Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 780

  • Pourquoi Donald Trump pourrait gagner les présidentielles

    Analyse intéressante de Vivien Hoch :

    "Nous le disons depuis un an, alors qu'il était tout en bas des sondages de la primaire républicaine, voire inexistant,  le « milliardaire insolent » Donald Trump est bâti pour gagner cette présidentielle. Il incarne de plus en plus l’homme providentiel pour une Amérique dévastée par six années catastrophiques d’Obama, quelqu'un capable de bousculer complètement les codes d'un système de bienpensant qui nous étouffe tous.

    Les campagnes de presse contre lui sont sidérantes de violence, d’acharnement, d'unanimité et, souvent, de mensonges contre Trump. Quand le Washington Post met 20 enquêteurs à plein temps pour éplucher la vie de Donald Trump et trouver des dossier à exhumer, leur liberté est clairement remise en cause : qui épluche la vie sûrement beaucoup plus obscure de madame Clinton ?

    Qualifié par la presse française de « raciste, nauséabond, misogyne et offensant » (Vanity Fair), ou encore « virulent et agressif » (Le Monde), il constitue à la fois l’antinomie de l’Obamania, et le contrepied de toutes les fausses valeurs « progressistes », « universalistes » et «démocratiques » prônées par la classe politique occidentale (en fait les valeurs déconstructrices et collectivistes). Il rappelle le sens de la frontière et de la souveraineté, tant des USA que des autres pays dans lesquels ces derniers se sont trop souvent ingérés.

    Mais, sérieusement, comment les médias peuvent-ils être aussi grossièrement et massivement anti-Trump après avoir été autant Obamalâtres ?

    Ils réagissent de manière pavlovienne, et cela Trump l'a très bien compris. On appuie sur tel bouton, ils réagissent de telle manière. Trump évoque le fait qu'il y a trop d'immigrés illégaux, les médias, les stars et même le pape réagissent et, de fait, parlent de lui. Réflexe pavlovien. Trump est omniprésent dans les médias, certes de manière extrêmement négative, mais omniprésent. Les médias ont fait l'élection d'Obama, ils feront également celle de Trump. 

    Radicalement anti-système, il traite les politiciens d’ « imbéciles » aux mains liées par les lobbys. Lui a assez d’argent pour avoir ses propres lobbyistes, « des gens super qui travaillent pour moi ». Ce candidat anti-establishment n’est pourtant pas arrivé là où il en est sans mettre les mains dans le camboui politicien avec son compte en banque estimé à plus de 4 milliards de dollars. Mais il ne le cache pas : «Bien sûr que j’ai dû donner de l’argent. Sinon, l’immeuble dans lequel nous sommes pour cette interview ne ferait que 18 étages, pas 68 », affirme-t-il tranquillement sur CNN.

    Ayant gagné par forfait la primaire républicaine, après avoir littéralement éliminé ses concurrents, tous les signaux sont aujourd'hui au mois après mois, des points à la froide démocrate Hillary Clinton, qui n'est pas aimée aux Etats-Unis (sauf par les médias et Hollywood, évidemment) (...)

    Ouvrant beaucoup plus son électorat, draguant les électeurs de Sanders qui détestent Clinton, et, surtout, explosant médiatiquement sa rivale,la dynamique est clairement de son côté. Ceux qui vomissent la campagne « téléréalité » et la politique « shobizness » de Trump ont souvent été les premiers moutons à supporter l’Obamania, qui n’a été, à bien des égards, que le même genre de spectacle, mais celui-ci, tout à fait admis. Au-delà du spectacle, il est certain que l’Amérique a davantage besoin d’un entrepreneur que d’un politicien professionnel ou d’une marionnette pour redresser le pays. L'Amérique - et le monde - a surtout besoin de quelqu'un qui peut remuer ce monde qui est, au fond, si conservateur dans sa transgression."

    Philippe Carhon

  • Désolation au Donbass

    Voici la vidéo d'une récente mission humanitaire avec Vostok France - Solidarité Donbass il y a 10 jours au Donbass sous les bombes. Les images parlent d'elles-mêmes : la situation sur place est catastrophique. Une fois de plus l'ingérence atlantiste apporte la guerre et la misère en Europe avec des conséquences graves pour la population locale qui se répercutent même sur nous.

    Michel Janva

  • Les vraies palmes ne sont pas remises à Cannes mais à la conférence Bilderberg

    On occulte sans doute les vrais acteurs d’une comédie ou d’une tragédie moderne.

    Telle une amoureuse éprise d’un cinéma romantique, la France demeure fascinée par les lumières. Des philosophes modernes du XVIIIe aux projecteurs de Cannes, les statues dorées attirent quantité de regards, profusion de finances et une médiatisation remarquable. Avec un budget de 20 millions d’euros, 2.100 médias accrédités représentant 89 pays, 4.000 journalistes accrédités, 400 photographes et une estimation de 20.000 euros pour le coût de la Palme d’or fabriquée en deux exemplaires par une joaillerie célèbre, le spectacle mérite à ce prix, entre autres récompenses, d’être enrichissant. Bien sûr, le festival pourrait comporter dans son jury davantage d’orfèvres du cinéma, à l’image d’acteurs ou d’auteurs d’exception, mais la silhouette de Michel Piccoli sur la photographie officielle du film Le Mépris semble vouloir combler cette grande lacune.

    Bien sûr, aussi, certains films brillent par leur absence, comme Ils sont partout d’Yvan Attal ou Les Filles au Moyen Âge » d’Hubert Viel. Mais le jury œcuménique du Festival de Cannes, beaucoup moins connu que l’officiel et créé en 1974 par des protestants et des catholiques, viendra peut-être réparer ces omissions. C’est sans doute le privilège du bien de ne pas faire de bruit et de procurer à ses auteurs la satisfaction d’un devoir accompli loin des lauriers médiatiques.

    Lire la suite

  • Union européenne : un projet aux origines… américaines!...

    Ex:http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons ci-dessous un article de Caroline Galactéros, cueilli sur son site Bouger les lignes et consacré aux origines américaines du projet d'union européenne... Docteur en science politique et dirigeante d'une société de conseil, Caroline Galactéros est l'auteur de  Manières du monde, manières de guerre(Nuvis, 2013).

    Union européenne : un projet aux origines… américaines

    La campagne anglaise du Brexit est l’occasion pour nos cousins Britanniques de s’interroger sur les origines du projet européen pour comprendre les modalités de cette intégration ad hoc qui n’a jamais su trancher entre les deux modèles classiques que sont la confédération et la fédération. Avec un Parlement que d’aucuns jugeront très sévèrement, plus préoccupé d’organiser le ballet de lobbyistes de tous poils missionnés pour infléchir sa déjà trop molle consistance que de représenter un « peuple » européen introuvable, avec surtout une Commission européenne tentaculaire qui réunit des pouvoirs à la fois exécutif, législatif et judiciaire, l’Union européenne ressemble de plus en plus dans son fonctionnement à une Union soviétique dont l’idéologie serait un néolibéralisme anglo-saxon mâtiné d’ordolibéralisme allemand. Ce cocktail paradoxal et détonnant a été préparé consciencieusement et méthodiquement depuis le Traité de Rome (ou plutôt les deux traités) instaurant en 1957 la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom). S’étant étendue largement et rapidement aux anciennes républiques socialistes soviétiques depuis 20 ans, l’Union européenne est aujourd’hui bloquée dans son fonctionnement, incapable d’apporter la cohérence politique nécessaire pour transformer le Vieux continent en « Europe-puissance ». A la faveur de la crise migratoire – qui a révélé spectaculairement la faiblesse politique et la vulnérabilité culturelle de l’Union –, la renaissance d’un réflexe souverainiste diffus, déformé et instrumentalisé par des populismes parfois inquiétants, s’affirme rapidement dans plusieurs pays. Au Royaume-Uni, mais également en France, en Finlande, aux Pays-Bas, en République Tchèque, en Hongrie ou en Pologne, l’euroscepticisme gagne du terrain. Face à cette défiance croissante des peuples européens devant une hydre bruxelloise invasive mais impuissante, les dirigeants s’aveuglent ou se braquent, tels Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, qui avait déclaré dans un entretien auFigaro le 29 janvier 2015 sur fond de crise grecque : « il n’y a pas de choix démocratique contre les Traités ». Surprenante et très inquiétante formule …

    En réalité, cette embolie progressive de la construction européenne pourrait trouver en partie ses origines dans un défaut de jeunesse irrémédiable que le journaliste britannique Ambrose Evans-Pritchard a récemment décrit avec lucidité et que l’on pourrait résumer ainsi : l’Union européenne est moins un projet européen tourné vers l’avenir qu’un projet américain inscrit dans le cadre de la Guerre froide et d’une vision d’un monde unipolaire dominé par l’hégémon des USA. Ainsi influencée par Washington – ce que l’affaire du TAFTA montre très bien – et sortie de l’Histoire pour ne demeurer qu’un immense marché commercial et un ventre mou politique et culturel, l’Union européenne n’est que le bloc oriental d’une vaste Otanie qui s’étend désormais de l’Alaska aux Pays Baltes.

    Dans The Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard rappelle ainsi comment les Etats-Unis ont largement financé la construction européenne et comment ils se sont servis de ces fonds pour en contrôler le cours et menacer quand il le fallait les prétentions à l’indépendance de certaines nations européennes – à commencer par la France gaulliste !

    Nous reprendrons dans cet article les illustrations d’Evans-Pritchard à l’appui de cette thèse d’une Grande Otanie.

    • La déclaration Schuman du 9 mai 1950, qui a donné le ton de la réconciliation franco-allemande et préparé le Traité de Rome, a été largement commanditée par le secrétaire d’Etat américain Dean Acheson à une réunion à Foggy Bottom. Le directeur de cabinet de Robert Schuman a ainsi déclaré que « tout avait commencé à Washington », rappelant au passage que les Etats-Unis avaient menacé en septembre 1950 de couper les financements du plan Marshall face aux réticences de Paris.
    • Jean Monnet est souvent vu comme le Père fondateur d’une Europe fédérale. On oublie trop souvent qu’il passa le plus clair de son temps aux Etats-Unis et a été pendant la Guerre les yeux et les oreilles de Franklin D.Roosevelt. Le Général de Gaulle le considérait comme un agent américain, ce que la biographie d’Eric Roussel (1) confirme peu ou prou en détaillant la manière dont le héraut du fédéralisme européen travailla avec les différentes administrations américaines.
    • Les documents déclassifiés des archives du Département d’Etat américain ont assez peu fait l’objet d’analyses étendues. Il y aurait pourtant du grain à moudre ! Ces textes montrent sans équivoque comment la construction européenne a été largement financée par la CIA et comment Washington a fait pression pour que les Britanniques prennent part à l’aventure, de sorte à servir de “cheval de Troie” à leurs cousins de l’autre rive de l’Atlantique.
      • Ainsi, un mémorandum américain du 26 juillet 1950 décrit la campagne de promotion destinée à favoriser l’instauration d’un véritable Parlement européen. Ce texte est signé du Général William J. Donovan, chef duAmerican wartime Office of Strategic Services, “ancêtre” de la CIA.
      • L’organisme de la CIA chargé de surveiller le processus d’intégration européenne était l’American Committee for a United Europe (ACUE), dirigé par Donovan. En 1958, un an après la signature du Traité de Rome, ce Comité de la CIA a financé 53,5% des fonds destinés aux organisations européennes fraichement instituées (CEE et Euratom).
      • D’après Evans-Pritchard, plusieurs papiers attestent du fait que les agents de la CIA mis à la tête de l’ACUE considéraient les « Pères fondateurs de l’Europe » comme de « petites mains » auxquelles ils avaient fortement déconseillé de trouver des financements alternatifs pour la construction européenne de sorte à ne pas affaiblir la mainmise de Washington.
      • Un mémo daté du 11 juin 1965 demande au vice-président de la CEE de poursuivre coûte que coûte le projet d’une Union monétaire européenne, mais de manière furtive, en empêchant tout débat, de sorte que «l’adoption de telles propositions finisse par devenir inéluctable ».

    Cette influence américaine sur le destin du Vieux continent pouvait se comprendre dans le contexte de la Guerre froide et de la mise en oeuvre du « containment » de l’URSS décidée par le président Truman à partir de 1947. Néanmoins, il est probable que les peuples européens n’ont pas alors mesuré, et ne mesurent pas plus aujourd’hui l’étendue de cette emprise américaine. La puissance du Deep state américain (i.e “l’Etat profond” pour reprendre le concept utilisé notamment par le politiste Peter Dale Scott) et notamment des Services de renseignement était telle qu’elle laissait peu de place au déploiement de démocraties européennes fondées en premier lieu sur la souveraineté des différents peuples du continent. Or, c’est l’Union européenne qui a servi ce projet américain, ce qui laisse une marque indélébile sur la crédibilité démocratique et l’indépendance de cette organisation. Pis, si nous savons aujourd’hui une partie de ce qui se passa réellement aux débuts de la construction européenne, il faudra attendre encore longtemps pour découvrir avec précision le rôle que jouèrent les Etats-Unis dans l’extension de l’UE aux ex-Républiques socialistes et soviétiques, de conserve avec celle de l’OTAN, de 1991 à aujourd’hui. A cette aune, les futurs historiens mettront sans doute en perspective le rôle joué par la crise ukrainienne de 2014-2015, inscrite dans cette consolidation d’une vaste Otanie qui aille le plus à l’Est possible. L’ancien Directeur du renseignement à la DGSE, Alain Juillet, l’a reconnu assez clairement dans une récente interview accordée au magazine ParisMatch.

    Reste la question anglaise… Il est évident que l’identité britannique, profondément marquée par son insularité tant géographique que culturelle, est par essence et depuis l’origine peu perméable à une quelconque forme de soumission à une logique ou à des structures continentales. Mais précisément. L’Angleterre qui a toujours préféré “Le Grand large” et s’est fort longtemps et en bien des domaines alignée sur les ambitions et positions américaines sans états d’âme, rend son positionnement actuel d’autant plus signifiant. Elle fuit manifestement la déroute continentale non pour condamner la renaissance souverainiste des États européens mais contre l’autoritarisme des structures bruxelloises qui cumulent les handicaps de la rigidité administrative technocratique et celle d’une patente faiblesse politique et économique. L’importance accordée à la notion de « souveraineté » dans le débat sur le Brexit et non seulement aux aspects économiques de ce possible bouleversement européen, illustre parfaitement cette conscience politique des Britanniques et aussi peut-être une relative autonomisation par rapport à Washington. L’idée d’être aux ordres d’une Europe dont l’inspiration vient de Washington mais dont les gardes-chiourmes se trouvent à Berlin plus encore qu’à Bruxelles dépasse l’entendement anglais. So shocking. Il paraît que Sa Majesté la Reine Elizabeth pencherait elle-même du côté du Brexit ...

    Caroline Galactéros (Bouger les lignes, 13 mai 2016)

    (1) ROUSSEL, Eric, Jean Monnet, éd. Fayard, 1996.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Syrie : la phase finale de la libération du pays est engagée...

    13226919_1181259461887241_8523408486254883094_n.jpg

    Depuis jeudi, des opérations de grande envergure visant à éliminer définitivement les terroristes islamistes ont  été lancées en Syrie. L'accord conclu récemment entre les deux grandes puissances engagées, la Syrie du Président Bachar al-Assad et la Russie, se traduit, en ce moment même sur place, par des bombardements aériens sans précédent et très efficaces en vue de l'éradication totale des tueurs de Daesh jusqu'ici soutenus par les mondialistes saoudiens, français et américains.

    Des dizaines de bombardiers russes et syriens pilonnent les campagnes des trois districts, Alep, Idleb, et Hama, anéantissant ainsi toutes les fortifications des groupuscules terroristes qui n'ont jamais respecté la trêve décrétée le 29 février dernier. Rappelons au passage que la diplomatie française, incarnée par le sinistre Fabius et dont l'aveuglement est légendaire, considérait jusqu'à peu que Daech "fait du bon boulot en Syrie".

    Mais revenons aux choses sérieuses. L'objectif de ces opérations militaires est de couper toutes les voies d'approvisionnement vers Raqa afin de pouvoir livrer la bataille finale qui tournera la page de Daesh une fois pour toutes en Syrie.

    Contrairement à toutes le tergiversations américaines, cette bataille de Raqa bénéficiera d'une couverture diplomatique et médiatique de la part des deux grandes puissances. La bataille de Raqa devrait débuter à la fin du mois de mai. Elle sera la mère des batailles que livreront les forces nationales syriennes soutenues par leurs alliés. Elle marquera la fin de cette abominable guerre en Syrie.

    Informations : le géopoliticien Mohamad Kamal Aljafa

    pourq syrie 6.jpg

    Comprendre la guerre en Syrie :

    En savoir plus cliquez ici

    Le commander en ligne cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Des millions de vues sur YouTube pour la vidéo qui énumère les mensonges d’Hillary

    La vidéo où l’on voit la démocrate Hillary Clinton changer d’avis sur plusieurs questions clés telles que le mariage homosexuel, les soins universels, ses liens avec des grandes banques et son expérience en politique étrangère engrange les vues.

    Cette vidéo diffusée sur YouTube par le dénommé Michael Johnston et intitulée «Hillary Clinton ment pendant 13 minutes sans s’arrêter» ne risque pas d’enrayer sa baisse dans les sondages d’opinion sur les critères d’honnêteté et de confiance.

    L’auteur de la vidéo qui a déjà récolté plus de 7,5 millions de vues a cru bon de préciser qu’il ne s’agissait pas d’une «vidéo pro-Trump» et a indiqué qu’il travaillait sur un projet similaire à propos du candidat républicain.

    Lire la suite

  • Ces patrons de presse cités dans les « Panama Papers »

    Source : OJIM

    Début avril, l’International Consortium of Investigate Journalists (ICIJ), basé à Washington, révélait plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca. Des personnalités étaient citées comme ayant eu recours à ce cabinet pour créer des sociétés offshore afin de dissimuler leurs actifs. Parmi elles, des patrons de presse…

    Patrick Drahi, actionnaire de Libération, L’Express, BFMTV…

    Propriétaire d’Altice (SFR, Numéricable) et actionnaire de nombreux médias français (Libération, L’Express, BFMTV, RMC), Patrick Drahi a vu son nom repris par L’Obs et « Cash Investigation » (mais pas Le Monde…) dans le scandale des « Panama Papers ».

    Aussitôt, Altice s’est fendu d’un communiqué affirmant avoir eu recours tout à fait légalement, entre novembre 2008 et décembre 2010, aux services d’une société panaméenne. « Le groupe international Altice, que contrôle M. Patrick Drahi et qui compte aujourd’hui 262 filiales et participations dans le monde, a recouru à une société panaméenne, dans laquelle ni M. Patrick Drahi ni le groupe Altice n’ont jamais détenu, directement ou indirectement, de participation », explique le communiqué.

    Pour Altice, cette société offshore « a été utilisée sur des opérations accessoires pour des raisons de stricte confidentialité et dans des conditions parfaitement légales, sans aucune incidence fiscale, et a fortiori étrangères, de près ou de loin, à toute fin d’évasion, de dissimulation, ou d’optimisation fiscale ».

    Il faut dire que l’organigramme de l’empire Drahi est tellement complexe qu’il est difficile de s’y retrouver. Malgré tout, quelques lignes se dégagent, notamment grâce à ce graphique réalisé par Capital (voir également notre infographie).

    On peut voir que la holding Altice SA est domiciliée au Luxembourg, État fantôme à la fiscalité aussi attractive qu’opaque. « De là, plusieurs embranchements, dont l’un passe par la société Next LP à Guernesey, autre paradis fiscal, qui détient Jenville SA au Panama qui, elle même, possède Altice Média France », précise Capital. C’est dans le porte-feuille de Jenville SA que se trouvent, justement, les médias contrôlés en France par Drahi.

    Si BFMTV s’est empressée de défendre son patron et qu’Altice nie tout en bloc, l’empire Drahi offrira sans doute de nombreux secrets à qui voudra bien s’y intéresser en profondeur…

    Juan Luis Cebrian, patron du groupe Prisa (El País)

    Patron du journal espagnol El País, Juan Luis Cebrian s’est retrouvé lui aussi, mêlé à cette vaste affaire.

    Comme le rapporte le journal El Confidencial, M. Cebrian aurait pour intime Massoud Farshall Zandi, entrepreneur irano-espagnol, qui aurait utilisé les services du cabinet Mossack Fonseca pour cacher au fisc les activités offshore de la société espagnole Star Petroleum. Or cette société, dont les activités ont été cachées au Luxembourg, à Samoa ou encore aux Seychelles, est détenue à 2 % par Cebrian, assure El Confidential.

    Pire : ce dernier envisageait il y a peu d’acquérir de nouvelles parts pour près de 14,5 millions d’euros. Concernant Zandi le journal El Mundo en remet une couche : « les documents de l’enquête montrent manifestement que l’entrepreneur a été aidé par le cabinet Mossack Fonseca pour constituer des sociétés offshore aux Seychelles et aux Samoa, à travers lesquelles il contrôlait Star Petroleum, dont le siège administratif se trouve à Madrid et le siège fiscal au Luxembourg. »

    Pour Juan Luis Cebrian, « ces insinuations sont totalement fausses ». Portant l’affaire devant les tribunaux, le patron du groupe Prisa a même ordonné aux journalistes de son groupe de ne plus accueillir les journalistes des trois médias ayant rapporté l’information que sont la chaîne La Sexta, El Confidential et le site eldiario.es. Ignacio Escobar, rédacteur en chef d’eldiario.es et chroniqueur sur la radio Cadena Ser (propriété de Prisa), a d’ailleurs reçu une lettre de licenciement. « Je ne regrette rien de ce qu’a publié le journal que je dirige, malgré les conséquences. J’ai accompli mon devoir de journaliste », a-t-il commenté.

    Suite à ces révélations, une guerre ouverte fait rage dans la presse espagnole. La suite se déroulera devant les tribunaux.

    Iskandar Safa, propriétaire de Valeurs Actuelles

    Comme le rapporte Le Monde, l’homme d’affaires français d’origine libanaise a toujours aimé « être dans l’ombre des hommes de pouvoir ». Proche de la famille royale saoudienne et de Jean-Charles Marchiani, ministre de l’Intérieur sous Pasqua, il a entre autres servi d’intermédiaire pour la libération des 4 otages français au Liban en 1986.

    Grâce à ses réseaux au Moyen-Orient, il a récolté par la suite de nombreux contrats, dont un, en 2003, de plusieurs centaines de millions de dollars avec les Émirats arabes unis avec le soutien direct de Jacques Chirac. À cette période, il tisse des liens solides avec la famille royale d’Abou Dabi et crée, en 2007, il holding spécialisée dans la construction de bateaux militaires et yachts de luxe.

    « Il n’est dès lors pas incohérent de retrouver dans les « Panama papers » le nom d’Iskandar Safa associé à la gestion de deux sociétés offshore appartenant au cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyane, frère du président des Emirats arabes unis et ministre des affaires étrangères », note Le Monde. D’après la base de données de la firme offshore Mossack Fonseca, M. Safa a agi au nom du cheikh dans Marshdale SA et Mainsail Holdings Corp.

    En France, ce dernier a fait l’objet d’une procédure judiciaire en 2009 : il aurait utilisé ses comptes bancaires pour verser des rétrocommissions sur la rançon des otages français au Liban. Plus tard, le juge d’instruction prononcera un non-lieu général.

    Enfin, Iskandar Safa est également actionnaire et bénéficiaire d’au moins deux sociétés offshores aux îles Vierges britanniques. Ces deux sociétés ont servi au montage financier visant à acheter les droits d’exploitation sur des champs gaziers en Pologne… Grâce à un réseau financier tortueux, Safa se retrouve ainsi mêlé, de près ou de loin, à de nombreuses sociétés et contrats dans différents paradis fiscaux, du Luxembourg aux îles Vierges en passant par les Antilles néerlandaises. Pour son avocat, en revanche, son client « revendique sa liberté de choix » et « gère ses affaires en respectant la loi ».

    Rodolpho De Benetti, propriétaire du magazine L’Espresso

    Industriel, patron de Sogefi Group et actionnaire de L’Espresso, l’un des principaux magazines italiens, Rodolpho De Benedetti a également été cité comme étant mêlé aux « Panama Papers ».

    En effet, de 1995 à 2003, celui-ci a été administrateur de McIntyre Limited, une société offshore installée aux îles Vierges britanniques, en association avec un Français spécialisé dans la finance, Antoine Bernheim. « Cette société a été fermée voilà plusieurs années », s’est-il défendu, expliquant qu’elle servait à « à gérer les anciennes économies de la famille ».

    Sommé de s’expliquer dans son propre journal, ce dernier poursuit : « Je n’ai jamais été actionnaire ou bénéficiaire économique de McIntyre. Mon nom n’apparaît qu’en tant que membre du conseil d’administration. Enfin, je tiens à souligner que je déclare tous mes revenus et que je paye mes impôts en Italie. »

    http://fr.novopress.info/201197/patrons-de-presse-cites-panama-papers/#more-201197

  • GPA et pédophilie

    Padamalgam :

    "Un homme de 49 ans de l’Etat de Victoria en Australie vient d’être jugé pour avoir abusé sexuellement de ses deux filles nées d’une mère porteuse étrangère. Il avait ramené les jumelles en Australie. L’homme, déjà condamné à 22 ans de prison pour avoir été reconnu coupable dans 37 affaires de pédophilie. Il avait commencé à abuser d’elles et à partager des films de mise en scène avec d’autres pédophiles depuis leur premier mois."

    Michel Janva

  • En Irak, Daech a perdu la moitié du territoire conquis

    Depuis décembre et la perte de la grande ville de Ramadi, les djihadistes du groupe État islamique (EI) perdaient du terrain face à l'armée irakienne dans la grande province d'Al-Anbar. En fait, selon le Pentagone, Daech ne cesse de reculer sur le terrain : selon le porte-parole de la Défense américaine, Peter Cook, l'EI a perdu « environ 45% » du territoire qu'il avait conquis en Irak.
    Et « le chiffre pour la Syrie est compris quelque part entre 16 et 20% », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Arlington.
    En juin 2014, le groupe ultra-radical sunnite avait lancé une offensive en Irak qui lui avait permis de s'emparer de vastes pans du territoire irakien à l'ouest et au nord de Bagdad, puis de prendre la capitale de la province d'Al-Anbar, Ramadi, en 2015. L'armée irakienne, les milices et les forces kurdes - encadrés notamment par 400 militaires français - ont repris Ramadi fin 2015, ainsi que la ville de Hit.
    Image
    Les djihadistes ont cependant toujours la mainmise sur Fallouja, ainsi que la grande majorité de la province de Ninive (nord), dont sa capitale et deuxième ville d'Irak, Mossoul. Mossoul est l'objectif de la coalition internationale, qui espère récupérer la ville d'ici à la fin de l'année. Quatre importants centres de commandement ont ainsi été bombardés mi-avril.
    S'il cède du terrain, l'EI reste capable de mener des attentats meurtriers dans les territoires contrôlés par le gouvernement fédéral, comme à Bagdad où trois attentats revendiqués par le groupe jihadiste ont fait près de 100 morts en une journée la semaine dernière.
    Les déclarations du Pentagone sont cependant à relativiser. Le 26 avril dernier, le secrétariat d’État à la Défense affirmait que le nombre de combattants étrangers passant les frontières pour aller aider Daech avait été divisé par dix en 2015, passant de 2 000 à 200 par mois. La semaine dernière, la conseillère en contre-terrorisme de la Maison Blanche affirmait, elle, que « le flux des combattants étrangers est à une échelle jamais vue auparavant ».

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyFuZlpEERPWWnjDt.shtml

  • L'eau sera un facteur limitant la croissance démographique et économique de ces prochaines années

    Même sans effets climatiques, l'agriculture moderne semble déjà être à un point de rupture, et ce pour plusieurs raisons. 
         Commençons par l'eau : dans le monde, 97,5% de l'eau est de l'eau de mer, eau salée et donc non propice à la consommation ni à l'agriculture. Des 2,5% d'eau restante, 68,9% se trouvent sous forme de glace, 30,8% dans des nappes phréatiques et des eaux souterraines et seulement 0,3% se rencontrent sous forme de précipitations, de lacs et de rivières. 
         Un humain normal consomme 4 litres d'eau par jour sous une forme ou une autre dans ses boissons et ses aliments. Or, pour produire notre nourriture, il faut 2 000 litres d'eau par personne soit 500 fois plus ! Ceci explique pourquoi 70% de l'eau douce est utilisée pour l'irrigation, 20% pour l'industrie et 10% seulement pour la consommation humaine (eau potable, nettoyage et hygiène). 
         La demande en eau pour l'agriculture est en croissance exponentielle car elle suit la progression de la population. Plus il y a de gens, plus ils doivent manger, plus il faut de l'eau. Or, tout montre que nous avons déjà atteint la limite : l'irrigation est si intensive que de plus en plus de rivières dans le monde n'arrivent plus à couler jusqu'à leur embouchure. C'est le cas de la rivière Colorado aux États-Unis ou de la Rivière Jaune en Chine. 
         L'eau des nappes phréatiques, ou eau fossile, qui prend des siècles à se constituer et à se purifier, une fois utilisée, n'est plus là. Ces nappes sont pompées, bien au-delà de leur capacité de renouvellement et, très bientôt, ne pourront plus apporter l'eau aux populations qui en dépendent. L'eau est également une ressource relativement limitée et peu équitablement répartie. Si l'eau est abondante dans certaines parties du monde, un tiers de la population mondiale vit dans des régions où l'eau manque. Et cela va empirer : la plupart des 21 millions de puits de l'Inde sont sur le point d'être totalement à sec ; au Pakistan, en Arabie Saoudite, dans l'Ouest et le Sud-Ouest des États-Unis, en Espagne, en Afrique du Nord et en Afrique sahélienne, les nappes phréatiques se sont taries. Il faudra pomper toujours plus d'eau, plus profondément, jusqu'à ce qu'elle disparaisse totalement et qu'il ne soit plus possible de maintenir les cultures de ces régions. Cela aura un impact sur la production de nourriture. On estime que 15 à 35% de l'agriculture mondiale est déjà au bord de la déficience chronique d'eau douce d'irrigation. Que feront ces millions de paysans ? Que feront ces milliards de personnes sans nourriture ? Vont-elles attendre sagement l'aide alimentaire, se révolter ou émigrer ?

         On peut bien sûr dessaler l'eau de mer, si on y met beaucoup d'énergie, donc du pétrole, et si on peut payer le prix de l'installation technique. Une note d'espoir est le relatif succès d'initiatives destinées à apporter de l'eau potable et des conditions d'hygiène ne polluant pas les sources d'eau à travers le monde. Mais pour continuer à progresser dans cette voie, il faudrait trouver 100 milliards de dollars par an alors que le budget annuel mondial de ces projets n'est que de 4,5 milliards. Le paysan pauvre ne fait pas le poids par rapport à Wall Street !

         L'eau sera un facteur limitant la croissance démographique et économique de ces prochaines années. L'épuisement programmé des énergies fossiles a déjà donné lieu à des guerres pour le pétrole. On peut s'attendre à des guerres pour l'eau, notamment entre Inde, Bangladesh, Chine et Pakistan, entre Chine, Vietnam, Laos et Birmanie, entre Turquie, Irak et Syrie, entre Égypte, Soudan, Éthiopie et Ouganda, entre Israël, Liban, Jordanie et Palestine, entre Guinée, Mali, Niger, Bénin et Nigeria etc.
    Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement économique