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international - Page 759

  • Pierre Lellouche : Du jamais-vu - une loi américaine transcrite dans le droit français !

    Pierre Lellouche, député de Paris, préside la mission d’information sur l’extraterritorialité du droit américain, mission créée en mars 2016 par les commissions des affaires étrangères et des finances de l’Assemblée nationale.

    Le rapport de cette mission a été présenté le 5 octobre dernier à ces deux commissions.

    Pierre Lellouche donne quelques exemples de cette instrumentalisation du droit au seul profit des intérêts des États-Unis et, évidemment, aux dépens des nôtres.

    http://www.bvoltaire.fr/pierrelellouche/du-jamais-vu-une-loi-americaine-transcrite-dans-le-droit-francais,289872

  • [Éditorial de L’AF n° 2941] Des évêques plus mondialistes que catholiques ?

    Encensé par Libération (du 13 octobre) qui y voit « un texte qui fait du bien », et plus généralement par la presse de l’oligarchie, nous avions tout lieu de craindre le dernier opus du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF), sous le titre "Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique".

    D’autant que sa sortie en libraire avait été précédée par un entretien, d’une niaiserie affligeante, de Mgr Pontier, président de la CEF, dans Le Monde (du 14 octobre) — une page et demie ! Grand apôtre du vivre-ensemble « au ras du terrain », l’archevêque de Marseille qui, comme les socialistes de Terra Nova, voit dans chaque migrant ou presque une chance pour la France — « Ce sont aussi des talents qui nous arrivent » ...et dont nous dépouillons leur pays d’origine —, a « un peu honte » quand, contrairement au Liban, voire la Grèce et l’Italie, il ne voit pas notre pays « manifester le minimum d’accueil  ». Il n’a pas, en revanche, « un peu honte » de déconsidérer la Manif’ pour tous du dimanche suivant : car pour Mgr Pontier, le mariage pour tous, et, nous supposons, ce qui va avec, à savoir le prétendu droit à l’enfant, ne « tracassent » qu’ « un certain nombre de Français », qui, en manifestant, « donnent l’apparence d’une “militance excessive”  ». Il y a donc eu à Paris, ce dimanche, 200 000 militants excessifs !

    Ces propos illustrent bien la teneur de l’opus épiscopal : il faut désormais avaliser les évolutions de la « société », terme qui, selon la vulgate communautariste et mondialiste auquel ce texte emprunte son vocabulaire, est employé comme synonyme de « nation » ou de « pays ». Et si la question de l’identité est posée, c’est, là aussi, uniquement pour constater que, entrés dans une société « pluriculturelle  », nous devons positiver.

    Libération a raison sur un point : le diagnostic « n’est pas vraiment neuf », qu’il s’agisse du discrédit de la classe politique, de l’individualisme, du consumérisme et du matérialisme ambiants, de l’éclatement de la société en différents communautarismes, de « la question du sens » au sein d’une « société en tension » et du « contrat social à repenser ». Non, ce qui est intéressant, c’est ce que ce texte révèle de l’état d’esprit de nos évêques, du moins de ceux qui composent la commission permanente de la CEF, ce « pays légal » épiscopal censé s’exprimer au nom de tous. D’autant que leur parole sur le politique est rare, ce qui devrait donner d’autant plus de poids à un texte qu’ils destinent non seulement aux catholiques mais à tous les citoyens français. Ou plutôt non : « aux habitants de notre pays ». Or la différence n’est pas mince.

    Il pourrait en effet paraître paradoxal, alors que ce texte a été publié en complément de celui de juin dernier visant à donner « quelques éléments de réflexion » pour « 2017, année électorale », qu’il ne s’adresse pas en priorité aux citoyens. C’est qu’il s’agit bien, selon le titre d’un rapport commandé par le Gouvernement qui avait fait scandale en 2013, et dont ce texte n’est finalement que la version cléricale, de « faire société commune dans une société diverse », à savoir, comme l’affirment les auteurs du document épiscopal, de « gérer (sic) la diversité dans notre société », le christianisme ne devant plus être sollicité que pour « partager son expérience doublement millénaire et sans renouvelée d’accueil et d’intégration de populations et de cultures différentes dans la naissance d’une identité qui ne nie pas les autres appartenances ». Ou quand l’annonce du message évangélique est réduite à la valorisation d’une chrétienne attitude dans la gestion du vivre-ensemble. Du reste, cette attitude ne « doit pas être une confrontation de vérités, mais une recherche ensemble, en vérité », c’est-à-dire, en bon français, et non plus en sabir estampillé CEF, une recherche, certes emplie de sincérité, mais neutre au plan des vérités évangéliques, puisque toutes les idées se valent dans un relativisme dont on croit que sortira la paix sociale — comme si la société, comme la nature, n’avait pas horreur du vide. Du reste, « liberté, égalité, fraternité », « ces trois mots sont une change pour notre pays » (Mgr Pontier). Au pays enchanté des valeurs républicaines, qu’a-t-on encore besoin de parler d’évangélisation ?

    Remarquons simplement, nous qui ne nous intéressons dans ces colonnes qu’à l’humble bien positif de la cité, que le document avalise, voire revendique, finalement comme une « richesse », cette crise de l’identité nationale, qui entraîne la rupture du lien originel entre le christianisme et la France, qu’une laïcité agressive n’a cessé de distendre depuis plus d’un siècle et que le mondialisme, conçu par nos évêques eux-mêmes comme le nouvel horizon de l’humanité, est en voie de rompre définitivement. C’est là que la confusion entre société et nation est active, puisqu’elle vise, en encourageant l’immigration, à rendre inéluctable l’éclatement culturel et donc à placer « l’idée d’une Nation homogène » au rang des accessoires obsolètes — le concept de nation devant s’effacer derrière celui de société plurielle. Car si l’immigration n’est pas sans poser déjà de graves questions à notre communauté de destin, les évêques anticipent, dans l’esprit de Terra Nova, en déclarant qu’il conviendrait d’ores et déjà, face à l’affirmation de différences communautaires ou identitaires, « de redéfinir ce que c’est d’être citoyen français et de promouvoir une manière d’être ensemble qui fasse sens » — charabia qui signifie simplement l’acceptation d’une société multiculturelle dans une logique communautariste. Et pour bien enfoncer le clou d’affirmer que « le danger serait d’oublier ce qui nous a construits », c’est-à-dire notamment le christianisme, mais dont l’action est manifestement révolue, « ou, à l’inverse, de rêver du retour à un âge d’or imaginaire ». Plus explicite encore, Mgr Pontier, dans Le Monde, évoque une « supposée identité fermée, éternelle, que tout le monde aurait partagée dans le passé ». Voilà à quoi certains de nos évêques ramènent aujourd’hui le baptême de Clovis, et par là-même de la France, aux promesses duquel, en 1980 au Bourget, saint Jean-Paul II demandait aux Français s’ils étaient demeurés fidèles, déjà, sans susciter l’enthousiasme d’un bon nombre de nos évêques. N’osa-t-il pas aller jusqu’à qualifier la France de « fille aînée de l’Eglise » ? Il est vrai : « Dieu nous préserve aussi des saints ! », s’exclame le doyen de Blangermont devant le jeune curé d’Ambrecourt, dans le Journal d’un curé de campagne de Bernanos…

    Pour le rapport socialiste de 2013, il convient de « faire évoluer la société française [...] afin de permettre à toutes les personnes qui résident en France de vivre ensemble, de participer à une “société des égaux”, d’être (re)connues dans leur diversité, [...] simplement pour leur présence sur le territoire national ». Le texte épiscopal ne dit pas autre chose, en s’adressant aux « habitants de notre pays  », et non aux Français, tous ces « habitants  » étant destinés à partager une citoyenneté devenue le prête-nom d’un vivre-ensemble riche d’ « identités plurielles », ...et heureuses ? Et dans la dénonciation de « postures racistes réciproques », comment ne pas voir un écho à la définition européenne de l’intégration comme « processus dynamique à double sens d’acceptation mutuelle de la part de tous les immigrants et résidents des États membres » ? Ne sommes-nous pas tous des migrants, après tout ?

    Ce texte aurait mérité un 10 sur 20 s’il avait été la dissertation sans personnalité d’un potache auquel son professeur d’instruction citoyenne avait demandé de réfléchir sur le vivre-ensemble. Malheureusement il exprime, du moins officiellement, la pensée de nos évêques, manifestement soumise à la logique du mondialisme, prélude au village planétaire. Il n’est pas certain que, là aussi, le pays réel soit en accord avec le pays légal.

    François Marcilhac - L’Action Française 2941

    - Conseil permanent de la Conférence des évêques de France - Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique - CERF- MAME - BAYARD, 4 euros
    - Faire société commune dans une société diverse

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-no-2941-Des

  • Trump remporte le second débat présidentiel haut la main !

    Je suis peut-être l’une des rares personnes de mon entourage à avoir apprécié la performance de Donald Trump lors du premier débat qui l’opposait à Hillary Clinton le 26 septembre dernier.
    Contrairement au public de ses meetings et tout acquis à sa cause, il devait ce soir-là convaincre qu’il n’était pas le fou furieux incapable de se contrôler que les médias décrivent de lui à longueur d’articles, de reportages, de débats et de flash info. Confronté à deux adversaires – le modérateur et sa concurrente – interrompu inlassablement sur des questions sans intérêts, il a su faire preuve du calme, de la patience et du self control qu’on attend d’un homme qui prétend accéder à la fonction qu’il brigue. J’ai été aussi surprise par sa performance que par celle du médecin de Mme Clinton, qui elle, avait pour principal défi de faire taire les inquiétudes suscitées par son état de santé.
    Bien qu’elle ne se soit pas écroulée ni étouffée en cours de débat, sa condescendance naturelle, son sourire digne des pires caricatures d’elle-même et cette façon détestable de manquer de respect à son interlocuteur qui a très bien fait de ne pas en faire autant à son égard lui ont couté cher dans les sondages. Contrairement à ce que la presse nous a annoncé, le grand gagnant de ce premier round fût lui. Et je n’en suis pas surprise.

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  • La Bombe de Wikileaks dont vous n'avez jamais entendu parler (VF)

  • EXCLU - Sarkozy à Assad : « On va mettre la Syrie à feu et à sang ! » (Rochedy)

  • La Fondation Jérôme Lejeune à l’ONU : Les personnes trisomiques ont le droit de vivre !

    Communiqué de la Fondation :

    "« Le dépistage prénatal n’est pas la solution ; accepter et aider les personnes porteuses de trisomie 21 est la solution ! Elles ont le même droit que les autres d’exister. » vient de défendre la Fondation Jérôme Lejeune le mercredi 5 octobre applaudie à l’ONU.

    De façon concomitante, dans le cadre de l’Examen Périodique Universel, la Fondation et Downpride, association hollandaise défendant les personnes atteintes de Trisomie 21,  ont déposé une déclaration écrite dénonçant l’introduction du DPNI dans le système de santé public néerlandais. Elles y rappellent le danger de l’introduction du test de Dépistage Prénatal Non invasif (DPNI) alors qu’en France déjà 96% des fœtus diagnostiqués trisomie 21 sont avortés.

    Ce nouveau test, à partir d’une prise de sang analyse des bouts d’ADN du bébé présents dans le sang de la mère. Aujourd’hui, son but n’est pas de soigner, mais de détecter la trisomie 21.

    En France, la Haute autorité de santé (HAS) a rendu en novembre 2015 un avis favorable à l’intégration du DPNI dans le parcours de dépistage remboursé par les pouvoirs publics. Aux Pays-Bas, le ministre de la santé a annoncé que le DPNI serait mis à disposition des femmes enceintes à partir du 1er avril 2017, et remboursé en grande partie par la sécurité sociale. Comme le dénonce Renate Lindman, présidente du collectif Downpride :

    « à l’inverse, peu de programmes de recherche existent pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de trisomie 21. C’est un signal clair de la société qui a choisi la solution de l’exclusion prénatale ».

    Lors de son intervention la Fondation Jérôme Lejeune est venue rappeler sa mobilisation internationale depuis janvier 2016 sous la forme d’une pétition Stop Discriminating Down qui formule trois exigences aux Etats :

    - Arrêter de proposer par les pouvoirs publics le dépistage prénatal systématique des enfants porteurs de trisomie 21, visant délibérément à la sélection de fœtus « sains »

    - Réglementer l’introduction du dépistage génétique prénatal, sur la base des principes définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, dans la Convention d’Oviedo (articles 11 et 12) et dans la Charte européenne des droits fondamentaux de l’Union européenne (articles 2, 3, 21 et 26).

    - Permettre l’utilisation des tests génétiques uniquement pour améliorer les soins et le bien-être, et non pour discriminer les personnes en fonction de leurs prédispositions génétiques.

    Personne ne devrait avoir à défendre son droit de vivre en raison de son patrimoine génétique.

    Pour le dire avec nous, signez la pétition Stop Discriminating Down !"

    Michel Janva

  • Les dessous de la reconquête de Mossoul

    Il suffit d’observer le positionnement des forces en présence pour comprendre la stratégie.

    Il peut paraître surprenant, aux yeux d’un observateur averti, que la reconquête de la deuxième ville d’Irak, tombée aux mains de l’autoproclamé « État islamique », n’ait pas été lancée plus tôt par le « camp du bien », et surtout de constater que, parmi les soutiens de l’armée irakienne, se trouvent ceux qui ont créé, soutenu et financé l’État islamique : CIA et Mossad pour les créateurs, Arabie saoudite et Qatar pour les bailleurs de fonds, Israël grand bénéficiaire du chaos, et, dans le rôle des éternels cocus, les Européens qui vont encore avoir la charge de nombreux réfugiés, trahis par leurs leaders à la botte d’une Amérique qui n’a jamais cessé de chercher à leur faire perdre leurs identités en les islamisant.

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  • Carte des votes aux Etats-Unis selon plusieurs catégories

    En exclusivité pour contre-info, cette carte très intéressante pour son découpage selon diverses catégories de genre, ethnie et éducation. Elle se lit ainsi : quel serait le résultat des votes par Etat au sein des Etats-Unis, si seulement une catégorie de personnes votaient. Le vote démocate (pour Hillary Clinton) est en bleu, celui des républicains (pour Donald Trump) en rouge. On remarque en premier lieu l’incroyable homogénéité de vote des « minorités visibles » qui votent tel un seul homme pour Hillary Clinton, quelle que soit leur niveau d’éducation, d’ailleurs.

    On remarque ensuite le vote très différent selon le genre : un vote massivement démocrate pour les femmes dans leur ensemble, massivement républicain (en tout cas selon la perception visuelle sur la carte, car il faut tenir compte de la pondération des votes selon la taille des Etats, la Californie représentant à elle seule beaucoup plus que plusieurs Etats du centre nord du pays) pour les hommes.

    Les hommes blancs votent massivement républicain, le niveau d’éducation modifiant toutefois sensiblement le résultat mais toujours avec une majorité de vote républicain (visuellement).

    Pour les femmes, ne sélectionner que les femmes blanches modifie radicalement le résultat du vote féminin : les femmes blanches se rapprochent nettement des hommes blancs mais avec une tendance moins nettement républicaine que ceux-ci.

    Il faut donc tirer de ce schéma quelques conclusions : si le niveau d’éducation est un critère souvent utilisé pour séparer les gens « éclairés » des gens « primaires », il apparait que ce critère n’aurait d’effet que sur les blancs qui votent ainsi plus à gauche quand ils font des études, mais aucun effet sur les noirs, latinos ou asiatiques. Ce derniers sont-ils donc déjà « éclairés » même quand ils n’ont reçu aucune éducation ?

    Autre constat, les femmes blanches ne sont en fait pas si différentes des hommes blancs dans leur vote, mais malgré tout plus nuancées.

    Les blancs dans leur ensemble ne sont en tout cas pas l’opposé binaire du vote des minorités ethniques. Il semble donc que la finesse, la pondération des choses soit définitivement du côté des blancs, ce qui est assez caractéristique d’une forme d’intelligence. Le vote des minorités ne laisse pas transparaitre une telle forme d’intelligence.

    Pour ceux qui se soucient de l’avenir du continent américain, tout de même peuplé majoritairement de gens de notre race et avec lesquels nous pouvons avoir des liens d’amitié, il est bien triste de constater que leur sort n’est pas plus enviable que le nôtre, puisque le relativisme y semble bien présent chez les blancs éduqués et chez les femmes, tandis que l’élection d’Hillary Clinton, si elle se produit, ne devra sa raison d’être que dans le vote des minorités bientôt majorité.

    Source de l’image : Mike Cernovich

    Cliquez sur l’image pour agrandir :

    carte-us-vote

    http://www.contre-info.com/

  • La vassalisation des politiques vis à vis du Golfe

    6a00d83451619c69e201b7c8a4fac5970b-800wi.pngLes journalistes et ex-otages Christian Chesnot et Georges Malbrunot publient un ouvrage sur les relations de la France avec les monarchies du Golfe. Christian Chesnot, journaliste à Radio France,est interrogé sur Ouest-France. Révélations :

    "Notre relation avec les pays du Golfe a depuis quarante ans été assez pervertie par l’argent, qui a coulé à flot à certains moments. Avec deux niveaux. La diplomatie des grands contrats (rafales, technologie nucléaire etc…). Et puis une sorte de danse du ventre de notre classe politique. Oui. Les monarchies du Golfe ont volontiers joué du chéquier, mais il y a aussi chez nous tendance à les prendre pour un distributeur de billets.

    Tous partis confondus ?

    Sous Sarkozy, c’est la lune de miel avec le Qatar. Leur ambassadeur arrose Paris. Subventions, financements, cadeaux personnels.A chaque Noël, il envoie des paquets à une trentaine de personnalités, d’une valeur de 10 000 euros à peu près.Aucun sac de grand luxe n’a été retourné à l’ambassade. Certains élus français se plaignent même lorsque le cadeau n’arrive pas ou les Qataris refusent de payer tel ou tel voyage.

    Cela continue ?

    Avec le Qatar bashing, les Qataris ont mis un frein depuis trois ans. Mais les subventions restent. Le maire de Cannes a autorisé la construction de deux mosquées saoudiennes, et en même temps il interdit le burkini. A Nice, c’est le ministre saoudien des affaires religieuses qui finance, de son propre chef, une mosquée. C’est légal, mais cela a de quoi dérouter. On est dans une relation tout sauf saine.

    Quel est le rôle de ces pays dans le financement du terrorisme djihadiste ?

    Depuis la révolution iranienne en 1979 et l’aide apportée aux mudjaïdines en Afghanistan, des réseaux financiers se sont créés pour financer le djihad dans le monde. Les rapports américains, du FBI et de la CIA, le disent clairement. [...]

    Sur la Syrie, on a sous-estimé la montée djihadiste?

    Oui, on a fermé les yeux sur cette menace. Les services de sécurité étaient au courant, mais à l’échelon politique, on ne voulait pas voir. Sous Sarkozy comme avec Fabius. On parlait de modéré, d’exagérations… Les 150 personnes que nous avons rencontrées sont aussi des gens qui avaient le sentiment d’avoir prêché dans le désert. Des militaires, des diplomates, des agents de renseignement. On vend des armes, mais les militaires qui opèrent au Sahel, au Niger, au Mali, au Tchad, voient bien l’influence contradictoire des pays du Golfe par rapport à leur mission. [...]"

    Sur France Inter ce matin, Christian Chesnot révèle aussi que Jean-Marie Le Guen aurait demandé 10 000€ par mois pour bloquer les questions sur le Qatar à l'Assemblée.

    Michel Janva