, la grande majorité de ces personnes appartiennent à EI. “Il a été prouvé qu’ils avaient mené des actions criminelles au cours d’audiences publiques menées conformément à la loi et durant lesquelles les droits des condamnés ont été garantis”, poursuit-il.

    En outre, “341 personnes ont été condamnées à des peines de prison et 112 ont été libérées après que leur culpabilité n’a pas été prouvée”.

    Lundi, le ministère de la Justice a annoncé que onze condamnés pour “terrorisme” avaient été pendus en Irak, le quatrième pays qui exécute le plus au monde, selon l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW).

    Source Lalibre

    https://www.patriote.info/actualite/international/irak-plus-de-300-condamnes-a-mort-pour-appartenance-a-lei/