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international - Page 780

  • Coup d'Etat en Turquie

    qui semble être couronné de succès à l'heure où nous écrivons, et dont le motif est le suivant.

    "Les Forces armées turques ont pris le pouvoir dans le pays pour rétablir l'ordre constitutionnel, la démocratie, les droits et les libertés de l'homme et la suprématie du droit dans le pays. Tous les accords et engagements internationaux de la Turquie restent en vigueur. Nous sommes persuadé que nous aurons des relations amicales avec tous les pays", est-il indiqué dans le communiqué du commandement".

    Paula Corbulon

  • L’aviation russe bombarde l’EI en Syrie tandis que les autorités françaises viennent au secours des terroristes islamistes

    Moscou communique ce jeudi que deux bombardiers russes ont anéanti en Syrie un centre de commandent, un camp islamiste, deux raffineries de pétrole, éliminant par la même occasion un grand nombre de combattants et de matériel ennemi. La nouveauté de ces actions c’est qu’elles sont lancées à partir du territoire de la Fédération de Russie.

    La semaine dernière deux pilotes russes ont trouvé la mort suite à la destruction en vol par l’EI, d’un hélicoptère de combat syrien dans lequel se trouvaient deux pilotes russes. La Russie ne pouvait évidemment pas laisser passer ces deux morts sans réagir. Sans doute est-ce la raison de son regain d’activité en Syrie puisque ces derniers jours elle a frappé très durement le groupe islamiste. Le ministère de la Défense russe précise dans un communiqué:

    « Ce matin, six bombardiers à long rayon d’action Tu-22M3 ont décollé de bases aériennes situées sur le territoire de la Fédération de Russie pour porter la deuxième frappe concentrée contre des objectifs de l’État islamique nouvellement identifiés dans les régions est de Palmyre, ainsi que dans les villes d’Es-Suhne et d’Arak et contre la station de pompage de pétrole T-3 dans la province de Homs ».

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  • La vérité se fraye un chemin

    Interrogé dernièrement sur les dangers de l’arme nucléaire, Bruno Gollnisch confiait son inquiétude sur les menaces bien réelles que représentent des pays qui possèdent la bombe comme le Pakistan (instable et travaillé en profondeur par le fondamentalisme islamique) ou un Etat-prison comme la Corée du Nord dans les griffes d’un « monarque » communiste dont l’équilibre psychique est sujet à caution. Le dictateur Kim Jong Un vient ainsi une nouvelle fois vendredi de menacer la Corée du Sud et les Etats-Unis d’une « frappe offensive » en réplique à la volonté de Washington et de Séoul de déployer un bouclier antimissiles perfectionné, le système THAAD. C’est pourtant l’Iran qui est (encore) aujourd’hui présenté comme susceptible de déclencher l’Armageddon du fait de ses velléités de développer un programme de nucléaire civil, tout comme hier l’Irak de Saddam Hussein était désigné comme le grand Satan à abattre par le camp du bien, car abritant supposément  non pas le feu atomique mais des armes de destruction massive.

    Dans une tribune publiée avant-hier par le Sunday Mirror, John Prescott, membre de la Chambre des Lords, vice Premier ministre de Tony Blair lorsque Britanniques et Américains ont déclenché en 2003 l’invasion de l’Irak, a confessé que cette  guerre d’agression fut une erreur. Qui en effet aujourd’hui ne constate pas les apocalyptiques et sanglantes réactions en chaîne générées par la destruction de l’Etat Baas irakien?  Au moins 150 000 irakiens sont morts dans les cinq années qui ont suivi l’invasion et  M. Prescott a présenté pour sa part  ses excuses aux familles des 179 soldats britanniques tombés  pendant la guerre en Irak : « Je vivrai le restant de mes jours avec la décision d’entrer en guerre et ses conséquences catastrophiques ».

    Quelques  jours auparavant,  la publication du  rapport Chilcot  révélait  un sévère réquisitoire  sur  l’intervention du Royaume-Uni, au nom du soutien sans recul de Tony Blair  aux  Etats-Unis. Une invasion qui fut le point d’orgue d’un terrible blocus  dans les années 90 (alimentaire, technologique…), qui débuta après la première guerre du Golfe,  à peine adouci par l’accord « pétrole contre nourriture » de 1996,  et qui  tua plus d’un million d’Irakiens  dont de très nombreux enfants. Il s’agissait   d’affaiblir méthodiquement, de mettre à genoux cet Etat laïque. L’ex Premier ministre Britannique  a exprimé il y a quatre jours à l’ occasion du rapport Chilcot  « peine, regrets et excuses » … de façade car il a réitéré les mêmes justifications contredites par les faits, à savoir que cette guerre était légitime,  que le monde était plus sûr sans  Saddam Hussein. M. Blair avouait pourtant au début du conflit en Syrie que  « la guerre en Irak a contribué à créer l’Etat islamique »

    L’intervention dans l’hémicycle du Parlement européen, au tout début de cette seconde guerre d’Irak, le  22 mars 2003,  de Bruno Gollnisch, dénonçant un conflit programmé dès le début,   permet de juger que le FN une nouvelle fois avait vu juste,  prenait le parti de la vérité  et de la justice:  » L’Irak disposait, paraît-il, d’armes de destruction massive. Tout a été dit à ce sujet, des bobards les plus sinistres aux plus ridicules, comme ceux de Tony Blair, qui s’est déshonoré en présentant un rapport justifiant l’agression, dont 11 pages sur 19 émanaient d’un mémoire d’étudiant datant d’une dizaine d’années. À ce jour, les seules armes de destruction massive sont les milliers de bombes et de missiles sophistiqués de l’empire anglo-saxon qui écrasent les villes irakiennes. »

    « Comme juriste poursuivait-il, je constate la cynique violation de toutes les règles de droit que les anglo-américains eux-mêmes avaient mises en place pour prévenir les guerres. Comme Européen, je déplore les haines, hélas justifiées, que les bombes de l’empire accumulent contre le monde occidental. Comme chrétien, je suis horrifié qu’une telle guerre, qui ne remplit aucune des conditions de justice, puisse se faire au nom de Dieu. J’appelle un chat un chat et Tony Blair un meurtrier mondain. Quant à George Bush, qu’il cesse d’invoquer Dieu ou seulement pour le prier: que le sang des Irakiens innocents ne retombe pas sur le peuple américain ! » Le FN lui fut alors déclaré coupable  une nouvelle fois d’avoir eu raison trop tôt. Jacques Chirac restera au moins comme le président qui a dit non à cette forfaiture en refusant d’entraîner la France dans ce conflit, mais cela ne fut pas indolore.

    Nous le rapportions sur ce blogue, le journaliste Vincent Nouzille, dans son livre intitulé « Dans le secret des présidents »,   détaillait comment  le gouvernement américain a mis  la France  à l’amende, pour la punir d’avoir refusé de participer à  cette guerre. Au détour d’un traitement de la dette irakienne, en l’occurrence au terme de l’accord  officialisé par le Club de Paris le 21 novembre 2004, les contribuables français ont  été contraints, sous la pression réussie de l’Oncle Sam sur Chirac , de  lâcher  un gros chèque de  plus de 4 milliards d’euros.

    Cette parenthèse étant fermée, Bruno Gollnisch  constate  pareillement que le travailliste  Blair, figure  de cette  seconde gauche euro atlantiste, dite justement « blairiste »,  dont feu Michel Rocard,  un Valls ou un Macron sont les pendants en France,   fut comme de bien entendu une fanatique soutien de la Constitution européenne… et très opposé ces derniers mois à l’ idée de David Cameron de consulter les britanniques par référendum sur le Brexit.

    Dans un entretien au Figaro Vox, Jean-Pierre Le Goff,  philosophe de formation, écrivain et sociologue au CNRS, analysait au lendemain du Brexit  les raisons de cette crise de l’Europe , du divorce des peuples européens avec leurs dirigeants bruxellois: « La primauté donnée au libéralisme économique accompagné d’un discours général et généreux sur les valeurs qui s’apparentent à de bons sentiments me paraît symptomatique de la difficulté des pays européens à se réinsérer dans l’histoire et à peser significativement dans les affaires du monde. Aujourd’hui, pour une partie de la population, l’Europe n’est pas perçue comme une protection et une chance, mais comme une sorte de cheval de Troie de la mondialisation débridée, animée par une bureaucratie tatillonne émettant des directives et des règlements à n’en plus finir et des discours idéologiques correspondant au nouvel air du temps, notamment dans les domaines culturel et des mœurs (…). »

    « Je ne crois pas que l’Europe puisse prendre sens pour les différents peuples si on leur demande d’emblée d’oublier leur appartenance nationale ou de se considérer en position de surplomb vis-à-vis d’elle, comme tend à le faire une partie des élites et des administrateurs de l’Union européenne. Qu’on le veuille ou non, la nation demeure une référence identitaire centrale et le cadre premier de l’expression démocratique ; l’histoire n’avance pas sans les peuples. Un projet politique national me paraît inséparable d’une certaine vision de l’Europe et toute décision importante doit associer pas à pas les peuples et leurs représentants élus. C’est une des leçons qu’il est grand temps de tirer de la crise grecque. »

    « Reste une question essentielle qui déborde le champ de compétences des politiques: celui de l’héritage culturel qui nous spécifie par rapport au reste du monde. La construction de l’Union européenne repose sur un paradoxe: elle intervient dans un moment où des sociétés démocratiques européennes ne savent plus d’où elles viennent ni où elles vont. Après des années d’histoire pénitentielle qui nous désarment face à ceux qui veulent nous détruire, il importe de faire valoir clairement nos acquis civilisationnels qui ne se limitent pas à la liberté et aux droits individuels. Faute de ces deux conditions, politiques et culturelles, l’Europe demeurera une sorte de grand marché et de démocratie providentielle plutôt mal en point, avec en prime le statut d’un territoire de villégiature pour touristes du monde entier, admirant le patrimoine d’une civilisation moribonde. » Si M. Le Goff se met à parler quasiment  comme Jean Raspail…

    http://gollnisch.com/2016/07/12/verite-se-fraye-chemin/

  • La vérité sur le mouvement Black Lives Matter financé par Georges Soros

    Pour infowars.com, Paul Joseph Watson revient sur la polémique actuelle sur les violences policières aux Etats-Unis, et notamment le retour au devant de la scène du mouvement Black Lives Matter, financé par le milliardaire cosmopolite George Soros…

  • La guerre en Ukraine va-t-elle reprendre ?

    Pour rappel, car cela a été bien mis sur le côté par nombre de médias depuis quelques temps, une véritable guerre a éclaté en Ukraine en 2014. Elle oppose les forces du gouvernement ukrainien (pro-OTAN et soutenu par les BHL et consorts) à ce qu’on appelle les rebelles « pro-russes » et qui sont en fait les populations russophones de l’Est de l’Ukraine (le Donbass).
    Un cessez-le-feu très fragile a été signé en 2015 et est régulièrement violé par les belligérants qui continuent à se faire face.
    Mais les violations du cessez-le-feu ont rarement eu lieu au niveau de ce qu’on connaît actuellement. Les forces ukrainiennes ont effectué de nombreux bombardements et d’importantes concentrations de blindés ont été observées à certains endroits de la « ligne de front ».
    Alors, on peut se demander pourquoi les autorités ukrainiennes voudraient reprendre des hostilités qui, jusqu’à maintenant, ont souvent tourné au désavantage d’une armée démoralisée et de groupes para-militaires plus mafieux que nationalistes.
    Il est possible que ce soit une sorte de fuite en avant du régime ukrainien dont la gouvernance est calamiteuse et qui pourrait relancer une guerre afin de détourner la colère de la population.
    Il est possible que ce soit lié au sommet de l’OTAN qui vient d’avoir lieu afin de donner des raisons à l’OTAN d’encore renforcer son dispositif militaire contre la Russie.
    Il est tout aussi possible que les Ukrainiens, en faisant monter la tension, espèrent recevoir plus de soutien financier de l’UE et de l’OTAN.
    Ou peut-être un peu des trois à la fois ! Mais quoi qu’il en soit, il s’agit d’un jeu très dangereux qui pourrait relancer, voire aggraver un conflit armé au cœur de l’Europe !
    Pour sa part, le Mouvement NATION :
    déplore toute guerre entre peuples européens.
    soutient le droit à l’autodétermination des populations du Donbass.
    condamne les agissements du gouvernement mafieux d’Ukraine qui est totalement sous le contrôle des forces mondialistes.

    Nation :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuylkkVZkESpMGNwiz.shtml

  • Syrie : et si Damas et Moscou parvenaient à libérer Alep ?

    Dans une certaine indifférence médiatique, l’Armé syrienne vient de couper la dernière route qui reliait les bases de la rébellion islamiste à Alep. Pour Hadrien Desuin, c’est une victoire stratégique pour le régime de Damas et pour Moscou.

    Alep outragé, Alep brisé, Alep martyrisé, mais Alep bientôt libéré ? C’est dans l’indifférence générale que l’armée syrienne vient de couper la dernière route qui reliait la rébellion islamiste de ses bases. Pour la première fois depuis le début de l’insurrection, les factions djihadistes qui ceinturent la seconde ville du pays sont prises à leur propre piège. Par un mouvement enveloppant venu du nord, les positions syriennes ont retourné le siège contre leurs assaillants. De geôliers en 2012, les rebelles islamistes se retrouvent aujourd’hui détenus dans leurs quartiers.

    Malgré le silence de cathédrale et la clameur du stade qui ont couvert la nouvelle en Europe, c’est un nouveau tournant dans la guerre civile syrienne qui frappe le pays depuis cinq ans. Une victoire tactique mais aussi stratégique. Alep est la seconde ville de Syrie ; elle domine tout le nord du pays et rivalisait autrefois avec Damas. Après Homs et Hama, c’est une nouvelle avancée symbolique pour les forces loyalistes. Désormais la Syrie utile, celle qui concentre les 80% de la population du pays est sous contrôle. [....]

    Hadrien Desuin

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Syrie-et-si-Damas-et-Moscou

  • Dans la famille Ben Laden, on a oublié de buter le fils

    Dans la famille Ben Laden, voici que l’un des fils, Hamza, se fait entendre dans un enregistrement audio d’une vingtaine de minutes, dans lequel il appelle à poursuivre le combat contre les Etats-Unis et leurs alliés : « Hamza Ben Laden menace les Américains de les attaquer chez eux et à l’étranger. […] il déclare vouloir venger les musulmans des actions menées en Palestine, en Afghanistan, en Syrie, en Irak en Somalie et dans le reste des pays arabes. »

    Ce n’est pas la première fois que cet Hamza rappelle le nom de Ben Laden à notre mauvais souvenir. Dans une vidéo diffusée en mai dernier, il en appelait à l’unité de tous les moudjahidines et à leur levée en Syrie, en Palestine et ailleurs, « y compris en perpétrant des attentats en “loup solitaire“ pour “tuer les Juifs et attaquer leurs intérêts partout“.

    En août 2015 déjà, il avait appelé à « déplacer les guerres de Kaboul et de Gaza à Bagdad, Washington, Londres, Paris et Tel Aviv ».

    Hamza Ben Laden, qui se pose ainsi en héritier de son père, est l’un des vingt enfants – au moins – d’Oussama Ben Laden, tué le 2 mai 2011 par un commando américain au Pakistan. Il aurait autour de 25 ans.

    http://fr.novopress.info/

  • Terrorisme racial contre les Blancs aux États-Unis : quels responsables ?

    « Le suspect a dit qu’il en voulait aux Blancs, qu’il voulait tuer des Blancs, en particulier des policiers blancs »

    Cinq policiers abattus de sang-froid. Six autres gravement blessés. Ils étaient ciblés par des terroristes, racistes anti-blancs dont l’idéologie haineuse se nourrit des moindres faits divers relayés par les médias, et la caste « peopolitique » états-unienne. « Le suspect a dit qu’il en voulait aux Blancs, qu’il voulait tuer des Blancs, en particulier des policiers blancs », expliquait, peu après les attentats, le chef de la police locale (David Brown), lui même afro-américain. Les motivations sont connues, irréfutables. L’hypothèse de l’émergence d’un terrorisme racial, dirigé contre les Blancs américains, est désormais une réalité sur laquelle il faudra compter dans les années à venir.

    Depuis plusieurs mois, les États-Unis souffrent d’émeutes raciales fustigeant la police, souvent nourries par une haine des Américains blancs. Le mouvement Black Lives Matter, né en 2012 suite au décès de Trayvon Martin, jeune Afro-Américain abattu par un gardien de voisinage latino-américain, est à l’origine directe de l’escalade de violence. Il n’est qu’à lire les tweets de ses partisans pour comprendre leur ressentiment et leur violence.

     

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  • Journée mondiale contre le voile : pourquoi personne n’en parle !

    Source : Boulevard Voltaire

    Le 10 juillet, c’est la Journée mondiale des femmes sans voile, laquelle est promue en France par le collectif Femmes sans voile d’Aubervilliers en ces termes, sur sa page Facebook :

    – Dire non au prosélytisme du voile et à sa banalisation, car il n’est ni un simple tissu ni une finalité spirituelle en soi mais il symbolise le statut inégal de la femme. Le voile, sacralisé par les dérives de l’idéologie islamiste, est leur étendard de par le monde : uniforme mortifère, il humilie toutes les femmes et porte atteinte à nos valeurs républicaines.

    – Dénoncer le business qui s’est engouffré dans cette mode planétaire insidieusement « baptisée » pudique.

    – Exiger la protection des filles mineures contre l’endoctrinement d’une vision hiérarchisée des sexes. Les fillettes n’ont pas à se cacher dans l’espace public dans des tenues aliénantes qui leur font porter la culpabilité d’être nées de sexe féminin.

    Excepté un bref communiqué dans L’Humanité, quel média en parle ?

    Cette cause est inaudible, les femmes musulmanes sans voile sont invisibles. Est-ce parce que leurs sœurs voilées le sont trop, justement ? Est-ce parce que leur combat est perdu d’avance ? Est-ce parce qu’elles s’y prennent mal ?

    Il faut dire que les pro-voile sont des poids lourds. On citera dans le désordre et de façon non exhaustive : le pape François, Geneviève Garrigos d’Amnesty international et le CFCM (Conseil français du culte musulman).

    Mais nous devrions être rassurés : la doctrine malékite, majoritaire en France (l’une des quatre écoles classiques de droit musulman sunnite), permet aux femmes de dévoiler leur visage, leurs mains et leurs pieds, donc exclut l’obligation (mais le permet) du voile intégral (niqab, burqa). Ouf, on respire…

    Certaines voix politiques s’élèvent contre le voile, plutôt à droite ; ceux qui s’y risquent à gauche sont immédiatement rappelés à l’ordre par François Hollande en personne.

    Parmi les religieux, on ne compte guère que Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, pour dire que le voile n’est pas une obligation religieuse, mais il prêche dans le désert.

    Peu d’intellectuels ou de féministes pour ce combat, au rang desquels l’emblématique Élisabeth Badinter, qui a subi en rétorsion des attaques personnelles. Le voile est justifié au nom de la liberté religieuse et du droit à s’opprimer soi-même. On notera le discours des féministes qui « bugue » lorsqu’il n’est pas face au modèle culturel occidental.

    Cette capitulation est d’autant moins compréhensible et justifiable que les musulmanes progressistes des pays arabes (Yémen, Tunisie, Iran, Maroc, Liban), elles, condamnent le voile, avec des propos autrement plus cinglants que les nôtres. Le dernier livre de Hamid Zanaz, Non ! Nos voix ne sont pas une honte (2015), recense dix-sept de leurs interviews qui décapent…

    Donc, il y a de quoi être consterné et inquiet. Si l’on baisse les bras sur le port du voile, n’est-il pas probable — et cela fait froid dans le dos — que la prochaine étape sera de devoir combattre pour « la liberté de ne pas le porter » ?

    Emmanuelle Frankl

    http://fr.novopress.info/202382/journee-mondiale-contre-voile-personne-nen-parle/#more-202382